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Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?

« Je te rejoins plus tard. » Elle t’observe comme si elle allait ouvrir la bouche, mais vous savez toutes les deux que cela ne sert à rien. Alice et toi arrivez tout juste d’une mission qui a mal tourné. Vous chassiez deux loups-garous qui n’arrivaient pas à se contrôler et qui semaient la pagaille dans une partie de la ville. Ils avaient sans doute été touchés par l’épidémie par le passé, ce qui leur laissait des séquelles incurables. Tu avais cru les avoir, les surprendre même, mais c’était plutôt l’inverse. Comme s’ils vous attendaient. Et par Raziel qu’ils en avaient profités. Vous aviez combattu pendant de longues minutes avant qu’ils ne prennent la fuite. Tu avais blessé gravement l’un d’eux avec tes sabres qui avaient lacéré l’une de ses jambes arrière. Pourtant, ils en étaient arrivés à se jouer de vous, à s’évaporer dans la nature. Tu étais en colère, contre toi-même, contre ce putain de monde qui ne voulait pas guérir. Et surtout, tu t’énervais de rien juste en rentrant au QG, parce que tu n’aimais pas cet endroit. Alice irait sûrement se laver et se coucher, puisque vous aviez passé la nuit dehors. Ton adrénaline était encore bien trop importante pour que tu rejoignes le royaume des songes. Il te restait donc une meilleure option, à cinq heures trente du matin tu te dirigeas vers la salle d’entrainement. Tu étais encore en tenue de combat, du sang sur le visage qui n’était pas le tien. Tu te fiches bien de quoi tu as l’air, ce n’est pas dans un sous-sol sous le colisée qu’on portait des robes en dentelle et qu’on se coiffait.

En réalité, tu n’avais jamais été de ce genre, à te mettre belle pour les autres. Certains diront que c’était naturel, ce charisme qui émanait de toi alors que d’autres se plaisaient bien à te faire chier. Tu étais un peu garçonne, dans ta façon de vivre parce que tu avais été élevée sans réel genre. Dans le monde des Chasseurs d’ombre, il n’y avait pas autrement d’ailleurs. Pas de différence entre les garçons et les filles, le même entraînement à la dure. À part ta famille, et Alice, les gens que tu côtoyais étaient la majorité des gars, ce qui avait fini par déteindre un peu sur toi. Surtout quand on te voyait en corps à corps, avec tes sabres et l’utilisation de tes poings si tu le devais. Simplement de te regarder dans cette pièce qui servait d’entrainement pour les Nephilims, on savait que tu ne vivais que pour combattre. Et cette putain de haine qui ne voulait pas te quitter. Que tu aurais aimé dire qu’il n’était question que de la fuite des loups, mais tu savais très bien qu’il en était tout autre. Avant de tomber sur les lycans, tu avais cru apercevoir son visage au détour d’une ruelle. Alceste, créature obscure qui avait failli en finir de ta vie et celle d’Alice. Tu lui en voulais atrocement de t’avoir donné à la brigade nocturne comme si tu n’étais rien. Depuis ce jour, tu ne l’avais pas croisé à nouveau. Et pour chance, tu avais envie de trancher sa gorge, rien que pour voir le sang quitter son corps. Ce sang qui n’était même pas le sien, de toute façon. Ton souffle te manque, car tu continues de cogner à intervalles irréguliers tes sabres sur ce gros bout de bois, comme si c’était ta prochaine victime. Quand un bruit se fait entendre dans ton dos, tu réagis beaucoup trop rapidement. Ton cerveau et tes instincts de chasseuse qui embarquent. L’un de tes sabres qui se lève automatiquement contre la gorge de l’intrus.

