Tu t’es attendue à ce que la situation politique se dégrade à Rome. Suite à l’élection du nouveau pape et la nomination surprenante d’un Terrestre ainsi que le bain de sang ayant surgi le même jour … oui, tu t’es attendue à cela. Cependant, tu n’as pas prévu l’attaque dans les locaux de la Brigade Nocturne. Et cette attaque porte des séquelles conséquentes. Pourtant, quelques heures plus tôt, tout était calme. De ton côté, t’étais dans le bar, la Pleine Lune, derrière tes calculs et l’inventaire quotidien que tu as appris à perfectionner. C’était la routine dans toute sa splendeur, une routine interrompue par un appel en toute urgence. Tu n’as pas réfléchi deux fois avant de tout laisser en suspens afin de rejoindre le repère. Etant leader des Loups-Garous, tel est ton devoir. Veiller sur leurs intérêts, les défendre à coup de griffes, oui, tu as prêté serment et aujourd’hui, tu dois être à la hauteur de tes promesses. Qu’est ce qui se passe ? C’était la première question que tu as posé en arrivant sur les lieux. Cependant, tu n’es pas la seule à t’interroger sur la situation. Une cacophonie de mots, de paroles se mélangent, créant un brouhaha insupportable. Tu comprends ainsi que quelque chose d’assez important s’est produit. Le leader finit par faire taire tout le monde afin d’expliquer les faits ; la Brigade Nocturne a été victime à une attaque dont on ignore l’origine et surtout le but. Le plus important à présent est de sécuriser le périmètre et veiller à ce qu’aucun débordement ne surgit. Toi Calypso, tu n’es pas du genre à reculer face à ces événements d’urgence. Tu n’es pas du genre à te cacher dans un trou en attendant que tout se calme. Tu n’as pas pu participer à la guerre contre les Nephilims puisque tu n’étais même pas une loup-garou à cette époque mais maintenant que tu es capable de prêter main forte, tu n’hésiteras pas. De ce fait, on t’assigne au laboratoire. Tu ne rechignes pas surtout que tu connais très bien les lieux, menant ton enquête entre ses murs. Oui, la partie la plus importante de ton travail consiste à trouver la source de l’épidémie et surtout un remède après tout, vaut mieux prévenir que guérir. Sans un mot de plus, tu te diriges vers l’aile des laboratoire, étant déjà munie d’une clé magnétique. Au moment où tu t’apprête à entrer, tu ressens une présence à tes côtés. Une présence que tu n’apprécies pas trop l’odeur ; un vampire. Malheureusement, il y a des choses qui ne changent pas et la rancoeur qui subsiste entre vos deux races est toujours palpable. « Oui ? » Tu le reconnais, bien sûr. Il s’agit de Nathan, avocat. Tu te rappelles des ordres qu’on vous a assigné et il est là puisqu’il a la même mission que toi. Tu lèves les yeux au ciel avant d’entrer à l’intérieur. Tout est calme par ici et c’est tant mieux. Tu n’as pas envie de perdre tes recherches durement trouvées. « Bien. Je suis responsable de cet endroit alors, ne touchez à rien je vous prie. » Même si le ton est formel, il en reste pas moins désagréable. Il faut que tu fasses des efforts, tu en es consciente. « Est-ce que vous avez déjà pénétré dans un laboratoire auparavant ? » Demandes-tu en lui donnant un tablier, un habit essentiel dans les lieux. Tu lui tends aussi un fichier qui contient tout ce qui se trouve dans le laboratoire. Le but est de faire un inventaire afin de voir s’il y a des choses qui manquent. D’ailleurs, tu ne sais pas s’il va s’en sortir puisqu’il n’est pas sur un terrain familier.  

