Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis
Chiara G. Borgia
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Sujet: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Lun 24 Déc - 13:58
Adis & Chiara
All of our flaws are aligned with this mood
Quand tu as une idée derrière la tête, difficile de te faire changer d’idée. Ce soir, c’est justement pour ça que tu es de sortie, pour te changer les idées. Tu en as bien besoin après ces dernières vingt-quatre heures. Tu étais préparée, censée l’être en tout puisque tu étais au courant de sa venue mais en réalité, pas du tout. Tu ne pensais pas qu’il t’avait autant manqué; pourtant, les larmes étaient au bord de tes yeux quand tu t’es retrouvée face à lui. Tu as juste fait semblant d’aller bien, de garder la face, d’être capable d’avancer alors que tout ce que tu voulais, c’était te réfugier dans ses bras comme avant. Tu n’as pas le droit de penser à ça Chiara, encore moins de te demander ce qu’il se serait passé il y a cent trente ans s’il avait été présent, avec vous pendant ce massacre. C’est trop tard aujourd’hui, tu as une nouvelle vie, la même qui a évolué et tu dois te résoudre à faire ton deuil comme lui a semblé réussir à le faire. Adis, c’est ta solution. Il prend soin de toi quand tu en éprouves le besoin, il est là quand il faut et il veille sur toi. C’est amical, c’est fraternel, c’est ce qu’il te faut ce soir pour évacuer la pression. Tu sais qu’il risque de rire, de se moquer de toi comme il le fait toujours et pourtant, c’est le dernier de tes soucis car si ça peut te redonner le sourire et te faire penser à autre chose, tu es prête à le laisser faire tout ce qu’il désirera. Les filles ne sont pas là qu’il t’a dit par message et c’est une aubaine, il était hors de question que tu débarques pour te plaindre, pleurer, alors qu’on pouvait t’entendre. Tu fais parti des vieux dans la catégorie avec plus de cinq cent ans au compteur et tu tiens à ce respect, à cette dignité qu’inspire ton nom autant que ton âge. Le ridicule ne tue pas dit-on, tu es déjà morte de toute manière mais si tu pouvais l’éviter, tu le fais bien volontier. Tu frappes quelques coups à la porte, pour faire savoir que tu es là mais c’est qu’une formalité car après un coup d’oeil à droite, puis à gauche, tu fais comme chez toi, tu entres. Tu as peut-être une certaine éducation mais aujourd’hui, tu t’es adaptée, tu sais aussi être plus décontracté et comme tout le monde. Ce n’est pas ce qu’on te demande évidemment mais c’est ce que tu as trouvé de mieux à faire pour réussir à te fondre dans la masse et surtout ne pas trop faire vieux jeu. « Adis ? » Tu sais que tu n’as pas besoin de parler pour qu’il sache que tu es arrivée mais c’est plus fort que toi. « Je ne suis pas d’humeur à jouer à cache-cache, tu sais. » Tu as beau être la plus âgée, entre vous deux, c’est toi l’enfant, la femme qui ne voulait pas grandir en tout cas et malgré les années, tu as continué de tenir ce rôle car c’est plus amusant de ne pas te prendre la tête, de penser comme si tu n’avais jamais dépassé l’âge d’être une adulte. C’est bien, c’est mieux et tu ne comprends pas ceux qui se prennent trop au sérieux. « Tant pis, je commence sans toi. » Et tu t’assois, tu ouvres la bouteille que tu as amené pour t’en servir un verre, verre que tu as pris à la volé en pénétrant dans la pièce où tu comptes bien passer ta soirée et peut-être même ta nuit.