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Mon corps frissonne, mes muscles se tendent. Ma respiration se saccade, comme pris dans une frénésie incomprise, incontournable. Mes blessures cicatrices doucement mais sûrement, bien que les runes de guérisons aient fait leurs effets, certaines blessures ne peuvent guérir dans un claquement de doigt. Je sens une main se poser sur mon épaule, je me réveil en sursaut, mon arme à la main. Il m’arrêt, me retient brusquement. Sa place dans mon lit n’est pas inhabituelle, davantage encore depuis mon retour de ce cauchemar qui est mien. Son front vient se poser contre le mien alors que je lui murmure que ça va aller, que je vais bien. Mensonges et il le sait, notre lien est assez puissant pour offrir un tel effet. Je me contente de sortir du lit, de m’habiller rapidement malgré ses grognements, ses protestations. J’ai besoin de le quitter, de m’éloigner de mon double, de mon âme sœur pour trouver un peu de repos. Enfin…le repos n’est pas une chose aisée dans nos vies, davantage encore lorsque, comme moi, je ne cesse de m’entraîner pour penser mes plaies. Attrapant un jeans et un haut noir, je positionne mes armes à ma ceinture. Plusieurs runes dépassent de mon haut, laissant entrevoir une expérience bien trop tôt acquise. Depuis cette révolte, l’enfance à cessée d’exister, ne dure que les entraînements et le besoin de survire. Sans plus de cérémonies, je quitte ma chambre en le laissant sur place. Je sais qu’il rage, qu’il n’apprécie pas que je lui tourne le dos, que je le fuis…je ne suis pas stupide, je connais Tiberius comme ma poche, trop parfois. Il me le fera payer plus tard, me réveillera sûrement pendant la nuit pour réclamer cette chaleur que nous partagions depuis bien trop longtemps. Léger soupire, c’est instinctivement que je me dirige vers la salle d’entraînement. J’aurais très bien pu me réfugier dans la serre, ou encore, dans la salle informatique. Mais non, là, j’ai juste besoin de me défouler et d’évacuer cette tension qui ne cesse d’augmenter en moi. Elle n’est jamais libre…jamais vide, sauf à des heures pas croyables. Pris d’insomnies nombreuses, j’ai souvent la chance de ne pas partager la salle à des heures tardives. Malheureusement, ce n’est pas le cas, pas aujourd’hui du moins. A peine entré que je vois une chevelure que je connais parfaitement bien. Skye, ma meilleure amie. J’hésite. Je suis venu pour trouver un peu de solitude, pas pour supporter la compagnie de quiconque et ce, même de ma meilleure amie. Pourtant, je me force à approcher d’elle. Silencieux, j’aurais peut-être dû faire davantage de bruit. « Skye. » Trop tard…Je la vois se tourner et la lame de son sabre se stopper au niveau de ma gorge. Réflexe, ma main empoigne mon arme et j’envoie un coup sur son sabre, le faisant brusquement dévier. Mon regard lance des éclairs. Je ne supporte pas être ainsi attaqué, davantage depuis ma capture. « Contiens-toi ! Tu n’es plus une enfant ! » Oui, c’est bien une réflexion qui traverse mes lèvres, l’observant sévèrement. Je pense mes paroles. Skye n’est plus une enfant, elle ne devrait plus réagir de la sorte, davantage dans une salle d’entraînement. Et si ça avait été un de mes frères et sœurs ? Et si ça avait été Diaz ? Lui qui ne se bat que par obligation, lui qui fait preuve de trop de bonté et qui se retrouve bien piètre soldat…Elle aurait plus le blesser. « Redescend sur terre Skye et reprends tes esprits, la prochaine fois, je te ferais redescendre moi-même. » Une menace pure et dure, simplement. Un défaut professionnel sûrement, davantage en étant un Grimaldi, davantage en sachant que mon père fonde bien trop d’espoirs en moi et en Tiberius. Je ne range pas mon arme, la tiens entre mes doigts tout en restant sur mes gardes. Mon regard est planté dans le sien. Pas d’émotions, pas de sourire, un vide si profond, un changement radical depuis que je suis revenu de l’enfer avec elle.

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Tu n’es plus tout à fait toi meme depuis que vous êtes revenus de votre torture de la Brigade Nocturne. Tu as toujours l’impression d’être à bout de force, on edge, sans savoir te retenir. Tu étais une personne impulsive de base, qui démontrait ses sentiments assez facilement, mais après cette mauvaise expérience, tu étais tout bonnement incontrôlable. La colère n’aidait franchement pas la situation, même ce pauvre bout de bois ne suffisait pas à assouvir tes envies. Tu aurais bien eu besoin de continuer à chasser ces foutus loups jusqu’à ce que tu les abattes. Tu n’avais pas nécessairement envie de te défouler sur n’importe qui, mais il s’avérait que dans ton état d’esprit actuel, l’intrus aurait dû crier pour signifier sa présence. Tu ne l’as pas entendu murmurer ton nom, te retournant aussitôt et en pointant ta lame sur sa gorge. Heureusement, il avait des réflexes aussi bons qu’à l’accoutumée, il riposta en moins d’une demi-seconde, pour se défaire de ton emprise. Il a l’air aussi remonté que toi, quand tes prunelles s’ancrent dans les siennes, tu sais déjà que cette rencontre ne sera aussi simple que d’habitude. Mais était-ce autrement entre toi et Jeremiah, de toute façon?

Votre amitié s’était développée avec le temps, comme tu t’entraînais avec les Grimaldi aussitôt l’arrivée de ta famille à Rome. Vous étiez toujours fourrés ensemble, c’était assez normal qu’un lien se tisse entre vous. Il n’avait cependant rien à voir avec celui que tu avais avec Tibérius. C’était tout le contraire d’ailleurs, comment tu pouvais aussi bien t’entendre avec l’autre et t’insulter à tour de bras avec l’autre? Personne ne le comprenait, surtout pas toi. Ça c’était une autre histoire, car toi seule savais que tu aurais espéré bien plus que les cris. Avec Jeremiah, ça avait été bien plus facile de te rapprocher de lui. Vous voyez la vie de la même façon, l’amour du combat, votre caractère de merde. Vous étiez certainement ce que vous pouviez qualifier de meilleurs amis, mais cela n’avait rien à voir avec un lien de Parabataï, comme tu avais Alice et lui avec Tibérius. Ce genre de lien était différent, mais cela ne voulait pas dire qu’il ne comptait pas énormément pour toi. Vous aviez également cette façon bien à vous de dire tout ce qui vous passait par la tête. En l’occurrence, c’était l’énervement qui passait sur les traits du Nephilim en face de toi. « Contiens-toi ! Tu n’es plus une enfant ! » Tes poings se serrent sur ton sabre, à ses paroles. Il a bien raison, tu es chanceuse qu’il soit celui qui t’es surprise ainsi. S’ils n’avaient pas tous les mêmes réflexes, tu savais néanmoins que tu n’aurais jamais porté de coup fatal.

« Redescend sur terre Skye et reprends tes esprits, la prochaine fois, je te ferais redescendre moi-même. » Tu lèves les yeux au ciel, sa menace ne te fais pas peur du tout. Disons que niveau combat, tu avais tes points forts et il avait les siens. Tu savais que si vous combattiez là, maintenant, il gagnerait sans doute vu ton état. Mais ça n’avait pas toujours été le cas, au contraire ce n’était pas écrit dans les astres. « Ne dis pas n’importe quoi, je ne t’avais pas entendu arriver, c’est tout. » Tu hausses les épaules, comme si ça n’avait pas d’importance. Tu sais que ce n’est pas le cas, mais tu n’es pas du tout du genre à accepter tes défaites. « Je n’aurais pas fait de mal à quiconque ici. » Tu fronces les sourcils, bon tu aurais bien aimé donner une raclée à Tibérius pour la forme, mais passons. « Contrairement à ces putains de lycans à la con! » Ta voix qui se répercute contre les murs, empreint de ta colère. Tu te retournes pour donner un nouveau coup, soufflant. « J’vois que t’as passé une aussi mauvaise nuit que moi, mmmh? » Tu ne te retiens pas, il te connait amplement. Dans ta vulgarité, ton impulsivité. La vérité c’est que tu es trop à fleur de peau depuis la Brigade Nocturne, mais Jeremiah le sait aussi. La fatigue commençant à t’atteindre, tu te rends sur le côté de la salle pour empoigner une pierre, dans le but de commencer à aiguiser davantage ces deux sabres qui couperaient une feuille. « Je ne sais pas comment Alice fait, elle. Je ne peux pas m’endormir direct après une mission, j’ai encore trop l’adrénaline pour arriver à tout oublier. À oublier cette rage, cette douleur qui te fait sentir comme une pauvre idiote. Parce que tu savais que c’était ta faute si Alice avait failli perdre la vie.