AVENGEDINCHAINS

Emergency's calling

Calypso et Nathan

Assis à mon bureau, je regardais d'un œil absent la pile de dossier qui s'empilait devant mes yeux. Suite au désastre du Conclave et à la nomination d'un humain au rang de Pape, les choses s'étaient passablement compliquées. J'y étais et pourtant, j'ai encore un peu de mal à croire ce qui s'était passé. Olympe avait été blessée, Nate avait été pris comme otage et aujourd'hui, je me retrouve avec plus de travail que je devrais en prendre. Je me levais décidé de m'occuper de ça le lendemain et de rentrer chez moi. J'en avais bien besoin. Seulement... Seulement, j'eus à peine le temps de sortir de mon bureau que j'entendis du bruit, ce qui était fort suspect. Des voix et pas qu'une seule, comme si plusieurs personnes se querellaient, ce qui aurait du sens en ces temps troublés, seulement, je sentais quelque chose d'anormal dans le ton de leur voix. Il se passait quelque chose et cela n'avait rien d'anodin. Poussant un soupir, je m'approchais de la source des voix et compris à leur attitude qu'il se passait réellement quelque chose de grave. Une attaque. Sérieusement ? Qui, et pourquoi ? Telles étaient les questions qui devaient trouver réponse au plus vite. Avant que je n'ai eu le temps de dire quoi que ce soit, on m'envoya au Laboratoire. J'y retrouverais quelqu'un là-bas. Je n'avais pas du tout prévu cela, mais je savais que je devais le faire, après tout, bien qu'étant avocat, j'étais tout de même lié à la Brigade. Ne cherchant pas à discuté, je m'y rendis, tout en espérant que tout se passe bien cette fois-ci. Il faut être sacrément suicidaire pour s'attaquer au QG de la Brigade, surtout en ces temps troublés, mais le fait qu'ils aient plus ou moins réussis... Je ne sais même pas ce que je dois en penser. J'arrive dans le couloir qui mène au Laboratoire et je vois une ombre juste devant moi. Sans doute la personne que je dois retrouver. Arrivé près d'elle, je sens à son odeur qu'il s'agit d'une louve. Décidément, le chien mouillé ça empeste. Même si j'étais toujours resté en marge du conflit entre les garous et ceux de mon espèce, j'ai appris à m'en méfier. " J'suis la pour vous aider, bien que cela ne semble guère nous enchanter, je dirais." On entre et elle précise qu'elle est responsable de ce Laboratoire et que je ne dois toucher à rien. J'eus un léger sourire sur les lèvres ravalant de justesse mes mots. Ce n'était pas le moment de se disputer, j'en avais pleinement conscience et elle aussi visiblement. Elle me demande si j'ai déjà mis les pieds dans un tel lieu, tout en me tendant un tablier et une liste de choses à cocher. Un inventaire, génial, vraiment. J'enfile le vêtement et pose les yeux sur elle. " Ailleurs oui, mais pas dans ceux de la Brigade. Disons que ça ne fait pas réellement partit de mes fonctions." Je jette un œil à la liste, il ne s'agissait que de matériel, mais je gage que c'est bien plus compliqué que cela. Je savais qu'il y avait des spécialistes qui se penchaient sur la maladie qui a décimer tant de gens et dont je suis atteint, se pourrait-il que je sois dans l'un d'entre eux ? J'attrape un crayon et pars dans mon coin commencé l'inventaire, plus vite, on aura commencé, plus vite, on aura fini. " Alors, vu que vous êtes visiblement une scientifique, vous avez trouvé un remède à cette maladie, ou il faut s'attendre à ce qu'elle revienne et décime encore plus de monde ?" Légèrement ironique, mais ce n'était pas moins réel pour autant. J'étais malade et dans le fond, j'aurais préféré mourir plutôt que de subir cela. Je pose les yeux sur elle juste après avoir cocher une case. Pour ce qui est de l'amabilité, on repassera et pour la gentillesse également.

