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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy 3308333368
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 if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy

         

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MessageSujet: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptyJeu 23 Aoû - 17:23


If you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy.
Feat Ivy
La soirée commence à peine quand je me décide enfin à sortir, peut être pour la première fois depuis que nous sommes arrivés à Rome, il y a un peu plus de deux mois. Jusqu'ici j'étais resté à l'appartement, préférant me consacrer à d'autres choses, mais maintenant... Eh bien, je ne sais pas ? J'imagine qu'il est temps d'apprendre à connaître la communauté de créatures qui vit dans le quartier... Jusqu'à présent je me suis un peu caché la tête dans le sable, me trouvant plein d'occupation diverses et variées pour essayer d'éviter de devoir sociabiliser. Pour un loup-garou qui ressent profondément la nécessité de vivre en meute et qui cherche à en intégrer une, avoir presque... Peur, d'entrer en contact avec mes semblables et les autres, c'est quand même pas normal et c'est bien cette pensée qui me pousse actuellement à me préparer pour enfin mettre le nez dehors dans un but autre que rejoindre Neiza à son travail ou pour aller faire du sport.
J'en fais clairement pas des tonnes, le but c'est pas de me faire remarquer – pour une fois – mais bel eh bien de me fondre dans la foule, d'essayer de rencontrer des gens. Une tenue simple – mais qui me va bien quand même hein – ça reste donc le meilleur choix à faire. Du moins j'imagine, peut-être que je devrais tenter autre chose... Un grognement m'échappe et je me force à m'éloigner de mon armoire, sachant très bien ce que je suis en train de faire : Gagner du temps. Sortir me stresse réellement, m'angoisse presque. Et je sais pourquoi, tout bêtement parce que j'ai peur de perdre le contrôle. C'est ridicule, toutes ces années à s’entraîner, à maîtriser ma transformation, mon loup, tout ça pour que aujourd'hui je craigne à chaque instant de me retrouver dans une situation qui me ferait perdre les pédales. Je ferme les yeux et me force à inspirer profondément. Il faut que je vainque mes angoisses tout seul : Il n'arrivera rien, je vais être en contrôle, et même si je me mets en colère, je contrôlerais mon loup. Il n'y aucune raison pour que quelque chose n'arrive.

Outre le fait que c'est déjà arrivé et que j'ai failli tuer quelqu'un, bien sûr. Et que cette fois Neiza n'est pas là pour me sauver la mise...

Le grondement que je pousse est autant pour me booster que pour forcer ces pensées à rester loin de moi. J'ai plus de volonté que ça, je ne vais pas une énième fois remettre cette soirée, ça suffit. Fut une époque où je sortais régulièrement en soirée sans aucun problème, il serait temps de s'y remettre.
C'est avec un peu plus de détermination que je saisi téléphone ; avec lequel j'envoie un sms à ma sœur pour lui dire de ne pas s'inquiéter si elle rentre et que je ne suis pas à l'appartement ; portefeuille et que je quitte enfin les lieux. Je sais parfaitement où je me rends ; j'ai entendu parler du lieu en question dans le club de sport que je fréquente dans le quartier ; et le trajet ne prend au final pas autant de temps que ce que j'avais pensé – espéré ? - me faisant me retrouver devant la porte du In Vito Veritas bien plus tôt que prévu. Un peu bêtement, je reste planté devant pendant quelques instants, observant l'intérieur et les alentours avec hésitation. Il n'y a pas grand monde encore, c'est vraiment le début de la soirée. C'est peut-être le mieux au final, pour une première sortie. Pas trop de monde ça limite le bruit, les odeurs et donc le stress.
Soufflant profondément, je fini par me décider à pousser la porte et entre dans le bar. L'ambiance ne met pas longtemps à me plaire alors que je me dirige vers le comptoir. La lumière n'est pas violente, la musique coule avec rythme en arrière plan et si ça n'était pas pour le résultat étrange que pouvait donner le mélange de tout un tas d'odeur différente, ça serait parfait. Mais, hey, la perfection est ennuyeuse de toute façon. Mon regard court à travers la pièce, notant instinctivement les personnes présentes, tentant de deviner leur race – ce qui est compliqué quand pour beaucoup on ne les a pas ou peu rencontré dans sa vie – jusqu'à ce que finalement j'arrive à destination. Mes yeux se posent sur le barman alors que je m'accoude au comptoir et je l'examine rapidement avant qu'il ne s'intéresse à moi : plus âgé que moi mais clairement un plaisir à regarder. Même si je ne suis pas du tout là pour ça. Quoi ? Regarder n'as jamais tué personne de toute façon ! Un sourire me vient naturellement alors qu'il s'approche de moi et je le salue, « Bonsoir, je peux avoir une bière s'il vous plait? » Je me suis promis de faire un minimum les choses correctement, donc autant faire de mon mieux, n'est-ce pas ? Je suis sûr que je suis capable de bien me tenir en société. Mais si. Mes doigts commencent à taper malgré moi un rythme nerveux sur le comptoir et je continue, « Vous avez généralement beaucoup de monde qui vient ? Je suis assez nouveau dans le coin... » Sociabilise mon grand, sociabilise. Tu savais faire à la perfection avant... Avant ce qu'il s'est passé, tu peux recommencer.
©️ FRIMELDA