AVENGEDINCHAINS
Adis Fernàndez
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Jeu 27 Déc - 18:05
Adis & Chiara
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“T’es la première à me dire que Chiara et moi sommes aussi désespérés l’un que l’autre, Eris, tu ne devrais pas être étonnée que ce genre d’histoire lui arrive.” La voix de ta meilleure amie résonne à l’autre bout du téléphone, et tu l’écoutes s’exaspérer, le regard perdu sur l’immensité de Rome. La nuit venue, les lumières brillant de mille feux, la capitale italienne pourrait presque paraître paisible, normale, et non pas le théâtre d’une guerre qui n’a jamais totalement pris fin. Tu savoures ces moments, Adis, une cigarette coincée entre tes lèvres, un verre de bourbon à tes côtés, les bruits de la ville t’englobant et l’air que tu en es venu à connaître comme celui de ton chez toi te remplissant les poumons. Ici, perché sur ton balcon, la nuit t’entourant, tu te sens presque entier, presque humain. Être vampire ne t’a jamais semblé la vie rêvée, mais tu dois admettre qu’il y a quelques avantages, tels que pouvoir fumer à t’en tuer, si tu n’étais pas déjà mort. La cigarette n’est rien comparée à l’odeur des mines, du charbon, un cauchemar noir qui te tient toujours éveillé la nuit. Tu lâches un petit rire à une remarque de ton amie et secoues la tête, faisant trembler le verre en équilibre à tes côtés. “Chiara est plus dramaqueen que moi lorsqu’elle s’y met et je pense qu’elle est dans l’un de ses fameux moments.” T’acquiesces à ce qu’Eris te dit, bien conscient qu’elle est la voix de ta raison, la voix de ton optimisme aussi. “Je promets de ne pas brûler le penthouse en ton absence. Transmets mes salutations à Hemera et Blaise pendant que tu y es, et dis-leur que j’essaierai de venir à Londres prochainement. Rentre bientôt, prends soin de toi.” Tu finis ta discussion avec ta meilleure amie en l’embrassant, et tu glisses ton téléphone dans la poche de ton jean.
Tellement pris par ton appel, tu n’as pas réellement porté attention à ton environnement, et ce n’est que maintenant que tu réalises qu’une voix résonne plus loin dans le penthouse, que des bruits de verre sont perceptibles. Un sourire vient décorer tes lèvres et tu secoues la tête, tout en descendant de la barrière du balcon. Tu as dit à Chiara de faire comme chez elle après tout. Tu écrases ta cigarette et la laisse dans le cendrier dans un coin, récupérant ton verre avant de retourner à l’intérieur. “Je ne t'ai pas attendue pour commencer,” tu déclames comme salutation, levant ton verre en direction de Chiara alors que tu te rapproches d’elle. Tes pieds sont nus, tu n’as pas fait l’effort de t’habiller, outre un jean et un t-shirt noir. Tu balances ton téléphone sur l’un des canapés, pose ton verre à côté, avant d’aller chercher deux bouteilles de bourbons que tu poses au sol à côté de Chiara. Tu te laisses tomber à ses côtés, pas tout à fait étant donné que tu es un vampire et que tout ce que tu fais est forcément plus gracieux, mais l’idée est là. Tu ne perds pas une seconde pour te resservir un verre d’alcool, profitant de la bouteille qu’elle a amené, et le levant de nouveau à sa santé. “Alors... Nathan ?” Tu touches directement là où ça fait mal, t’en as conscience, mais autant qu’elle le sorte de son système tout de suite. “Comment ça s’est passé ? Je dois aller lui botter le cul.” Tu sais qu’Idunn essaye de faire des efforts pour que tout se passe bien entre vous deux, mais ta confiance est encore en stand bye et tu n’aurais aucun problème à aller défendre l’honneur de ton amie. Bien qu’elle soit capable de se défendre toute seule, évidemment.