Tu ne prends pas la peine de répondre à son évidence ; non, cela ne vous enchante pas d’être assignés tous les deux au laboratoire. En réalité, tu n’as rien contre les vampires. Du moins, les seuls que tu connais, t’ont et de loin, donné une bonne impression. Adis par exemple, tu apprécies son flegme ainsi que sa sensibilité. Tu apprécies aussi tout ce qu’il fait sur le niveau professionnel étant très intéressée par la mode. Seulement, cette rancune entre vos deux espèces te pousse à les exécrer par procuration. Peut-être à cause de leur odeur bien particulière ou encore leur sournoiserie ainsi que le fait qu’ils se prennent, pour la plupart du temps, pour les maîtres du monde avec leur supériorité aveuglante. Quoi qu’il en soit, tu n’es pas là pour te faire des amis encore moins des ennemis. Tu as un travail à accomplir et sérieuse comme tout, tu voudrais t’appliquer afin de le finir comme il se doit. Peut-être qu’ils auront besoin de toi ailleurs après cette mission qui tout de même, aurait pu être plus joviale si ton binôme ne te tape pas déjà sur les nerfs. C’est viscéral, dès qu’il ouvre les lèvres, tu t’énerves. Pourtant, tu le connais pas Nathan. Tu te contentes de le croiser parfois dans les couloirs de la Brigade Nocturne sans que tu ne daignes le saluer d’ailleurs. Il pourrait être un homme sympathique, un homme avec des principes comme Adis. Tu es partagée entre ton envie de lui donner une chance et une autre encore plus forte qui t’interdit de t’en approcher plus que nécessaire. Enfin, c’est la deuxième option qui gagne du terrain. Il suffit qu’il ouvre une nouvelle fois les lèvres pour te pousser à lever les yeux au ciel. « Ca avance oui. Mais je suis navrée, je ne suis pas en mesure de vous en dire plus puisque cela ne fait pas partie de vos fonctions. » Il est ironique, tu es sarcastique. Tu réponds même à son sourire narquois par un étirement de lèvres faussement désolé. Un air qui s’évapore directement de ton visage lorsque tu entends un bruit dans la grande pièce. « C’était quoi ça ? » Demandes-tu pour toi-même en regardant les alentours. Pourtant, il n’y a pas une tierce personne à vos côtés et tout semble à sa place. Tu te grattes le haut de ton crâne. Tu as dû halluciner. La fatigue et l’anxiété ne constituent pas un bon ménage. Cependant, à peine as-tu eu le temps de revenir à tes occupations, que le bruit recommence. Ce n’est pas possible. Il joue avec tes nerfs ce vampire de pacotilles. Il n’y a pas une autre explication. « Putain ! Vous allez arrêter ou … » Tu ne finis pas ta phrase, une fiole éclate non loin de toi te poussant à sursauter. Bien sûr, l’incompréhension t’oblige à considérer Nathan comme le principal suspect mais en même temps, il n’est pas un sorcier. Il n’a pas la capacité de faire ce genre de choses rien qu’avec la pensée. Et ça recommence. Des ustensils tombent par terre, d’autres explosent en morceaux. Par instinct, tu te baisses non sans glisser tes mains sur la tête. Tu ne sais pas ce qui se passe et ton esprit embrumé, n’arrive pas à trouver une explication logique à ce phénomène étrange. Tu ne peux que rester recroquevillée sur toi-même, protégeant ta tête comme tu le peux même si tes phalanges et tes avants bras prennent tous les éclats. Ca te fait même pas mal, extrêmement confuse alors que tu te mets à gueuler « Mais putain qu’est ce qui se passe ! » Même si, tu es consciente de ne pas avoir la réponse de la part du vampire.