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MessageSujet: Re: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptyJeu 30 Aoû - 18:00


In Vito Veritas. Trois mots. Une élocution latine se moquant de tous ceux qui la lise. La vérité se trouve dans le vin, dit-elle. Si seulement cela pouvait être vrai, tu n’aurais pas toutes ces interrogations ancrées ans ton esprit. Tu n’aurais pas toutes ces questions interminables qui t’empêchent de fermer l’œil, de compter les jours jusqu’à la prochaine pleine lune. Il y a comme ce compte à rebours dans ta tête qui cogne, claque, et te rappelle chaque jour à ce souvenir douloureux prenant place dans ton adolescence. Le jour de ta transformation. Le jour où tu as dû abandonner ta propre mère à son sort, pour la voir périr un peu plus sous les assauts de la maladie. Un soupir franchit tes lèvres tandis que tu déverrouilles la porte du bar. Aucun client à l’approche. Il est encore trop tôt pour les voir se jeter sur leurs tables – pour les habitués – et les autres, hésitants à l’idée de rentrer dans un lieu qu’ils ne connaissent pas. Les temps ont bien changé, depuis que le monde obscur s’est libéré de son lourd secret. Un secret qui pourtant aurait mérité de le rester encore quelques temps. Les terrestres sont loin de comprendre ce qu’il en est. Malgré les années qui ont passés, ils sont bien trop jeunes dans ce monde pour comprendre totalement de quoi il en résulte. Tu penses à bien trop de choses pour te concentrer uniquement sur ton travail. C’est donc avec lenteur que tu descends les chaises des tables pour les installer correctement autour de ces dernières, passant un coup de chiffon sur la surface lisse. Puis, la salle prête à recevoir tous les potentiels clients de la soirée, tu fais le tour du comptoir pour passer derrière le bar. Routine routinière. Rien de nouveau. Rien de neuf. Même dans le travail, le quotidien est lassant, qu’importe les rencontres que tu peux y faire. Ton chiffon éponge à nouveau le bar, afin qu’il soit propre, quand bien même tu sais dores et déjà que tu ne cesseras d’astiquer le bois durant toute la soirée, à cause des verres renversés, ou bien des maladresses des têtes que tu verras aller et venir tout au long de la nuit.