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Chiara G. Borgia
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Sam 5 Jan - 21:12
Adis & Chiara
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Il t’a dit de faire comme tu voulais, comme chez toi et tu ne vas sûrement pas te gêner pour exécuter ces propos. C’est facile à en faire en réalité. Avec les années, tu as appris à te sentir comme chez toi peu importe le lieu. Il fallait t’adapter, toujours car les gens sont moins stupide que tu ne l’aurais voulu et il leur arrivait d’avoir des doutes. C’est vrai qu’une blonde qui ne prend pas une ride malgré les années qui passent, c’est étrange. Ca n’a jamais été pour te déplaire bien qu’à force, tu ai sans doutes fait le tour de la planète sans même t’en rendre vraiment compte. Ce soir, c’est pourtant bel et bien à Rome que tu te trouves, dans la demeure qu’occupe Adis, cet ami sur qui tu peux toujours compter. Adis qui est bien plus jeune que toi et pourtant, qui es là pour toi, qui t’aide quand c’est nécessaire. Il finit par revenir vers toi et tu comprends en le voyant avec le téléphone à la main, ce qu’il était en train de faire. Ca te fait juste hausser les épaules, tu sauras t’en contenter parce qu’à cet instant, ton verre est bien plus intéressant. Il t’en faut une gorgée, une seconde. Tu as pris du retard sur lui il faut croire au verre qu’il tient entre ses doigts. Tu fais pas vraiment d’effort pour être présentable ou encore mieux agréable. Ca viendra, avec les heures probablement. Là, t’es juste assise à même le sol, ta grâce s’étant envolée en même temps que ton regard s’est posé sur Nathan quelques jours plus tôt. Tu attends qu’il t’ai rejoint pour laisser ta tête basculer sur le côté jusqu’à rencontrer le tissu de son jean. Tu as l’impression de trop en faire et pourtant, une part de toi-même te murmure que ce n’est pas assez. « Oui… Nathan... » Un aveu qui te semble être un cri. Évidemment qu’il sait, il sait tout, ou presque en tout cas mais il va te falloir recommencer et parler de ce passer, en parler pour panser les blessures, c’est ce qui te semble être le plus logique. « T’embêtes pas, y’a pas besoin que tu te salisses les mains. » Tu lèves un instant vers lui un sourire triste avant de le reporter sur ton verre. En réalité, tu aurais préféré qu’il ai quelque chose à faire, qu’il y ait besoin de te venger de quelque chose car ça t’aurait donné une raison de détester ces retrouvailles. « Tu veux que je te dise quoi Adis, que j’avais envie de lui courir dans les bras et de l’embrasser comme jamais ? Que j’avais l’impression de pouvoir respirer à nouveau après toutes ces années à être éloignée de lui ? Que dix minutes dans une pièce avec lui m’ont suffit pour avoir envie qu’il me fasse l’amour comme avant, pendant des heures ? M’emmerde pas, je ne le dirais pas. » Et pour conclure tes paroles, pour oublier qu’elles ont été prononcé, tu termines ton verre cul sec avant de te resservir, de plonger ton regard dans les flammes hypnotiques de la cheminée brûlante. Tu voudrais rester ainsi pendant des heures, te laisser aller à l’oubli, sans souffrance aucune. « Et toi avec les anges ? » Parce que si quand tu es avec lui, tu parles beaucoup, il n’empêche que tu l’écoutes aussi, que tu le laisses se confier car c’est comme ça entre vous et si toi tu as des problèmes avec tes fantômes du passé, lui c’est sans aucun doutes avec ses anges du présent.