AVENGEDINCHAINS

Emergency's calling

Calypso et Nathan

Je ne cherche même pas à argumenter, elle se méfie de moi au moins autant que je me méfie d'elle. Loups-garous et vampires, le jour où l'entente sera parfaite, n'est pas encore arrivé. Pourtant, je n'ai rien contre elle, je l'ai juste croisé à diverses reprises, sans avoir pris la peine de lui dire quoi que ce soit. Que devrais-je lui dire après tout ? Je ne la connais pas. Et je n'en ai pas vraiment envie pour l'instant. La première impression est dure à changer et celle qu'elle me donne en ce moment n'est guère flatteuse. Un léger sourire aux lèvres, je la suis, n'étant pas dans mon élément, ne comprenant même pas ce que je fais la par ailleurs. J'aurais aimé être ailleurs, pouvoir être plus efficace plutôt que de faire un inventaire avec une personne qui serait prête à me sauter à la gorge à la première occasion. Au moins, je sais à quoi m'attendre de sa part. Je suis ironique, elle est sarcastique, ça commence bien. Elle me répond qu'elle ne peut rien me dire, puisque cela ne fait pas partit de mes fonctions. C'est juste, mais ça me regarde bien plus qu'elle ne l'imagine. Cette foutue maladie me ronge de l'intérieur et je n'aime pas avoir cette impression que je suis en sursis, si jamais elle se déclare de nouveau, je n'y survivrais sans doute pas. J'eus un sourire aux lèvres qui voulait tout dire et je hausse juste les épaules. Puis un bruit se fit entendre. Je continue de faire mon inventaire de mon côté, ne me souciant guère de cela. Le bruit peut venir de n'importe où et elle commence une phrase qu'elle ne finit pas qu'une fiole explosa à ses côtés. Et elle me regarde comme si j'étais le fautif. " J'suis un vampire, pas un sorcier." Et je n'eus pas le temps d'ajouter quoi que ce soit que des objets tombèrent sur le sol, que des fioles explosèrent sans qu'il ne comprenne pourquoi ni comment. Elle se baisse et je fis pareil avant de prendre un objet en pleine poire. Je réfléchis, mon cerveau tourne à plein régime, essayant de trouver une réponse satisfaisante à ce qui se passait, mais rien ne me venait à l'esprit. C'était juste étrange, les objets ne font pas ça tout seul et le laboratoire se transforma en champ de bataille en quelques minutes. Je sentais des éclats de verre me tomber dessus, mais je n'y fis pas attention plus que cela. " J'en sais rien, mais il ne faut pas qu'on reste là !" On réfléchira à ce qui se passe quand on sera en dehors du laboratoire. Je me déplace vers elle et lui montre la porte d'un signe de la tête. Il y avait un truc qui n'était pas normal et je ne tenais pas dans l'immédiat à savoir de quoi il s'agissait. Quelque chose explosa juste à côté de nous et je vis une légère fumée en sortir. Fronçant légèrement les sourcils, je me relevais pour me diriger vers la porte. Et au moment ou j'allais me mettre en mouvement, une voix me parvint, ce qui me figea sur place. Tournant la tête vers la gauche, je croisais son regard.  " Non... Non, tu ne peux pas être là. Tu es morte..." Pourtant, je la voyais, Elizabeth, ma femme. Mais, elle était morte, je le savais et pourtant... Je détachais mon regard de ce visage pour poser les yeux sur Calypso. " Dis-moi que tu ne vois rien... Mais qu'est-ce qui se passe à la fin ?" Je tourne la tête une seconde fois et elle n'est plus là. Pourtant, je me sens mal, affreusement, mal. Il fallait qu'on sorte d'ici et vite. Si mon esprit commençait à me jouer des tours, qui sait ce qui peut se passer. Je m'éloigne de la louve, cherchant à me frayer un chemin parmi les débris, évitant ce qui volait à travers la pièce.  " Il y a quoi dans cette pièce mis à part des échantillons de la maladie ? Des trucs dangereux ? Parce que si toutes les fioles explosent, on est réellement mal partis." Et moi, j'avais peur d'un reflet, d'un visage alors qu'il y avait plus urgent à faire ici et maintenant. Je secoue la tête, essayant de garder les idées claires sans réellement y parvenir.