Tu allumes la chaîne hi-fi, qui ne tarde pas à faire entendre une mélodie accueillante et dans l’ambiance de ton lieu de travail, la même musique chaque semaine, sur le même disque interminable. En attendant que la salle se remplisse et que les commandes pleuvent, tu prépares ton attirail. Tu coupes quelques citrons verts, prépares des poches de sang, et des alcools forts. Jamais tu n’aurais pensé un jour devenir un barman. Jamais tu n’aurais pu imaginé que ta vie se terminerait dans un lieu que ta défunte mère t’interdisait de côtoyer. Mais lorsqu’une vie bascule comme la tienne a pu le faire, parfois, il n’y a pas d’autres choix, qu’importe les terrestres qui te diront que tu avais le choix. Non. Parfois, la vie se termine dans un cul-de-sac. Sans aucun espoir de faire machine arrière. Doucement, tu éloignes ses pensées de toi et te mets à fredonner les paroles de la musique qui emplit la salle. Les premiers clients s’installent. Des habitués. Tu connais leurs commandes sur le bout des doigts. Elles ne changent jamais. Tu les prépares, puis sers les suivants. Ainsi de suite, agrippant parfois quelques bouts de conversations, partageant quelques sourires et quelques rires. Bientôt, une nouvelle tête apparaît. Un jeune homme au regard perdu. Il semble découvrir l’existence de ce bar. Et ta truffe ne te trompe pas. Elle ne te trompe jamais, depuis tes dix-sept ans. « Bonsoir. Que puis-je te servir ? » Il fait jeune, mais tu ne lui demandes pas sa carte d’identité. Il semble suffisamment grand pour faire ses propres choix. Un remontant pourrait lui faire le plus grand bien. Tu remarques avec facilité sa nervosité, tandis que ses doigts battent en rythme contre la surface du bar. « Ne t’en fais pas pour ça. Si tu veux faire de nouvelles rencontres, t’es au bon endroit. Méfie-toi quand même des gens auxquels tu t’adresses. Ils ne sont pas tous commodes. » Tu devrais peut-être faire payer tes conseils, quelques pourboires ne peuvent pas te faire de mal. Tu attrapes un verre et appuies sur le levier pour faire couler la bière dans ce dernier, avant de servir. « Ivy. Et toi ? » que tu dis en posant sa boisson face à lui, puis en tendant ta main dans sa direction. « Je ne t’ai jamais vu dans le coin. D’où viens-tu ? Nouveau en ville ? »
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MessageSujet: Re: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptyDim 9 Sep - 11:31


If you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy.
Feat Ivy
Mes doigts battent un rythme d'eux même, sur le comptoir. Si je m'y intéressais, je reconnaîtrais peut-être le rythme de la musique qui passe actuellement, ou bien quelque chose de complètement différent, de complètement hors de propos. C'est possible aussi. Je cherche plus vraiment à comprendre comment fonctionne mon hyperactivité et la manière dont elle s'exprime, maintenant. J'ai déjà accepté qu'elle était présente, c'est déjà un grand pas en avant. Surtout quand on sait qu'à mon âge, normalement, c'est quelque chose qui est censé s’atténuer chez la majorité des adolescents atteints... Mais pas chez moi, bien entendu. Ça serait moins drôle, n'est-ce pas ? Ça n'est pas comme si mes parents avaient vécu de longs moments d'angoisse dans la crainte que cette hyperactivité m'empêche de me concentrer suffisamment pour apprendre à me contrôler, n'est-ce pas ? Mentalement, j'écarte ces pensées qui n'ont rien à faire ici – c'est la soirée des pensées intrusives ou quoi?- avant qu'elles ne commencent à me bouffer ma motivation à être ici, me concentrant sur le moment présent et sur le barman en face de moi qui m'interroge sur ce que je veux. Une fois la commande passée, je m'installe au bar en l'observant curieusement servir ma bière, faisant une tentative de sociabilisation qui me paraît faible, même à moi-même. Mais c'est juste histoire de reprendre l'habitude, ça va revenir vite j'en suis persuadé.

« Ne t'en fais pas pour ça. Si tu veux faire de nouvelles rencontres, t'es au bon endroit. Méfie-toi quand même des gens auxquels tu t'adresses. Ils ne sont pas tous commodes. » Un sourire m'échappe et je m'appuie plus franchement sur le comptoir, jetant un coup d’œil curieux autour de moi. Essayant de repérer les gens peu commodes pour les éviter ? Peut-être. Mais j'ai jamais été très doué pour ça, surtout la partie évitement... Ce qui est peut-être dû au fait que même si je les repérais, ça ne m'empêche pas d'aller les voir, juste histoire de voir comment ça va se passer. Inconscient ? C'est marrant, ça revient souvent quand on parle de moi, ça...   « Quoi, on ne vit pas dans un monde de bisounours ? Merde, on m'a toujours menti, alors... » Ça m'a échappé mais ça n'a pas vocation a être méchant. J'imagine que certains ont besoin de ce genre de rappel et que je fais un parfait agneau innocent avec ma nouvelle bouille et mes manières un peu hésitantes, je peux pas le nier. lJe hausse doucement les épaules en continuant, « J'me méfierais de toute façon. Trop de nouveauté d'un seul coup, c'est un peu perturbant. » La boisson apparaît finalement sous mes yeux et mes doigts viennent s'enrouler autour du verre alors que je relève le regard vers l'homme qui vient de me le servir, « Ivy. Et toi ? »   « Moi c'est Kaled. »  Ma main libre vient attraper celle qu'il me tend et je la serre quelques instants, me présentant à mon tour, brièvement, juste avant qu'il n'enchaîne. « Je ne t'ai jamais vu dans le coin. D'où viens-tu? Nouveau en ville ? » Je hoche seulement la tête en premier lieu, prenant une gorgée de la boisson qu'il m'a servi, répondant ensuite, « Complètement et entièrement nouveau sur tous les plans. Je viens juste de me décider à sortir explorer un peu... » Je hausse les épaules avec une moue hésitante, « Mais perso les grandes villes j'ai jamais testé jusqu'à présent alors... J'habitais en Sicille, avant. La campagne Siciliènne. Pas exactement la même ambiance. » Mais ma compagne Sicilienne gagne sur tous les plans, actuellement. Plus de liberté, la possibilité de se transformer quand je le voulais, moins de monde, moins d'odeurs, moins de possibilité de perdre le contrôle... Je fini par me pencher vers lui en l'observant curieusement, reprenant : « Il y en a beaucoup d'autres, des loups, dans le coin ? » Si mon odorat ne m'a pas trompé, et je l'ai suffisamment entraîné pour que ça ne soit pas le cas, il en est un lui aussi, même si son odeur est mêlée à celles des autres clients, aux breuvages qu'il peut servir et dont beaucoup ont une odeur un peu trop notable.
©️ FRIMELDA