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Adis Fernàndez
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Lun 25 Fév - 19:02
Adis & Chiara
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T’aimes pas voir Chiara triste. Vous avez l’habitude de vous chercher, de vous taquiner, de vous embêter, de rire, souvent aux dépends des autres, de vous amuser pour un rien, vous avez l’habitude de vivre à fond. Vous désespérez sur le monde, un verre de bourbon dans la main, des nuits passées comme ces jeunes bien trop riches des quartiers huppés des capitales, sauf que vous êtes des vampires, que le temps passe sans qu’il ne vous affecte et que vous avez toutes les raisons d’être désespérés. C’est une touche de noirceur que vous laissez sortir sous la forme de rires, c’est votre manière de gérer, d’avancer, de ne pas juste vous exposer aux rayons de lumière en espérant que l’astre solaire fera le reste, c’est votre thérapie. Ce ne sont jamais des larmes, des yeux creux, des sourires tristes. Pourtant, ce soir, Chiara est profondément triste, tu le perçois, tu le sens, tu le vois, et tu ne supportes pas ça. Et t’as envie de te lever, d’aller frapper Nathan jusqu’à ce qu’il présente ses excuses en rampant, mais tu sais que ça te mettra Idunn à dos, que ça agacera Olympe, que ça n’aidera pas Chiara. Alors tu te contentes de remplir à nouveau son verre, bien conscient qu’il vous faudra une certaine quantité avant que le bourbon fasse effet, bien déterminé à le ressentir jusqu’au fond de ton corps. Chiara est bien partie pour te suivre dans ce monde onirique, vos vies fucked up méritant bien un verre ou vingt. « T’es foutue ma fille, t’es complètement foutue. T’en as bien conscience ? »
Tu manques de t’étouffer quand le mot « anges » est lancé dans les airs, tu sens le bourbon qui te brûle la gorge, et t’as presque le réflexe de te refermer, de nier, d’oublier, de disparaître. C’est une seconde nature chez toi, on évoque les enfants de Raziel et tu ressens le besoin irrémédiable de t’en aller aussi loin que possible. Mais c’est Chiara, tu ne lui as jamais rien caché, et tu ne commenceras pas aujourd’hui. Parce que s’il y en a bien une qui comprend à quel point tout n’est pas rose, tout n’est pas aussi facile que se laisser aller à faire ce qu’on veut, à ne pas réfléchir et à agir peu importe les conséquences, c’est bien elle. « J’ai embrassé Ezeckiel. » Et t’as bien besoin d’un autre verre pour compléter cette phrase, parce que t’es toujours pas sûr que ce soit réel, et pas sûr que tu veuilles que ça le soit. Ou peut-être que tu veux que tu le sois plus… « On s’est engueulé, comme d’habitude, il m’a gonflé, comme d’habitude… et je l’ai embrassé. » Tu prends directement la bouteille de bourbon pour avaler une gorgée directement, t’as plus la foi de servir dans ton verre et t’as besoin d’un remontant direct. « Je suis foutu Chiara, aussi foutu que toi. » Tu te laisses tomber au sol, la tête sur ton tapis moelleux, le regard planté sur ton plafond, mais t’es pas vraiment là, t’as les yeux partis bien loi. « Devenez immortels, qu’ils disaient. Vous aurez la vie rêvée, qu’ils disaient. Tu parles… bullshit. » Tes pupilles se retournent vers Chiara, t’as le cerveau qui se déconnecte, tu sais plus trop où t’en es depuis des jours, ce que tu veux, ce qui t’attend. « Qu’est-ce qu’on va faire ? Parce que personnellement, j’ai un plan : on se casse, et on se casse loin. Genre tour du monde qui oublie que l’Italie existe. »
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Dernière édition par Adis Fernàndez le Sam 6 Juil - 17:02, édité 1 fois
Chiara G. Borgia
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Mer 27 Mar - 0:03
Adis & Chiara
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Tu voudrais hurler, crier au monde entier que tu détestes ta vie et ce que tu es devenue. Il y a quelques avantages parait-il mais tu les cherches encore. Là, tout ce que tu vois, c’est une pauvre âme égarée. C’est la pauvre fille transformée alors qu’elle avait encore tant de chose à vivre et qui aujourd’hui préférerait être morte plutôt que d’avoir cette conversation avec Adis. Tu as toujours vu en lui un sauveur, quelqu’un qui pourrait te comprendre où en tout cas essayer. Chez lui, tu es à l’abri car les De Rougé serait bien fou de s’attaquer à ce clan si renommé. C’est ta garantit que tout ira bien, que