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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele 3308333368
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 When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele

         

A. Luna L-Santiago

A. Luna L-Santiago
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MessageSujet: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyLun 7 Jan - 0:04


Gabriele & Luna

When Harley Quinn meet The Joker


L’heure a sonné, il te faut rentrer. Chez toi, chez Ezekiel, là où tout est différent aujourd’hui. Il y a eu des écarts, de l’un et de l’autre mais c’est aussi la preuve que vous grandissez. Vous êtes Ezekiel et Luna, des Lightwood, adoptés certes mais vous l’êtes malgré tout. Votre relation est plus forte que tout et tu sais que tout redeviendra un jour à la normal. La porte de ta librairie fermée, la clé que tu ranges dans ton sac, la Place Saint-Pierre est objectif. C’est là que tu vis, qu’il te faut faire un arrêt simple avant de peut-être rejoindre la Brigade Nocturne. Ca, ça dépendra de ton humeur, tu es un peu capricieuse quand il s’agit de donner de ton corps, pour un entraînement qui n’en vaut pas la peine. Tu pousses un soupir et t’avance sur la petite place ou pas un chat ne rode. Ou presque. Car bien vite, tu comprends que tu ne seras pas seule longtemps. Les regards et les attitudes ne trompent pas et tu peux clairement voir que ces personnes ne sont pas là pour faire amis-amis avec toi. Tu devrais pouvoir survivre, tu espères en tout cas. Tu les regardes instant, jusqu’à ce que l’un d’eux se rapproche un peu trop et effleure ton épaule dénudé. La gifle part toute seule, c’est plus fort que toi et inévitable. C’était une mauvaise, très mauvaise idée. « Ne me touchez pas. » Voix ferme, stricte, tu te fais comprendre comme tu peux alors qu’ils sont cinq, autour de toi et que tu ne peux pas tous les voir en même temps. Tu tournes sur toi-même, lentement, pour prendre le temps de les observer. Ni Nephilim, ni Créatures, tu es à moitié soulagé. Tu te permets même un sourire en coin, un rire alors que tu te baisses pour récupérer ta stèle se trouvant dans ta bottine. Tu as tellement l’habitude que tu ne la sens même plus, c’est devenu normal, tout simplement. Tu prends le temps de la faire tourner entre tes doigts, de laisser tomber ta veste à même le sol pour laisser apparaître les runes qui ornent ton corps. Tu ne sens plus le froid, l’adrénaline est là pour te réchauffer, pour te donner ce sentiment de puissance qu’il te fallait. Mais ton regard est attiré ailleurs, pour un instant. Une silhouette qui se rapproche, que tu peines à identifier jusqu’à ce qu’un halo de lumière ne l’entoure. « Gabriele... » Et pour une fois, tu ranges ta langue de vipère pour te contenter de murmurer son prénom, oublier son patronyme par lequel tu es si souvent habituée à l’appeler. De Santi, oui, l’une des famille que tu devrais probablement fuir le plus parce que ce sont des rebelles, tu es une partisante des créatures et rien ne vous réunis, rien ne devrait vous réunir. Pourtant, la lueur de défis dans le regard, tu le plonges dans le sien alors que tu ne sais pas ce qu’il va faire, que tu ne sais pas non plus ce que ces terrestres vont faire et que pour te défendre, tu n’as que ta stèle.

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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyJeu 10 Jan - 1:34

Rentrer à la maison, ça faisait des mois qu’il était chez lui, mais Gabriele avait bien trop de mal à se refaire à cette vie qu’il avait quitté des mois. Il était encore alerte. Il était encore tremblant la nuit, en proie à des cauchemars horribles, jusqu’à ce qu’un visage ne lui revienne parmi les mauvais rêves. Cette fille brune aux runes qu’il avait dessinées sur un bout de papier. Dans ses rêves, elle soignait des blessures profondes, des blessures qui auraient pu le tuer, elle était sur ses gardes, mais elle était méticuleuse, plutôt douce. Le De Santi avait du mal à se souvenir si cette fille était un rêve ou une réalité. Mais son obsession avait atteint un niveau que même son père n’a pas pu passer à côté. Cette fille devait exister. Alors, il avait cherché de l’aide chez les informaticiens. Il devait y avoir une liste des Nephilims travaillant à la Brigade Nocturne quelque part… Il devait trouver. Des jours durant, après ou avant les chasses, Gabriele scrutait les photos des employés. Il y’ en avait bien trop. Mais c’est quatre jours après ça qu’il put enfin voir le visage qu’il reconnaissait dans ses rêves. Et il en eut un haut de cœur. Lightwood-Santiago. C’était donc ça son nom ? Ridicule, voilà ce qu’il était Gabriele. Il avait du mal à se détacher de la photo et il fit cependant comme si ce n’était pas elle. Il refusait de croire que ça pouvait être une Ligthwood, simplement car il était conditionné pour la détester. Depuis des années. Et pourtant. Il n’arrivait pas à se défaire de la profondeur de ses iris bleutés quand elle le rafistolait dans le plus grand secret. Sinon elle se serait fait prendre et aurait été emprisonnée comme lui. On y va. Avait soufflé l’un de ses seconds. La chasse. Évidemment. Il était de nuit cette fois. Sans doute pas une réelle chance, les démons étaient bien plus présent une fois le soleil couché. Carquois sur l’épaule, arc dans le dos et finalement un poignard séraphique dans la poche intérieure de son blouson de cuir. Il replace ses cheveux châtains en arrière, des mèches rebelles refusant de se plier à la loi de ses mains. Il a un sourire en coin, emportant avec lui un groupe de quatre petits jeunes.

