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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
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Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici  ☾☾ human being (giacomo) 3308333368
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MessageSujet: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyMar 7 Aoû - 0:24


Giacomo + Bambi
part of a machine

La nuit était tombée depuis quelques heures et le service terminé depuis un moment au restaurant lorsque Rose, après avoir fini de ranger la salle et remercié les employés, sortit de l’établissement pour s’engouffrer dans les rues du quartier Monti. Loin des quartiers touristiques animés en cette période de l’année, les ruelles aux abords de la gare romaine étaient quasiment vides et il n’y avait que quelques locaux noctambules pour la saluer durant sa ballade tardive. Déambulation innocente ? Rien n’était moins sûr car il n’y avait rien d’innocent dans les actions de la biche si ce n’était son minois, à priori détendu mais dont le regard était vissé sur tout mouvement inhabituel. « Buonasera signore. » La voix est calme mais elle a la main serrée sur le manche d’une arme blanche cachée dans la poche de sa veste : elle avait appris, au fur et à mesure du temps à ne plus faire confiance. Cela faisait bien des années que les rues de Rome n’était pas sûres, surtout lorsque l’on n’était qu’une humaine au milieu des créatures obscures et des chasseurs d’ombres. Si elle ne regrettait en rien cette époque la jeune femme se demandait si la quiétude n’était pas plus présente en ville lorsque le secret n’avait pas encore été révélé. Cette époque qu’elle avait à peine connue mais elle se souvenait avoir pu jouer sans risque dans les ruelles historiques de la ville alors que jamais elle n’y laisserait son fils sans surveillance aujourd’hui. Simple inquiétude maternelle ou véritable symptôme de la tension actuelle ? Il était difficile de faire entendre raison à la blonde qui perdait tout son calme dès qu’il s’agissait de son enfant.

Et les habitants de sa ville de toujours cherchaient certainement à lui donner raison car au détour d’une ruelle elle ne pu que se rendre compte des risques inhérents à cette cohabitation plus si nouvelle. Face à elle les vestiges d’une bagarre récente et des traces de sang qui étaient tout sauf superficielles : au mur des traces de griffes et à la vue des dégâts, ce n’était pas un combat entre quelques chats sauvages qui avaient eu lieu récemment. Curieuse mais pas inconsciente Rose s’éloigne rapidement des lieux tout en notant tous les détails qu’elle pouvait intégrer en si peu de temps. Elle avait appris à observer et à écouter la blonde, toute information pouvait être utile, et monnayée et elle était bien placée pour le savoir.
Elle reprend sa route non sans observer d’un oeil inquiet les ombres fantomatiques créées par la lune et se dirige d’un pas rapide vers sa destination. Malgré l’heure tardive elle ne rejoignait pas la quiétude de son domicile, elle avait d’autres affaires à régler et c’est pour cette raison qu’elle se rapprochait du point de rendez-vous décidé en amont.

Cela fait quelques minutes qu’elle se trouve assise sur un muret de pierre non loin de l'agitation de la nuit romaine et des boites de nuits du quartier. Elle semble obnubilée par la contemplation des oiseaux de nuit de la capitale italienne lorsque, dans son dos, elle entend des pas se rapprocher.   Elle ne se retourne pas, malgré l’évidente discrétion du nouvel arrivant, elle savait bien qui il était. « J’ai presque failli attendre. » Indique-t’elle d’une voix douce. Faussement agacée la blonde se tourne légèrement vers le nouveau venu faisant disparaitre son léger sourire pour l’accueillir avec un air vexé sur le visage. « Bonsoir Giacomo. » Souffle-t’elle en croisant les bras sous sa poitrine scrutant d’un oeil suspicieux le chasseur d’ombre qui se trouvait maintenant face à elle. Le rôle lui collait à la peau, au fil des années elle avait appris à s’en faire une seconde nature et il ne lui fallait que quelques secondes pour devenir Bambi. Ou bien était-ce le masque qui tombait lorsque le jeu reprenait ? « Je vais finir par croire que tu n’as plus besoin de mes informations. » S’amuse-t’elle à le taquiner une lueur mutine au fond de son regard. Ce n’était pas la première fois que le dirigeant de la brigade de nuit et la trafiquante faisaient affaire et ils avaient l’habitude de ces échanges pour le moins théâtraux. Malgré son agacement parfois apparent la jeune femme finissait par être habituée au personnage avec qui elle traitait et malgré la décontraction dont ils faisaient tous les deux preuve, leurs échanges n’avaient rien d’anodins.



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Dernière édition par B. Rosalina Moretti le Ven 24 Aoû - 17:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptySam 11 Aoû - 23:06


Human Being

Bambi & Giacomo

Par la force de l’habitude je trace une rune de Mendelin sur ma jambe sans même y réfléchir. Chaque fois que je sors de chez moi ou du bureau, la rune est bien là sur ma peau. C’est fou comme les gens se montrent méfiants en voyant un type avec des runes sur la peau s’approcher. Du coup je préfère autant me balader en toute invisibilité. En prime, comme les terrestres ne voient personne, ils ont tendance à baisser leurs gardes et parler plus de raisons, faisant parfois des révélations utiles. Et les informations intéressantes sont ce pourquoi je vis. Pour cette fois je me passe d’une rune me rendant silencieux, je suis plutôt discret et de toute façon il allait falloir que je me débarrasse déjà de l’autre rune avant de parler à mon rendez-vous de ce soir. L’ascenseur du bâtiment est vide à cette heure, puisque j’ai fini particulièrement tard, et c’est donc dans le silence que j’attends d’atteindre le rez-de-chaussée. Il faudrait que je pense à envoyer une note aux leaders pour qu’on mette des musiques sympas dans cette boite en ferraille quand même. Finalement le bip sonore retentit alors que les portes s’ouvrent et je file dehors, marchant d’un pas alerte vers le quartier voisin où la rencontre a lieu. Dehors il fait bien noir, mais j’y vois bien, merci ma nature angélique et mes runes. Je croise peu de gens, et ceux que je croise sont rarement humains. Il faut dire que ce n’est pas forcément le quartier qui attire le plus de touristes la nuit, mais plutôt des créatures obscures qui se rendent au théâtre ou au centre commercial ouvert à tout heure. Mes oreilles s’affutent quand même, au cas où, mais je n’entends rien d’extraordinaire le long du trajet ni ne voit rien de notable. Une soirée bien tranquille en somme.  

