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 Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo

         

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MessageSujet: Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo   Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo EmptyJeu 18 Oct - 12:01


Aïe ça fait mal !

Manhattan & Giacomo

Mes pas me portent vers un immeuble pas tout neuf, qui abrite le studio de la personne que je viens visiter. Manhattan Fraser. Une louve dans la famille est originaire d’Ecosse, et qui est également très proche de la broche lupine de ma famille. Pourquoi lui rendre visite ? Parce qu’elle est affiliée à la meute de Leila, et qu’elle peut donc se révéler une bonne source d’informations sur les activités de ladite meute. Vu les opinions très anti-néphilims de cette meute-là, ce n’est pas évident de trouver des personnes qui partagent ce qu’ils savent avec moi. Il y a bien mon bras-droit, Weyland, qui appartient également à la meute, mais le simple fait qu’il appartient à la BN prouve qu’il sait cacher des choses, et donc avoir une source plus « innocente » me permet d’être plus objectif. Et pourquoi espionner en douce la meute de Leila Shadow ? Bien parce que je suis le chef d’une division d’informations bien sûr ! Certes, mon job se concentre sur les néphilims rebelles, mais quel intérêt d’avoir des espions sous sa coupe, si on n’est pas au courant de tout ce qui se passe en ville ? Bref, la petite est une sorte d’annexe à la famille de toute façon, donc je me dois de veiller sur elle également, ce qui est une autre raison de ma visite. L’écouter me parler de sa meute dans la mesure où elle se laisserait aller à se confier et vérifier que tout va bien pour elle, qu’aucune menace ne plane.

Alors que je m’approche pourtant, une odeur nauséabonde assaille mes narines, et je sais immédiatement ce qui se trouve dans les parages. Je sors mes lames de leurs cachettes par réflexe, et suis l’origine de cet horrible parfum dans une ruelle. Là j’aperçois un loup-garou – au vu de la stature une femme ou un adolescent – aux prises avec un hellhound. Heureusement, on est en plein jour et le démon est affaibli par la lumière du soleil, mais il reste un défi de taille pour quelqu’un qui n’a pas l’habitude de les combattre. Pour ma part je ne prends pas la peine d’activer mes runes – pas le temps, et il ne semble pas y avoir d’autres démons de toute façon. Silencieux, je me glisse derrière la créature alors que son attention est centrée sur la créature obscure, et d’un mouvement rapide je plante mes deux poignards dans le coup de la créature démoniaque. Un hurlement s’échappe de la bête alors que sa queue, hérissée de piques à la façon d’une masse d’arme, s’abat sur ma cuisse. D’un coup sec, j’écarte les couteaux, coupant l’espèce de chair dont la bestiole est constituée, séparant sa tête de son corps. Quelques secondes plus tard, le démon a disparu et je me relève tant bien que mal, ma cuisse blessée. Comme si de rien n’était je souris au loup-garou en face de moi, et lui dit : « Et voilà, problème résolu ! Ravi d’avoir pu aider ! ». J’accompagne mes mots d’un clin d’œil, toujours en alerte. Malheureusement, mon appartenance à la BN n’est pas écrite sur mon front, et beaucoup trop de créatures obscures voulaient la mort des néphilims.
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Dernière édition par Giacomo Cornaro le Lun 5 Nov - 13:34, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo   Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo EmptyVen 19 Oct - 21:43