Rome était calme, hors les terrestres, hors les vampires qui commençaient à sortir de leurs trous. Malgré la haine qu’il avait développée face aux créatures obscures, ce n’était pas son job de les tuer malheureusement, car il y’ en avait pas mal à qui il voulait trancher la gorge. Pourtant, Traverse est calme, étrangement. Même avec la rune d’invisibilité active, Gabriele a peur de la foule qui peut le frôler par moment. Il envoie les jeunes dans deux directions différentes. Point de rendez-vous dans une demi-heure. C’était dangereux pour lui d’être seul, mais c’était dangereux pour les autres d’être avec lui. « Ne me touchez pas. » Il relève les yeux sur la scène qui se situe plus loin devant lui. Un groupe de terrestre et cette fille qui laisse tomber sa veste au sol. Et la rune sur son épaule, comme celle près de son coude. C’est endroit ou endroit les runes qu’il dessine depuis des mois. « Luna… » Il ne l’avait jamais appelé comme ça, mais sa stèle dans la poche, il désactive sa rune d’invisibilité, active celle de vitesse pour être rapidement sur place. Toujours trop rapidement. Elle est accroupie au sol, quand il l’entend à son tour. « Gabriele... » Elle se souvenait de lui alors ? Il a un sourire en coin, jetant un regard orageux au petit groupe d’humains face à eux. Elle était dans le camp des ennemis. Les humains, comme elle était des ennemis. Pourtant. « Vous avez pas l’impression de faire chier la d’moiselle ? » Évidemment que non répond un connard, fier comme un paon. Gabriele n’a besoin que de quelque second, pour s’approcher et lui assener un coup de coude sous le menton. Alors que sa jambe droite fait un croche-pied à un second soulard. Et que le troisième reste tremblant. Il pose son index sur sa bouche en le regardant. « Toi et tes potes, vous allez oublier ce qui s’est passé, sinon, je se rais pas si sage la fois prochaine ? Ok ? » Il le laisse s’appuyer contre le mur et met ses mains dans ses poches, n’oubliant pas d’activer de nouveau sa rune d’invisibilité. Il ne lui jette qu’un regard. Incapable de lui dire quoi que ce soit. Même pas merci. Alors qu’il tourne les talons, pour remontrer la rue. Dans le fond, il aurait voulu lui dire un mot, de l’autre, il voulait qu’elle le rattrape. Et pourquoi il voulait ça ? Il ne savait même pas…
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A. Luna L-Santiago

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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyJeu 10 Jan - 22:18


Gabriele & Luna

When Harley Quinn meet The Joker


Tu sais que tu ne dois jamais quitter au moins une de tes armes. On te le dit, te le répètes que le danger est partout mais toi, tu fais comme si tu étais intouchable. Et ce soir, tu en fais les frais malgré toi. Ils sont là, ils t’observent, prennent la température et doivent se dire que c’est gagné. Pour beaucoup, les runes ne sont pas un gage de dangerosité et tu les comprends. Elles te protègent, elle t’aide aussi et avec tu pourrais sans doutes te débarrasser mais ce ne sont pas elles qui font de toi la combattante que tu es aujourd’hui. Et puis il a ce regard de trop et elle est prête à leur dire ce qu’elle pense. Mais ça, ça, c’est avant de le voir, dans l’obscurité et de le reconnaître. Le prisonnier qu’elle a interrogé, celui qu’elle a aidé sans que personne n’en sache jamais rien. Elle ne l’a pas fait par bonté de coeur mais parce qu’elle condamne ces actes de barbarie. Il aurait pu être n’importe qui, elle aurait agit de la même manière, cachée sous une cape la rendant méconnaissable. Bien trop rapidement, il est là, vers elle, à interroger ses opposants. Est-ce qu’ils ont l’impression de te déranger ? Même un gosse de dix ans n’aurait pas posé la question, connaissant très bien la réponse. Tu n’en dis, ta stèle entre tes doigts, tu n’as que ça pour te défendre, heureusement que les armes ne sont pas ce que tu préfères, que le corps à corps soit bien plus maîtrisé. Et déjà tu es prête, une préparation veine car il ne semble pas avoir besoin de toi, te laissant spectatrice, tu es spectatrice de ta propre agression, bien trop occupée à te demander ce qu’il se passe vraiment pour te défendre. Ce n’est pas non plus comme si on t’en laissait le temps. Là, il y a Gabriele, Gabriele qui te défend ? Non, tu dois rêver et comme pour le vérifier tu te pinces, grimaçant aussitôt. Il n’est pas question d’un rêve donc, c’est d’autant plus étrange, tu ne bouges pas, tu observes encore et encore. Et quand tout prend fin, tu te retrouves les bras ballants, à te demander et maintenant ?. Oui et maintenant ? Tu fais quoi ? Tu repars tranquillement chez toi ? Tu fais comme si rien ne s’était passé bien que tu t’attendes à des questions de la part de Zeke. Il a du sentir ta panique par cette runes que vous partagez. L’un est en danger, l’autre le sait, c’est comme ça, c’est facile. Mais tu oublies rapidement ta réflexion à propos de ton cousin et parabataï. Tu as autre chose de plus important là, tout de suite. Ces hommes qui voulaient s’en prendre à toi, ils ont disparu, tu les vois courir et quand ton regard se repose sur cette aide inattendu, lui aussi disparaît. Il a peut-être activé sa rune mais tu n’es ni une terrestre, ni un démon, ça ne suffira pas. « Alors quoi, c’est tout ? Tu m’aides et tu te casses ? Bien le courage des De Santi, je pense que vous en aviez un peu plus dans le pantalon toi et tes semblables. » Tu parles là des rebelles évidemment, tu ne te considères en rien comme ces gens. Nephilim tous deux, certes mais ça s'arrête là. Même ce pseudo lien de parenté qui vous lierait n’est pour toi qu’une infamie, une histoire inventée pour tous vous rapprocher et que votre guerre cesse. Il a beau ne pas te prêter d’attention, ça ne te décourage à te faire entendre, à lui faire savoir ce que tu as au fond de ton esprit. « Tu sais que c’est malpoli d’ignorer les gens et de ne pas les regarder quand ils te parlent ? » Le sourire bien trop condescendant sur les lèvres alors que tu ramasses ta veste, tombée un peu plus tôt et désormais pleine de poussière, tu le fais exprès de sourire, de croiser les bras sur te poitrine comme si tu attendais quelque chose de précis. Parce que tu n’as pas plus envie de ça de le côtoyer. Mais ce soir, il faut te rendre à l’évidence, il t’a rendu service, bien que ça te coûte de l’admettre.

