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VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian) 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian) 3308333368
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 Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian)

         

Olympe De Briant

Olympe De Briant
J'ai débarqué à Rome le : 15/07/2018 , j’ai déjà envoyé : 1179 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 98
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MessageSujet: Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian)   Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian) EmptyDim 2 Sep - 2:01

Soul meets soul
on lovers' lips

(hadrian x olympia) The lover knows much more about absolute good and universal beauty than any logician or theologian, unless the latter, too, be lovers in disguise.


C’était vraiment difficile. La dernière fois qu’elle était venue entre ses murs, elle n’avait vu qu’Onyx, elle n’avait eu que des échos de ce qui se cachait derrière cette porte. C’était terrifiant de se dire que ça faisait quatre cents ans et plus qu’elle n’avait pas posé les yeux sur lui. Les frissons, l’angoisse. Voilà tout ce qui traverse son corps à ce moment. Elle ne sait pas trop Olympia comment faire, comment être certaine que rien ne se passera. Être certaine que cela sera différent, malgré que l’apparence serait la même, il y a tant de changés. Elle le savait, elle le craignait même. Ce n’était pas une fin en soi, la blonde avait plusieurs enfants de la nuit dans ses amis, ses connaissances. Alors pourquoi était-elle dans un état pareil ? Trembler encore ce n’était rien et elle était persuadée qu’Onyx dormait à poings fermés à cette heure du jour, elle savait qu’il dormait, car le club avait fonctionné toute la nuit et qu’elle choisissait ce moment privilégié pour être seule avec elle-même dans les diverses salles de ce domaine de luxure. Réfléchir à ce qu’était sa vie depuis qu’elle était partie ou encore l’impact que sa mort avait pu causer face à des personnes comme Hadrian ou Alexandre. Tout avait été si bien orchestré qu’elle en avait brisé la vie de son père, qu’elle l’avait fait mourir de chagrin, alors qu’elle se tenait debout encore aujourd’hui. Seule survivante d’une époque et d’une famille qui avait aujourd’hui disparu. Elle aurait pu être comme Malachi, elle aurait pu être seule, s’isoler. Mais elle s’était battue, elle avait appris tant de choses aux bras de Ruben et Caius que cela faisait d’elle une personne érudite avec des connaissances extraordinaires. Mais avoir cinq cents ans, si tout le monde pouvait avoir le temps dont elle avait bénéficié… Il y aurait bien plus de personnes comme elle. Des survivants… C’était un peu ce qu’ils étaient tous. Survivre à diverses guerres, ça endurcit le caractère, ça force votre vie. Olympia, elle avait tout changé, elle avait voyagé pour vivre comme elle l’entendait.

Et elle avait peur devant une foutue porte ? Le comble de sa vie. Etait simplement de la peur, ou encore de l’appréhension, de l’excitation. Elle n’aurait pas su mettre un mot sur ce sentiment qui entremêlait soulagement, crainte et passion. C’était inquiétant d’être ainsi, mais elle voyait ses propres doigts, vernis de pourpre, trembler alors qu’elle ne touchait pas la poignée de porte. Elle aurait pu être changée en statue de sel, l’effet aurait été le même. C’était cette boule dans sa gorge, dans son estomac qui prenait le dessus sur tous ses bons sentiments.

