RSS
RSS



 
AccueilAccueil  Die ac Nocte  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS the good doctor 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici the good doctor 3308333368
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

 ::  :: » Rps
Partagez

 the good doctor

         

Invité

Anonymous
Invité
the good doctor Empty
MessageSujet: the good doctor   the good doctor EmptyDim 2 Sep - 3:23



the good doctor
Peace. Mais pas au lit.

 
vaszjr b. vance  ϟ  morgan i. ricci

Flashback - La clinique miteuse au deuxième étage du bar chelou du coin de la rue.

Quelle belle journée. Swinguant au rythme d’Aerosmith, Vaszjr filtrait ses nouvelles poches de sang. On le vit aller et venir dans sa clinique; le plasma au congélo, les globules rouges dans le frigo et les plaquettes dans le panier à fruit. Un sourire satisfait se traça sur ses lèvres alors qu’il collait l’étiquette FRAGILE sur la glacière. Deux reins en plus et le colis partait au marché noir. Une journée prolifique.

Il baissa le son alors qu’une paire de poumons, un foie, un cœur et trois litres de sang frappaient à sa porte.

_ Bonjour.

_ Vous êtes le docteur Vaz.. Vaj... Vance ?

_ Faut croire.

Un silence de mauvais augure résonna dans la pièce. Vaszjr savait comment mettre mal à l’aise la clientèle. Des yeux de rapaces froid comme la glace, détaillant son poids, ses mensurations, ses dents, ses doigts. Un sourire carnassier et assuré. Le médecin savait que sa clientèle se serait volontiers passée de mettre un doigt de pied dans sa clinique clandestine, si seulement elle avait le luxe de pouvoir s’offrir un toubib plus charmant... et légal. Il faisait son commerce sur le désespoir des gens. Dr Vance n’avait pas besoin d’être poli pour les retenir parce qu’il était déjà la dernière solution.

Le malade soupira pour se donner courage et il lui tendit la main. Pas si enchanté. Vaszjr fit mine de consulter ses notes, lui désignant un siège d’un geste las.

_ Un bras cassé donc, une broche à placer au niveau du poignet.

_ C’est dangereux ?

_ Non.

_ Pas d’effets secondaires ?

_ Tu bipes à l’aéroport.


Il s’étira. Calant son scalpel entre ses dents, il poussa le volume de son heavy metal d’ambiance, laissant des traces de sang négligées sur sa chaîne hi-fi. Il finissait tout juste de recoudre le poignet de son patient. Des points de sutures appliqués et réguliers.
Maintenant, la taxe.
Sans y mettre trop de manière, il coucha son patient sur le côté et fit glisser ses doigts le long de sa cage thoracique. Onzième côte, bord supérieur. Voie sous-péritonéale. Vaszjr incisa d’une main experte. Ses sourcils se plissèrent. Bigre. Il avait vu des reins plus appétissant que celui là. Il soupira d'agacement. C'est pas la mer à boire de prendre soin de ses reins quand même. Mauvaise pioche. Ravalant son désarrois, il décolla le rein et sectionna les artères. Aussitôt après avoir délogé l’organe, Vazji abandonna son patient sur la table pour le traiter. Nettoyer les résidus d’hémoglobine, le noyer dans la solution de Collins, la glacière... Ces choses se conservent mal, et pas longtemps surtout. Revenant à son patient, il acheva son travail avec précaution. Il pourrait encore vivre de longues années avec un seul rein. S’il faisait attention à ne pas passer par sa clinique d’ici là.

Le dernier rein de la glacière frappa à sa porte.  Dr Vance tira le rideau, l’autre n’était pas près de se réveiller avant un petit moment. Jetant ses gants dans la poubelle, il passa une main dans ses cheveux avant d’épousseter ses vêtements.

_ Bon-...

Il s’écarta afin de laisser entrer le jeune homme. Plutôt mal en point. On croise les doigts que les organes ne soient pas touchés. « J’suppose que vous n’avez pas pris rendez vous » argua t-il en l’aidant à s’installer sur un fauteuil. Son regard scrutateur commença une autopsie pré-op. « Vous me racontez ? »