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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyVen 11 Jan - 1:35

Ça semblait presque stupide dans ce contexte qu’il ait osé sortir. Les chasses rythmaient sa vie, mais il prenait habituellement les quartiers les plus reculés de Rome ou les plus peuplés pour y passer inaperçu à travers la foule et le monde. Mais Gabriele n’était pas Monsieur tout le monde, sinon, il n’en serait pas à défendre une personne qui l’avait à la fois fait souffrir et soigné par-derrière. Cette fille, elle était étrange au point qu’elle en devenait fascinante. Mais c’était en soi une ennemie, il ne pouvait pas se permettre d’être le Gabriele qu’il était avec les autres Nephilims avec elle. Simplement, car elle pouvait jouer un jeu d’agent double pour mieux les doubler avec la Brigade. Et il était hors de question qu’un De Santi soit embarqué par la Brigade, pas après ce qu’il avait pu subir. Mais elle n’avait pas bougé durant ses mouvements pour faire partir les trois terrestres. Comme une poupée dépourvue de vie, les bras ballants le long de son corps. Comme pour se moquer à l’exposer ainsi à la lumière jaunâtre des lampadaires de la capitale. Il en oublie un instant Sapphira et ce qu’elle pourrait ressentir vis-à-vis de son trouble. Trouble qui pourrait alerter le QG entier, tant l’état psychique de Gabriele était fragile et que la moindre torture pouvait le rendre fou définitivement… « Alors quoi, c’est tout ? Tu m’aides et tu te casses ? Bien le courage des De Santi, je pense que vous en aviez un peu plus dans le pantalon toi et tes semblables. » Il a le dos tourner, mais s’arrête dans sa marche. Évidemment que c’était tout, à quoi elle pouvait bien s’attendre venant de lui ? Elle était stupide ? Elle voulait quoi ? Qu’il la prenne dans ses bras et qu’il demande comment elle allait ? Désolé, mais ce n’était pas ce genre d’homme là Gabriele. Mais est-ce qu’il était comme tous les autres membres de la rébellion ? Sans doute pas, il était revenu changé de son séjour à la brigade nocturne, il avait vécu une réalité bien plus difficile que celle des autres. Il voulait le croire, il voulait qu’on s’apitoie un peu sur son sort Gabriele, de temps en temps. Pourtant, les mains dans les poches, il ne se tourne pas plus pour autant, levant le menton vers le ciel en soupirant. Encore une bonne femme lourde comme pas deux… Eh bien, c’était bien sa veine au De Santi. « Tu sais que c’est malpoli d’ignorer les gens et de ne pas les regarder quand ils te parlent ? » Soudain, le brun se tourne aux trois quarts vers la Lightwood., un sourire en coin sur les lèvres, l’observant ramasser le vêtement au sol et croiser les bras sous sa poitrine. Comme pour lui faire comprendre quelque chose qu’il n’arrive pas à saisir.

Elle était là, un peu éclairée par la lumière jaune du lampadaire et lui un peu plus dans l’ombre de la rue. Il devait répondre quoi ? Maman m’a dit de pas parler aux inconnus ? Sans doute. Pourtant, il est amusé, cela se remarque surtout à cette fossette qu’il a sur la joue en souriant en coin. Chose qu’elle n’avait pas dû voir une fois en huit mois de captivité. Et lui qui souriait rarement depuis, était réellement amusé de ce jeu en fait. « Quoi ? Parce qu’en plus faudrait que je fasse la conversation, ça tourne pas rond pour toi ou tes semblables. » Fait-il pour reprendre son expression dans une ironie et un sarcasme certain. Les mains dans les poches, il se rapproche de quelques pas, ne quittant pas son regard des yeux, son sourire s’agrandissant au fur et à mesure que la distance se réduisait. Alors, il se pose là, devant-elle sous le même lampadaire à attendre un mot. Peut-être un merci non ? Parce qu’après tout, il l’avait bien aidé, mais il arrive pas à en placer une. Trop concentrer à se dire que la photo qu’il avait piratée ressemblait tellement pas à ce qu’il avait sous les yeux. Elle avait la peau qui brillait un peu et ses cheveux un peu plus ondulés que sur le cliché. C’était un peu stupide de se dire ça. Mais les gens en chair et en os, ça change pas mal de truc. Ça fait pas mal d’étranges sensations. Et finalement, il sort une main de sa poche pour replacer l’anse de son carquois sur son épaule. « Qu’est-ce tu veux alors ? » Parce qu’elle avait dit que c’était tout. C’est qu’elle attendait une suite à son apparition quasi divine et à ce sauvetage qui n’en était pas réellement un. « T’voulais quoi ? Que je t’aide et que je reste pour ramasser ta veste ? T’as pu l’faire toute seule hm ? Alors arrête de parler dans l’vent, c’est épuisant à la longue… Vraiment. » T’es plus agréable à regarder quand t’as cette espèce de regard compatissant lorsque tu refermais mes plaies. Et il sait pas pourquoi, il fait un pas en arrière pour se remettre dans l’ombre. C’était mieux s’il partait, c’était mieux s’il la laissait là, parce qu’il avait pas envie de perdre du temps avec elle. Mais Gabe, il savait pas trop pourquoi ça l’apaisait de l’avoir en face de lui ? Peut-être parce qu’elle l’avait empêché de crever plusieurs fois lors de son séjour chez les nephilims obscurs comme on disait au QG ? Il cherche pas quoi dire, il aurait voulu qu’elle la ferme pour partir, comme il voulait qu’elle parle pour qu’il puisse garder en lui, quelques secondes de plus, ce sentiment de sécurité et de plénitude qui lui rappelait qu’il était pas devenu cinglé.
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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyDim 13 Jan - 23:18