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J’arrête le coup de la brune sans grande difficulté, et ce, seulement parce qu’elle ne l’a pas véritablement fait pour blesser. Quoi que, je n’en sais rien, Skye est aussi déchirée que moi depuis notre retour auprès des nôtres. Néanmoins, je ne peux pas m’empêcher de la remettre à sa place. Devant le fait qu’elle levait les yeux au ciel, je grince soigneusement des dents. « Ah ouai ? Et si ça avait été Diaz hein ! Tu crois qu’il aurait arrêté ton coup ? » Dis-je furieusement en observant la jeune femme. Parce que oui, si moi je sais me défendre, mon frère, lui, n’est absolument pas dans ce cas. Mouton noir de la famille, Diaz est loin d’être un combattant hors paire et ça, c’est quelque chose que mon père a véritablement du mal à accepter. Quand elle parle de Lycan, je ne peux pas m’empêcher de soupirer discrètement. Je sais ce qu’elle a contre les loups-garous, néanmoins, garder cette rage en elle ne peut que la conduire à sa perte et ça, je le sais parfaitement. Tibérius fait de même, bouffant cette colère qu’il a envers moi, et ce, simplement parce que je lui ai ordonné de m’abandonner. Aujourd’hui, je le sais et ce, grâce à notre altercation dans une ruelle sombre alors qu’il se blessait volontairement. Au fond, je sais que j’ai fais le bon choix, que c’était lui ou moi…Hors, quoi qu’il advienne, ça sera toujours lui avant moi et je sais que le contraire est également valable de son côté. Je ne regrette rien, absolument rien. La douleur m’a anéanti, mais chez mon jumeau, ça n’aurait fait qu’alimenter sa noirceur. « Les lycans sont programmés pour être des bêtes, ce n’est pas nouveau, et ça ne sert à rien de te mettre dans des états à cause de ça. » Dis-je simplement en contournant l’objet sur lequel elle déverse sa rage. Je me positionne en face du deuxième sac, commençant à faire comme elle. Les muscles tendus, je laisse mes poings s’enfoncer dans le sac avec virulence, force et…peux d’agilité. Je n’ai jamais été doué à ce niveau-là, malheureusement. Ricanant face à sa phrase, je ne m’arrête pas pour autant. « Tu crois ? En-même temps, avoir ma famille au cul n’arrange rien. Entre le mariage, Tiberius qui craint que je pète un plomb et mon père qui m’envoie en mission constamment pour me changer les idées… » Oui, avoir une grande famille, davantage les Grimaldi, au cul, c’est loin d’être un avantage. « Puis, n’oublions pas les cauchemars, comme si j’avais besoin de ça… » Mais surtout, le mariage…il approche de plus en plus, ça me fait davantage flipper. Puis, Paolo dans les parages, c’est loin d’arranger mes affaires. Mon cœur ne cesse de saigner en sa présence, comme si on m’enfonçait de nouveau un couteau dans le cœur, encore et encore, laissant les plaies purulentes s’infecter. Continuant de frapper dans le sac, je m’arrête légèrement pour l’immobiliser et le replacer convenablement. « Alice a besoin de repos, toi moins…Elle a surtout besoin de s’isoler sûrement, comme nous tous… » Ce que nous avons vécu n’est pas rien, n’est pas anodin. Les blessures sont gravées dans nos mémoires, certaines dans nos peaux. Les runes de guérisons n’avaient pas pu agir convenablement alors que les blessures cicatrisaient déjà, laissant de belles marques sur nos peaux. Me remettant à frapper, je ne regarde pas Skye, restant centrer sur mon objectif, sur mon besoin d’évacuer les émotions, les frustrations en moi. « Tu as croisé Anastasia ? » Dis-je simplement alors que mon poing s’enfonce de nouveau dans le sac, mon pied suivant rapidement le mouvement. Je ne suis même pas essoufflé, venant à peine de commencer l’entraînement…bien qu’en soit, ça ne soit pas un entraînement en soit. Je fini par me stopper, posant mon attention sur la brune. « Tu en as parlé à quelqu’un ? De ce qui s’est passé là-bas ? » Dis-je sans grandes émotions, me contentant de l’observer. Je sais que garder le silence, n’en parler à personne est dangereux, ça peut littéralement causer notre perte…Je n’en parle jamais, à personne, je suis mal placé pour donner des conseils…mais disons que c’est plus facile de conseiller que de mettre mes propres conseils en pratique…