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MessageSujet: Re: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptyVen 14 Sep - 9:12

Servir les clients du bar ce soir se montrera peut-être moins pénible que le service de la veille, où l’ennui était bien plus que présent, mais bien caractéristique de la nuit. Une humeur fade et maussade s’était abattue sur les clients, même sur ce qui, d’ordinaire, ne rate jamais une occasion de se faire remarquer en hurlant et chantant à tout va lorsque leur chanson favorite passe sur le disque inséré dans la chaîne hi-fi derrière le bar. Le gamin face à toi semble complètement perdu, alors, servant bière et cocktail d’une main et essuyant le comptoir de l’autre, tu tentes de faire un peu la conversation et d’en apprendre un peu plus sur lui. Il est jeune. Ton odorat ne te trompe pas, il fait partie des tiens, et si ce n’est pas de ta meute, il n’en reste pas un jeune louveteau égaré. Nouveau en ville, il n’a peut-être pas connaissance de la guerre incessante entre les deux alphas. Il le découvrira bien assez tôt, penses-tu. Bien que ce ne soit qu’une petite remarque ironique, ça ne passe avec toi. Tu ne supportes pas que l’on te manque de respect, surtout pas lorsque tu t’efforces de te montrer courtois et aimable. « Méfie-toi. Les choses ont beaucoup changé. Un loup faisant route seul, est une proie facile. Ne t’attire pas d’ennuis bêtement. » Ton intonation est dure, mais c’est la seule manière de lui faire comprendre qu’ici, si les créatures obscures ne s’étripent pas, c’est parce que tu veilles et que chacun sait où se trouve sa place. On ne parle pas des sujets qui fâchent, on se contente de discuter du beau et du mauvais temps. Point barre.

Kaled. Un prénom que tu n’as pas entendu depuis bien des années. « Tu finiras par t’habituer. » Si tant est qu’il reste en vie suffisamment longtemps. Nombreux sont ceux qui ne supportent pas leur vie en tant que loup, en tant que créature obscure. Certains ont décidé de mettre un terme à leur existence pour ne plus affronter la vérité en face. Il se présente et ta théorie sur la naissance de ce nouveau louveteau est vrai. Les lois interdisent la transformation. Un autre loup doit être puni pour avoir transformé un terrestre en créature obscure. Tu gardes tes doutes et tes interrogations pour toi, jugeant bon, à l’avenir de mener une petite enquête sur ce gamin. « Je vois. C’est un peu différent. Tu devrais trouver ta place sans trop de soucis, si tu ne cherches pas les ennuis, ou bien de potentiels ennemis. Tu risques d’être dérouté les premiers temps, mais tu devrais rapidement prendre tes marques. » Vieux loup que tu es, c’est ce qu’il s’est passé pour toi. Ta transformation a entrainé des conséquences que tu n’imaginais pas. Un soupir franchit tes lèvres. Maintenant, tu reconstruis ta vie. Lentement, mais sûrement. Sa question provoque un petit rire chez toi. Tu hoches la tête. Le pub possède une jolie brochette de loups. Et tu en fais partie. « Tu en as un sous les yeux. » Puis, tu te détournes de lui un instant pour te servir un verre d’eau. En service, tu n’as pas le droit de toucher une seule goutte d’alcool. Ce sont les règles pour garder ton emploi. C’est ainsi. « T’as un endroit où crécher ? » que tu demandes, plus par curiosité que par envie de lui proposer une paillasse sur laquelle se reposer.
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MessageSujet: Re: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptySam 15 Sep - 19:41


