La fée soupire, quelque peu appréhensive à l'idée de se mêler à cette même foule grandissante à vue d'oeil. Jouant nerveusement avec sa cravate, Romeo inspire profondément. Méfiance qu'il ne peut contenir, observant avec curiosité et suspicion les quelques invités qui s'animent allègrement à ses côtés. Appréhension qui s'étiole et s'éclipse, néanmoins, dés lors que le Château s'invite à son regard, ballet de lumières enchantant sa rétine. Le derme miroitant sous un tel spectacle, la fée illumine autant de majesté que noblesse, cette même magie coulant dans ses veines clairement à l'oeuvre en cette soirée. Et si le Château ne parvient à la grandeur du palais si cher à son peuple, Romeo n'en demeure pas moins ébloui, subjugué, par un tel effort d'organisation. Tous les invités se hâtent dans la Salle de réception, parés de leurs plus beaux atouts, et Romeo se plait à faire ainsi tourner quelques visages dans sa direction. Il observe la salle, constatant avec déception qu'il semble être le seul représentant de son espèce présent à la réception - du moins, pour le moment. Et c'est alors qu'une mélodie nouvelle lui parvient, régalant chacun de ses sens. Intrigué, il cherche son origine du regard, ce dernier venant alors se poser sur une silhouette inconnue, mais terriblement attrayante. Hypnotisé par la beauté de l'étranger, la fée s'approche, l'assurance habituelle de ses pas l'abandonnant à mesure qu'il s'avance. Il se fige quelque peu en apercevant la présence d'un autre, urgeant le prodige de la musique de vaquer à d'autres occupations. Et Romeo se fait discret dans son approche, se positionnant aux côtés du jeune homme, qui s'apprête déjà à suivre les directives de son aîné. Personnellement, j'ai trouvé ça très mélodieux, remarque-t-il d'une voix légère, mais sincère. Loin de lui l'envie de brusquer cet Adonis qu'il ne connaît aucunement, bien qu'une telle chose ne serait pas pour lui déplaire. Romeo. La fée s'enquiert, se présentant avec bien plus d'entrain que de coutume.

@Diaz D. Grimaldi

Verre en main, j’observe les invités arrivés comme des fleurs. Demoiselles habillées de robes élégantes, les garçons en costume cravate ou encore en Noeux papillon. Je regarde, j’analyse, je laisse parfois mon regard glisser sur mes collègues de la Brigade Nocturne qui sont en positions, en fonction ce soir. Moi, je ne suis là que pour le sport, que pour faire part de ma présence et intervenir si ça s’avère nécessaire…Ce soir, je fais partie des meubles, rien de plus, rien de moins. Et pourtant, mes yeux ne cessent d’observer les alentours, alors que mes sens lupins sont en éveilles. La foule, je n’aime pas ça, ce n’est pas nouveau et, déjà, je sens mon palpitant s’emballer dans ma poitrine à cause d’un certain stresse, d’un certain étouffement. En retrait, assis à une table où mon prénom est écrit en lettre dorée, je ne me mêle pas spécialement à la foule, préférant rester loin et éviter un accident. Parce que oui, déjà, je sens le loup en moi tenter de sortir, ne pas supporter ce bruit, toutes ses odeurs. La sécurité n’est pas là, ce sentiment étant mort depuis bien des années. Mon verre d’eau vient glisser entre mes lèvres. Pas d’alcool ce soir…en-même temps, me bourrer la gueule serait une très mauvaise idée et je risque d’arracher la gorge de quelqu’un. Soupire léger qui s’échappe de mes lèvres, je finis par me lever pour fendre la foule, histoire de marcher quelque peu. Malheureusement, mon épaule heurte celle de quelqu’un d’autre, d’une odeur qui m’est inconnue sans l’être pour autant, sûrement quelqu’un que je n’ai pas encore imprimé niveau odorat. Je me stoppe brusquement, fermant légèrement les yeux en cherchant à calmer mes instincts animaux qui me hurlent d’attaquer, de me défendre. Tournant doucement sur le côté pour faire face à la personne, je me contente d’un « Désolé. »