Soudain, alors que je fais la transition entre les quartiers pour passer dans celui de Monti, je tombe sur un face à face digne d’un western. Si j’avais su j’aurais pris le pop-corn. Devant moi un loup-garou, flanqué de deux des siens grogne contre deux vampires, toutes dents dehors dans une grimace qui se veut sans doute un sourire, mais sans succès. Au milieu mais décalées par rapport à la scène se trouve un groupe de jeunes filles qui regardent le spectacle avec inquiétude. Je manque de claquer de la langue, réprobateur : ne leur a-t-on pas appris que le conte du chaperon rouge ? De dangereuse créatures attendent dans les recoins pour s’en prendre aux femmes sans défense. Bon en réalité je m’en fous, depuis la révélation elles n’ont même plus d’excuses pour se mettre dans les ennuis et je ne suis pas leur père. Alors je me contente de croiser les bras, un regard amusé sur le visage. Si les humaines ne peuvent me voir, les créatures obscures, elles, le peuvent, et j’attends donc de voir qui va réagir en premier. Finalement c’est l’un de vampires qui me jette un coup d’œil en premier, rangeant vite fait ses dents au passage. Le mouvement interpelle le reste des protagonistes qui d’un coup se calment – sauf les terrestres qui ont l’air bien perplexe. Quand je m’exprime, elles sursautent en regardant autour d’elle, ce qui me fait bien rire mentalement.
« Bonsoir mesdemoiselles, messieurs. Je vous en prie continuez, je en veux pas vous déranger. »

J’ignore s’il me connaisse ou non, ou s’ils ont juste compris que si je montrais aussi facilement à eux c’est que je n’étais pas un rebelle, mais en tout cas ils décident de ne pas me chercher des ennuis. Au contraire, en quelques secondes seulement le chemin est libre, les humaines encore perturbées parties avec les loups garous. Quant à moi, je reprends ma route après avoir annulé ma rune, au détour d’une ruelle, et arrive bien vite à destination. Devant moi j’aperçois le dos d’une jeune femme, assise sur un rebord en pierre. Sa voix faussement boudeuse se résonne presque dans le silence, alors qu’elle prétend se plaindre de mon retard. Je me retiens de ricaner, et répond, tout aussi faussement désolé : « Si ça ne tenait qu’à moi, je serais venu plus tôt ma chère, mais le travail est une maitresse exigeante. ». Son air vexé ne me trompe pas plus quand elle se retourne vers moi pour me saluer, et je lui réponds en jouant son jeu, un air d’excuse sur le visage : « Bonsoir Bambi, tu sembles en pleine forme ma belle. ». Je me penche légèrement vers elle, nos regards à même hauteur. Mon attention est centrée sur elle, mais mes sens restent ouverts au reste du monde, prêt à réagir à la moindre attaque. A sa remarque suivante, je pose une main sur mon cœur, théâtral : « Mais comment pourrais-je me passer de tes informations – ou de toi d’ailleurs ? Toi et tes talents me sont indispensables ! ».

Notre mascarade aurait sans doute agacé, ennuyé ou perturbé d’autres, mais pas nous. Nous en avions l’habitude, un peu comme un code qui dirait que tout va bien. Si un jour Bambi – ou Rosa de son vrai nom, quand elle est une simple restauratrice et mère d’un jeune bambin – devait m’aborder de manière directe, sans ces petits jeux, je saurais immédiatement que quelque chose ne va pas. Puis justement, le fait qu’elle s’adonne elle aussi à cette mise en scène est une des raisons pour laquelle je l’apprécie : elle aussi comprend qu’un comportement a priori puéril peut cacher beaucoup de sérieux et d’efficacité. Son efficacité étant bien sûr une autre raison pour laquelle je l’aime bien. Reprenant notre farce particulière, j’ajoute avec un clin d’œil et un sourie espiègle : « Allez dis-moi ce que tu as ? Et je me ferais pardonner de la manière que tu voudras. ». Je sais qu’elle ne fera pas demande hors de portée. Elle sait ne pas trop en demander. Encore une de ses qualités.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyLun 13 Aoû - 15:15