code couleur : #009933
Revenir en haut Aller en bas

Morgan I. Ricci

Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyDim 2 Sep - 14:32

The good doctor
Vaszjr et Morgan

" Morgan ? Morgan, hé vieux réveilles-toi putain." J'avais du mal à ouvrir les yeux. J'avais mal un peu partout pour tout dire. " Meurs pas vieux, sinon Ghislain va criser un max." " Mmmh." " Génial, t'es pas mort, enfin pas encore." Très rassurant comme phrase. Je finis par ouvrir les yeux pour voir la tête de l'autre abruti en gros plan. J'essaye de rassembler mes souvenirs, savoir ce que je faisais là et pourquoi j'avais aussi mal. J'essaye de me redresser sur les coudes, mais mes côtes me firent un mal de chien. " Qu'est-ce que... Il s'est passé quoi ?" Tout se met en place dans ma tête, doucement, mais sûrement. Je me souviens de la chasse, de la traque que nous étions en train de faire. Un vampire ? Non un sorcier, oui un sorcier. Il faut croire que ce dernier ne m'avais pas loupé. " Il nous a pris en traître et toi, bah... Tu t'es mangé le mur en pleine gueule après t'être mangé un sort." " Aides-moi à me relever." " T'es sûr que... Bon d'accord." Vu le regard froid, que je venais de lui lancer, il n'avait pas d'autre choix que de m'obéir. Je grimace fortement, me tenant les côtes. J'avais un peu de sang sur mon t-shirt, mais rien d'alarmant. Je regardais autour de moi, nous étions 4 à la base et il ne restait plus que nous deux. " Les autres sont partis le traquer. Viens, je t'emmène chez un médecin, tu peux pas rester comme ça." Ma main, posée contre le mur, était la seule chose qui me permettait de rester debout. J'avais mal, c'était certain et ce n'était pas une petite douleur que je pouvais faire disparaître en dorant quelques heures ou en prenant des médicaments. C'était bien plus sérieux. Il fallait que je voie Georgie de toute urgence, en espérant que la jeune femme soit chez elle. Je ne pouvais pas prendre le risque de me pointer à l'hôpital comme une fleur. Elle était mon médecin, avec certains petits avantages en plus quand nous en avions envie. " Ramène-moi chez moi, je trouverais de l'aide t'en fais pas." Je levais les yeux vers le ciel pour voir que le jour était bien avancé. Lorsque nous étions tombés sur le sorcier, l'aube commençait à pointer. J'en déduisis que j'étais resté inconscient une heure, peut-être même deux. Merde. Mon souffle était court et faire quelques pas était une mission que je peinais à accomplir et j'habitais de l'autre côté de la ville. Mon cerveau se mit en branle pour me chercher une solution rapide et pour m'éviter le maximum de douleur. " Attends, y'a pas une clinique dans le coin " Il me semble que oui, mais tout s'embrouille légèrement dans ma tête. " Tu veux vraiment y aller ? T'es sérieux ?" " J'ai pas trop le choix, allons-y." J'en avais entendu parler à plusieurs reprises, mais je n'avais jamais eu besoin d'y mettre les pieds avant. Génial. Je ne savais rien du type qui officiait comme médecin dans ce taudis, mais je ne me voyais pas traversé la moitié de la ville, titubant et jurant entre mes dents à chaque pas. Il me fallait quelque chose de puissant pour calmer la douleur, la rendre supportable et surtout, il fallait que je sache si je m'étais cassé des côtes ou pas. Parce que si c'était le cas, j'allais vraiment vouloir voir la tête de ce connard de sorcier au bout d'une pique. Je savais qu'il y avait toujours un risque, mais là, je l'avais vraiment mauvaise de m'être fait avoir comme un débutant. Si jamais je lui mets la main dessus, dans l'éventualité où il s'en tire, je le tue moi-même et avec beaucoup de plaisir. Perdu dans mes pensées, je ne fis pas attention que nous étions arrivés. Je regarde le bar miteux et secoue légèrement la tête. Bordel. Soupirant et parce que je n'avais pas vraiment le choix, je lâchais l'autre gars dont je ne connaissais même pas le nom pour poser la main sur la poignée du bar. " Restes dans le coin, j'ai pas confiance. Si dans une heure je suis pas revenu, viens me chercher." Il me fit signe de la tête et j'entrais dans le bar. Il y avait un escalier au fond et tant bien que mal, je me dirigeais vers ce dernier. La montée fut assez douloureuse, je devais bien l'admettre. Une fois à l'étage, je poussais un long soupir, chose que je regrettai immédiatement et j'étouffais un cri de douleur. Je frappais à la porte et attendis qu'on vienne m'ouvrir. L'homme qui se présenta devant moi était un homme d'âge mûr, mais je ne l'avais jamais vu en ville avant aujourd'hui. Il affirma d'un ton légèrement ironique que je n'avais pas pris rendez-vous. J'eus un sourire amusé sur les lèvres. " J'ai pas trouvé le numéro désolé." Il m'aida à m'asseoir. Puis, il me demanda ce qui m'arrivait. Je pris le temps de l'observer comme lui le faisait avec moi avant de répondre. " Un accident bête, je suis tombé dans les escaliers." Mensonge, évidemment. Il n'y avait qu'à voir le sang sur mes fringues, sang qui ne devait pas m'appartenir d'ailleurs, et les bleus sur mes bras pour voir que ce n'était pas simplement dû à une chute. Mais je ne le connaissais pas et je n'avais vraiment pas confiance. J'étais là par obligation, pas par choix. " Dans ma... chute, je crois que je me suis cassé deux ou trois côtes." Alors docteur, verdict ?

copyright Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous
Invité
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyDim 2 Sep - 22:06



the good doctor
Peace. Mais pas au lit.

 
vaszjr b. vance  ϟ  morgan i. ricci

Flashback - La clinique miteuse au deuxième étage du bar chelou du coin de la rue.