AVENGEDINCHAINS

costume de Zacc:

IN

Un sourire s'étire sur mes lèvres, alors que je balaye les alentours du regard, une lueur presque enfantine au fond des yeux. J'aimais ma vie en Sicile, j'aimais la vie que l'on menait tous les quatre, je n'ai jamais manqué de rien, j'ai toujours été heureuse, seulement à cet instant précis, je goûte à la magie des grandes villes. Je ressens enfin cette sensation d'être là où tout se passe et non plus loin de tout, impuissante. Et si j'ai pu détester cette ville pendant un temps, elle m'a toujours aussi terriblement attirée. Je passe distraitement une main sur le tissu bleu nuit de ma robe, pas certaine d'être à l'aise dans cette tenue, même si l'idée d'être bien habillée me plaît plus que je ne voudrais l'avouer. Il y a cette voix dans ma tête qui refuse de se taire, me rappelant que je risque de faire tâche parmi cette foule, parmi ces gens probablement habitués à ce genre de réunion entre les espèces, habitués à fréquenter cette diversité. D'un faible mouvement de la tête, je tente de reprendre mes esprits, chassant ces pensées parasites, pour me retourner vers une tête rousse, qui m'arrache un nouveau sourire. Une tape à l'arrière de la tête, et un sourire moqueur aux lèvres, je laisse échapper ma voix joueuse. « Mais c'est qu'il a fait un effort, le louveteau. » Le connaissant, je doute qu'il soit plus à l'aise que moi là-dedans, mais contrairement à moi, je suis presque certaine qu'il n'apprécie pas tant l'effort à fournir. Ma main glisse sur son bras pour l'entraîner à mes côtés vers l'intérieur du château. « C'est l'occasion de faire des rencontres, on fera au moins bonne impression » du moins je l'espère. Mes pupilles se perdent dans la foule qui peuple l'intérieur. Pas sûr que je rencontre qui que ce soit ce soir. Non pas que ça manque de monde, plutôt l'inverse en réalité. Un peu trop de chic, un peu trop de monde, de quoi m'en donner le tournis. D'une main j'attrape une coupe de champagne, reportant mon attention sur Kaled. Je prends une voix faussement menaçante. « Ok. Si tu me laisses seule, je te le ferai payer. » Même si mes mots sont teintés de plaisanterie, dans le fond je compte réellement compter sur sa présence. Oui, on a besoin de se reconstruire, on a besoin de rencontrer du monde, mais même si j'aimerais avoir le rôle de la grande soeur protectrice, assez rassurante pour qu'il n'est peur de rien, j'ai besoin de sa présence. 