Gabriele & Luna

When Harley Quinn meet The Joker


Tu n’en as jamais assez. Toi, tu es ce genre de fille qui a besoin de repousser ses limites, encore, toujours plus loin pour être certaine que c’est la bonne chose à faire. Bien souvent, c’est une mauvaise idée, la pire que tu pouvais avoir mais au moins, tu as essayé, tu as tenté ta chance quitte à te brûler les ailes. Et ce soir, tu es certaine d’une chose, tes ailes d’ange vont bel et bien brûler. A force de jouer avec le feu, c’est ce qui finit toujours par arriver. Aucune délicatesse dans tes paroles, dans ta manière de te comporter et d’agir. Toi, tu veux juste qu’il s’intéresse à toi, qu’il te porte de l’intérêt dans le simple but de pouvoir le remercier. Oui, quoi d’autre après tout ? Tu n’as pas ta langue dans ta poche mais tu as appris à qu’à chaque chose il y avait un juste milieu. On ne mélange pas les torchons et les serviettes, les De Santi et les Lightwood, voilà tout. Mais au moins, il s’est arrêté, au moins, il t’écoute et ça te redonne le sourire. Tu n’avais pas besoin de courage pour continuer, tu l’aurais fait quand même mais là, ça te donne une raison de pousser un peu plus tes propos, d’abuser peut-être un peu de ta position, d’être une femme et que lorsqu’on est bien éduqué, on ne frappe pas une femme. Tu voudrais croire en cette pensée, ça te semble si absurde pourtant vue le monde dans lequel vous vivez. Et quand tu le vois sourire, tu comprends que peut-être il y a un espoir que lui aussi s’ennuie et soit prêt à entrer dans ce jeu, soit prêt à se prendre la tête juste pour gagner un peu de distraction ce soir. Ca faisait bien longtemps que tu n’avais pas vécu ça mais ce soir, tu vois une réelle opportunité de voir les choses autrement. Durant sa captivité, tu as pu découvrir qu’il était quelqu’un de relativement têtu, peut-être un peu trop emmerdant aussi mais c’est aussi ça qui fait que ce soir, tu cherches à le pousser dans ses retranchement, le pousser à bout pour qu’il se montre comme tu l’as déjà vu quand tu l’interrogeais, quand vous restiez des heures assis l’un en face de l’autre dans cette salle sombre sans prononcer un mot. Et presque aussitôt, tu as l’image de ses blessures qui s’impose à toi, l’image des blessures que tu te détestes chaque jour d’avoir pansé mais c’était juste normal selon toi, c’était plus fort que toi et si tu regrettes et vois ça comme une trahison, tu es aussi satisfaite de toi. Il est proche de toi Gabriele mais ça n’a pas d’importance, si tu voulais mettre de la distance, tu pourrais le faire probablement facilement. « Je sais pas trop ce que je veux… peut-être que tu sois moins con et que tu te taises cinq minutes pour que je te remercie ? » Tu ne l’aurais pas fait en temps normal mais rien ne l’est ce soir. Tu sais combien t’aider ce soir a dû lui coûter, probablement autant qu’à toi de chercher à le remercier pour ce qu’il a fait mais qu’importe. Tu ne laisses pas ta fierté de côté, loin de là même, elle est toujours présente dans ce sourire qui orne tes lippes. Et il enchaîne, en remet une couche même ce qui te fait d’autant plus sourire car il te demande de te taire mais t’encourage à parler à la fois. Bien trop contradictoire le De Santi, entre ce qu’il veut et ce qu’il dit. Il se remet dans l’ombre aussi et tu ne peux pas manquer ce geste, bien trop tentant d’y répondre. « Tu vois, tu fuis encore. » Et ta veste que tu viens mettre sur ton dos, comme s’il n’était plus là, comme si sa présence n’avait finalement pas de grande importance à tes yeux. « Quant à ma veste, je suis assez grande pour la ramasser, merci de t’en soucier oui. » Cette fois-ci, c’est toi qui fait un pas, puis deux vers lui jusqu’à devoir lever la tête pour être capable de le regarder dans les yeux. C’est pas un secret que tu es petite mais tu n’en as pas honte, bien au contraire même, c’est une de tes forces contrairement à ce qu’on pourrait penser. Tes bras ne sont plus croisés, tes mains sont glissées dans les poches de ta veste en cuir et si tu étais capable de pousser la provocation encore un peu plus, tu viendrais probablement glisser une cigarette entre tes lèvres, juste pour avoir le plaisir de lui souffler ta fumée au visage. « Pour le reste, tu es bien placé pour savoir que me faire taire est impossible De Santi, ça saurait. » Sans un mot de plus, c’est toi qui recule, qui regagne la lumière jusqu’à te retourner, jusqu’à ne plus le voir et compter les secondes avant que ça ne soit lui qui te parle de nouveau.

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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyMar 15 Jan - 23:38