Giacomo + Bambi
part of a machine

L’homme a toujours réponse à tout et c’est cette décontraction qui rend les échanges plus agréables. Cette fausse nonchalance les rassemblaient et pourtant à première vue les deux protagonistes n’avaient que peu de points en commun. Leur rencontres successives avaient fini par prouver le contraire car il fallait bien qu’ils se ressemblent un minimum pour parvenir à s’entendre. « La seule maitresse que tu parviennes à garder huh ? » Le taquine-t’elle avec un sourire amusé au coin des lèvres. C’était dit sans aucune méchanceté mais la biche ne pouvait s’empêcher de jouer avec son interlocuteur, comme toujours elle mettait un voile sur ses émotions, un masque sur son visage de poupée et le sourire derrière les calculs. « Eh bien je dois avouer que toi par contre tu as une mine affreuse ! Il faut penser à dormir tu sais ! » Malgré le ton taquin et la mine enjouée elle ne doute pas qu’elle touchait la vérité du bout des doigts en notant que l’homme ne dormait que très peu, littéralement marié à son travail. Enfin, ce n’était pas à elle de s’inquiéter elle avait assez à gérer mais cela ne l’empêchait pas de le pointer, il en faisait ce qu’il voulait. Néanmoins Rosa était bien mal placée pour faire des réflexions sur le repos car la jeune mère n’en prenait quasiment jamais entre le restaurant, le trafic et son fils. L’un comme l’autre savait la valeur du travail et c’était sans doute pour cette raison qu’ils parvenaient à collaborer sans heurts.
Le geste théâtral de l’homme lui arrache un léger rire tandis qu’elle fait mine de cacher ses joues, soit-disant rougissantes : « Je n’en connais pas beaucoup des terrestres qui t’offrent de si bonnes informations, évidemment que tu ne peux te passer de moi ! » Elle bat des cils faussement imbue d’elle même dans une pseudo tentative de charme désintéressée. Ce n’était pas du genre de la blonde de se lancer des fleurs, elle préférait oeuvrer dans l’ombre. La discrétion était son assurance vie de toute façon car elle ne doutait pas que certains de ses clients, ou de ses victimes, se feraient une joie d’apprendre sa véritable identité et en profiteraient pour prendre le pas sur elle.

Malgré le ton léger la conversation tourne rapidement autour du sujet principal et qui les intéressait tous les deux. D’un geste de la tête la jeune femme efface l’idée de la contre-partie : il y avait un temps pour tout et Bambi savait bien que Giacomo n’avait jamais rechigné à répondre à ses demandes. Croisant les jambes elle sort une médaille de la poche intérieure de sa veste pour la faire glisser entre ses doigts, réflexe inconscient qu’elle avait depuis l’enfance, avant de commencer doucement : « D’après mes informateurs, non je plaisante ils sont clairement pas de bons conseils en ce moment, enfin bref. » Elle rit légèrement jaune mais finit par hausser les épaules peu touchée par cette trahison. Elle n’avait jamais compté sur les autres pour sa réussite mais elle espérait parfois un peu de soutient de la part des seconds de son trafic. Visiblement le travail n’avait pas les mêmes valeurs pour tous. Elle reprend alors tout en gardant les yeux plongés dans l’horizon. « D’après ce que j’ai appris au restaurant, il semblerait que de plus en plus de créatures obscures rejoignent les rangs de la rébellion. Ça fait des émules en ce moment les débats sont animés au restaurant je ne doute pas qu’une seule soirée là bas te permettrait d’en identifier quelques uns. » Pas de changement de camp officiel, personne ne le clamerait haut et fort dans un lieu public, mais des questionnements de plus en plus importants et légitimes qui créaient des tensions au sein du camp des créatures obscures. Après une légère pause elle se redressa pour se tourner vers Giacomo, comme si ses prochaines paroles étaient plus importantes pour elle : « De plus, mais tu dois être au courant, j’ai entendu dire que les tensions étaient de plus en plus vives entre les créatures obscures, attention cela profite visiblement à vos ennemis. » Parfois il s’agissait aussi de prêcher le faux pour savoir le vrai. Si c’était généralement le rôle de Bambi de fournir des informations au chasseur d’ombre elle profitait aussi de ces entretiens pour s’informer sur la situation de l’autre côté du miroir. Elle ne mentait néanmoins pas, les bagarres éclataient de plus en plus fréquemment et la biche voulait savoir s’il était toujours sûr pour son fils et elle de se balader dans les rues de Rome ou si les humains comme eux étaient réduits à se cacher et à s’inquiéter pour leur sécurité comme des renards traqués par des chiens de chasse. Evidemment elle ne mettrait pas les mots justes sur ses inquiétudes, surtout pas face au chasseur d’ombre, bien trop fière pour avouer qu’elle avait peur et qu’elle se sentait faible dans ce monde bien trop hors de sa portée.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyVen 31 Aoû - 4:11


Human Being

Bambi & Giacomo

Face à face nous jouons cette mascarade qui nous plait tant, de fausses expressions sur nos visages qui cachent notre amusement partagé. Amusement qui cache lui-même plus de sérieux qu’on ne pourrait le croire, tous deux conscients que nos échanges ont valeur de vies. Tous deux nous avons nos couches de mystères et secrets, qui cachent autant qu’ils en révèlent sur nous. Que nous continuions ce jeu à chaque fois démontre que nous avons tous deux le sens de l’humour et de la patience, et en même temps ce jeu cache l’importance de nos discussions, nos peurs, nos besoins. Peur pour son enfant, peur de perdre des gens que j’aime si la rébellion n’est pas mise à terre. Besoin de protéger son petit, besoin de protéger les miens. Et sans doute d’autres peurs et besoins qu’aucun de nous ne laisse paraitre à l’autre derrière nos masques. Un masque qui affiche un sourire toujours contrit pour ma part quand Bambi répond à ma remarque sur « ma maitresse ». Avec un faux soupir, je lui rétorque : « Je le crains en effet, et pourtant c’est probablement la plus frustrante des amantes, mais chuutt, ne lui dis rien. ». Je conclus ma tirade digne d’une comédie avec un clin d’œil un peu exagéré.