Il arqua un sourcil incrédule. Ouais. Des escaliers. Mortel hein. Prend moi pour un con. Le p’tiot allait sûrement en garder des belles cicatrices, il aurait bien fait de broder une histoire plus crédible et intimidante qu’une chute dans les escaliers. Au moins de quoi honorer des blessures de guerre. Les jeunes de nos jours, où va le monde je vous le demande.

Er. Des côtes cassées ? Une froncement d’anxiété ombragea son visage. Merde ça aurait pu perforer un rein ça. Rabattant son t-shirt, Vaszjr avisa son abdomen endommagé; il s’était pas loupé le con, étonnant qu’il ait pu monter les escaliers jusqu'ici. C’était pas vraiment le genre de toubib tactile, de ceux qui appuient là où ça fait mal en s’informant sur le niveau de douleur au moment où vous crachez vos poumons. Il touche avec les yeux Vazji. Il scruta, observant les hématomes et les malformations, à la recherche d’une hémorragie interne. A première vue les organes donnaient l’impression d’avoir été épargnés. A première vue. Il se redressa.

_ Ça s’est muté en crumble là dedans. Toujours un don pour mettre les gens en confiance. Il se frotta les mains, à la recherche d’une bonne procédure qui les satisferait tous les deux. J’ai pas de quoi faire une radio ici et c’est fort probable que les organes aient été endommagés. Il en vint rapidement à la conclusion, Donc autant passer à table et remettre tout ça dans le bon sens, présenta t-il en disparaissant à grand pas dans son bloc opératoire.

Loin d’être stérilisée, c’était néanmoins une pièce décemment entretenue, si ce n’était pour les restes d’humains flottant dans les flaques de sang dans l’évier. Il vira le chantier sur son plan de travail, balançant son bistouri rougis et usé dans tous les sens. Le toubib dégaina une nouvelle panoplie qu’il étala sur le plateau à couvert. Il ne fut pas long et refit apparition dans le salon: un cathéter, une fiole de sufenta et une poche à la main. Il s’accroupit face à au jeune homme, mesurant sa dose d’analgésique à l’aide d’une seringue ; « Début de trentaine, soixante-dix kilos tout mouillé... bien mangé je suppose ? » Il n’avait pas attendu la réponse pour transférer la solution dans la poche, dans le doute Vazji dosait généralement une marge en dessous de la posologie exacte. Mieux valait pas assez que trop. Il n’avait pas le luxe de s’offrir un assistant capable de surveiller la respiration et le niveau de conscience du patient.

_ C’est du sufentanil... mille fois la puissance de la morphine si ça vous parle, expliqua t-il en plongeant le catéther dans le bras du jeune homme. Ça fera pleinement effet d’ici cinq minutes. Passant un bras sur son épaule, il l’aida à se relever délicatement. Docteur Vance l’entraîna vers la table d’opération.

Il retroussa ses manches et enfila une paire de gants transparents. Scalpel dans une main, de la seconde il claqua des doigts au dessus du visage de son patient. Pas de réponse. Parti. Il planait, bien haut. On lui souhaite de beaux rêves.

Avec pessimisme, Vaszjr ouvrit l’emballage du paquet cadeau. Il expira lentement, c’est mieux que ce qu’il imaginait. Tant mieux. Il se sentait pas vraiment d’humeur à une partie de puzzle. Néanmoins sceptique, ses outils lui frayèrent habilement un chemin vers ses organes vitaux. Blondin n’était pas passé loin d’un pneumothorax. Veinard. Délicatement, il replaça l’os brisé dans la bonne direction avant de descendre plus bas chercher ce qui l’intéressait véritablement ; le rein. Malgré lui un sourire survola ses lèvres. Intact. « Bingo. » Refermant d’abord la première incision avant d’enfin s’attaquer à l’organe convoité.

Incision. Délogement de l’organe. Grand final - son moment favoris- section de ses artères. C’est alors qu’un mouvement sur sa droite l’interrompit. Il pivota la tête, comment ? Son regard surpris se perdit dans le grand bleu de Morgan. C’était ce qu’on appelait une prise en flagrant délit. La main dans le sac. Littéralement.