Le remercier ? Ca semblait sortir de nulle part et pourtant, c’est vrai qu’il l’avait aidé. Même si c’était minime vu leurs conditions de Nephilims, elle aurait pu en faire tout autant, il n’en doutait pas un instant Gabriele. Mais de là à changer, être moins con comme elle le disait. Il a un petit regard taquin, cette étincelle dans les yeux. Lui con ? Ah peut-être, mais ce n’était pas entièrement sa faute s’il était divinement con, la brigade avait aidé, mais il ne dirait rien… Que pouvait-il répondre à ça. « Je sais pas trop ce que je veux… peut-être que tu sois moins con et que tu te taises cinq minutes pour que je te remercie ? » Cinq minutes, c’était même trop lui demander dans le fond. Il n’avait jamais su se taire, que ce soit face à Pino ou bien face à Tina. Même Hira n’arrivait pas à le faire taire, elle n’y arrivait plus. Et un instant, il pense à elle et trésaille. S’il venait à faire du mal à un de ses pairs, il pourrait se faire destituer de ses runes, il pourrait être une personne qu’on laisserait tranquille, rejeté des humains, rejeté des anges, sans intérêt pour les créatures. Que ce monde serait doux. Mais dans le fond, veut-il simplement de cette foutue vie ? Sans doute pas. Il avait reculé dans l’ombre une fois de plus, fuyant cette lumière qui ne lui allait pas. Il détestait être sous le feu des projecteurs, il n’était plus comme avant, il ne savait plus faire semblant à quelque chose. Il était moins intègre, plus entier, plus franc avec lui-même. Hélas. « Tu vois, tu fuis encore. » Je sais. Et ça lui écorche à vif l’esprit. Il n’avait jamais fui, amis cette fille, elle lui rappelle la bonté et la crainte de ce qu’il avait pu être et de ce qu’il avait laissé à la Brigade Nocturne. «  J’ai mes raisons. » Souffle-t-il. Sa survie était sans doute en tête de liste. Il n’était pas bête des créatures pouvaient passer ci et là si les terrestres avaient raconté quelque chose à un patrouilleur de la Brigade. Pourtant, elle ne parvient pas à se taire comme il l’aurait voulu qu’est-ce qui lui avait pris de l’aider vraiment ? « Quant à ma veste, je suis assez grande pour la ramasser, merci de t’en soucier oui. » Il a un sourire en coin, risible cette réplique. Si c’était pour parler, elle ferait bien de se taire. A croire qu’elle n’avait donc pas de retenue. « Mais pas assez grande pour te débarrasser de trois terrestres. C’est amusant, c’est vrai qu’une veste c’est moins dangereux. » Se moque-t-il alors qu’elle est désormais obligée de lever le menton pour le regarder dans les yeux. Elle est si proche qu’il peut en sentir son parfum. C’est délicat. Véritablement délicat, si différent d’Hira dans un sens. Pourtant, elle se montre taquine. Elle sourit  à l’en provoquer. « Pour le reste, tu es bien placé pour savoir que me faire taire est impossible De Santi, ça saurait. » Défi sans aucun doute. Elle recule, un pas, puis deux. Sans jamais jeter un regard en arrière. Elle a sans doute déjà traversé la place de sa minable petite librairie, mais c’est admiratif qu’il est. Elle a le courage d’avoir un métier comme un autre dans un monde pareil. Lui-même a les mains dans les poches quand il la regarde s’éloigner. Ce qu’il ressent ? Sans doute un pincement au cœur. Elle l’a remercié à demi-mot. Lui, il n’avait rien fait. Rien dit. Sale con comme d’habitude. Et quand est-ce qu’il la reverrait, quand est-ce qu’il aurait simplement le courage de prononcer un foutu mot ou plus. Tu m’as sauvé la vie. Merci. Ce n’était pas compliqué, ça n’avait rien de dur, mais ça restait bloquer dans sa gorge. Cordes vocales paralysées. Il était incapable de bouger. Même, son for intérieur lui disait de se bouger le cul de le faire tant qu’il le pouvait parce qu’il ne la reverrait pas de sitôt. Et sans trop savoir pourquoi, il sort sa stèle de sa poche intérieure, active se rune de vitesse, pour traverser la place rapidement. Il n’est même pas essoufflé en arrivant dans son dos. Ses doigts agrippent son épaule, pour la retourner sur lui, la plaquer sans doute un peu violemment contre le mur de cette ruelle avec un maigre éclairage nocturne. Il ne sait même pas si c’est de la gratitude ou bien de la folie qui teinte ses iris quand il la regarde. Et pourtant, il penche sa tête en avant, son visage entre ses doigts pour plaquer ses lèvres contre les siennes comme un gamin ne manque d’amour, comme ça, plusieurs baisers tendres, doux. Douceur dont il ne se pensait plus capable. Quand il s’écarte de quelque centimètre, il murmure à bout de souffle. «  Ferme là. Dit rien. C’moi… C’moi qui dois dire merci. C’toi, c’grâce à toi que j’vis. » Juste grâce à elle. Il caresse sa joue, plus douce qu’il ne l’avait imaginé. « Juste… Merci… pour ma vie. Juste ça. » Merci pour tout.
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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptySam 26 Jan - 22:39


Gabriele & Luna

When Harley Quinn meet The Joker