jamais en ces lieux, on ne te fera du mal. Tu es peut-être une immortelle mais ça ne fait pas de toi une insensible. Tu souffres Chiara, tellement que la douleur refuse de partir pour te laisser un peu de répit. Tu subis une vie qui ne te va plus et si tu avais un tant soit peu de courage, probablement que tu mettrais fin à tout cela. Il te suffit de parler de Nathan pour sentir ton coeur battre la chamade. Tu ne sais plus en réalité ce que tu as le droit de penser, ce que tu peux dire sans passer pour une folle qu’il faut faire soigner en urgence. Là, avec Adis, tu voudrais juste te perdre dans l’oubli. Ton regard le foudroie sur place quand tu l’entends. Evidemment que tu es foutue, évidemment que tu ne peux plus revenir en arrière bien que cette option soit des plus alléchante. Là, il te faut juste du temps, il te faut simplement attendre de pouvoir de nouveau le regarder en face sans flancher, sans te montrer faible. Tu te sens faible Chiara mais tu n’abandonnes pas ton idée de passer la soirée avec ton ami. Lui seul peut te comprendre, à aimer l’impossible, à braver l’interdit parce que c’est agréable de sentir en soi ce renouveau. Lui, ce sont les anges et ta question ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd. La question qui fâche, la question qui fait s’interroger aussi sur ce que tu veux réellement dire. La question est vaste, c’est vrai. Elle peut vouloir tout dire et rien dire à la fois et pourtant, tu es convaincue qu’il comprendra de quoi tu veux parler, il saura rien que par ton regard, par ce maigre sourire qui a du mal à se faire une place sur ton visage. Ton verre est porté à nouveau à tes lèvres. L’alcool te brûle mais tant pis, ça fait aussi du bien pour une fois de ne pas compter, de ne pas te répéter inlassablement que tu ne dois pas faire les choses sur un coup de tête. Et la bombe est finalement lâchée, toi, tu le regardes comme s’il venait d’ailleurs tellement c’est surprenant mais tout ce que tu trouves à faire, c’est éclater de rire de la manière la plus naturelle qui soit. « T’es en train de te foutre de moi avoue ? » Non pas que tu voudrais que ça soit le cas, juste que ça te paraît si… étonnant qu’y croire relève du défi. Mais non, il est bien sérieux. Il a fait ça pour le faire taire à en croire ses propos mais tu restes convaincue que l’envie n’y était pas non plus innocente. C’est amusant combien vous avez le don tous les deux pour vous mettre dans tes situations impossibles. « On est foutu oui mais la différence, c’est que moi c’est mon passé, toi c’est ton futur. » Et ton rire revient alors que tu ne devrais pas te moquer de celui qui t’ouvre sa porte quand tu vas mal, de celui qui sait écouter et supporter tes pleurs, celui que tu aimes comme un frère, celui qui est tout pour toi. Adis, c’est tout ça à la fois mais rire te fait du bien et tu espères au fond de toi qu’il saura comprendre, ou du moins te pardonner. « Si on m’avait laisser le choix entre mourir et être immortelle, je ne suis pas sûre que je serais ici, à parler avec toi à l’heure actuelle tu sais. » Mais en y repensant, si tu avais eu le choix et que tu l’avais décliner, tu n’aurais jamais vécu autant d’années, tu n’aurais jamais vu tout ce que tu as pu observer et tu aurais encore moins rencontré Nathan, Adis et tout ceux qui ont fait ton bonheur chaque jour pendant ces cinq cent dernières années. « Qu’est-ce qu’on peut faire à part attendre de toute façon ? » Tu te dis que ça n’est qu’une passade, que ça finira par se taire ces sentiments qui sont trop présents et contrôlent votre façon de faire et de penser. « Mais c’est vrai que partir est une bonne idée. Mais aller où ? Ici, à Rome, on a le plein pouvoir, mais ailleurs… je ne suis pas certaine de vouloir tenter ma chance aux Etats-Unis ou encore en Asie. J’ose même pas imaginer ce qu’on nous ferait en Chine si on découvrait ce que nous sommes toi et moi. » Clichés, quand tu nous tiens. mais en même temps, l’idée t’arrache un sourire alors que tu t’installes correctement à côté de lui, ton verre toujours dans ta main quand ta tête, elle, vient tomber sur son épaule de manière simple et naturelle. Un contact qui ne te fait pas peur, dont tu as l’habitude aujourd’hui. « Ca t’a fait quoi de l’embrasser dit moi ? » Tu refuses que la conversation revienne sur toi et puis, tu as encore bien trop de choses à savoir, tu en es convaincue.