Why should I trust you sir?!.
Mon oncle était sorti de la ville pour le reste de la semaine. J’avais donc l’appartement à moi seule. C’était dans cet ordre d’idée que j’avais décidé d’inviter Giacomo chez moi. Habituellement, je ne l’aurais pas fait… Car si mon père me surprenait ou bien mes frères, je ne serais plus vivante…enfin façon de parler. On m’enfermerait dans une tour et m’y laisserais jusqu’à ce que je brise. Je connaissais les cornaro, son cousin était mon meilleur ami. Certes il s’agissait de la branche lupine des cornaro et donc plus respectable, mais la famille reste la famille. Je savais qu’il ne tenterait rien contre moi, car il blesserait son cousin. Sur mon retour de l’Université, je m’étais arrêtée au supermarché. Premièrement, parce que je n’avais pas encore mangé de la journée et deuxièmement, pour y acheter de la bière. J’avais 21 ans, il fallait bien en profiter. Et puis, il était rare que j’en boive, donc autant profiter de l’occasion qui se présentait à moi. Le cousin de Giacomo m’avait assuré que celui-ci voulait me voir simplement pour maintenir tout le monde en sécurité. Qu’il était bon et que je pouvais lui faire confiance. Méfiante de nature, surtout envers le néphilim, je ne pourrais lui faire confiance d’un seul coup, il aurait à me prouver que c’était quelqu’un de bien. Je ne connaissais pas encore les motifs de sa visite, mais comme il se trouvait sur mon territoire, il serait facile pour moi d’appeler à l’aide si je devais le faire.

Bref, sur mon chemin de retour, je croisai une créature atroce que l’on appelait chien de l’enfer. Enfin, si j’avais bien compris la traduction des bouquins. Ils étaient tenaces et difficiles à vaincre. Mais pourquoi donc, s’attaquait-il à moi. Mes yeux devinrent verts lumineux, signe que je me transformais, ou du moins en partie. J’avais besoin de la force supplémentaire que m’offrait mon état de loup. Je regardais le démon férocement, prête à bondir. Elle le fit avant moi. Je contrattaquai et essayai de la maintenir loin de moi. Cependant, la créature réussit à prendre le dessus et à me clouer au sol. Je gesticulais, grognais et me débattait pour qu’elle s’en aille ou pour la blesser. J’étais en colère, je voulais vaincre le chien de l’enfer sans casse. Mes attaques sous sa stature commençaient à se faire plus vicieuses, mais rien n’y faisait, j’étais trop petite pour y arriver seule. Puis, soudainement, je sentis quelqu’un surgir et lui donner un coup de lame. Je reconnaissais celles-ci… elles appartenaient à un néphilim. Ma respiration se faisait de plus en plus courte, car, s’il n’était pas un allier des créatures obscures, il allait me tuer pour sûr. Je ne savais pas quoi faire. Je restai plantée là, jusqu’à ce qu’il réclame un merci. C’était vrai qu’il m’avait sauvé la vie, mais quand même. Je redevins humaine et me retrouvai peu habillée pour ne pas dire nue devant le néphilim. Je me retournai brusquement et sortie une robe du sac à dos que je portais avant de devenir une louve. «Qu’avez-vous tous à vouloir un merci lorsque vous me sauver la vie? Mais merci…vous êtes?» Ainsi, je saurais s’il fallait que je coure dans la direction opposée ou si je pouvais lui faire un minimum confiance. Au son de son prénom, je compris de qui il s’agissait et décidai de me présenter à mon tour : «Manhattan. X (le nom de ton cousin) m’a dit que je pourrais me fier à toi et je vois maintenant… qu’il n’avait pas tout à fait tort.» Je ne voulais pas avouer que j’avais été trop faible contre le chien de l’enfer, mais c’était presque le cas. «Tu es blessé!?j'ai tout ce qu'il faut chez moi, pour te soigner!»Je fis semblant de me racler la gorge et l’invitai à me suivre. « L’appartement n’est pas trop loin, mais on devrait se dépêcher avant que l’on me voit avec toi.» L’immeuble n’avait pas l’air de grand-chose, mais mon oncle et mon père avait travailler d’arrachepied pour rénover l’intérieur du 6 pièces et demie. L’intérieur était tapissé de bois franc au plancher et de murs blanc et aux couleurs accents. La porte donnait sur le salon où le rouge prônait. «Tu peux t’asseoir, enfin… si tu veux. Je vais aller chercher une bière, tu en veux une?» Je partis en direction de la cuisine pour revenir quelques minutes plus tard avec encas et bière. «Désolée, j’ai tendance à en faire beaucoup quand je reçois quelqu’un…»
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MessageSujet: Re: Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo   Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo EmptyMer 7 Nov - 19:28


Aïe ça fait mal !