Est-ce qu’il dort ? Est-ce qu’il va se souvenir de moi ? Est-ce que rien n’a changé ? Et s’il me prenait pour une autre personne ? Voilà les grandes questions, après l’apparence qu’il pouvait avoir désormais, cela n’était que secondaire. Peut-être serait-elle gênée par sa peau désormais gelée comme la mort elle-même. Mais elle devrait s’y faire. C’est peut-être la curiosité ou cette haine qu’elle avait face à sa propre personne qui la pousse à ouvrir la porte, tournée cette maudite poignée. La chambre est plongée dans l’obscurité, simplement, elle croit y distinguer des meubles, une silhouette par le simple faisceau de lumière qu’elle fait entrer avec elle dans la chambre. Aussitôt, elle referme la porte, un instant, elle avait oublié que la lumière était une ennemie en ces lieux. Elle garde son dos contre le bois de la porte, bougeant ses mains, trouvant un peu de magie pour allumer une lumière dans la chambre. Elle est subjuguée, elle est interdite de la voir ainsi si pâle… Comme quand elle l’avait laissé. Elle pose la paume de sa main contre ses lèvres pour étouffer ce sanglot qui monte dans sa gorge. Elle s’en voulait, elle s’en était toujours voulu, trop. Vraisemblablement, cela n’était jamais parti, cette culpabilité ne l’avait jamais quittée. Elle remet une mèche de ses cheveux blonds derrière son oreille, comme pour se donner de la prestance, alors qu’il flotte dans son dos tel des fils d’or sur la lumière blafarde de cette lampe de chevet. Contrairement à la dernière fois, Olympia n’avait plus de longue robe, ni de bijoux couteux. Elle était simple vêtu d’une jupe crayon bordeaux et d’un chemisier lavallière aussi noir que la nuit elle-même. Des escarpins d’un noir brillants. Une femme du monde qui ne ressemblait plus à ce qu’elle avait été des siècles plutôt. Simple ombre d’elle-même. Pourtant, elle fait un pas, puis deux, mais n’a pas le temps d’en faire plus que son dos se retrouve plaquée contre le mur à sa gauche, les deux poignets en jougs par des mains terriblement froides que ce frisson remonte le long de son dos. Elle est enivrée par un parfum, par une peau qu’elle retrouve. Complètement perdue avec elle-même, elle ne peut que répondre à la pression qu’il met sur ses lèvres. Passionnée, c’était comme s’ils s’étaient quittés hier et pourtant… Hier était si loin. Malgré tout, le bonheur à une fin, et malgré les baisers dans le creux de son cou, elle soupire d’aise, de peur de devoir recroiser son regard, jusqu’à entendre dans le creux de son oreille. « Olympe » elle défaille, ses jambes la soutenant à demi. Olympe, ça résonne en elle comme un vieux poème désuet. Et elle en vient à serrer les poings, s’enfonçant ses ongles dans la paume de ses mains pour se tenir éveillée. C’était si loin tout ça… C’était… « Je… Hadrian… Pitié, je t’en prie, c’est… » C’était mal de commencer de la sorte. Sans aucun doute elle aurait envie de réchauffer sa couche dans quelque temps. « Est-ce que c’est comme ça que ça doit se passer, réellement. » Voix fluette au souffle court. À ne pas savoir quoi faire.


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MessageSujet: Re: Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian)   Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian) EmptyDim 16 Sep - 18:45

Olympia & Hadrian

Soul meets soul on lovers' lips

Il n'avait pas eu besoin de ses yeux, ni même réellement de ses autres sens pour savoir qui était en train de pénétrer dans la chambre à cet instant, alors que la pièce était plongée dans la nuit la plus noir, élément essentiel si Hadrian désirait ne pas mourir sous le joug d'un soleil brulant et dévastateur. Bien qu'il ait cherché pendant des années, des dizaines d'années même pour qu'on finisse par mettre fin à sa vie, Hadrian n'en était pas moins resté un fervant homme de religion au cours des siècles derniers et il savait qu'il condamnerait le peu d'âme qu'il lui restait à brûler éternellement s'il se laissait consummer par les rayons du soleil et ainsi mourir par suicide. Non, Hadrian n'était pas lâche à ce point là et puis dans le fond il y avait toujours une petite lueur d'espoir dans le fond … Il pouvait toujours rencontrer quelqu'un qui pourrait enfin lui permettre de sortir de cette lethargie dans laquelle il semblait être depuis plusieurs siècles. Il avait voyagé, il avait vu de nombreuses choses, dans divers endroits mais même si on pouvait accorder le fait que chaque peuple avait sa singularité, que chacun présentait des rituels, des coutumes différentes, la nature humaine restait semblablement la même et il avait fait assez bien le tour ce qu'on appelait l'humanité. Finalement, s'être engagé aux côtés de Onyx dans cet endroit aussi sordide qu'impressionnant par moment. Mais surtout qu'ils finissent par mettre les pieds à Rome avait été un grand changement. Il ne se doutait pas qu'il allait se retrouver face à face avec un fantome et pourtant, elle était bien là.