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Il te met au défi, il est furieux et tu comprends bien pourquoi. « Ça aurait été Louise, ça aurait été pareil. » Tu veux lui faire comprendre que ton coup ne servait pas à tuer, ni à blesser. Tu avais été prise de court, tout simplement. Tu laisses échapper un long soupire, comme pour signifier qu’il valait mieux que vous changiez de sujet. Que tu en avais marre, de toute cette histoire. De ton humeur de merde, de tes cauchemars, tes remords, de toutes tes petits mensonges que tu gardais si profondément ancrés en toi. Comment se faisait-il que tu arrivais encore à te lever de ton lit, alors que tu avais l’impression de ne même plus exister? Quand tu ne pouvais même plus te tourner vers Alice ou vers Jeremiah, pour t’ouvrir amplement. Certes, tu n’étais pas ce genre de personne qui se confiait pendant des heures, mais tu souffrais de garder tout cela en dedans de toi. Même avec Jeremiah, tu avais l’impression que quelque chose c’était brisé. Vous n’étiez pas du genre à parler de vos émotions des heures durant, mais il connaissait plus de choses sur toi que bien d’autres Nephilims. Et pourtant, tu lui cachais bien trop d’histoires à ton sujet qu’un meilleur ami aurait dû savoir. Tu aurais dû t’ouvrir à lui sur tes deux relations avec des Créatures obscures. Tu étais trop honteuse pour le lui dire, comme si tu pensais qu’il te regarderait différemment. Et puis, une parcelle de toi ne peut s’empêcher de te rappeler que si tu lui avait parlé d’Alceste, peut-être qu’Alice et toi n’auriez jamais été attrapés par la Brigade. Car Jeremiah aurait fini par te convaincre que ta relation ne servait à rien. « Tu as raison, je suis vraiment trop à cran ces temps-ci. » Parce que j’en peux plus de mentir à tout le monde. Trop d’informations que tu gardes pour toi-même, c’était comme si tout à coup, après tout ce que tu avais vécu ces derniers temps, tu n’en pouvais plus. Il parle d’Alice, du fait qu’elle a besoin de repos alors que toi non. « Ouais, ouais. » Tu n’es pas très convaincante, mais tu te dis qu’il ne le remarquera pas. C’était ça le pire dans toute cette histoire, que personne, ni même Alice ou Jeremiah ne puisse remarquer que tu aurais dû t’arrêter toi aussi. Parce que tout ça, ça te mange de l’intérieur. Tu es bien content parce qu’il finit par changer de sujet, te poser des questions sur Anastasia. « Non, mais j’ai évité Paolo. » Changement de sujet, pour quelque chose de plus tendu disons-le. Pas que tu faisais exprès, mais seulement tu sentais toujours qu’il y avait quelque chose qui clochait dans l’histoire. D’autant plus que tu l’évitais maintenant toi aussi, au même titre de ton ami. Ce n’était pas juste pour le vampire, qui n’avait décemment rien demandé de tout ça. Pourquoi n’arrivait-elle pas à s’ouvrir à lui comme elle l’avait fait avec Vega, après quelques verres de trop? Vega était son amie, mais son lien n’était pas aussi fort que celui que tu avais avec Jeremiah, et pourtant…
« Vaguement. Enfin, seulement à Vega parce qu’elle m’a fait trop boire. » Double mensonge, tu avais presque tout déballé à sa cousine. Mais tu t’étais gardé de lui dire que c’était ta faute, si vous aviez été capturés. Du moins, jusqu’à la prochaine fois que tu irais la voir sans doute. « C’pas normal, je trouve. » Tu commences ces mots, laissant tomber tes sabres tu t’attaques toi aussi à un sac en faisant aller tes poigs. « Qu’on n’en parle pas, nous deux. » La vérité qui frappe en même temps que tes mains, mais tu n’y peux rien. Quand tes yeux se posent à nouveau sur Jeremiah, la déception doublée de la tristesse se lit sur tes traits. « Ce qu’ils nous ont fait là-bas Jeremiah, je crois que ça m’a comme tué de l’intérieur. » D’avouer que tu te sens mal, c’est tout un exploit. Si ça se trouve, il ne te restait qu’à lui déballer toute la vérité, qu’avais-tu de plus à perdre? « Dans le fond, c’est p’têtre moi le problème. C’est normal de cacher des choses à son meilleur ami? » T’étais nulle, pire qu’Alceste au fond.

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A ses paroles, je ne peux pas m’empêcher de soupirer également. Nous sommes tout les deux à crans, et ce, depuis notre retour. Entre notre captivité, les tortures et pour ma part, les soucis sentimentales, je ne peux clairement pas être de très bonne humeur. Davantage lorsque mon jumeau me colle au cul, littéralement. Il a peur que je pète un plomb, alors que des deux, c’est lui le plus instable. Je sais que je devrais réagir autrement, être plus calme. Mais c’est plus fort que moi, que nous. Je manque de sommeil, elle aussi. Nous sommes deux pelotes de nerfs qui risquent d’imploser et d’exploser. Elle, elle avait eu Alice en direct, moi, j’avais offert ma souffrance à mon jumeau, alors que lui, m’offrait sa peine, sa rage, son désarroi grâce à notre lien. Elle me dit que j’ai raison, qu’elle est trop à cran. Je ne peux pas m’empêcher de dire « Comme nous tous… » Parce nous sommes ainsi, parce que nous ne sommes pas les seuls à péter quelques plombs. Non, nous ne sommes pas les uniques victimes de la brigade nocturne et, au fond, nous, nous sommes en vie…Certains n’ont pas cette chance et je sens ma gorge se nouer rien qu’à cette pensée. Finalement, je change de sujet, j’essaye de trouver quelque chose à dire qui n’offrirait pas une confrontation. Elle évite Paolo ? Je fronce les soucis, n’étant pas au courant de cette affaire. Bon, moi je l’évite mais pour une raison précise et nullement mystérieuse, Anastasia aussi d’ailleurs. « Pourquoi ? Il a fait quoi ? » Dis-je curieux, les mauvaises habitudes reprenant le dessus. Je faisais souvent ça autrefois, cherchant à le défendre, à savoir le comment du pourquoi. Je l’aime toujours, ce n’est pas un secret. J’avais prévu d’épouser ce mec, de fonder une famille avec lui. Mais aujourd’hui, les choses sont radicalement différentes. Il est immortel, je ne suis qu’un simple humain qui finira par crever de vieillesse et ça me va comme ça. Croisant les bras conte mon torse, je l’écoute me dire qu’elle a parlé à ma cousine, vaguement. « Un moyen comme un autre. » Dis-je en souriant légèrement devant l’ingéniosité de ma cousine. Elle n’a jamais été conne, je la connais et je sais qu’elle est même très intelligente et donc, ça ne m’étonne pas plus que ça. J’ai arrêté de taper dans mon sac alors qu’elle me dit que ce n’est pas normale, que nous devrions en parler ensemble et directement, je me crispe. Je ne veux pas en parler et je me referme comme une huitre, l’écoutant dire que ça a fini par la tuer dans un sens. « Ne dit pas ça… » Murmurais-je simplement alors que mes doigts s’enfoncent dans ma peau, comme pour m’empêcher de sombrer, de crever sur place. Ils nous ont bousillés, c’est certains et je pousse un léger soupire quand elle parle de cachotterie…au fond, il est clair que nous nous cachons des choses depuis notre retour. Alors, je ne trouve rien d’autre à faire qu’approcher d’elle. Doucement, je l’attire vers moi pour la prendre dans mes bras dans un acte protecteur et tendre, un acte pas déplacé et pourtant si affectueux. « On a tous nos jardins secrets, on n’a pas été élevés pour parler Skye, mais pour tuer… » Murmurais-je dans ses cheveux alors que je passe doucement ma main dans sa chevelure brune. « Ne crois pas que quelque chose cloche chez toi, c’est faux. » Je finis par reculer légèrement pour la regarder droit dans les yeux, mon visage pas si loin du sien d’ailleurs. « T’es ma meilleure amie…Foutrement chiante par moment, mais je t’aime comme tu es. Et si tu dois prendre du temps pour me parler alors qu’il en soit ainsi, mais j’écouterais quoi qu’il en coute…même si c’est dur pour toi et pour moi…on est ensemble, on restera ensemble. » Dis-je en souriant légèrement, ne quittant pas la jeune femme des yeux, essayant de lui faire comprendre qu’au final, je suis là pour elle. J’ai beau être brisé, je n’oublie pas les miens, leurs blessures, leurs peines. Je me perds un peu plus chaque jours, mais je n’oublie jamais d’où je viens, qui je suis.