Manhattan & Giacomo

La créature obscure en face de moi semble figé pendant un moment, alors que je suis toujours en alerte, au cas où. Même si le démon n’est plus un problème, ma blessure me ralenti, sans compter que le sang coule lentement de ma cuisse. Je pourrais problablement me soigner en partie grâce à ma stèle, mais je préfère ne pas quitter des yeux le loup-garou tant que je en sais pas s’il est pacifique ou non. Heureusement celui-ci finit par se retransformer en humain – ou plutôt en humaine. Une jeune femme rousse qui va enfiler une robe de secours qu’elle garde dans un sac à dos qu’elle a dû abandonner en se transformer. Précisément la personne que je suis venu voir. Mon jour de chance, j’ai intérêt à finir mes affaires plut tôt aujourd’hui et sortir dans un bar me trouver un coup d’un soir. Sa réponse à ma petite pique me fait hausser un sourcil tout en souriant – alors comme ça je ne suis pas le seul à lui avoir sauver la vie récemment ? Intéressant. Avec une inclinaison digne d’une pièce de théâtre, je me présente : « Giacomo Cornaro, mademoiselle, pour vous servir ! Et j’avoue être de la vieille école : quand j’aide quelqu’un, j’ai tendance à m’attendre à ce qu’on me remercie. Je m’en excuse ! ». Une réponse bien évidemment sarcastique, même si au fond je me fiche bien qu’elle me remercie ou non. Du moment qu’elle me donne ce que j’ai envie, je veux bien la laisser m’insulter s’il faut. Elle se présente à son tour, même si je n’en ai pas besoin – je me suis déjà renseigné sur elle après tout. Elle fit ensuite allusion à mon cousin qui lui a parlé de moi et je ne fais aucun commentaire, sachant quand je dois me taire, malgré ce que d’autres peuvent dire.

Tout en l’écoutant, j’appuie doucement sur ma cuisse pour qu’elle arrête de saigner, ne voulant pas l’interrompre en sortant ma stèle tout de suite – je suis là pour m’attirer sa sympathie après tout, et détourner mon attention au profit de ma blessure n’est pas la meilleure façon de m’y prendre. Heureusement pour moi, elle remarque assez vite la vilaine coupure et elle me propose de me soigner. « Alors je ne vais pas dire non, j’avoue que ça commence à pas mal picoter. Cette sale bête m’a eu pendant le combat. » Aux oubliettes ma rune de guérison, c’est une chance en or qui s’offre à moi – et au pire, je pourrais toujours activer mon iratze plus tard. Alors que je la suis, boitant peu heureusement, je la taquine : « Je suis ton petit secret, c’est pour ça que tu ne veux pas qu’on me voit avec toi ? ». Bien entendu, c’est de l’humour , je sais bien pourquoi elle tient à être discrète – même si mes cousins sont des Cornaro, moi je suis un néphilim, et ce ne serait pas goût de la meute de la jeune fille, malgré mon allégeance. Comme si ce n’est pas déjà assez que mon bras doit à la BN soit aussi celui de Leila Shadow dans la meute. Pas que Weyland me dirait quoi que ce soit des secrets de la meute, il n’est pas à la section espionnage de la BN pour rien.