Champagne dans le bec, elle observe longuement l’assemblée, diverses personnes lui accordent des signes de tête. Rien de plus expressif que leurs courtoisies. « Je trouve que la réception est morne pour l'instant, mais que si on décide de mettre un peu de magie, elle pourrait devenir intéressante. » Elle hoquette. Un instant, la fougue de la jeunesse était parfois un peu trop imprudente elle-même. « On est ici pour fêter le renouvellement, pas faire un scandale, je tiens à mes marques contrairement à toi petite tête brûlée. » Tête brûlée, c’était sans doute le terme, vu la pudeur qu’elle mettait à rude épreuve dans sa robe, néanmoins, cela lui allait à ravir plus une femme qu’une petite fille et Olympia avait parfois du mal à se mettre à la page. À dire vrai, c’était un soulagement de porter une robe longue, les jupes trop courtes la mettaient mal à l’aise, mais durant des siècles elle avait porté de robe longue, Brianna avait connu l’avènement de ma mini-jupe et du mini short… Jusqu’à observer de près les personnes un peu plus humaines que la normale. « Qu'as-tu en tête Olly ? »  La blonde tourne son regard vairon vers son apprentie. Signe distinctif qu’elle allait utiliser la magie. « Un peu de magie, mais magie festive, pas besoin de faire voler des jupes pour le plaisir des messieurs, qu’ils aillent sur you… you je ne sais plus comment d’ailleurs ! » D’un claquement de doigts, les coupes des deux terrestres qu’elle regardait se teintèrent de rose avec quelques paillettes. Après tout, Rosalina et son amie – au prénom inconnu – semblaient être comme des Chinoises devant le Palais des Doges à Venise. Elle prend le bras de Brianna avec un sourire. « Saluons ses dames, la petite blonde a un fils des plus craquants. » Jusqu’à la poussée face aux deux demoiselles, sans doute surprise par le contenu changé de leur verre. Mais la Grande Sorcière avait fait de même dans sa propre coupe et celle de sa petite brunette. « Rosalina, quelle excellente surprise. » Elle hoche simplement la tête à l’adresse de son amie, un simple « Bonsoir » traversant la barrière de ses lèvres. Un sourire calme s’épanouissant petit à petit sur son visage, alors qu’elle porte la coupe à ses lèvres. « Vos tenues sont exquises, n’est-ce pas Brianna ? Oh quelle idiote, Rosalina, mon élève Brianna Lightwood-Bane. D'ailleurs, j’oublie presque comment se porte Lucca ? Toujours plein de vitalité n’est-ce pas ? » C’était un petit bout haut comme trois pommes et après tout, il était divinement mignon et toujours prêt à rendre service à sa mère. Elle jette un œil à Cassandra. « Ne vous inquiétez pas, votre boisson est toujours comestible. » Un minois d’ange c’était qu’Olympia voulait afficher, elle n’avait pas besoin de se la mettre à l’envers ce soir de toute façon…

Dès qu’elle avait eu l’enveloppe entre les mains, elle savait avec certitude qu’elle y serait. Un rassemblement d’obscurs et d’humains, les nephilims ne peuvent être bien loin. Heureusement, la rébellion avait trouvé le moyen de passer incognito dans ce fatras, cette mascarade auquelle les terrestres croient encore. Son père veut qu’elle y aille, ça tombe bien puisqu’elle a l’intention d’y aller, mais il veut aussi qu’elle se tienne à carreau. Ainsi, il alimente la curiosité de son aînée, avec un tel rassemblement d’obscur elle est bien la première à se porter volontaire pour tous les renvoyer auprès de leurs parents démoniaque. Alessio voit plus loin, du moins il voit mieux les conséquences, les nephilims sont encore trop peu nombreux et ne sont certainement pas aider par les terrestres.

Mariketa n’a d’autre choix que de ravaler son caractère impétueux et ses envies de meurtre, pour les garder à l’oeil. Pour se faire, il lui fallait une robe de bal, qu’elle a ni plus ni moins volé dans une boutique, loin d’être une femme coquette, celle-ci lui a plu à l’instant où elle l’a vu en vitrine. Le bas de la robe est assez bouffante pour lui permettre de s’armer de ses dagues favorites, elle est obéissante envers son père, pas inconsciente au point de se pointer désarmées.

C’est seule qu’elle arrive au château et fait son entrée au sein de ce dernier, si son attitude est décontractée, bien que les épaules tendues, son regard parcourt et enregistre. Un serveur passe devant elle et lui propose une coupe de champagne, elle s’en saisit, pour la forme elle y trempe les lèvres sans en boire une gorgée. Elle se perd dans tout ce luxe, vestiges d’un passé qui était le sien avant la chute de l’Institut et d’Idris, aujourd’hui les rôles sont inversés. Les obscurs vivent sous la lumière, les nephilims se terrent. Se retrouver là n’aide pas la chasseuse à rester sereine.

Son regard reconnait un groupe de nephilims, dont ses frères et sa cousine, elle leur fait un signe de tête, mais ne les rejoint pas. Elle leur a dit de rester prudents avant de se séparer du Colisée, ce soir elle fait cavalier seule, bien que son bras droit ne se trouve pas bien loin, tous deux ont l’intention de se mêler aux invités, d’observer et écouter. Ils apprendront peut-être quelque chose d'intéressant.

Robe de Mariketa: