Nom : Malattia della morte. ; Origines : Inconnues ; Espèces touchées : Créatures Obscures et humains ; Remède : Aucun ; Symptômes : variants selon les espèces mais la finalité reste la même, la mort.


Il y a de cela plus d’un an soit novembre 2017, une maladie rare et incomprise fit son apparition à Rome. Le premier cas se déclara dans la ville de Monti, chez un loup-garou de passage et solitaire. Au départ, il ne fit qu’attraper une forte fièvre, deux jours plus tard, il ne contrôlait plus du tout ses transformations, devenant instable, poussé par ses instincts primaires. Le lendemain, le loup fut enfermé dans une prison et examiné. Son état s’est mis à se dégrader, ses organes vitaux cessant de fonctionner, du sang lui sortant du nez, des yeux des oreilles. Quinze jours après, il était mort. Malgré tous leurs efforts, les meilleurs spécialistes humains et Obscures ne réussirent pas à trouver un remède ou encore, l’origine de cette soudaine maladie. Là où ils pensaient avoir un cas isolé, quelques jours après la mort du lupin, de nouveaux cas se firent sentir. Les sorciers tombaient malades, les vampires également, les humains davantage. Là où le loup perdait le contrôle de ses transformations, les sorciers ne contrôlaient plus leurs pouvoirs, les vampires se voyaient en proie à une soif insatiable, les fées perdaient leur immortalité commençant à vieillir avec une certaine lenteur et les humains devenaient fous. Si ça ne se serait arrêté qu’à là, mais non, il s’avère que les créatures, même immortelles, se mirent à périrent d’une façon horrible. Tous les cas trouvés furent enfermés dans des prisons adaptées, examinées, autopsiées, mais personne ne trouvait jamais rien pour stopper la contagion. Seules personnes à ne pas être touchées, les Néphilims, aussi étranges que cela puisse paraître. Rapidement, les soupçons se tournèrent vers eux, les murmures disant qu’ils étaient coupables de cette maladie ne cessèrent de passer de personne en personne. Rapidement, la Brigade Nocturne intensifia ses recherches pour capturer les Néphilims, pour trouver la source de cette immunité et la synthétiser pour l’administrer aux autres, en vain.

La maladie fut alors nommée : Malattia della morte, la maladie de la mort. Durant des mois, l’épidémie foudroya le pays, faisant des centaines de morts, des centaines de victimes innocentes étant donné que les contaminés s’attaquaient aux autres sans pouvoir se contrôler. Les Chasseurs d’ombres furent haïs, furent aux yeux de tous cette cause de centaines de personnes et créatures obscures. Puis, en juin 2018, la maladie cessa brusquement, sans raison valable, sans remèdes, sans antidotes. Rien… elle cessa juste de se propager, laissant des séquelles aux contaminés en voie de guérison. Certains sorciers perdirent de leurs pouvoirs, certains loups ne parvenaient plus à se transformer complètement, certains vampires ne parvenaient plus à boire du sang humain, se rabattant sur les animaux… et les humains touchés, eux, se mirent à entendre des murmures dans leur tête, des paroles incomprises dans un langage qu’ils ne connaissent pas, frôlant littéralement la folie. Encore aujourd’hui, la maladie de la mort laisse des traces, laisse des familles décimées, des parents pleurant leurs enfants, des enfants pleurant leurs parents. Encore aujourd’hui, les Néphilims sont tenus pour responsables, beaucoup des leurs ayant été capturés, charcutés, torturés pour trouver un remède qui n’existait pas. Oui, encore aujourd’hui, la question se pose ; d’où provient la maladie de la mort ? Et surtout, a-t-elle véritablement disparu ?


Lors de l'épidémie, nombre de néphilims furent capturés de diverses manières, parfois avec l'aide de simples citoyens désireux de voir un remède trouver pour la Malattia della morte, parfois grâce à des opérations astucieuses de la Brigade Nocturne. Dans tous les cas ces néphilims furent soit torturé dans l'espoir de leur faire avouer des informations sur l'épidémie, soit utilisé comme cobayes pour trouver un remède à la maladie, parfois ils subirent mêmei ces deux sorts. Parmi ces néphilims, dix purent être libérés lors d'une mission ingénieuse de la part de la Rébellion en juillet 2018 : mettant à profit le sous-effectif engendré par l'épidémie au sein de l'équipe chargé de la sécurité des locaux de la Brigade Nocturne, et avec l'aide d'un sorcier qui mit hors-service le système de sécurité, ils purent libérer une partie des leurs alors que les médias avaient les yeux tournés vers une conférence de presse en direct du Consul. Ces dix néphilims libérés ont toutefois gardés séquelles, physiques, psychologiques ou les deux, de leur passage au sein des locaux de la Brigade Nocturne.