Tu ne demandes pas grand chose finalement, juste qu’il se taise et te laisse le remercier. En apparence, ce n’est pas grand chose mais quand on vous connaît, quand on sait qui vous êtes, c’est une véritable épreuve que d’accepter quelque chose de l’autre. Tu le défis du regard, il y a cette lueur qui brille, celle qui veut dire que tu ne le laissera pas avoir le dernier mot. Tu refuses l’échec, tu as toujours été comme ça et même si vous êtes en plein milieu d’une place de la ville, que si n’importe qui pourrait vous voir, ça ne change rien, tu ne le laisseras pas gagner. Fuir. Il fuit et il a ses raisons apparemment. Ca te fait plus rire qu’autre chose en réalité et tu te demandes si c’est lui ou toi qu’il tente de convaincre. Obscur et rebelle qui discutent, si on vous voyait, certains parleraient probablement de trahison. Tu entends déjà les remontrance, le danger qu’ils diraient et toi, tu rirais en te rappeler de sa captivité et de ce que tu as fait pour lui sans qu’il ne le sache jamais. Tu n’es pas parfaite, tu ne l’as jamais été et tu sais encore moins te remettre en question. Essayer, oui, c’est une chose mais y arriver, c’est différent, ça ne te plait pas de toute manière. Ce que tu ne veux pas admettre en réalité, c’est que tu ne veux pas qu’il parte, tu ne veux pas qu’il te laisse seule dans la nuit noir quand bien même tu ne risques pas grand chose. Ce n’est pas une bonne idée, c’est encore une fois jouer avec le feu mais te brûler, il faut croire que tu adores ça par dessus tout. Il sait comment te pousser dans tes retranchement et toi, tu fonces tête baissée sans te poser plus de questions, sans réellement te demander si oui ou non tu fais bien. « Pas assez grande ? Pardon mais j’étais en train de récupérer ma stèle quand tu as fait irruption, te croyant dans un de ces films où les hommes se sentent obligés de sauver la demoiselle en détresse, ce que je n’étais pas. » Tu veux te convaincre que non, tu n’avais pas besoin de lui mais que ça te fait quand même plaisir qu’il l’ait fait, ça t’évite d’avoir à te salir les mains surtout. Tu ne mens pas réellement de toute manière, tu récupérais bien ta stèle, pour tricher, pour user de ces pouvoirs dont tu peux bénéficier à défaut de te contenter de ce talent inné que tu possèdes : le combat à mains nues. Y’a pas à dire, il sait comment t’agacer, il sait quoi dire pour ça et toi, tu ne te gênes pas pour faire la même chose. Une énième provocation et tu fais volte face, tu lui tournes le dos pour partir, un pas après l’autre, tu ne te presses pas. A quoi bon de toute façon, la nuit est calme, elle est belle alors autant en profiter. Et puis tu sens son regard sur toi, une sensation qui te fait sourire un peu plus car tu te demandes s’il va se contenter de ça ou s’il va finalement t’adresser la parole, juste histoire d’avoir le dernier mot comme toujours. Tu refuses de l’admettre Luna mais tu ne veux pas qu’il te laisse partir. Tu aimes bien trop ce petit jeu qui a pris place naturellement pour ça. Un pas, deux pas, et tu sens une main sur ton épaule, tu as gagné finalement. Tu ne l’as pas entendu arriver, tu ne sursautes pourtant pas, tu grimaces juste quand il te fait pivoter pour te faire rencontrer le mur le plus proche. La douleur sera vite oubliée, la douleur n’existe peut-être même pas. Tu te contentes de le fixer, attendant de savoir ce qu’il te veut encore, attendant de savoir pourquoi il est là et pas déjà partit comme il semblait prêt à le faire il y a quelques minutes à peine. Pour la première fois depuis longtemps, tu n’as rien à dire, toi qui pourtant cherchait à le provoquer encore une fois. Tu te contentes de le regarder, tu te contentes de rester là à attendre qu’il se décide à faire quelque chose. Mais tu étais loin d’imaginer ça Luna. Ses lèvres contre les tiennes, vos souffles qui se mélangent d’une manière trop naturelle, comme si ça n’était pas la première fois que ça arrivait. Hors c’est bien le cas, tu te retrouves à subir, à apprécier peut-être, ce baiser qu’il te donne. Un premier, juste pour que tu ne parles pas tu devines et puis s’en suivent d’autres, plus léger, plus doux et aérien. Comme si ça n’existait pas réellement, comme s’il s’agit d’un rêve éveillé contre lequel tu ne peux pas lutter. Et plus rien, il s’écarte et toi, tu rouvres les yeux pour croiser son regard, les lèvres entrouvertes et incapable de prononcer le moindre son. De toute manière, il t’en laisse pas le temps, t’en empêche. Et tu réalises qu’il sait, il sait tout et tu te sens démunie. Tu as pris soin de lui sous cette cape, faisant attention à ce que rien ne te trahisse mais tu n’as pas été assez prudente. Un frisson te parcourt quand il caresse ta joue mais tu ne dis rien, tu apprécies ses remerciements sans pour autant savoir quoi faire. « Tu n’as pas à me remercier, j’ai fait ce que je pensais juste. » Tu te contentes de murmurer car il n’y a pas besoin de plus avec cette proximité. Tes bras le long de ton corps, il  y a une de tes mains qui gagne la sienne, celle sur ta joue et l’autre qui se glisse dans sa nuque sans que tu ne le perdes du regard, jamais. « Comment tu as su ? J’ai fait attention… je… j’ai fais quoi pour me trahir ? » Si lui sait, tu as peur que d’autre aussi et que ça t’apporte des ennuis. Tu n’as pas envie de ça, loin de là même et pourtant, sa réponse est le dernier de tes soucis. Tu as du mal à continuer de le regarder, alors que tu es attirée par ses lèvres dont tu n’as déjà plus le goût. « On ne devrait pas faire ça Gabriele... » Est-ce que c’est lui, ou toi que tu tentes de convaincre, tu ne sais pas exactement. Tu sais juste que tu te rapproches jusqu’à être celle qui cède à un nouveau baiser.