Sa réplique sur ma propre mine amène un sourire un peu plus sincère sur mon visage. Je ne lui en veux pas, elle a bien raison. Mais encore faudrait-il que j’aie le temps de dormir. « Je vais donc éviter les miroirs dans l’immédiat alors, je ne voudrais pas me faire peur. Et je songerais à dormir si je croise mon lit un de ces quatre. ». Avec un peu de chance mon prochain rendez-vous avec ma literie se ferait une fois nos affaires terminées. Mais je ne suis pas particulièrement pressé non plus. J’apprécie nos échanges, et même si le temps passé avec Bambi n’est que d’ordre professionnel, il n’en reste pas moins agréable. Ce que je démontre avec mon compliment et mon geste digne d’un soap-opéra. Ce à quoi elle prétend être touchée dans ses gestes, avant de faire remarquer que c’était normal, aucune autre humaine ne m’étant aussi utile qu’elle. Je retiens un rire, restant dans mon rôle, je m’incline légèrement avant de reconnaître : « Je l’admets, je serais bien perdu sans toi ! ».  Il faut dire que Bambi a des oreilles partout, surtout dans les backgrounds des lieux intéressants et du côté de l’illégalité, là où les infos juteuses ont le plus de chances de se trouver. C’était donc une informatrice clé, ce n’était pas pour rien que je gardais un œil sur la jeune femme et son fils, conscient de l’importance de la mère pourrait un jour se retourner contre elle. Nul doute que ce serait probablement la contrepartie voulue le jour venu : les protéger de ce qui pourrait leur vouloir du mal. Bien entendu Rosalina ignore qu’il y a d’autres raisons pour mon intérêt envers son fils, mais il vaut mieux qu’elle l’ignore pour l’instant. Au lieu de ça je l’écoute me raconter le manque de fiabilité de ses informateurs alors qu’elle fait glisser son pendentif entre les doigts, geste déjà vu chez elle. Un rire jaune lui échappe, et j’en déduis ses collaborateurs n’allaient pas garder leurs postes longtemps. Histoire de détendre un peu la jeune femme qui a visiblement oublié notre jeu, je lui dis un peu cynique : « Tu devrais faire comme la Reine de Cœur de Lewis Caroll ‘Qu’on leur coupe la tête !’. Je peux t’aider à cacher les corps après si tu veux. ». Ce n’est même pas complètement une blague, si ces types se révélent être un danger, et s’ils sont inutiles pour moi, autant s’en débarrasser. Ce n’est pas ça qui m’empêcherait de dormir – enfin si, le temps de les éliminer et de faire disparaitre les cadavres mais pas après ça. Puis l’idée de Bambi et de la Reine de Cœur réunis dans la même personne est plutôt drôle de mon point de vue.

Finalement elle m’annonce qu’elle a entendu au restaurant que des créatures obscures veulent rejoindre le camp des rebelles. Voilà qui était une nouvelle intéressante. Je doute fortement que ceux qui ont ouvert leur bouche dans l’établissement de Rosalina rejoignent réellement les néphilims rebelles, quand on veut réellement se lancer dans ce genre d’entreprise, on évite d’en parler dans un lieu public. Mais le fait que le sujet soit abordé dans un lieu public montre que l’idée se répand. En effet ça voudrait la peine d’aller profiter de la cuisine de la jeune femme. Toutefois je demande curieux : « Est-ce qu’ils ont évoqué des raisons ? Après tout le régime actuel est plutôt favorable aux créatures obscures. ». Pas comme pour les néphilims par exemple. Le mouvement de Bambi reportant son attention vers moi attire mon regard et je l’écoute alors qu’elle me parle de relations conflictuelles entre les créatures obscures. La remarque manque de me faire rire, mais pas parce que je trouve cela ridicule, loin de là. Je me suis juste imaginé annoncer ça à mes supérieurs, et leurs expressions dans ma tête étaient hilarante. Non vraiment ce n’est pas moi qui vais annoncer à mes supérieurs. Je vais probablement demandais à l’un de mes bras dorits, celui tout désigné pour s’attirer les bonnes grâces de mes chefs. En attendant, je réponds, tout sourire : « Là très chère, je crains que tu ne m’apprennes rien en effet. Mais les vampires, les fées et les sorciers peuvent vivre longtemps et ont une certaine vision à long terme, aussi s’ils se montrent malins, ils sauront calmer les esprits de façon démonstrative et efficace sous peu. Enfin s’ils sont malins, je reconnais que c’est mal gagné si leurs égos se mettent sur le chemin. ». Parce qu’apparemment un âge avancé rime avec fierté plus que sagesse.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyMer 5 Sep - 22:42