Alors que la rousse me fait entrer dans un bel appartement, j’observe tout d’un œil curieux – les lieux ont l’air d’avoir été rénové récemment, il semblerait. Visiblement un peu nerveuse, elle me propose de m’asseoir avant de me proposer une bière. Je ne peux m’empêcher de sourire : est-ce qu’elle a oublié sa proposition de me soigner ? Enfin j’ai survécu à pire que ça, ayant un jour presque perdu mon bras droit, je peux donc bien attendre qu’elle joue les hôtesses parfaites : « Je veux bien une bière, merci beaucoup ! ». Je m’installe sur un fauteuil, décalant ma cuisse pour que le sang ne coule pas sur le siège. Par contre, le sang ne va probablement pas tarder à tâcher le sol. Alors qu’elle me tend la bouteille je lui souris avant de rétorquer : « Pas de soucis, c’est très appréciable, crois-moi. ». Je pioche au passage un truc à manger que j’avale rapidement avant de rajouter : « Par contre je risque d’être un mauvais invité et de tâcher ton parquet avec mon sang, j’espère que tu ne m’en voudras pas. ». Malgré mes paroles, je ne peux m’empêcher de boire un peu de bière, comme si j’allais parfaitement bien.
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MessageSujet: Re: Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo   Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo EmptyVen 16 Nov - 15:31


Why should I trust you sir?!.
Ces derniers temps avaient été marqué par des sauvetages succins. Non pas succins, parce que le premier avait eu lieu il y a 4 ans, mais il venait de réclamer son merci et aujourd’hui… J’aurais surement pu m’en sortir sans lui, non pas surement, certainement, mais si cela lui faisait plaisir de m’avoir aidé, alors autant flatter son égo. Alors, je l’avais remercié en parole. Certes cela m’agaçait au plus haut point…car je n’aimais pas être vu comme un maillon faible. La bestiole m’avait prise par surprise, c’est tout. « Ravie de vous rencontrer alors. » Dis-je simplement par politesse. Je n’avais pas l’habitude d’être méchante ou sans considération, j’accueillais toujours les nouvelles personnes avec un sourire et une certaine ouverture, simplement parce que je voulais voir le bien en tout le monde. Une vision un peu rose je sais.

J’invitai alors le néphilim à me suivre chez mon oncle pour soigner sa plait. Après tout, il fallait bien que je m’exerce à suturer. Nous l’apprenions sur des petites choses pendant mon cours, mais il n’y avait rien de mieux que de le faire sur une vraie personne et cela dans un contexte réel. Puis, bon, s’il tentait quoi que ce soit sur moi, je n’avais qu’à enclencher le système de sécurité secrètement et mon père et mon oncle arriveraient en un rien de temps.