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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyMar 12 Fév - 14:55

Elle pouvait bien dire ce qu’elle voulait la petite Lightwood, mais elle jouait à ce jeu dangereux avec lui. Gabe, il savait qu’il n’était plus lui, qu’il ne serait jamais plus lui à cause des personnes de la Brigade Nocturne… Mais il n’avait pas perdu tout ce qu’il était avant, cet humour, ce franc parlé, cette désinvolture qui lui allait si bien. Elle peut bien dire ce qu’elle veut, il n’avait pas sauvé une demoiselle en détresse. Elle s’était stoppée, son cœur avait loupé un battement et il avait eu envie d’intervenir, si elle ne l’avait pas aidé pendant sa captivité… Peut-être qu’il n’y aurait jamais eu cette étincelle. Peut-être jamais… Alors pourquoi, pourquoi il n'arrivait jamais à se défaire de l'image de la jolie brune dont il se souvenait, il se souvenait de ses soins comme des coups qu'il avait pu recevoir durant huit mois. Gabriele n'était plus l'homme qu'il avait pu être, il ne restait qu’un être infâme, dont les frasques étaient désormais légendaires. Mais également un être brisé dont les adversaires sauraient exploiter les faiblesses. Malgré lui, malgré la résistance, malgré Hira, malgré ses triplés, sa famille, malgré tout ça, il avait ajouté cette femme à la liste de ses faiblesses, car elle avait été bonne avec lui, elle l’avait soigné et sauvé plus qu’elle ne pourrait jamais l’admettre ou le savoir sans doute. Au-delà du bien physique, il y avait aussi ce soutien psychique, il avait au cœur de l’adversité, quelqu’un qui l’aidait… Alors pourquoi il l’avait embrassé ? Il ne le savait même pas, peut-être qu’elle était attirante, peut-être qu’il ne voyait pas comment la faire taire pour qu’il puisse enfin parler, capter son attention. Mais la douceur dont ce moment faisait preuve… Ce n’était pas sans le déstabiliser. Elle non plus sans doute, mais elle répondait simplement, elle répondait à ce qu’il avait à donner. Et hormis sa personne, Gabriele De Santi n’avait plus grand-chose. Ni toit, ni argent, ni bien, juste lui. « Tu n’as pas à me remercier, j’ai fait ce que je pensais juste. »  Ce qu’elle pensait être juste, c’était de sauver des vies qu’importe l’idéologie de la personne en face d’elle. Et malgré tout, il se sentait unique d’avoir été aidé, là où d’autres n’avaient pas eu sa chance. Elle murmure et il a le souffle court, pourtant, il ferme les yeux un instant quand il sent l’une de ses mains se perdre dans sa nuque, qu’une autre chaleur vient se poser sur les doigts qui caresse la joue de la Nephilim en face de lui. Cette proximité l’effrayait autant que ça le fascine Gabriele. « Comment tu as su ? J’ai fait attention… je… j’ai fait quoi pour me trahir ? » Comment il avait su … Il avait cherché, depuis le mois de juillet depuis que la plus grande partie de ses psychoses s’étaient calmées, il avait cherché. Tenté de se souvenir de la personne encapuchonnée qui l’avait de nombreuses fois aidé. Et Gabe, il ne lâche pas son regard, dessinant le contour de son visage, alors que sa seconde main s’agrippe à l’une de ses hanches. Toujours plus proche malgré eux. « La rune sur ta main… Mais… Je… Y a pas que ça, y a ton parfum aussi. » Car ces runes plusieurs personnes pouvaient l’avoir à ce niveau, mais personne n’avait le même parfum qu’elle, ni même cette mèche de cheveux vagabonde qui tombait quand elle se penchait sur lui, malgré qu’elle y faisait très attention. Il avait su que c’était lui au moment où il avait vu une photo dans les souterrains. Pourtant, il arrive pas à se détacher d’elle. Salopes d’hormones, salope d’envie. Mais… « On ne devrait pas faire ça Gabriele... » Non, ils ne devraient pas. Et pourtant, il a pas le temps d’ajouter une autre réponse, de dire que non, ça allait foutre le bordel, que c’était pas une bonne idée comme elle le disait. Elle l’embrasse de nouveau et il la colle à lui grâce à cette main posée sur sa hanche. La pression de ses lèvres se faisant plus présente à chaque seconde qui passait. Y avait plus rien à convaincre, y avait plus rien à dire pour que vous soyez totalement perdus, l’un et l’autre. Et pourtant, il pouvait rien y faire. La main perdue sur sa joue, vient se perdre dans ses cheveux, approfondissant le baiser de ses lippes jusqu’à chercher sa langue pour la mêler à la sienne. Il grogne à chacune de ses caresses dans son cou ou le haut de son dos. Délaissant ses lèvres, pour embrasser le contour de sa mâchoire, le creux de son cou, lui faire pencher maladroitement la tête pour mieux reprendre possession d’elle. Lui-même se tendait et ne la lâchait que pour reprendre de l’air. Il savait oui, il savait qu’il avait envie d’elle et pourtant, il ne voulait pas se l’avouer, son corps la réclamait plus qu’il ne voulait l’entendre. Il la garde contre elle, encore un temps s’en écartant, pour saisir son poignet, de défaire d’elle et de cette ruelle. Il savait qu’elle avait une boutique, il l’avait lu et il ne sait pas combien de temps il faut pour l’amener devant sa porte, l’embrasser de nouveau et prendre ses clés dans l’une de ses poches pour ouvrir l’endroit. Caché là, il n’y avait plus rien qui pourrait les contraindre… Du moins, il voulait le croire.
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A. Luna L-Santiago