Giacomo + Bambi
part of a machine

Elle ne se sentait pas gênée de partager les petits désagrément de la gestion de personnel avec l’homme : ce dernier était aussi à la tête d’hommes et elle ne doutait pas que cela puisse être parfois difficile. Elle n’avait néanmoins pas trop à se plaindre car les années lui avaient permis d’assoir son autorité sur ses gens et ce même si certains avaient tendance à l’oublier. La citation de Lewis Caroll utilisée par Giacomo pour résumer la situation arracha un rire à la blonde qui secoua légèrement la tête, amusée par la remarque. C’était aussi quelque chose qu’elle appréciait chez le nephilim : sa culture s’étendait au delà de celle de son peuple. Rosalina avait bien trop croisé de créatures qui restaient enfermées dans leur monde, dédaignant les us et coutumes des autres, y compris ceux des humains. Si la jeune femme n’avait jamais rechigné à s’ouvrir aux autres elle restait plus réservée lorsque ces derniers ne faisaient pas preuve de la même ouverture d’esprit. « Je n’emploie pas de telles méthodes cela pourrait nuire à mon image voyons ! » La remarque du nephilim est suffisante pour que Bambi reprenne le dessus et c’est avec un sourire mutin qu’elle reprend : « Mais l’idée n’est pas totalement sans attrait je dois avouer. » Susurra-t'elle sur le ton de la confidence. Evidemment elle n’irait jamais jusque dans ces extrêmes, le meurtre ne faisait pas partie de la liste de ses pêchers même si elle s’avérait être très imaginative pour ce qui était de punir ses obligés récalcitrants. L’aspect psychologique avait sa préférence néanmoins et c’était toujours plus prudent. Sa discrétion restait son plus grand avantage et surtout sa plus grande protection : pour elle mais surtout pour Lucca. « Qu’on leur coupe la tête ! » S’exclame-t’elle d’une voix autoritaire avant de laisser échapper un rire cristallin comme une enfant très fière de son imitation : « Je le fais bien n’est-ce pas ? »  Elle ne doutait pas que l’homme acquiescerait, trop heureux dans ce manège qu’ils jouaient tous les deux. Enfin, il était clair que le rôle de la Reine de Coeur n’était pas le plus saillant pour la biche qui se délectait de tromper ses adversaires avec ses grands yeux naïfs et son air innocent. Air innocent que quiconque connaissait Bambi savait écran de fumée, Giacomo le premier car il profitait des informations de la jeune femme depuis quelques temps maintenant.

Il n’avait d’ailleurs que rarement été déçu par ses confidences et elle sentait bien qu’une fois encore, la curiosité de l’agent de la brigade nocturne a été piquée au vif par ses révélations. Ainsi elle ne rechignait pas à lui offrir de plus amples informations sur les débats qui régnaient dans sa salle : « Il semblerait que l’idée d’égalité n’ait été rien de plus qu’un mirage et qu’ils ne se sentent pas en adéquation avec la traque qui est faite actuellement des rebelles. La plupart avancent le fait que le conseil devrait compter un nephilim à leur tête. Je ne doute pas que la majorité sont des idéalistes en manque de cause perdue à défendre, mais pour dix moutons il y a certainement un berger assez fou pour se lancer dans cette entreprise. » Elle ne faisait qu’exploser les arguments de ceux qu’elle avait écoutés d’une oreille faussement inattentive, elle ne faisait absolument pas part de sa propre opinion à Giacomo. Après tout, l’avis de la jeune femme sur le question importait peu, mais elle n’appréciait pas la tension qui grimpait en flèche dans les rues de Rome ces derniers temps. Et la tension ne venait malheureusement pas que des opinions concernant les nephilims. Le rire de Giacomo ne la trompe pas et ses paroles suivantes ne font que confirmer ce qu’elle savait déjà, si personne ne levait pour l’instant le petit doigt, la situation était connue de tous. Pour le moment cela n’avait pas eu de conséquences néfastes mais il suffisait d’une fois pour mettre le feu aux poudres. « Je me demande seulement si leur soif de pouvoir ne passera pas au dessus de leur sagesse. Et puis ce que tu avances ne concerne pas les loups. » Pourtant son plus proche ami et plus grand allié était un loup et bien éloigné de toutes ces histoires, mais c’était un joyau dans un océan de toc. La biche savait à quel point les créatures obscures et les nephilims, comme les hommes mais bien mieux armées, pouvaient être impulsifs, et qu’ils prenait parfois des décisions inconsidérées. « Est-ce que je dois m’inquiéter pour ma sécurité et celle  de Lucca, Giacomo ? » Sans même détourner son attention de l’astre nocturne elle finit par poser la question et le temps d’un instant on peut lire l’inquiétude au fond de ses iris. Un instant furtif, une lueur que l’on pourrait confondre avec la réflection de la lune au fond de ses pupilles « Non pas que je le sois évidemment. » Visiblement détendue, elle roule des yeux avec un léger sourire au coin des lèvres se donnant un air à ne pas y toucher des plus convaincants. « Mais ma vie nocturne est bien trop passionnante et lucrative pour être dérangée par des guerres de territoire et d’égo. » Et au final cela n’avait rien d’un véritable mensonge : la jeune femme profitait de l’obscurité de la nuit pour faire fructifier son trafic et grâce à lui elle jouissait d’une existence plus qu’agréable. Elle n’avait rien d’une jeune riche aux vêtements et bijoux tape à l’oeil et voyants, sa richesse était discrète mais bien réelle, cela lui permettait de gâter son fils autant qu’elle le voulait et de ne pas avoir à s’inquiéter des fins de mois jadis bien difficiles. Elle serait néanmoins prête à abandonner cela dans la seconde si l’homme lui indiquait que son fils était en danger. Mais elle savait bien qu’il ne lui dirait pas : ce n’était bon ni pour lui ni pour elle.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyLun 17 Sep - 10:54