_ ... Bien dormis ?


code couleur : #009933
Revenir en haut Aller en bas

Morgan I. Ricci

Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyJeu 6 Sep - 15:54

The good doctor
Vaszjr et Morgan

Une chute dans les escaliers. Vraiment. Je remarque son air vraiment septique, mais n'ajoute rien. S'il est pas con, et je pense sincèrement qu'il ne le fut pas, il verra les autres cicatrices, les bleus et autres égratignures. J'ai des nuits agitées, je ne m'en cache pas et le danger est fort présent. Si je m'en amuse quand je m'en tire bien, je dois bien avouer que dans le cas contraire, je n'en mène pas large. Si seulement je n'étais pas parti aussi loin de chez moi, j'aurais pu aller directement chez Georgie. Je n'aime pas tellement avoir à faire a des gens que je ne connais pas. Et clairement, même si j'ai un peu entendu parler de lui, on ne peut pas dire qu'il donne envie de lui faire confiance. C'est sans doute mon cas aussi. La méfiance et la froideur, ajouter à mon ironie quasiment toujours présente, c'est ce qui me garde en vie et cela ne donne pas vraiment envie aux gens de venir me chercher de trop près. Je précise qu'il est fort possible que j'aie des côtes cassées, vu la douleur que j'éprouve, ça ne serait guère étonnant. Si ce n'est pas cassé, ça le sera sans doute au moindre choc. Et clairement me perforer un rein ou un poumon et crever dans une douleur atroce, je préfère éviter pour l'instant. Je préfère éviter de mourir tout court, à bien y réfléchir. Toujours les yeux posés sur lui, j'attends de savoir ce qu'il va faire. Il regarde mon torse, mais ne touche pas et je l'en remercie. S'il pose ne serais-ce qu'un doigt sur moi et que j'ai mal, je serais capable de lui foutre mon poing dans la gueule par réflexe. Autant éviter. Et puis un docteur qui ne pose pas plus de questions que ça, ça ne court pas les rues non plus. Je grimace légèrement quand il rend son verdict, mais je ne suis pas surpris pour autant. Je fronce les sourcils quand il me parle de passer sur la table. De quoi ? Me faire opérer ? Pas question, pas dans une pseudo-clinique au-dessus d'un bar dans une rue paumée et mal famée qui plus est. " Sans vouloir vous offenser, Docteur, je pense pas que ce soit utile hein..." Sauf que ma phrase ne servait à rien, vu qu'il venait de quitter la pièce pour préparer ce qu'il fallait. Merde. Je n'ai vraiment pas confiance. Je regarde ma montre et vois que ça ne fais que 10 minutes que je suis là. Plus que cinquante avant que l'autre guignol qui me sert de partenaire se pointe pour voir si tout va bien. Je sens la panique montée d'un cran et je regarde autour de moi pour voir si j'ai une porte de sortie. Mais il revient déjà vers moi. Merde. Une poche, une seringue et un cathétere. Rassurant vraiment. Bien mangé ? Pas vraiment, mais avant que j'ai eu le temps de répondre, il préparait déjà la solution. Il m'expliqua ce que c'était en ajoutant que c'était beaucoup plus puissant que la morphine. Je fronce légèrement les sourcils en secouant la tête. " Super, en plus on m'offre la possibilité de planer, j'adore." Ouais, sauf que ce n'était pas mon genre. Autant, je devais avoir les poumons atteints à cause de la cigarette autant l'alcool et la drogue ce n'était pas mon délire. Il m'aide à me lever et m'emmène vers la table d'opération. Dans le même temps, je crus voir quelqu'un d'autre, allongé un peu plus loin, mais c'était sans doute mon esprit qui me jouait des tours. J'avais les paupières lourdes et je sentais que mon esprit s'évadait dans un autre monde. Et je ne pouvais rien faire pour lutter. Je suis complètement stone, je crois voir des gens de mon passé, mais c'est impossible, ils doivent tous être morts et pourtant, je leur parle comme s'ils étaient encore réels. Puis doucement, j'ai l'impression que l'effet s'estompe. Je ne sais pas s'il s'est planté dans le dosage ou quoi, mais je reprends pied petit à petit. Bien que mes yeux ont du mal à s'ouvrir, je prends de nouveau contact avec le monde réel qui m'entoure. J'entends la musique, j'entends les bruits d'outils et je sens que... Je sens que quelque chose ne va pas. Et soudain, j'ouvre les yeux. Je le cherche du regard et lorsque mon regard croisa le sien, il arrêta ce qu'il était en train de faire. Mais, putain, il me faisait quoi au juste ? J'avais encore un peu de mal à comprendre, je me rappelle que ce qu'il m'avait injecté était puissant. " Je...." Je force mon esprit à être plus clair. Je me souviens que j'étais venu pour des côtes cassées. Qu'est-ce qu'il trifouillait aussi bas lui ? Presque au niveau de...  " Vous faîtes quoi là ? Mais...." J'essaye de bouger, histoire de m'éloigner de lui et de son scalpel. Sans réussite, si je reprenais peu à peu esprit et conscience du monde réel, mon corps, lui planais encore carrément. " Bien dormi ? Sérieux ? Attends que j'puisse bouger enfoiré." Je ne sais pas ce qu'il m'a fait ou ce qu'il comptait me faire, mais là, je l'avais pris sur le fait et maintenant que j'étais réveillé, il n'avait d'autres choix que d'arrêter et de refermer l'incision faîtes.