If you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy.
Feat Ivy
«  Méfie-toi. Les choses ont beaucoup changé. Un loup faisant route seul, est une proie facile. Ne t’attire pas d’ennuis bêtement » Je fronce légèrement le nez face à la dureté soudaine qu'il prend à travers son ton et je redresse un peu le dos, mon loup s'agitant au fond de moi avec agacement. Il tolère rarement qu'on lui parle comme ça sans – selon lui – de raisons valables et c'est quelque chose que je supporte moi-même peu, mais je pince les lèvres et carre seulement les épaules, retenant la remarque acerbe qui voulait passer mes lèvres. C'est lui le barman, j'imagine qu'il aime pas beaucoup qu'on se moque gentiment de ses mises en garde – que j'ai d'ailleurs pris au sérieux malgré tout. Je suis pas stupide, ma mère est morte ici, je suis l'un des mieux placé pour savoir que cette ville n'est pas un havre de paix. Mais il le sait pas et ma remarque n'aide pas du tout à le faire comprendre, j'imagine, alors je me retiens plus ou moins – et c'est un miracle pour l'insolent que je suis. J'ai pas pour habitude de maîtriser mon caractère, mais il est plus âgé, il est chez lui, je dois au moins me tenir quelques instants, juste histoire de dire. Mais ça m'étonnerait que ça dure toute la soirée.
Les présentations faites sur un ton plus calme ; comme quoi ça sert que je me maîtrise ; je récupère ma main pour boire un peu alors qu'il commente seulement mes quelques mots, « Tu finiras par t’habituer. » Je hausse faiblement les épaules. Sans doute, oui. Peut-être. J'en suis pas vraiment sûr, la ville n'est peut-être simplement pas faite pour moi, au final. Les grands espaces, j'y suis habitué depuis tout petit. C'est là que mon père m'a appris à me contrôler durant mes transformations, quand j'étais tout petit. C'est là que j'ai tout vécu. Ici je me sens plus enfermé qu'autre chose. Mais peut-être que c'est qu'une question de temps, au final. Faut peut-être juste que je donne une chance à cet endroit.  Peut-être que je m'habituerais à la solitude aussi, au fait d'être le dernier loup, au vide que ça représente. Dans un haussement d'épaule plus fataliste qu'autre chose, je finis par répondre, en profitant pour faire une précision sur quelques choses qu'il a dit juste avant. « J'suis pas seul. Pas vraiment, on va dire. Du coup ça me pousse à m'habituer un peu plus vite, si on veut. Ça me pousse aussi à éviter de finir en proie, et les ennuis de manières générale. » Je me contente de répondre, haussant un sourcil, même si je ne précise pas que je parle de ma sœur qui n'est absolument pas une louve. Une sorcière débutante, certes, mais pas une louve. Évidemment, j'évite de nuancer la fin de ma phrase, j'évite de dire que généralement les ennuis me tombent dessus tout seul, j'évite de dire que j'ai tendance à noter la dangerosité d'une situation un quart de seconde trop tard, ce qui fait que je suis déjà dans les ennuis quand je le comprends... Quelque part, je me dis que ça ne donnerait pas forcément une hyper bonne image de moi. Ou à la rigueur un image débrouillarde puisqu'à l'évidence je suis toujours en vie ? Ouais, ou pas.