706 mots

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Merde, comment tu pouvais savoir qu’il ne te détesterait pas si tu lui avouait la vérité? Après tout, Vega avec été la preuve exemplaire que les Grimaldi n’acceptaient pas facilement les relations nephilims/vampires. Jeremiah devrait penser la même chose, alors tu ne savais pas ce que tu pouvais lui dire. Pour ce qui était de son frère, à tes yeux ça ne serait jamais un mensonge en soit. Tu ne l’acceptais pas comme une vérité, donc impossible de lui cacher ceci. Tu adulais tellement ta relation avec le guerrier que tu avais peur de sa réaction, tu ne supporterais pas son rejet. C’était plus évident qu’avec Athena, mais il n’en restait pas moins qu’il était ton meilleur ami. Tu ne voulais pas le perdre, ni qu’il te déteste. Tu baisserais dans son estime, il n’y avait pas vraiment d’autre choix que ça. Quand tu parles, tes mots sont secs et coupés, mais ça a toujours été comme ça. Tu adores les livres, tu es intelligente, cela ne voulait pas dire que tu avais une excellente élocution. Tu t’en fichais, tout simplement. Voilà pourquoi on te considérait souvent comme vulgaire et impulsive. Il te parle de Paolo et ça te ramène automatiquement à ton mensonge. Ces vampires, comment tu pouvais leur faire confiance maintenant, hum? Tu t’en voulais de penser ça pour ton ami, parce que tu ne l’avais jamais vu autrement que ton partenaire avant ta mauvaise expérience avec Alceste. « Disons que j’ai eu une mauvaise expérience avec un certain vampire, du coup, j’ai commencé à mettre tout dans le même panier. » Tu savais, au fond de toi, que tu n’en voudrais pas toujours à Paolo. Après tout, il n’avait rien fait. Disons seulement que vous auriez besoin d’une bonne discussion pour mettre les choses au clair. Vous finissez par revenir au fil de la discussion, celui qui te serre le ventre à chaque fois que tu y penses. Tu t’en veux de mentir à Jeremiah, tu aimerais pouvoir tout lui raconter. Et avec un mouvement inattendu, il s’avance vers toi et te serre dans ses bras. Automatiquement, tu as le réflexe de te rapprocher davantage, d’enrouler tes bras contre son corps et d’enfoncer ton visage dans sa nuque. Cette odeur te rappelle votre enfance, car tu n’avais pas serré ton ami à de nombreuses reprises dans ta vie. Vous n’étiez pas des plus ouverts aux sentiments, tu ne pensais pas qu’il t’aille déjà vu pleurer d’ailleurs. Tu en profites néanmoins pour rester scotchée à lui, en attendant ses paroles parce que tu sais qu’elles auront tout leur sens. « Et ça explique bien des choses. » Tu fais référence à votre capacité à tuer, versus celle de conversation. C’est normal et vous étiez la preuve vivante de ce fait. Tu n’étais pas douée à dévoiler tes sentiments envers Tiberius, ou quiconque d’ailleurs, ni à accepter que tu voulais de l’attention, véritablement. Comme Jeremiah te l’offrait à l’instant présent. Il se détache un peu, mais tu gardes les mains sur ses hanches, de peur de le laisser s’enfuir. « Je t’aime aussi, Jeremiah. T’as raison qu’on est nul avec les mots, je ne me rappelle plus la dernière fois que je t’ai dis ça. » Tu esquisses un sourire peu confiant, mais tu sais que la suite sera moins joyeuse. « Il semblerait que j’en soit rendue à dévoiler la vérité à chacun. Athena sera la prochaine. » Et pourtant, elle était ta parabatai, ta moitié. C’est que tu redoutais ton choix, simplement. C’était elle que tu avais le moins envie de perdre, c’était évident. « Je me suis attachée pour rien à ce dit vampire et il n’a pas hésité un seul instant pour me vendre à la Brigade Nocturne. » Ta voix qui claque, mais tu ne pouvais pas te retenir. « Pas besoin de me sermonner sur ma stupidité, ma naïveté. J’en suis déjà au courant. J’y pense à chaque foutue minute depuis qu’on s’est fait choppées par la Brigade. J’espère seulement que tu ne décideras pas de m’éviter. Je suis consciente de mes erreurs et c’est pourquoi je t’en parle aujourd’hui. Tu voudrais bien m’aider à le tuer, Alceste? » Quand tu finis, tes yeux brillent. Non pas de larmes, mais d’une envie soudaine de vengeance. Jeremiah serait le parfait partenaire de chasse pour en finir avec celui qui avait foutu toute ta vie en l’air.