copyright Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous
Invité
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyVen 14 Sep - 6:52



the good doctor
Peace. Mais pas au lit.

 
vaszjr b. vance  ϟ  morgan i. ricci

Flashback - La clinique miteuse au deuxième étage du bar chelou du coin de la rue.
Il était… perplexe. C'était bien la première fois qu'un patient se réveillait au beau milieu d'une opération. Une erreur de dosage ? Un sufentanil bas de gamme ? ou pire… expiré ? Il plissa les sourcils. Un tel problème serait bien fâcheux. S'il ne pouvait pas toujours se permettre d'avoir des goûts de luxe, le docteur plaçait toutefois un point d'honneur à user d'un bon matos. De la même manière qu'il veillait toujours à proposer des organes sains et du sang de qualité. La moindre des choses estimerait t-il. Il était un honnête commerçant. En plusieurs dizaines d'année de travail et d'expérience, c'était également la première fois qu'il s'offrait le luxe d'un tête à tête avec une victime directe de son trafic d'organe, enfin, une victime manquée. En effet, de toute évidence il ne pouvait décemment pas poursuivre son ablation du rein sous les yeux du principal concerné. Croyez le ou non, Vaszjr n'était pas comme ça. Il soupira. Désappointé. Au final il s'était trouvé plus préoccupé par son erreur médicale -quelle qu'elle soit- que par le patient éveillé. Sans piper mot, le médecin se redressa, affaissant ses outils. Posément (et sûrement toujours un peu confus), il observa le blond lutter durement contre la dose d'analgésique qu'il lui avait administrée. Tout de même. Note pour plus tard : gérer ce problème de sufenta. Ce problème n'avait décidément pas finit de le turlupiner. Il ne pouvait pas se permettre de voir d'autres patients se réveiller à l'improviste au moment critique de l'opération. Cela tuerait le commerce ! Voilà qu'il se perdait encore dans ses pensées.

Vaszjr esquissa un sourire amusé, arquant les sourcils alors que ce patient toujours allongé sur la table lui laissait présager des misères. Mignon. En toute réponse, il remua mollement les épaules, se penchant sur la plaie ouverte. Non sans un peu d'exagération je dirai que ça lui brisait le coeur d'abandonner ce rein, mais pour l'heure le médecin ne se sentait pas d'humeur à forcer les choses. Il en trouverait d'autres. Après tout, une paire de reins, ça court littéralement les rues. Profitant des dernières minutes de flottement d'esprit du blond, le médecin referma consciencieusement son incision. Tout ça prendrait un peu -beaucoup- de temps à cicatriser, mais Dieu merci il n'avait rien fait d'irréparable. Le patient s'en sortirait avec une coquette balafre, un souvenir offert par la maison dirait-il.

Ses aiguilles se croisèrent, son fils s’entemêla, et sur ce il sutura son point d’arrêt. Un peu à contre coeur. Lorsqu’il eut terminé, le chirurgien se releva, se defaisant de ses gants qu’il débarrassa dans l’évier. Il se sentait étrangement tranquille. Il exhibait un calme désinvolte, c’était une affaire ennuyeuse, mais -sans doute son analgésie y jouait son jeu- Vaszjr n’y voyait pas une situation dangereuse. Pas de quoi s’affoler.

_ Il y a deux côtes brisées, le poumon droit s’en est réchappé de justesse ; j’éviterai de trop gigoter...  argua t-il alors qu’il rinçait sommairement ses outils.

Il se tourna vers le patient, calant ses mains sur l’évier. Vance s’apprêta à prendre parole, sans avoir vraiment idée sur l’agencement de ses mots. Après tout, que pouvait-il pouvait bien lui dire ?