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Adis Fernàndez
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis Sam 6 Juil - 16:58
Adis & Chiara
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T’es en train de te foutre de moi avoue ?« Si seulement Chiara, si seulement. » Parce que non, tu ne te fous pas d’elle, et c’est bien le problème. Tu t’es engagé sur un chemin qui est de moins en moins net, et tu ne sais pas comment faire demi-tour… tu ne sais même pas si tu en es capable. Tu laisses le bourbon descendre dans ta gorge, engourdir tes sens. L’alcool ne vous fait pas le même effet, tu vas voir des fournisseurs particuliers pour trouver ce que tu désires, mettre le prix pour avoir des bouteilles qui ont un effet sur vous, ne te font pas juste froncer le nez. On est foutu oui mais la différence, c’est que moi c’est mon passé, toi c’est ton futur. Tu grognes face à ses mots, face à son rire qui résonne dans le penthouse. Ta tête retombe au sol et tu boudes pour un total d’une demi-seconde, mais tu sais que Chiara a besoin de rire, a besoin de se détendre, alors tu la laisses faire, tu lâches même un sourire narquois en a sa direction, vous chercher est normal entre vous, c’est comme ça que vous vous exprimez. « Du coup, que dois-je dire si ton passé ne te lâche jamais ? »
Si on m’avait laisser le choix entre mourir et être immortelle, je ne suis pas sûre que je serais ici, à parler avec toi à l’heure actuelle tu sais. Un petit rire ne peut que t’échapper, amusé, nerveux, tendu, probablement un mélange des trois. « Si tu savais le nombre de fois où j’ai simplement voulu mettre laisser les rayons de soleil me tomber dessus… » C’est pour cela que tu t’entends aussi bien avec Chiara, que ça a toujours été parfait entre vous. Vous vous comprenez, vous connaissez le poids de l’immortalité, ce qu’elle fait à des êtres. Mais vous savez tous deux que c’est la vie que vous avez, et malgré les sombres pensées qui ne cessent de t’accompagner, tu ne pourrais jamais imaginer abandonner ceux qui te sont proches. « Mais c’est notre vie, on a appris à composer avec. » Tu observes pensivement tes alentours, sans que tes yeux soient réellement là, tu es perdu dans tes pensées, écoutes Chiara, acquiesces doucement. Tu glisses une main contre sa taille, l’amène contre toi lorsqu’elle vient s’allonger à tes côtés, poses un baiser sur longs cheveux d’or. Il est aisé d’oublier qu’elle a pratiquement cent-quarante ans de plus que toi dans ces moments-là. « On ne peut pas fuir nos problèmes, nous savons tous deux que ça ne nous réussit jamais sur le long terme. Et il y a tant de choses encore à faire à Rome, les événements sont en train de bouger et je veux être présent lorsque ça arrivera. »
Tu laisses un petit rire nerveux t’échapper face à sa dernière question, et tu ne peux pas t’empêcher de rouler des yeux en te souvenant de la scène. « C’était… bien mieux que ce que j’imaginais. Bien plus satisfaisant. Je ne sais plus où j’en suis… et je n’ai pas vraiment pu en discuter avec lui, puisqu’il s’est évanoui aussitôt. » Ezeckiel, seulement Ezeckiel. Tu tournes ton regard vers ton amie, serre doucement sa taille pour lui transmettre du confort. « Que vas-tu faire à propos de Nathan maintenant ? »
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Sujet: Re: All of our flaws are aligned with this mood ◊ Adis
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