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JERYE

Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?

Une mauvaise expérience avec les vampires… J’aimerais dire pareil, j’aimerais bien dire que c’est une histoire sombre qui m’éloignerait de Paolo…mais ce n’est pas le cas. J’ai grandi dans une famille aux idées bien arrêtées, à l’éducation poussée. Les vampires ne sont pas nos amis, ne sont pas fréquentables. Je n’avais pas le choix. C’est ce que je me répète encre et encore, cherchant probablement à enlever la culpabilité qui pèse lourdement sur mes épaules. Dans un sens, si j’avais eu le courage de défier les miens, peut-être que j’aurais pu continuer mon histoire avec le jeune homme. Je ne le saurais probablement jamais, je n’avais pas fait ce choix-là. Aujourd’hui, je dois juste vivre avec ce trou béant dans ma poitrine, avec ce mariage qui approche de plus en plus, me nouant l’estomac comme jamais. « Je pense que c’est la meilleure des choses à faire, les vampires ne sont pas…fiable. » Dis-je en grognant, bien que mon regard se pose sur elle avec un air accusateur. Comment pourrais-je lui en vouloir ? Moi-même je suis encore irrémédiablement amoureux de Paolo, j’ai énormément de mal à faire avec la vision de mon ex en vampire…Nous ne sommes pas à l’épreuve des erreurs, bien que nos familles et nos parents cherchent à nous le faire croire. Je cherche à la rassurer, à faire descendre la tension entre nous deux. Skye reste avant toute chose ma meilleure amie, cette gamine avec qui j’ai des liens amicaux très forts, avec qui je sais que je pourrais sans cesse compter. Mais pour l’heure, les tensions sont provoquées par bien des événements, des épreuves. Je sens ses bras s’enrouler autour de moi, de part sa plus petite taille que la mienne, je la laisse faire, cherchant plus à la sécuriser qu’à me sécuriser moi-même. Je sais que la sécurité ne sera jamais plus au rendez-vous chez moi, je ne me fais pas d’illusion. Elle fini par s’éloigner un peu, gardant néanmoins ses mains sur mes hanches alors que je fais pareil. Chez nous, de tels mots n’a rien d’ambigu, tout le monde le sait, nous également. Je ne l’ai jamais vue autrement que comme une amie, peut-être parce que je ne suis pas lui, peut-être parce que je ne suis pas aussi sombre et tordu que mon frère. Je souris très légèrement, un sourire assez forcé, un sourire qui n’a rien de naturel. « Ça fait longtemps, ce n’est pas faux. » Que ça soit elle ou moi, nous n’avons pas faciles à dire ce genre de chose, alors si ça fait longtemps qu’elle ne m’a pas dit je t’aime, je suis également responsable pour ne pas le lui dire assez souvent. Je finis donc par l’écouter m’annonçant qu’elle s’était attachée à un vampire et, instinctivement, une grimace prend forme sur mes lèvres. Je m’oblige à rester loin de Paolo et pourtant, je sais au fond qu’il est dans le même camp que nous…Mais les choses sont plus compliquées qu’elles n’y paraissent, Anastasia est dans l’équation et ça, je ne peux pas l’oublier. « J’espère au moins que tu auras appris de tes erreurs…pour ne pas recommencer cette connerie évidente. » J’essaye de ne pas la sermonner, pourtant, mon air accusateur veut tout dire...J’essaye néanmoins de ne rien trop laisser paraître, même si clairement, Skye a fait une erreur de débutant et qu’à son niveau, c’est quelque chose d’inadmissible. Maintenant, je me dis que je suis mal placé pour parler, qu’avec mon attirance pour Ezekiel, j’ai intérêt à ne pas trop l’ouvrir au cas où quelqu’un verrait clair dans mon esprit. Mais pour l’heure, je fais assez attention pour que personne ne se doute de rien. « Mh…je me retiens vraiment de te dire le fond de ma pensée Skye, mais pour ce qui est de ta demande, c’est ton erreur, ton vampire, ta bataille, pas la mienne… » Je recule légèrement pour la regarder droit dans les yeux, un regard de leader a pris place sur mon visage, effaçant ainsi l’ami. « Tu dois t’arranger toi-même pour livrer cette bataille, ne pas mettre en danger les autres alors que c’est toi qui a fauté… »