_ Hum… doc’ ? s’élança une faible voix depuis le salon. Cette voix le chercha à nouveau accompagnée par un concert cacophonique d’objets metallique renversés. Au comble, Vaszjr roula des yeux. Décidément. Son revendeur pharmaceutique allait entendre parler de lui. La tête mal lunée du premier patient se glissa dans l'entrebâillement de la porte. Il tenta quelques pas, titubant dans le bloc opératoire avant que le médecin ne vienne l’accueillir.
_ Ahh m’sieur Vazschmirfllpmfff… monsieur, monsieur, docteur Vance, se reprit plusieurs fois le premier patient, toujours très loin d’être en pleine possession de ses moyens. Merci pour l’op...les soins au poignet, vous êtes un doc cooomme ça j’vous le dis. Illustrant ses nébuleux propos, il brandit sa main sous le nez de Vaszjr, un sourire béa gravé sur la face avant qu’il ne se tordît en rictus de douleur. Par cont’ s-si j’peux me permettre doc’, ça m’gratte un peu méchamment p-par là. Releva t-il en pointant sa cicatrice au flanc. Cette dernière s’était ouverte, l’hémoglobine emperlant sa peau blafarde descendait lentement le long de ses jambes.
Agacé Vaszjr releva un regard vers le jeune blond,
_ C’est ce qu’il se passe quand on s’agite après une opération, souligna t-il avant de baisser les yeux vers son patient. Ses doigts glissant légèrement au dessus de la plaie, il jugea que de nouveaux points de sutures n’étaient pas nécessaire, si ce n’était pour l’immobilisation complète de l’humain. Il lui fit une rapide injection de morphine avant de le laisser s’effondrer sur le carrelage froid et rougis. Seringue toujours en main, il en revint finalement au plus éveillé de ses deux patients.
_ Où en étions-nous ?


HRP : So sorry pour le retard, la crêve de fin d'été m'a vraiment pas aidé  the good doctor 1884892681 J'suis pas hyper fière de ce rp, si t'as besoin que je gratte quelques lignes en plus ou change quelques passages fais moi signe  the good doctor 2536925311 code couleur : #009933


Dernière édition par Vaszjr B. Vance le Mar 18 Sep - 0:13, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Morgan I. Ricci

Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyLun 17 Sep - 23:59

The good doctor
Vaszjr et Morgan

Je ne sais pas exactement à quoi, il pense, mais j'ai l'impression qu'il ne s'attendait pas à ce que je me réveille aussi vite. Une chance pour moi d'ailleurs que j'ai ouvert les yeux. Que serait-il passé dans le cas contraire ? J'en sais rien et je préférais ne même pas y songer. Déjà, parce que mon esprit était embrouillé à cause de ce qu'il m'avait injecté, ensuite parce que cela ne présageait rien de bon. Je proférais des menaces que je ne pourrais pas mettre en action avant quelques jours. Ou quelques semaines j'en sais rien. En tout cas, même si je semble réveillé, je lutte encore. Cette merde est puissante non d'un chien, mais je savais que je n'étais pas dans un trip ou quelque chose dans ce goût-là. C'était réel. Je le sentais parfaitement. Son haussement d'épaule me fit rager un peu plus. Je crois qu'il ne savait pas à qui il avait à faire. S'il croit que je ne suis qu'un humain parmi tant d'autres, je crois bien qu'il se plante, mais là clairement, je ne suis pas en état de lui montrer. Une baffe et je suis par terre, sans rire. Il me pousse, je tombe, à condition que je puisse me lever. Mes jambes refusaient encore de me répondre et je n'arrivais que faiblement à remuer mes bras. Il se rapproche de nouveau vers moi et j'essaye de remuer, mais sans succès. La drogue faisait effet et c'est pour cette raison que je ne sentis rien lorsqu'il entreprit de refermer la plaie. Je le regarde du coin de l'œil, mais je ne pus empêcher un léger soupir de soulagement de sortir de ma bouche. Merde, c'est quoi ce bordel. Je venais pour deux côtes cassées et je me retrouvais avec une large plaie dans le dos....Son calme apparent était à l'opposé de ce que je ressentais. Lorsqu'il se releva, je le suivis du regard. Merde ! Comment pouvait-il rester aussi calme alors que je m'étais réveillé lors de son opération. Je réfléchis et la seule conclusion qui me vienne à l'esprit, c'est qu'il avait un sérieux problème. C'est quoi son délire ? Déjà une clinique au-dessus d'un bar, ça n'inspire pas franchement confiance. Je songe aux rumeurs et soudain, je compris. Il y avait une rumeur qui tournait en ville depuis peu, sur des gens qui avaient fais l'objet de l'ablation d'un rein. Serait-ce lui ? Putain... S'il a essayé de me voler un organe, je vais tout cramer, tant pis pour le bar en dessous. " J'peux savoir ce que tu cherchais dans le bas de mon dos ? Un rein, peut-être ?" Dieu, faîtes que ce soit pas ça, mais j'ai l'intime conviction que c'est ça. Sur la tête de mes ancêtres, qui qu'ils puissent être, il ne l'aura jamais, ou bien le jour ou je serais vraiment mort. Il est face à moi et semble vouloir dire quelque chose quand une voix s'éleva de la pièce d'à côté. Non mais c'est quoi ce putain de bordel... ? Puis, il y a le bruit horrible qui résonne à mes oreilles et me fait doucement grimacer. C'est comme si on avait fait tomber un plateau avec plein de trucs dessus par terre. Cela fait un boucan d'enfer. " C'est quoi ce bordel ?" Un mec entra dans la pièce, l'air complètement ailleurs. Je fronce les sourcils, cherchant à savoir ce que c'était que ce bordel. Je me souvenais avoir vaguement entrevu quelqu'un d'autre tout à l'heure, serait-il possible que ce soit cet homme ? L'homme le remercia pour les soins qu'apparemment, il lui avait prodigué au poignet, ce qui m'arracha un léger rire ironique. Si c'était seulement ça, il ne serait pas autant en dehors de ces pompes que maintenant.Je regarde le soit disant docteur regarder dans son dos. Je vois les gouttes de sang et je repose les yeux sur le docteur quand ce dernier reprend la parole et je sens que ses mots me sont adressé. Je déglutis et fronce les sourcils. " Espèce de..." Je ne termine pas ma phrase parce que je le vois avec une seringue à la main et l'homme tombe par terre comme une poupée de chiffon. Mon regard reste braqué sur lui et je sens la panique qui monte d'un cran. Essaie de te calmer Morgan, essaye. L'envie de revenir tout cramer est forte et pourtant, je ne suis pas un pyromane. Je vois qu'il revient vers moi et j'ai un peu peur qu'il me fasse la même injection, quoi que cela puisse être. J'aime ma vie, même si je suis un peu suicidaire sur les bords. Je ne me vois pas crever sur cette table d'opération entre les mains de ce type. " Concrètement, tu va faire quoi maintenant ?" Question à double tranchant et surtout pour moi. J'arrivais à bouger les bras et je commençais à retrouver des sensations, c'était bon signe, mais je savais que je ne pourrais pas marcher correctement avant un moment. Il faisait quoi l'autre en bas putain ? Il s'est endormi ou quoi ? Maintenant plus que jamais j'avais besoin de cet imbécile.