J'en dis un peu plus sur moi, conscient que je ne raconte pas tout non plus – et encore heureux on ne se connaît pas après tout. Mon passé restera sous silence pour le moment. Pour une fois que je suis prudent, hé ! On serait fier de moi ! « Je vois. C’est un peu différent. Tu devrais trouver ta place sans trop de soucis, si tu ne cherches pas les ennuis, ou bien de potentiels ennemis. Tu risques d’être dérouté les premiers temps, mais tu devrais rapidement prendre tes marques. »  Je fronce un peu les sourcils en l'écoutant, appuyant mon menton sur ma main, le coude posé sur le comptoir alors que je l'observe, songeur. Plusieurs points posent problème la dedans, à partir du moment où ça me concerne. Genre... Chercher les ennuis. Vraiment, je fais de mon mieux. Potentiels ennemis aussi. Mais il a l'air de prendre toute cette histoire très au sérieux, c'est un peu déroutant. « Disons que je vais faire de mon mieux... » Je commente doucement, « Ce qui est surtout perturbant c'est le nombre de créatures différentes, ici. Chez moi... Anciennement chez moi, on n'était pas nombreux. Je les connais pas, je sais même pas ce que sont la moitié d'entre eux. » Je hausse à nouveau les épaules avec un air fataliste, « Mais s'il s'agit de ne pas chercher d'ennuis et de rester à ma place, ça devrait bien entendu le faire. » J'ai un peu de mal à contenir l'ironie vaguement désespérée dans mon ton mais on va espérer que j'y suis quand même arrivé, n'est-ce pas ? Plus il en parle, plus j'ai l'impression que ça n'est vraiment pas pour moi, ici. Quelle idée Neiza a eut de venir ici pour que je trouve une meute, sérieusement... Okay, j'étais d'accord, mais quand même.
Je laisse finalement ma curiosité parler, me rapprochant un peu de lui en l'interrogeant sur le nombre de loups du coin. C'est vrai quoi, si je veux en savoir plus que ce que mes parents, loup eux-même, m'ont appris sur notre race, faudrait que je commence maintenant. Surtout sur le principe de la meute. Son léger rire m'attire un sourire et je me redresse légèrement quand il hoche la tête. Ça, c'était une bonne chose à savoir, tiens. Si en venant ici je pouvais rencontrer quelques loups, c'était plutôt cool. « Tu en as un sous les yeux. »  Je hoche tranquillement la tête à sa confirmation, buvant plusieurs autres gorgée de ma boisson. « Mhmh, ça j'avais réussi à le comprendre ! » Je suis juste un peu fier de moi, okay ? Il se détourne pour boire visiblement, et j'en profite pour regarder à nouveau autour de moi. Certains sont faciles à repérer. Genre, je suis presque sûr que ces deux là bas sont des vampires. Je veux dire, ça crève les yeux. Grand, snob, tout pâle, qui regarde certain de haut... Non vraiment, ça rentre niquel dans ma définition du vampire. Je quitte ma partie mentale de Qui-est-ce quand il m'adresse à nouveau la parole, « T’as un endroit où crécher ? » Je hoche la tête, retournant mon attention vers lui. De toute façon les vampires aimaient pas trop que je les fixais, alors... « Yop, pas de soucis à ce niveau là, j'ai ce qu'il faut...  » Même s'il faut se démener pour le loyer pour le moment, ça le fait, on tient. «  Heu...Dis voir... » J'hésite à poser la question parce que selon Neiza je suis quelqu'un de violemment indiscret, mais je me lance finalement, « Combien il y a de meutes, dans le coin, exactement ? » Après tout il a l'air sympa – si on oublie le côté bourru et tout et tout – c'est un loup, sans doute l'un des premiers que je rencontre, alors... Peut-être qu'il est temps que je pose mes questions, non ? Au pirei l m'envoie bouler, au pire je prends la mouche et au pire il comprend directement que finalement, les ennuies c'est moi qui les attire, uh.
©️ FRIMELDA


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MessageSujet: Re: if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy   if you want to conquer fear, don't sit home and think about it. Go out and get busy - Ivy EmptySam 6 Oct - 18:08