Hadrian n'avait pas cru à ce qu'il avait vu quelques jours auparavant. La nuit était déjà bien tombée et alors qu'il ne savait comment perdre son temps, il avait pris le contrepied de se promener une bonne partie dans la ville antique et alors cette silhouette c'était découpé dans l'ombre, ses cheveux d'un blond semblaient s'être illuminé d'un halo doré tout particulier et alors qu'il était prêt à suivre cette personne, il avait réalisé combien la situation était totalement stupide comme les nombreuses autres fois où il avait cru que c'était elle également au cours des derniers siècles. Il n'avait pas envie de faire peur à une autre jeune femme en croyant la voir à travers elle, surtout pas au plein milieu de la nuit. Il avait tellement espéré que la vérité soit toute autre, que Olympe ne soit pas morte le soir où lui-même était devenu un vampire. Il n'avait pas réussi à accepter la situation, car quand il avait été immergé dans ce monde dont il n'avait aucun des codes pour pouvoir survivre, quand le seul point de repère qu'il avait été Onyx, qui lui avait dit toute la vérité … Il ne pouvait croire qu'elle avait pu mourir, si c'était vraiment une créature obscure, elle était capable de s'en sortir. Pour Elena, puis pour Alexandre, il s'était fait à l'idée que la mort viendrait les cueillir, il refusait de leur imposer ce que lui-même était devenu et de ce fait, il savait qu'un jour la mort viendrait les trouver, d'une façon ou d'une autre, et il avait du affronter de les perdre un à un. Mais pas Olympe.

Puis les années étaient passées et il venait tout juste de tourner la page de ce passé si difficile à porter pour lui et également pour Onyx. Alors son esprit n'avait mis qu'un instant à comprendre qu'elle était vraiment là, qu'elle lui avait donc menti tout ce temps. Quand il l'avait plaqué contre le mur avec violence, quand il avait senti son corps chaud contre le sien si froid, quand il avait goûté à ses lèvres, qui étaient autant un délice qu'un supplice … Puis cette peau qu'il avait tant aimé parcourir quand ils étaient encore à la Cour du roi de France. Il avait envie de hurler intérieurement et alors qu'il recula vivement pendant un instant, essayant de reprendre possession de son corps et surtout avoir l'esprit plus clair, il eut comme une feulement d'animal blessé qui sortit de sa poitrine avant de venir enserrer son cou, pressant cette gorge avec force alors que maintenant c'était la colère, même la rage qui le submergeait. « Non tu as raison ! Je devrais plutôt te tuer de mes propres mains, au moins cette fois je saurai pourquoi j'ai souffert toute ces siècles. » Il appuya un peu plus alors qu'il avait parlé d'une voix aussi froide que sa peau.
e&a
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Olympe De Briant

Olympe De Briant
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MessageSujet: Re: Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian)   Soul meets soul on lovers' lips (ft. Hadrian) EmptyDim 16 Sep - 23:38

Soul meets soul
on lovers' lips

(hadrian x olympia) The lover knows much more about absolute good and universal beauty than any logician or theologian, unless the latter, too, be lovers in disguise.


C’était une histoire on ne peut plus palpitante que celle de leur vie. Une histoire qui n’avait finalement aucun sens quand on y regardait de plus prêt. Elle ne savait même plus Olympia si elle était une sorcière ou une simple âme qui vagabondait dans le monde pour apaiser sa peine. Peine qu’elle avait elle-même créé. Elle avait tant risqué pour cette vie qui était la sienne, pour que tout le monde vive dans un monde qui était dépourvue de sa présence. Elle était néfaste et le savait encore. Hadrian était la preuve numéro une, Caius la seconde et les autres personnes qu’elle avait perdue l’était également. C’était un cri sans nom qui raisonnait dans sa tête. Elle avait toujours peur de perdre ses proches. Brianna devait être la plus proche après Onyx et la personne qu’elle venait retrouver aujourd’hui. Onyx lui avait dit qu’elle avait le choix de la révélation, peut-être n’était-ce pas la bonne méthode et qu’elle aurait dû lui dresser une invitation officielle de la Grande Sorcière de Rome et de feindre la surprise quand elle l’aurait vu. Mettant cela sur le dos des choses officielles qu’elle devait faire et qu’elle déléguait. Piètre excuse, mais la chose était réelle, sa peau était froide. Ses mains comme ses lèvres et ça lui faisaient du mal, elle se souvenait de cette nuit où ils avaient creusé la terre pour l’y mettre et ce moment ù elle avait dû partir car elle n’était pas assez forte pour accepter que cinquante pour cent des chances fussent une mort définitive. Elle n’avait pas voulu le faire, mais elle avait été égoïste au contraire d’Elena sans doute qui avait gardé la tête haute malgré toutes les difficultés qu’elle avait due endurées. Elle admirait réellement cette femme et cet affront qu’elle avait enduré à cause d’une idylle avortée. Olympia, elle l’avait vu dans les yeux de son amie, cette haine, cette tristesse à son égard face à tout cela.  Cependant, elle a une moue la blonde quand elle peut enfin disposer de ses mains et s’appuyer contre le mur de son propre chef. Il était si différent, si blanc, il était dans l’état où elle l’avait laissé quatre cent cinquante ans plutôt.

Mais dans sa contemplation, le feulement la fait se raidir.  Rien ne pouvait être plus affolant que cela en vérité. Il n’avait rien du monstre qu’il était censée représenter, il y avait toujours cette partie de lui qu’elle avait connu. Oh, elle le revoit dans ses vêtements flamboyant, un sourire sur les lèvres. Mais la peine a déjà transpercé son cœur en de milliers de petites piques.

Elle ne cherche même pas à se défendre quand sa main vient serrer sa gorge, elle ferme même les yeux. Elle a mérité son sort, elle le craint réellement. Même ses pieds ne touche presque plus le sol. Elle se sait en échec cette fois. Elle avait tout risqué et jouer était sa raison de vivre. Et ce jeu-là, elle ne l’avait pas gagné. « Non tu as raison ! Je devrais plutôt te tuer de mes propres mains, au moins cette fois je saurai pourquoi j'ai souffert toute ces siècles. » Elle aurait pu en pleurer de ses paroles. Mais il y avait une raison à son inaction. Elle posa même une main sur le poignet qui la serrait de plus en plus cherchant l’air dans la pièce dépourvue de  fenêtre. Elle cherche l’air, mais pas forcément cette envie de vivre qui lui sied pourtant si bien, lâchant un faible et étranglé. « Plutôt mourir de ta main que de mourir de la dague d’un Nephilim. » Ça serait sans doute moins douloureux en vérité. Et comme il le disait, il souffrait pour une bonne raison. Et elle pouvait lui laisser le plaisir de faire ça. Jusqu’à ce que ce maigre sourire mauvais n’inonde son visage. Des mains libre se teintant de vert émeraude dévoilant les écailles sur le dos de sa mains, ses yeux vairons se dévoilant alors que le sort offensif vient taper le vampire de plein fouet dans le torse et qu’elle tombe à genoux, lui à l’autre bout de la pièce. Elle respire enfin, laissant l’air froid s’engouffrer dans ses poumons. Contrairement à lui, elle était mortel comme un terrestre. Et l’étranglement pouvait la tuer. Elle cherche ses moyens, sentant encore la brulure de sa main sur sa gorge. Le froid n’étant pas son alliée sur ce coup là. C’était si douloureux de le voir haineux à son encontre, c’était si difficile. Mais elle refusait de se laisser faire cette fois, elle n’avait plus rien de la poupée noble qui acceptait les intrigues dans son dos ou qui refusait de les résoudre pour avoir quelques mouvements dans sa vie. Un halo émeraude enveloppe ses mains alors qu’elle allume d’un claquement de doigt toute les lampes et lustres de la pièce qu’il puisse voir sa gorge rougie par sa faute. Qu’il puisse s’en vouloir un peu de la blesser, elle. Même s’il n’en avait cru sans aucun doute. Elle tempête. Simplement, la colère dans sa voix, rauque de par le traitement qu’il lui avait infligé. « Pour qui te prends-tu ?! » Elle était en rage, en nage dans ses propres sentiments. « Oh, mon pauvre amour, tu as souffert pendant des siècles, je n’ai nulle besoin de pitié, ou de remontrances. J’ai souffert aussi. Oh bon Dieu, s’il existait, il saurait que cette magie je l’ai caché pour te sauver plus de fois qu’il ne m’étais permis de te sauver et c’est ainsi que tu me remercies, Amour ! » Elle se relève et sa magie, fait apparaître un poignard dans sa main, elle le lance simplement à ses pieds. Le regard plein de défi. « Ose désormais ! Fait donc acte du châtiment que tu voulais m’infliger il y a quelques instant et tues moi qu’on en finisse ce soir Hadrian. Je suis lasse d’attendre pour le pardon de mes péchés et de mes erreurs. » Elle aurait pu pleurer, mais aucunes larmes ne sort de ses billes vairons. « Je suis lasse de vivre dans un monde où tu n’étais pas à mes côtés. Mais cette présence semble tellement te révulser… Sa voix se coupe un instant. Elle hurle. FAIT LE QU’ON EN FINISSE ! »


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