A. Luna L-Santiago
J'ai débarqué à Rome le : 05/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 2363 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 1031
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MessageSujet: Re: When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele   When Harley Quinn meet The Joker ◊ Gabriele EmptyLun 18 Mar - 20:04


Gabriele & Luna

When Harley Quinn meet The Joker


Tu pensais t’en sortir indemne, sans le moindre soucis. Mais tu n’es tellement pas le genre à laisser tomber qu’il était évident que tu devais lui répondre, le contredire pour mieux le séduire peut-être. C’est ce que te laisse penser ce geste, ce baiser qu’il te donne sans que tu n’y sois préparer à l’avance. Ton esprit est désormais déconnecté, plus rien ne fonctionne et tu te demandes si tu es en train de rêvé où si c’est réellement d’arriver. Tout s’embrouille et tu as beau réfléchir, tout ce qui continue de te perturber c’est qu’en rien tu ne dis non, en rien tu ne montres une quelconque réticence, trop envoutée et attirée par ce geste si imprévu. Mais tu comprends qu’il ne fait pas les choses par hasard, il te suffit de l’écouter pour le comprendre. Il sait, il connaît la vérité et ton secret et pendant un instant, tu aimerais juste disparaître de la surface de cette Terre. c’est ce que tu ferais probablement s’il n’y avait pas son regard sur toi, un regard plein de gratitude mais pas que. Tu ne veux pas de remerciements alors que tu n’as jamais cessé de faire ce que tu croyais juste. Toi, ce que tu souhaites, c’est comprendre comment il a pu savoir alors que chaque rencontre se faisait dans le noir, à chaque fois tu veillais à ce qu’on ne puisse te reconnaître, lui comme les gardes que tu prenais soin d’endormir. Tu retiens de justesse le petit cri de surprise quand ses doigts se perdent sur ta hanche et qu’il te garde contre lui. C’est loin d’être le genre d’attention que vous êtes censés avoir l’un avec l’autre et pourtant, c’est si agréable, si plaisant d’oublier pour un temps qui vous êtes et pour qui vous vous battez l’un comme l’autre que tu laisses tout de côté pour juste savourer ses mots, un coup d’oeil rapide à ta main. Cette rune que si souvent tu oubliais de cacher, oubliant parfois jusqu’à son existence et voilà que c’est elle qui te trahis finalement. Ca et ton parfum. Ca t’interpelle et tu te contentes pourtant de sourire. Incapable de bouger, demeurant contre lui, tu sais que ça n’est pas une bonne idée ce que vous pensez et vous apprêter à faire mais là, tu ne veux pas y penser, là, tu te contentes de céder la première à un nouveau baiser. Tu ne voulais pas mais le regret sera pour plus tard, pour jamais tu l’espères. Les lèvres qui dansent, les lèvres qui s’apprivoisent et toi qui soupires quand sa langue se mêle à la danse. C’était peut-être un jeu d’apparence au départ mais désormais, c’est plus que ça, désormais c’est devenu vital que d’avoir le contact de l’autre sous peine de devenir fous, l’un comme l’autre. Tu es pressée par le temps et en même temps, tu cherches à y aller doucement, à ne pas précipiter les choses pour avoir des souvenirs. De tout, ses réactions à tes caresses, de la sensation de ses doigts qui longent ton corps. C’est un enchaînement plus ou moins intense d’actions pourtant banales en apparence. Ca le serait si ça n’était pas la première fois. Tu oublies où vous êtes pour le laisser faire ce qu’il désire de toi, le laisser découvrir ta peau, chatouiller cet endroit si sensible de ton cou, là où se trouve ta rune de parabataï. Ne pas y penser, pas maintenant sous peine de tout foutre en l’air et de partir sur le champs telle une voleuse. Tu le pourrais sans mal, tu le sais mais l’envie est présente, grandissante en toi alors tu laisses de côté la raison le temps d’une nuit. Tu en veux plus, insatiable que tu es à l’instant présent mais c’est sans compter sur Gabriele qui se détache, te quitte alors que tu voudrais lui hurler de rester contre toi, que tu as besoin de lui. Ses doigts entourent ton poignet et tu ne comprends pas tout de suite. Hors de la ruelle, la lumière aveuglante de la place vous révèle au monde comme si vous avions commis un crime. Vous voilà sous les feux des projecteurs sans que tu n’ai consentis à cela. Ce n’est pas bien long, tu le suis et tu comprends, tu mets du temps mais tu finis par saisir et tu te mets à rire. « Par ici. » C’était presque le bon côté, tu dévies juste un peu, marchant à reculons pour venir t’emparer de ses lèvres encore une fois. Une droguée qu’on aurait privé de sa came, voilà à quoi tu ressembles en cet instant et voilà ce que tu détestes être, dépendante. Une nouvelle danse de vos lèvres, de vos langues qui se retrouvent comme si elles ne s’étaient pas vu depuis plusieurs siècles. Mais c’est trop court comme balet, trop lent vous êtes déjà contraints de vous séparer, de mettre fin à cette danse si facile entre vous. Tu n’en oublies pas vos origines, comment le pourrais-tu mais là, ce soir, ce n’est qu’une parenthèse dans ce moment que ni l’un ni l’autre ne souhaite repousser. C’est juste vous, juste lui et toi qui êtes désormais face à cette porte qui n’attend que d’être ouverte. Ses mains qui passent sur toi comme s’il cherchait quelque chose, qui n’ont pour effet que de te faire frémir et sourire de nouveau. « Si tu cherches la clé… tu ne la trouveras pas. » Parce qu’il n’y en a simplement pas, tu te gardes bien de le dire pour juste lui tourner le dos et t’accroupir jusqu’à récupérer ta stèle dans ta bottine. T’es déjà de nouveau debout, collée contre lui à faire passer le temps comme tu peux, juste pour le faire patienter, te faire patienter alors que tu sens cette envie brûler tes entrailles. Tu en as oublié le fait que ça ne soit pas une bonne idée. Comment pourrait-ce être mal après tout que de faire ce que ton corps désire. Tu fermes un instant les yeux aux baisers dans ton cou qui te font rire, chatouillée par ses cheveux qui tombent sur ta peau et tu t’empresses de dessiner la rune qui sera coupable de la libération de vos envie communes. Un dessin qui disparaît dans la serrure et tu te retournes pour de nouveau lui faire face. « Maintenant que tu sais que c’est une rune qui garde l’entrée de ma librairie, je devrais probablement te tuer tu sais... » Secret dévoilé et pourtant, c’est bien le dernier de tes soucis alors que tu ouvres la porte et l’attire avec toi à l’intérieur, sans oublier de refermer avec soin pour que vous ne soyez pas dérangés. Tu cherches à ne rien laisser voir de ta maladresse et de ton trouble mais là, quand tu le regardes, tu ne sais t’empêcher de t’interroger, de te demander si ça reste une bonne idée. Les opposés qui s’attirent, comme les aimants voués à se repousser et qui pourtant, trouve toujours le moyen de se retrouver, peu importe ce que la nature pense de cela. c’est un peu votre cas là alors que de quelques pas, tu réduis la distance qui vous sépare pour te glisser entre ses bras. Au fond de vous, vous ne savez pas grand chose l’un de l’autre, juste ce qui est public, juste ce qu’il y a besoin sans doutes mais ça ne te dérange pas, ça serait même le dernier de tes soucis ce soir alors que tes lèvres retrouvent le chemin vers les siennes. Simple baiser, juste une caresse qui dévie, qui se perd sur sa joue puis dans son cou. Tu l’as déjà vu avec bien moins de vêtements, dans d’autres circonstances mais ça n’avait pas été pour te déplaire. « Ne cherche pas à tout contrôler... » Tu sens la prise de ses mains sur tes hanches alors que vous ne bougez pas vraiment, immobiles au milieu de la boutique. Tes mains viennent découvrir, viennent se perdre sur lui sans aucune honte parce que tu fais ce que tu as envie de faire, sans penser aux conséquences. Sa veste qui tombe au sol, tu y va en douceur car ce soir, tu n’as pas de masque, ce soir, il te verra pleinement l’observer et tu ne veux pas qu’un quelconque malaise s’impose entre vous. Une douceur inconnue depuis longtemps, une certaine maladresse aussi que tu cherches à oublier avec cette concentration à faire les choses bien. Il faut qu’il te laisse faire, glisser tes doigts sur lui jusqu’à te saisir du bas de son t-shirt pour lui retirer. Tu notes le déséquilibre, toi qui a encore tous tes vêtements, lui plus que la moitié des siens et pourtant, tu ne fais rien pour remettre les choses en ordre, appréciant de trop cette certaine forme d’avantage que tu as. Avec toi, tout est un combat, toujours, pour tout mais c’est aussi ça qui te rend si particulière. Tu es un enchevêtrement de plusieurs choses. Douceur, tendresse mais tu as au fond de toi cette rage qui bouillonne et qui demande trop souvent à fuir de ton corps. Cette même rage qui te poussait à te rendre dans sa cellule pour le soigner sans pour autant jamais lui parler. Il n’avait pas besoin de savoir qui se cachait sous cette cape et cette capuche. C’était ton secret et jusqu’à ce soir, tu le pensais bien gardé. Ton regard d’abord dans le sien, il dérive, il dévie jusqu’à son corps strié de marques. Des marques que tu caresses du bout des doigts, que tu prends le temps d’observer avant de venir les embrasser avec douceur. Tu voudrais être une sorcière pour les lui faire disparaître, pour qu’il ne garde aucun souvenirs de ces mois de captivité. Mais tu ne peux pas, il te faut te contenter de ce que tu peux faire, adoucir les maux par ta propre douceur si inhabituelle. « Je suis plutôt douée pour soigner les gens il faut croire, on ne voit presque plus rien. » Un murmure quand tes doigts passent sur une cicatrice gravé dans ta mémoire. Celle qui t’a donné le plus de travail, qu’on sent encore en surface, qu’on voit si on y fait attention mais sinon, elle serait presque invisible. Et avec ses cicatrices, il y a ses runes que tu ne peux t’empêcher de toucher du bout des doigts. Tu as les mêmes sur le corps, pour la plupart, simplement pas au mêmes endroits, voilà tout. Une nouvelle fois, tes lèvres sur perdent sur lui, rejoignent une énième fois les siennes avec tendresse alors que tu finis par faire ta diablesse à prendre tes distances et t’éloigner, avec trop de facilité, trop de naturel comme si c’était normal en cet instant. « Mais me voilà distraite et malpolie. Je ne t'ai rien proposé à boire… tu veux quelque chose ? » Jeu dangereux auquel tu t’adonnes. Jeu si plaisant que tu pourrais en perdre facilement la tête, là à le regarder, tes lèvres rougit par les baisers, meurtrit par tes dents qui les croquent pour que tu t’imprègnes toujours plus de leurs goût.

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