copyright Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Anonymous
Invité
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyDim 18 Nov - 3:51



the good doctor
Peace. Mais pas au lit.

 
vaszjr b. vance  ϟ  morgan i. ricci

Flashback - La clinique miteuse au deuxième étage du bar chelou du coin de la rue.

_ J'peux savoir ce que tu cherchais dans le bas de mon dos ? Un rein, peut-être ?
Très franchement, il aurait pu répondre du tac-au-tac. Un haussement d’épaule nonchalant, ses doigts glissant sur les lames de ses outils rougies ; Oui. Suivis d’une innocente remarque sur la santé de son organe, glissée en douce pour apaiser les tensions. Suivis d’une question rhétorique soulignant son impuissance. Suivis d’un sourire courtois. Parce que c’était dans la nature même du trafiquant d’organe d’être honnête et aimable. Néanmoins, sur le moment, il sentit qu’il avait perdu un peu de son panache, et demeurait ainsi silencieux et pensif. Un moment de faiblesse ? Il faut dire que cette histoire d’analgésique défaillant le bouleversait. Ses pensées volèrent brièvement vers son refourgeur (oui encore lui), avec qui il se promettait une discussion animée. Mais assez parlé de la fiabilité de ses drogues.
Patient premier du nom s’était réveillé, ce qui certifiait bien que l’origine du problème se trouvait dans l’anesthésiant, et pas de lui. Une erreur? Oui pourquoi pas. Mais deux à la suite ? Faudrait pas pousser non plus. L’assomant avec de la morphine (évidemment pas la prétendue potion qu'on lui avait carottée) Vaszjr renvoya le déluré dans les bras de Morphée. Bon, ça commençait à bien faire cette histoire. Pas après pas, il progressa vers le blond, bien décidé lui destiner le même sort que son camarade. Le médecin commençait à trouver cet endroit bien trop agité pour une simple clinique.
_ Retrouver un peu de tranquillité, et finir ce que j’ai commencé. répondit-il en s’emparant calmement d’une seconde seringue. C’était pas hyper concrêt comme réponse, Vaz s'perdait pas dans les détails,  mais ça avait le mérite d'être plutôt éloquent. S’il avait décidé de refermer la blessure et d’aviser en fonction des évènements, il commençait à regretter son geste. Autant en finir avec ce rein, aller faire ses courses au marché noir, chercher les gosses à l’école, et se laisser comater sur le sofa. Comme quoi, il n’y avait que les imbéciles qui ne changeaient pas d’avis.