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Training Session.

JERYE

Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?

« Exactement, ils sont imprévisibles, les pires créatures. » Que tu dis en faisant référence aux vampires. Tu n’as pas le choix de penser ainsi, pas depuis qu’Alceste ait profité de toi pour essayer de survivre. Tu te demandais d’ailleurs s’il n’était pas mort, tu n’en savais rien à vraie dire. Tu ne pouvais pas t’empêcher d’avoir un pincement au cœur à cette pensée, mais pas positivement. Au contraire, tu voulais être celle qui le tue, pour voir son visage une dernière fois se déformer avant que tu lui fasses comprendre qu’on ne jouait pas avec toi. Tu aimais cette conversation, même si cela faisait ressortir un tas d’émotions que tu n’avais pas affronté depuis si longtemps. Tu avais besoin de ça, pour te remettre sur pied, pour clarifier les choses avec Jeremiah également. Il te mettait en garde, comme il l’avait souvent fait par le passé. Il avait tout d’un Grimaldi, mais de manière encore plus puissante que pouvait le faire Mia. « Ne t’inquiète pas, je ne m’approcherai plus de ce genre de créature à moins de devoir les tuer. » Après tout, tu n’avais pas été des plus idiotes avec tes relations. Tu avais besoin de te sentir intéressée, intéressante. Tu avais connu Ghislain, d’autres histoires sans grandes importances avec des Nephilims, une avec un humain. Il était normal, qu’un jour tes envies t’amènent à te porter plus loin, c’était une parcelle de toi qui devait se faire assouvir d’une manière ou d’une autre. En n’ayant pas le regard des autres nephilims, tu te sentais un peu plus tranquille et c’était ce qui t’avait poussée vers Alceste. Toute cette recherche d’attention s’expliquait par le simple fait qu’elle n’arrivait pas à accepter ses sentiments amoureux envers Tiberius, de peur qu’il la rejette. Et il y avait quelque chose de nouveau, que tu ne pouvais pas encore placer des mots là-dessus. Ta rencontre avec Mia, celle où tu lui avais tout déballer sur Alceste s’était terminée sur un baiser. Cela n’avait pas été assez pour toi, voilà pourquoi le lendemain tu étais allée la revoir. Quand tu demandes à ton meilleur ami de t’aider pour tuer Alceste, tu ne t’étais pas attendu à ce qu’il te fasse cette morale. Tu te recules un peu plus toi aussi, comme piquée au fard. « Je suis bien consciente de mes erreurs et je ne demandais pas à n’importe qui de m’aider. » Tu as levé la tête un peu, tu avais l’impression que vous aviez avancée dans votre relation, mais tu te rendais compte qu’après cet épisode de la Brigade, vous ne seriez plus jamais les mêmes. « Et je ne savais pas qu’affronter un seul vampire te mettait la pression. Tu as raison, je vais m’arranger moi-même. » À ses mots, tu quittes la salle d’entrainement, peu contente de la tournure de la conversation. On voyait ce que ça faisait de s’ouvrir à son meilleur ami, de tenter d’avoir son appui, de dévoiler ses secrets. À l’avenir, tu te demandais si tu pouvais recommencer. Cela ne se ferait pas de si tôt!

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