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Bambi & Giacomo

Ma référence à la Reine de Cœur a au moins le mérite de faire sourire la jeune femme qui retrouve de fait son attitude nonchalante. Elle et comme moi savons parfaitement que ce n’est pas son genre d’éliminer définitivement les problèmes de cette façon – moi par contre je n’hésiterais pas une seconde. Aussi cela est destiné à n’être qu’une blague, une pique humoristique parmi les centaines que nous avons échangé jusque-là. Une perche que Bambi saisit à deux mains puisqu’après avoir reconnu que de telles méthodes auraient ses avantages, elle se lance dans une imitation de ladite Reine qui s’achève sur un rire. Mon propre sourire s’agrandit, amusé par la prestation de la blonde. Lorsqu’elle m’interroge sur son talent, je m’incline faisant semblant d’être impressionné : « J’en ai presque tremblé, j’ai cru que tu réclamais ma mort ! ». Ce qui ne serait vraisemblablement jamais le cas. Mort, je ne serais d’aucune utilité à la terrestre, et nos échanges, bien qu’amicaux aux premiers abords, sont motivés en premier lieu par l’utilité que nous avions chacun pour l’autre. Et moi je suis destiné à être un rempart pour la protéger elle et Lucca de menaces qu’elle ne serait pas en mesure de gérer. Notre conversation change d’ailleurs de ton alors que nous passons à la partie plus « professionnel » de notre discussion et qu’elle me révèle quelques informations intéressantes, au sujet desquelles je demande des précisions, qu’elle s’empresse de me donner. Ce qu’elle me dévoile manque de me lâcher un rire d’ironie. Des idéalistes en effet, aux idées auxquelles un Giacomo plus jeune, moins expérimentés et qui n’avait pas autant perdu aurait pu adhérer. En effet, un système réellement égalitaire permettrait la présence d’un néphilim au Conseil, et tout en continuant à chasser les rebelles bien entendu. Mais en pratique, il n’y a pas la moindre once de chance pour que ça arrive. Les créatures obscures ont bien trop perdu en faisant face à l’Enclave et obtenir le pouvoir pour qu’il laisse une telle chance aux néphilims d’avoir du pouvoir, même moindre par rapport aux leurs. La seule raison pour laquelle seuls les rebelles et pas tous les néphilims – y compris ma famille – étaient chassés, est qu’il y aurait un peu trop de créatures obscures qui verraient d’un mauvais œil le meurtre de néphilims loyaux. Sinon nul doute que les hauts placés se seraient débarrassé de nous. Puis nous sommes encore utiles pour la chasse des démons aussi. Bref, autant dire que la meilleure chose à faire est de se rendre indispensable – et de très bien faire mon boulot.

Finalement je souris à Bambi en lui disant : « Merci pour l’info, je vais garder un œil sur ces utopistes au cas où en effet. ». Notre conversation dévie alors sur la montée des tensions inter-espèces, sur lesquelles la jeune femme veut mon avis dont je lui fais part – je n’ai rien à perdre à lui révéler ce que je sais, et il vaut mieux qu’elle sache ce qui nous pend au nez. Sa réponse manque de ma faire hausser les épaules. Qui sait ce qui va prévaloir pour ces vieilles créatures qui se pensent à l’abri de la mort à cause de tous les siècles qu’elles ont traversé, à l’abri des conséquences à cause de la richesse et de l’influence qu’elles ont amassées ? En ce qui me concerne, j’évite de parier sur l’un ou l’autre, me contentant de prévoir des plans de secours au cas où ça tournerait mal. Quant à la question des loups … « Les loup-garous sont un peu différents c’est vrai, vu que leur espérance de vie n’est pas si différente de celle des humains. Mais eux aussi sont sujet à des luttes de pouvoirs, et même des conflits d’intérêt entre meutes. C’est difficile de les considérer comme un tout, et à mon sens je crains que ça ne réduise leur importance au sein du conseil. Et pourtant parmi les créatures obscures, ce sont ceux les plus susceptibles de faire une alliance digne de ce nom avec les humains. Bref, je me vais me garder de faire des assomptions sur les décisions que prendront les hautes autorités, je me contente d’agir de mon mieux à mon échelle, et on verra ce que l’avenir nous réserve. ». Le regard de Bambi planté sur la lune ne me révèle pas grand-chose de son état d’esprit alors qu’elle semble visiblement se poser des questions sur le futur puisqu’elle me demande si elle doit s’inquiéter pour elle et son fils. Avant que je ne décide comment formuler ma réponse, elle enchaine en relevant qu’elle ne s’inquiète pas bien entendu, c’est juste que son activité alternative lui plait et lui rapporte trop pour qu’elle abandonne sans raison. Mon attention se porte elle aussi sur l’astre lunaire, laissant planer un certain silence qui laisse les bruits de la nuit leur parvenir, des murmures lointains, de la musique à peine discernable, des bruits de véhicules. Finalement ma voix je réponds, avec une sincérité dont je fais très rarement preuve : « Je ne pense pas que dans l’immédiat tu sois particulièrement en danger en continuant tes activités, très chère. Les tensions sont surtout entre créatures obscures, et si tu prends soin de rester de ne pas te mettre au milieu, tu ne risques pas plus que d’habitude. ». Puis mon regard se reporte sur elle, un sourire en coin ornant mon visage, j’ajoute cynique : « De toute façon, tu ne pourrais guère me transmettre les informations dont je suis si friand s’ils vous arrivent quelque chose à toi ou Lucca, alors tu peux être certaine que je te le ferais savoir si je pense qu’il vaut mieux pour vous deux que tu te retires de ton business nocturne. ». Outre le fait que je l’aime bien – et que je porte une attention particulière à son enfant – le fait est que morte ou péoccupée par Lucca, elle ne me serait d’aucune utilité, alors oui, si nécessaire, je compte bien lui dire d’arrêter tout.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyLun 24 Sep - 19:00