Il s'était donc approché, prêt à en finir.
Le héro du jour passa la porte.
_ Morgan ? Comment tu te sens ? J'm'ennuyais donc j'pensais passer voir comm- oh, il se tourna vers Vazji, j'arrive au mauvais moment ?
Éberlué, le médecin arqua les sourcils, ses yeux exorbités.
_ Non mais je rêve... lâcha t-il à demi-mot. C'est l'auberge espagnole ici ? s'agaça t-il, plus fort. C'est qu'il faisait pas dans la charité non plus. Le regard du nouveau venu glissa au sol, en direction du premier patient étalé au sol dans une flaque de sang. Il pointa le corps du doigt, fronçant les sourcils, l'air de se demander dans quel genre de clinique ils avaient échoués.
_ Hum... Qu'est ce que...
code couleur : #009933

Revenir en haut Aller en bas

Morgan I. Ricci

Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor EmptyLun 19 Nov - 0:33

The good doctor
Vaszjr et Morgan

Je n'étais vraiment pas dans une position enviable. Et jamais, ô grand jamais, je n'aurais pensé me retrouver dans un tel traquenard en foutant les pieds ici. Fin en même temps, j'aurais dû me méfier. Une clinique au-dessus d'un bar, rien de mieux pour inspirer confiance, n'est-ce pas ? Toujours est-il que je n'arrivais pas à bouger et que l'autre crétin n'arrivait toujours pas. Je ne sais même pas depuis combien de temps, je suis là en vérité. En tout cas, je peux dire que je me suis réveillé au bon moment. Sinon j'aurais certainement un rein en moins à l'heure qu'il est... Mon dieu. L'horreur. Quoi que cette entaille allait me laisser une magnifique cicatrice, je n'étais pas prêt d'oublier cet endroit. Je pourrais revenir y foutre le feu ultérieurement. Et ajoutant encore plus le trouble, un autre mec qui devait avoir subi le même sort que moi, visiblement, fais son entrée en scène. Complètement hagard, ne tenant même pas sur ses jambes. Et à cet instant précis, je n'en menais vraiment pas large. Mais vraiment pas. Et je pensais même que je n'allais pas ressortir ici entier. Et je n'aimais pas cette idée. Je tenais à mon corps et à tout ce qu'il contient. Tandis qu'il le pique à je ne sais pas quoi, j'essaie de bouger. Même ramper vers la porte, je le ferais. Du coin de l'oeil, je vois l'autre type tomber sur le sol, comme une poupée de chiffon et il se retourne vers moi. Merde. Le voyant s'approcher de moi, je lui demandais ce qu'il comptais faire. Je respire, il faut que je gagne du temps, le temps que l'anesthésiant ne fasse plus effet. Sa réponse n'était pas des plus rassurantes. Finir ce qu'il... Mais même pas en rêve. Trouve un truc, trouve un truc, n'importe quoi, mais ne le laisse pas s'approcher d'avantage. Je cherche du regard le moindre truc qui pourrait sauver mon rein quand... Cette putain de porte s'ouvrit enfin et que cette voix sonna à mes oreilles. Pour une fois, que j'étais content de le voir cet idiot. " Si tu... ?" Non, mais il est con ou quoi ? Il ne voit pas dans quelle position, je suis ? Inspirant légèrement et essayant de réprimer l'envie de le traiter de tous les noms, je reprends. " Evidemment que tu dérange, on fait connaissance..." Idiot, triple buse,. Pourtant, un sourire se dessine sur mes lèvres, ravi qu'il soit là. Parce qu'il ne pouvait pas continuer, n'est-ce pas ? Je prie - pour la première fois depuis des années - pour qu'il s'arrête là. Je pose les yeux sur lui et souris malgré la douleur. " Sois gentil, pose cette seringue, referme cette plaie et on en parle plus." Mon ton était ironique et j'avais retrouvé un peu d'assurance depuis que mon acolyte était dans la même pièce. En cas de problèmes, je savais qu'il pourrait m'être utile. Enfin, j'espère. Je n'ai pas traqué des créatures dans toute la ville depuis des mois pour mourir de cette façon, enfin mourir est un bien grand mot vu qu'il en avait après mes reins visiblement. Tout du moins l'un d'entre eux. On vit très bien avec un rein, mais j'aime autant avoir les deux. Je détournais les yeux vers mon binôme du jour, lorsque ce dernier pointa le corps par terre. Rassurant, n'est-ce pas ? Il commença a articuler quelque chose, mais je ne fis pas l'effort de comprendre ce que c'était. " Viens par là s'il-te-plaît. Au premier signe suspect, et s'il fait autre chose que de refermer cette plaie, mets-lui une tarte pour moi, d'accord ?" Je l'aurais bien fait moi-même, mais je ne pouvais pas. Et pourtant, j'en mourrais d'envie, mais ça sera pour plus tard. Je soupire, légèrement blasé quand même de m'être retrouvé dans une telle situation.

copyright Bloody Storm
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé

the good doctor Empty
MessageSujet: Re: the good doctor   the good doctor Empty

Revenir en haut Aller en bas
         

 the good doctor

 Sujets similaires
-
» Good morning america
»  Délais 23.03 - Lore-Ann --- Be good, be bad, but be something!
» Good evening, idiot hookers ! - Théa Jacobsen

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
-
Sauter vers: