Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS
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| La bourse ou la vie ? (Léandro) | |
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| Sujet: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 21:20 |
| Léandro Alesi « La mémoire c'est comme les pizzas : on peut vivre sans, mais c'est moins sympa. »
Dernière édition par Léandro Alesi le Lun 10 Sep - 16:54, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 21:21 |
| NOS FABULAM NARRAT « Nous pensions être des dieux... Mais on était que des gamins. » Le 15 juin 2018 dans un appartement à NaplesDans un chambre de taille respectable, une silhouette masculine s’affaire à ranger divers objets dans des cartons. La fatigue et la tristesse se lisent sur ses traits. Chaque jour, il craint que son fils se retrouve sur sa table d’opération, le pouls absent, assassiné pour avoir trahi. Lui-même est désormais sur la sellette. A raison ? Effectivement. Mais jamais il ne pourra regretter son acte, pas quand ce dernier avait peut-être sauvé son soleil, son petit garçon, plus si petit que ça après tout. Tandis qu’il se perdait dans ses pensées, il sentit ses doigts buter contre une masse dure alors qu’il refermait le tiroir. Les sourcils froncés, le vieil homme s’accroupit. Lorsqu’il vit le responsable de sa curiosité, ses yeux s’arrondirent. Sous le tiroir était scotché un carnet bleu nuit aux pages jaunis par le temps. Ce carnet, il l’aurait reconnu entre mille. Il appartenait à Lucrezia de son vivant, remplissant la fonction de carnet de bord pour la jeune mafieuse italienne. Si cette dernière avait su que son mari avait connaissance de cet objet, elle l’aurait sans doute étripée. Elle détestait qu’on touche à ses affaires. Mais que faisait-il donc là, bien planqué dans la chambre de son fils alors qu’il le croyait perdu depuis vingt-cinq ans ? Le soixantenaire détacha rapidement le carnet et alla s’asseoir sur le lit pour le feuilleter, passant rapidement la première moitié qu’il connaissait déjà par cœur à force d’avoir lu et relu ces pages après la mort de la brune. Néanmoins, il semblait que de nombreux ajouts aient été faits au recueil. Il reconnut bien vite l’écriture brouillonne de son fils, contant ses sentiments à ce qui semblait être une forme de journal intime. Il hésita quelques peu. Après tout, c’était le jardin secret de Léandro, avait-il vraiment le droit d’y pénétrer ainsi, sans son accord ? Cependant, ce carnet était non seulement l’un des derniers souvenirs qu’il possédait de sa femme… Mais aussi de son fils désormais. Il ne le reverrait jamais. Autant découvrir ses confidences. C’était tout ce qui lui restait… 20 janvier 1989 Aujourd’hui, Leone s’est moqué de moi à l’école parce que je n’ai pas de maman. C’est pas juste ! Papa a toujours dit que maman était très importante pour l’Organisation, qu’elle était morte avec les honneurs et que je pouvais être très fier d’elle. Il y a plein de photos d’elle à la maison. Tout les copains de papa disent que je lui ressemble beaucoup avant de m’ébouriffer les cheveux. Eux aussi ils font partis de l’Organisation, comme papa et maman. A Naples les gens ne les aiment pas beaucoup, mais ils sont gentils avec moi. On n’est pas beaucoup d’enfants dans l’Organisation mais on s’amuse bien ! Il y a toujours quelqu’un pour nous garder quand les parents sont pas là. Mais on a pas le droit de parler de l’Organisation dehors. C’est dommage, j’aurais bien aimé faire peur à Leone en lui disant que papa allait le découper et qu’il le recoudrait même pas après ! Mon papa c’est le plus fort, il est chirurgien. Quand il y a quelqu’un de blessé en mission, c’est lui qui le soigne. Il paraît qu’il a même déjà soigné le chef de l’Organisation ! Je l’ai jamais vu il reste tout le temps dans son bureau mais pour gérer autant de gens, il doit être très fort… Plus tard j’aimerais bien faire comme papa.
18 novembre 1993 Ça doit faire un mois qu’il est arrivé à l’Organisation. Lui, ce gars au nom si imprononçable que tout le monde l’appelle Vaz. Il paraît qu’il vient de France. Ma réflexion m’a donc amené à penser qu’on a beau à voir une frontière en commun avec eux, c’est quand même un autre monde. Qui appellerait son fils Vaszjr sérieusement ? Y a une voyelle pour cinq consonnes ! Enfin bref. Il s’est bien intégré à l’Organisation. D’après ce que j’ai compris il a pas vraiment le choix de toute façon : il a qu’eux. D’ailleurs, le métier de mon père l’a rapidement intéressé et nous sommes désormais deux à vouloir devenir chirurgien (et extracteurs d’organes accessoirement) pour l’Organisation. Avec mon père ça fait trois. Autant dire que ça va se bagarrer devant la table d’opération pour donner le premier coup de bistouri. Enfin, de toute façon on en est pas là. Pour l’instant papa nous apprend les bases et pour ma part, je sais que je n’aurais pas le droit de m’exercer directement sur un corps avant l’été 1996, mon père s’y étant opposé. J’essaie de relativiser. Si ça peut me permettre de mieux appréhender ce qui m’attend et d’être sûr de mes gestes plus rapidement, alors c’est un mal pour un bien non ?
03 décembre 2003 Il s’est barré. Dix ans après son arrivée il s’est barré. Juste… Comme ça sans rien dire. Le lendemain du mariage le plus attendu de l’année par l’Organisation, il n’y avait plus de mariés. Juste une chambre vide sans aucune explication. Cet imbécile égoïste, je crois qu’il ne se rend pas compte de la merde dans laquelle il nous fout, non seulement l’Organisation mais aussi moi. Tout le monde pense que j’ai aidé ce petit con à s’enfuir alors que j’étais même pas assez important pour qu’il me mette au courant. Mon père est déçu et blessé également. Je crois que c’est ça qui me met le plus en rage. Papa lui a donné sa chance quand toute l’Organisationse méfiait de lui, il le considérait comme son deuxième fils, il m’a poussé à le traiter comme s’il était mon frère. J’pensais que ça valait un peu plus mais faut croire qu’on s’est tous plantés sur le cas Vaszjr Vance. Il ne nous considérait pas comme sa famille mais juste comme un pis-aller. Je le hais.
23 mai 2018 Voilà un mois que j’ai recommencé a discuté avec Vaz. Après quinze ans de silence radio c’est… Étrange comme sensation. Lorsque j’ai appris la mort d’Opale, je lui ai envoyé une lettre. En grandissant, j’ai fini par comprendre ce qui l’avait poussé à fuir : l’amour. Si Jenna me l’avait demandé à l’époque, j’en aurais sûrement fais de même. Au final, je crois que c’était de cela dont j’avais besoin pour pardonner à Vaz : grandir et pouvoir lui exprimer mon ressenti après sa fuite. Je lui ai expliqué que je commençais à me faire du souci pour ma place au sein de l’Organisation. Aujourd’hui, mon père n’exerce plus qu’en de rares occasions, c’est moi qui ai pris sa place il y a deux ans. Mais les membres de l’Organisation se renouvellent autour de nous et j’ai de moins en moins confiance en ce qui se trame dans les coins sombres du manoir. Au final, Vaz a fini par me proposer de le rejoindre à Rome et je pense que je vais accepter. Il a fait la même proposition à mon père mais ce dernier a décliné. Après tout l’Organisation, c’est tout ce qu’il a toujours connu. A trente six ans, je peux encore recommencer ma vie ailleurs. Mais pour lui, à soixante-six ? Il n’en a ni la force, ni l’envie. Toujours est-il qu’il va falloir déguiser ma fuite en mort. J’ai hâte de quitter ce nid de frelons. La suite était inexistante mais le vieil homme n’avait pas besoin de la lire pour la connaître… Quelques jours après que Léandro ai écrit ces mots, ses échanges avec Vaz avaient été découverts et le trentenaire avait été considéré comme un traître par le reste de l’Organisation. Il avait été emmené au manoir de force et enfermé là-bas durant un temps qui lui avait semblé infini à subir milles tortures. Jusqu’à ce que le calvaire prenne fin, la nuit du 15 juillet lorsque l’aîné des Alesi était enfin parvenu à faire sortir son fils de cet enfer, le laissant fuir seul, hagard, sur les routes de la campagne napolitaine. Depuis… Un silence radio glaçant. A cette pensée le chirurgien ne put retenir ses larmes, voûté, tandis que les gouttes d’eau salées se mêlaient à l’encre. Maintenant, oubliez tout ce que vous avez lu jusqu’à maintenant car cela n’a désormais plus aucune importance. Laissons ce père désespéré pleurer la disparition d’un fils qu’il ne reverra certainement jamais pour nous tourner vers le fils en question. Nous sommes le 1er août 2018 et ses yeux viennent de s’ouvrir sur un monde fait d’ombres et de tissus dans une petite chambre au parquet sombre. Et tandis qu’il sort de deux semaines de coma, partageons quelques instants sa vision des choses. Lorsque mes yeux s’ouvrent, ce n’est que pour percevoir un monde noir. Plusieurs parties de mon corps sont douloureuses sans que je puisse les situer avec précision. J’ai l’impression de flotter dans une mer de coton tandis que mon esprit s’enlise de nouveau. Cela pourrait être agréable si cela ne menait pas de nouveau aux portes de l’inconscience. Où suis-je ? C’est bien la première question qui me traverse l’esprit. Comment ? Que c’est-il passé ? Et tandis que j’émerge doucement d’autres questions plus effrayantes envahissent mon cerveau. Mais la plus inquiétante semble clignoter avec violence dans mes pensées. Qui suis-je ? Un cri éraillé et inquiétant retentit. Il me faut quelques secondes pour comprendre que c’est moi qui crie. Voilà un mois et demi que je me suis réveillé. La seule chose que Vaz a pu me dire sur moi, c’est mon prénom et mon nom qui lui ont été confiés par le gars qui m’a déposé ici. Apparemment, il n’est jamais revenu et mon patron ne le connaissait pas. Il est étrange de s’éveiller avec toute une partie de notre mémoire manquante. Tout ce qui a été acquis comme l’italien ou l’anglais, le fait de savoir lire, écrire, compter, réparer ou achever un homme… Tout ça je sais encore le faire. Mais dès que ça concerne mes souvenirs… Ma propre vie… Ou même le passé de ce monde… Ma mémoire refuse de coopérer. Alors pour l’instant, j’apprends. Je me forge de nouveaux souvenirs en espérant que les anciens reviennent. Je me complais dans ce drôle de travail où je croise toute sorte de créatures que ce soit en tant que client ou sous le bistouri. Peu importe. Il me reste encore beaucoup à redécouvrir. J’ignore si j’étais ainsi avant. Mais je me dis que de toute façon, je n’ai pas le choix alors à quoi bon me battre contre la fatalité ? Je prends la vie comme elle vient en tentant d’en tirer le meilleur. L’avenir ? Nous verrons bien.
Dernière édition par Léandro Alesi le Sam 15 Sep - 4:32, édité 3 fois |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 21:23 |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 21:29 |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 22:21 |
| Bienvenue bellâtre Ce personnage promet tellement |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 22:27 |
| LOKI ! TOM !!!! Bienvenue ! Bon courage pour ta fiche ! |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 22:33 |
| Bienvenue ! Ce personnage va probablement autant dépoter que Vaszi j'ai l'impression Courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 22:39 |
| Vaz : Moi aussi je te nem. Cassandra : Merci ^^ Hibiscus : Merci ! Tu le sais déjà mais j'approuve l'avatar, genre totalement Esther : Merci mademoiselle ! Giacomo : Oooooh tu ne pouvais pas me faire plus beau compliment ! Merci ! :D |
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J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164 | Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Dim 9 Sep - 23:22 |
| Putain j'vais devoir cramer deux personnes Sinon, bienvenue, bon choix d'avatar et bonne chance pour ta fiche |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) Lun 10 Sep - 1:02 |
| Nous cramer c'est-à-dire ? Merci ! |
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| Sujet: Re: La bourse ou la vie ? (Léandro) |
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| | | | La bourse ou la vie ? (Léandro) |
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