Giacomo + Bambi
part of a machine

Elle savait bien que son imitation de la reine de coeur ferait mouche, du moins dans les apparences qu’ils conservaient tous les deux, cela eu au moins l’effet de détendre l’atmosphère. « Fais bien attention à ne pas me mettre en colère ou j’appelle mes gardes. » Continue-t’elle bien ancrée dans son rôle non sans laisser échapper un rire amusé pour dédramatiser ses paroles. Bien sur il n’en n’était pas question. Jusqu’à preuve du contraire le Cornaro et la Moretti étaient alliés et l’homme pouvait se vanter d’avoir gagné la confiance de la biche. Cela n’arrivait pas bien souvent et elle-même ne le crierait pas sur les toits. Néanmoins, rien que le fait qu’il connaisse son secret et le protège suffisait à confirmer son opinion sur l’homme. Ce n’était pas sans raison qu’elle avait accepté de lui vendre des informations de plus, même si elle n’avait pas toujours été très regardante quant à sa clientèle. Par ailleurs ils étaient peu nombreux à qui elle ouvrait les portes de son restaurant. « Si tu veux allier l’utile aux délicieuses lasagnes de nonna tu sais que tu es le bienvenu au restaurant quand tu veux, tant que tu n’attaques aucun de mes clients ! » Il avait toujours été clair que le restaurant était une zone de paix et toute attaque, provenant de quiconque était sévèrement réprimée par l’équipe. Rosalina tenait beaucoup à l’image de son établissement : c’était ce qui lui permettait de prospérer depuis des générations, ce dernier devait être un lieu d’accueil pour quiconque en avait besoin ou le désirait et avec la révélation de l’existence du monde obscur c’était encore plus vrai. Tolérance était le maitre mot mais cela ne voulait pas dire que la gérante était naïve, elle savait qu’à n’importe quel moment, quelqu’un pouvait profiter de ce rassemblement pour mettre le feu aux poudres. Si le gouvernement actuel avait tendance à avoir les faveurs de la majorité de la population, elle savait bien que la situation ne faisait pas l’unanimité. Même parmi les humains beaucoup se soulevaient contre la prise de pouvoir des créatures, d’autres quant à eux voudraient mettre fin à la guerre contre les chasseurs d’ombres. Tous étaient obnubilés par la soif de pouvoir ou de vengeance et oubliaient qu’une guerre ouverte ferait plus de mal que de bien. Opportuniste, la blonde préférait se laisser porter tout en s’offrant une porte de sortie, c’était pour cela avant tout qu’elle échangeait ces informations avec Giacomo : l’intérêt prévalait dans leur relation sans qu’aucun des deux ne s’en offusque.

L’inquiétude passagère dans laquelle la jeune femme s’était plongée n’était pas nouvelle mais c’était la première fois qu’elle en faisait par au nephilim, même si la manière était plutôt détournée comme d’habitude lorsqu’il s’agissait de leurs conversations. Ainsi elle fut agréablement surprise de l’honnêteté avec laquelle il lui répondit. Pas plus que d’habitude. Les paroles de l’homme avaient une résonance toute particulière car Bambi avait tendance à oublier qu’elle était loin d’être aussi forte que ceux à qui elle se frottait pendant ses deals. Sans prétention aucune elle n’avait jamais imaginé pouvoir souffrir de ces actes alors que la question s’était posé des milliers de fois en ce qui concernait Lucca. L’assurance qu’elle s’offrait à chaque fois qu’elle le pouvait, c’était pour lui car elle, n’avait pas peur de mourir. Il fallait avouer que depuis toute petite elle avait côtoyé la mort plus de fois qu’on pourrait le croire. Mais tout était différent concernant Lucca. Heureusement pour elle le ton cynique avec lequel Giacomo reprend sa tirade lui permet de sortir de ces pensées vagabondes et la blonde répond à son sourire en coin par un léger rire espiègle : « Que tes intérêts me protègent dans ce cas mon cher Giacomo ! » Elle avait la chance d’avoir la protection de plusieurs personnes plutôt bien placées dans la hiérarchie actuelle ce qui lui permettait de pouvoir vaquer à ses occupations sans grand risque inhérent. Jusqu’à preuve du contraire néanmoins.

Le bruit reconnaissable des cloches de l’église qui se trouvait non loin du lieu de rendez vous des deux jeunes gens poussa la femme à jeter un oeil à sa montre qui affichait maintenant plus de trois heures. « Oh mais que ta compagnie peut-être agréable très cher, je n’avais pas vu le temps passer. »  S’exclama-t’elle légèrement théâtrale en passant une main dans ses cheveux blonds. Pourtant la lune était bien haut dans le ciel synonyme des minutes précieuses de la nuit qui s’égrenaient petit à petit. « Aurais-tu encore besoin de mes services pour quoi que ce soit ? » Elle avait eu des soirées plus garnies en informations, malheureusement les temps étaient durs pour tout le monde et elle ne pouvaient pas sortir de croustillants potins de son chapeau. Si elle commençait à  mentir sur ce qu’elle apprenait, elle perdrait toute légitimité aux yeux de ses clients et c’était sur cela que tenait son business. Hors de question de s’empresser à raconter n’importe quoi. « Sinon j’ai un fils qui m’attend, du moins s’il n’a pas encore décidé de fausser compagnie à sa nounou. » Elle marqua une légère pause en haussant les épaules un peu dépitée avant de reprendre : « Quant à toi je te prierai d’arranger un rendez-vous avec ton lit un de ces quatre. » Le taquina-t’elle mutine en se redressant de là où elle était assise s’étirant légèrement tout en scrutant son visage de ses pupilles noisette. Elle savait bien qu’elle parlait dans le vent mais dans son théâtre de marionnettes toute parole trouvait son sens même dans l’absurde.
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MessageSujet: Re: ☾☾ human being (giacomo)    ☾☾ human being (giacomo) EmptyMer 17 Oct - 10:22