Tu ne sais pas pourquoi tu t’efforces de faire la conversation avec un gamin tel que lui. Tu ignores d’autant plus pourquoi tu lui offres des conseils. Sans doute que la solitude ne te pèse plus sur les épaules que tu ne veux bien l’admettre. Être seul, tu ne l’avais pas envisagé un seul instant. Tu n’aurais jamais imaginé qu’avoir une meute te donnerait, finalement, la sensation de ne pouvoir compter sur personne d’autre que sur toi-même. Tu n’as pas de véritable attache, pas de véritable point d’encrage. Rien ne te retient ici, si ce n’est l’image de ta défunte mère et ce jour, terrible jour, où elle n’a su te reconnaître et ne t’as vu que comme un monstre. La maladie l’a emporté, avant de disparaître en l’espace de quelques semaines, entraînant morts et tristesse infinie sur son passage. Tu fais mine d’être pris d’une légère quinte de toux pour reprendre un minimum de contenance, tout en continuant d’essuyer le comptoir qui se trouve devant toi, entre le garçon et ta propre silhouette. Le bar vient à peine d’ouvrir, qu’il est déjà loin d’être propre, les clients peu reconnaissants de ton travail renversant biscuits apéritifs et contenu de leurs verres sur le bois du meuble qui te sépare d’eux. Ce n’est sans doute pas une mauvaise chose que le bois te sépare de certains de tes clients. Parfois, à force d’enfiler les shots, certains semblent oublier que tu gères le bar et qu’en venir aux mains est bien loin de t’effrayer. Un soupir naît encore sur tes lèvres, puis tu recentres ton attention sur le visage du gamin, et sur ses mots. « C’est bien. Que tu ne sois pas seul. » Peut-être, ainsi, a-t-il quelqu’un pour veiller sur lui, et sur chacun de ses agissements. « Pourquoi es-tu seul ce soir, dans ce cas ? Tu n’as personne pour découvrir la ville avec toi ? » Rares sont les personnes préférant la solitude, et le jeune ne semble pas faire exception. Il ne chercherait pas à faire la conversation avec le barman si la solitude lui convenait.

« Tu finiras par t’y habituer. Ici, nous sommes nombreux. Parfois même plus qu’on n’ose l’imaginer. Tu n’auras aucun mal à le savoir. » dis-tu, en tapotant le bout de ton nez. C’est ce que tu as appris au fil des années. Ton odorat est un allié sans faille, autant que ta vue et ton instinct. Tu t’y fies autant que possible, sans jamais craindre d’être roulé par tes sens. Il est souvent préférable de croire en ces derniers, plutôt que de se fier au premier venu. Comme ce soir. Néanmoins, tu ne caches pas ta nature au jeune homme que tu as devant tes yeux. A quoi bon ? C’est inutile. Dans la ville, tout le monde c’est ce qu’est l’autre. Les créatures obscures, pour la plupart, cherchant à faire la peau aux Nephilims qui auraient la malchance de croiser leurs routes. Un nouveau soupir s’extirpe de tes poumons, puis, tu prends une commande que tu sers en peu de temps pour voir le client retourner s’installer à sa table, acclamé par des « ah » satisfaits de la part de ses amis. Une tournée d’alcool a rarement un autre effet que celui-ci, as-tu remarqué au fil de tes nombreux services, ici. Ça remarque sur ta nature te fait sourire alors que tu te retournes pour avaler le contenu d’un verre d’eau d’une traite. A force de bouger dans tous les sens, tu commences à ressentir la chaleur et les effets de la fatigue, pourtant, tu ne montres rien et fais comme si de rien n’était. « Parfait. » Tu ignores pourquoi tu as posé la question de savoir s’il avait un lieu où passer la nuit : de toute façon, tu n’aurais certainement pas proposé ton appartement pour le loger. Tu as d’autres préoccupations que tu juges bien plus importantes que celle d’héberger un louveteau dans le besoin. « Mh ? » réponds-tu à son interpellation. Tu inspires, reposant plutôt brusquement la bouteille de liqueur que tu tenais alors à la main à sa place initiale. Ramener un gosse dans ta meute, ça t’emmerde. Mais le laisser errer, ou pire le laisser rejoindre la meute ennemie t’attirerait bien plus d’emmerdes. « Deux. » Tu fronces les sourcils. « Pourquoi ? Tu veux faire partie d’une meute ? » Si tel est le cas, tu dois t’assurer qu’il rejoigne la tienne. Ou qu’il décide de rester un petit loup solitaire. Pour l’un, comme pour l’autre, ce serait certainement mieux pour vous deux. Il n’aurait pas à se plier aux demandes de l’alpha, et tu n’aurais pas à le couver, le garder sous ton aile, le materner, ou qu’importe le nom que cela porte. « Je peux peut-être te trouver une place, t’aider à t’intégrer si ça t’intéresse. » Puis, doucement, tu relèves la tête pour voir si ta proposition est en mesure de l’intéresser, ou bien, si au contraire, il en a rien à faire.
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