Human Being

Bambi & Giacomo

Prise dans son rôle de reine de fiction, Bambi me répond de faire attention à ce qu’elle n’appelle pas ses gardes. Je me contente de sourire largement alors qu’elle lâche un rire, avant de m’incliner, comme pour reconnaître sa supériorité. Ou peut-être pour lui montrer mon respect, qui lui n’est pas feint : la jeune femme a une sacrée personnalité, une intelligence remarquable et beaucoup de courage. Pour une humaine, elle est exceptionnelle, et peu d’autres créatures peuvent se vanter d’avoir de l’estime de ma part. Ce qui explique sans doute pourquoi je ne cherche pas particulièrement à écourter notre entrevue, malgré l’air et ma fatigue – que je ressens à peine, notre conversation m’ayant revigoré. Alors que je la remercie de son tuyau utile, elle me propose de venir profiter de la bonne cuisine de son restaurant tout en surveillant nos sympathisants de la Rébellion, mais mettant toutefois en garde contre le fait de s’en prendre à ses clients. Mon sourire devient un peu carnassier alors que je lui réponds : « Ma très chère, si je viens manger une de ces lasagnes, la seule chose que j’attaquerais c’est une deuxième portion ! ». Je sais pertinemment que Rosalina tient à la neutralité de son restaurant, et je n’ai nulle envie de l’embarrasser en dérogeant à la règle. Sans compter que ce serait contreproductif – vu les efforts faits pour la garder, elle et son fils, en sécurité, faire éclater un conflit sur son lieu de travail serait stupide. Et quoi que puissent en dire certains, je ne suis pas stupide. Non, tant que j’aurais mon mot à dire, personne n’irait créer des ennuis dans ce restaurant. « En tout cas je te remercie de la proposition, je vais sérieusement en prendre compte. » Je me demande si elle réalise l’humour qui se cache dans mes paroles : la plupart des gens pensent que je ne prends rien sérieusement, justement.

Un sérieux qui transparaît également dans ma réponse à Bambi. De ma part c’est assez rare, mais encore une fois, la jeune femme est à part dans mon entourage, et si une personne a gagné le droit de voir de temps en temps mon vrai visage, c’est elle. Je lui parle donc sans détour de ce que je sais sur la dynamique politique des loup-garous, même si cette espèce a la particularité de voir arriver des changements de leadership aussi brutaux qu’inattendus. Autant dire qu’ils sont probablement les plus imprévisibles. Les plus prévisibles : les fées. Quoi qu’ils arrivent, ces créatures se mettent toujours du côté des vainqueurs. Il suffit donc d’avoir les bonnes informations pour savoir ce qu’elles considèrent comme le camp victorieux. Mais je garde ça pour moi, puisque ce n’est pas ce que Babi a demandé – et aussi parce que je crois bien lui avoir donné suffisamment de matière à réfléchir. A la place je la rassure : pour l’instant, les tensions existantes ne sont pas une menace pour elle ou Lucca, et de toute façon j’ai intérêt à ce qui ne leur arrivent rien – pour de multiples raisons. Ce qui amène un petit rire de la blonde ainsi que des paroles malicieuses. Je lui fais un clin d’œil avant de rétorquer : « Dommage qu’on n’ait rien à boire, j’aurais posté un toast à ça ! Disons que l’idée y est. ». Je ris également, un rire coupé par les cloches de l’église que je me mets à compter par réflexe. Déjà trois heures du matin. Depuis quand les journées sont-elles aussi courtes ?

La voix de l’humaine me tire de mes réflexions, alors qu’elle reprend son rôle de Bambi, me faisant savoir que le temps est passé vite en ma compagnie. Je lui offre un grand sourire, posant ma main sur mon cœur avant de lui dire : « Mais je te retourne le compliment, ma belle, tu m’en as même fait oublier que j’ai une mine terrible ! ». A sa question, je fais un rapide signe de tête avant de continuer à haute voix : « Oh non, tu as déjà comblé mes attentes pour cette nuit, et j’espère t’avoir comblée également ! ». Si cette phrase peut être interprété de façon salace, c’est parfaitement normal. Qui serait Giacomo Cornaro s’il ne flirtait pas lourdement avec la gente féminine comme masculine ? Toutefois je n’attends pas vraiment que Bambi me tombe dans les bras, déjà parce qu’il vaut mieux que notre relation reste professionnelle, et ensuite parce que la jeune femme sait pertinemment le genre d’homme que je suis. Sa mention de son fils et l’anecdote qu’elle me partage me fait sourire – d’autant plus que Rosalina l’ignore, mais je suis très probablement la raison pour laquelle Lucca aime faire faux bonds à sa babysitter. Non, il vaut mieux que je garde ça pour moi pour le moment. « Ton fils fait déjà le mur à son âge ? Et bien heureusement que tu diriges un réseau d’informations, je sens que tu vas en avoir besoin quand il atteindra l’adolescence, histoire de savoir où il est parti faire la fête en ville ! ». Il faut dire qu’il a de qui tenir considérant la personnalité de sa mère, et je ne peux qu’être curieux de découvrir quel jeune homme il deviendra un jour. En attendant, il a besoin de sa maman, alors j’ajoute à haute voix : « Loin de moi l’idée de te retenir, va donc passer du temps avec lui. Moi je vais voir si mon lit est libre ce matin pour les … » Je fais mine de vérifier ma montre avant de continuer : « … trois prochaines heures. ». La voyant se lever et s’étirer, je m’incline une dernière fois, la saluant : « Bonne fin de nuit à toi, et comme disent les néphilims, que l’Ange veille sur toi. ». Conscient que la raccompagner serait hors de question – non seulement elle n’accepterait pas, mais en plus il vaut mieux qu’on ne la voit le moins possible en ma compagnie – je ne propose même pas, et me contente de partir, activant à nouveau ma rune pour disparaître parmi les nombreuses ombres de la ville.
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