Avant de partir, je sentis une légère pique de sa part, avec une pointe d’ironie lorsqu’il me demanda s’il était mon petit secret. Si seulement… «Une femme a toujours son jardin secret Giacomo, vous devriez le savoir… Puis qu’est-ce que serait la vie sans cette pointe d’interdit?» Dis-je simplement de manière mystérieuse. Une fois arrivés, je l’invitai à prendre place sur le canapé et je lui offris une bière. Les invités et moi…ça faisait deux. J’étais plutôt une louve solitaire, qui passait ses temps libres à l’hôpital comme bénévole ou dans sa cabane à réviser pour les examens. Disons simplement, que je n’étais pas la louve de meute parfaite. Bien que Leila fût comme une mère pour moi, je n’arrivais pas à me sentir comme chez moi… Alors je les évitais le plus que je le pouvais. Je rapportai les encas et la bière en oubliant complètement que… je devais sortir la trousse de premier soin. Il n’en pris pas plus long pour qu’il me le rappelle. Quand je vous disais que les invités n’étaient pas ma tasse de thé. Rapidement et gênée, mes joues rosies et ma voix incertaine, je répondis : «Oui bien sûr! Pardon… et puis ce ne sera surement pas la dernière fois que ce plancher sera taché… étant la médecin en devenir de la meute.» J’examinai la plaie attentivement avant de me relever et d’aller chercher les instruments dont j’aurais besoin. Tout d’abord, sur la tablette du haut du cabinet secret de la cuisine, il y avait les kits de sutures. En bas, le désinfectant qu’on appelle solution de povidone iodée, et à côté se trouvait la gaz et l’autocollant que je me servirais pour panser sa blessure. Je pris le tout et refermai le cabinais qui se cachait aussitôt. Seul le magnétisme de mon bracelet ou la carte que mon oncle possède pouvait ouvrir cette armoire. Je revins donc les mains pleines pour soigner mon patient improvisé. «Tu devrais peut-être retiré ton pantalon… tu le remettras par la suite, mais cela me faciliterait grandement la tâche. SVP.»  Je le laissai se décider pendant que j’ouvris le kit de suture et étaler les choses sur la table du salon. Mais je me rendis compte que j’avais oublié le plus important, l’anesthésique. Je retournai d’un bon à la cuisine pour aller le chercher dans le cabinet. Selon le poids et la profondeur de la blessure j’estimai la quantité que j’aurais besoin. Je revins aussitôt. «Je vais commencé par t’administrer tout autour de la plaie, l’anesthésiant, tu devrais ressentir qu’un petit pincement. » Oui on nous apprenait à dire cela aux patients. Il était un peu comme mon cobaye haha. Mais, la vérité est que je lis beaucoup et mes savoirs sont bien au-dessus des étudiants de ma cohorte. Bénévole à l’hôpital, j’observais beaucoup les techniques et je les pratiquais sur des légumes ou des fruits comme la banane dont la peau est un très bon outil d’apprentissage. Je piquai à 5 endroits différents et m’équipai du kit de suture. J’enroulai le fil correctement, le clampe était bien lover contre ma main, j’étais prête. «Je sais que tu as vu surement pire, mais si tu veux détourner le regard c’est maintenant où jamais.» Dis-en riant doucement. Il fallait bien détendre l’atmosphère. Je fis 6 sutures rapprochées et coupai le fil à la fin. Je regardai Giacomo un instant : «Tout va bien?» Puis, je pris de la gaz et du tape autocollant pour m’assurer que la plaie reste propre. «Voilà tu es comme neuf… et puis, les sutures devraient tomber d’elle-même dans une semaine, tu ne devrais pas avoir de cicatrice. Ce sont de loins les meilleures que j’ai fait jusqu’à présent.» dis-je en rigolant.

Après les soins, je m’étais décalée et assise sur le fauteuil une place d’en face. Une question me tiraillait légèrement, pourquoi avions nous pris rendez-vous déjà? Pourquoi Abramo (oui j’ai choisi ce nom pour ton cousin) communément appelé Abram, voulait-il absolument que je le vois? Il m’avait tellement parlé en bien de lui que s’en était presque louche, mais je refusais de voir le négatif en premier.

«Alors, si nous entrerions dans le vif du sujet… que puis-je pour toi M. Cornaro?»

Je ne savais pas vraiment de quoi il s’agissait, car on m’avait dit que ce n’était que pour maintenir tout le monde en sécurité et que ce qu’il faisait comme métier pourrait y aider. Abram ne m’avait rien dit de plus sur le sujet de cette rencontre et c’était à ce moment là que tout commençait à me frapper. Enfin la nervosité. Je pris une grande respiration avant de reprendre la parole doucement, sans pression. «Comment comptez-vous maintenir une sécurité? Je n’ai pas trop compris ce qu’Abram me disait… et pourquoi… moi… Je n’ai absolument rien de spécial.»

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@Giacomo Cornaro Et oui je sais j'ai fait un pavé
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MessageSujet: Re: Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo   Aïe ça fait mal ! | Manhattan & SGiacomo EmptyVen 14 Déc - 22:08


Aïe ça fait mal !

Manhattan & Giacomo

Sa répartie alors que nous nous dirigeons vers l’appartement de la rousse me plait, et je suis ravie que son tempérament soit en adéquation avec sa couleur de cheveux. Je sais être provocateur et j’aime qu’on me réponde sans pour autant perdre le contrôle, ça ne rend le jeu que plus amusant. Mais du coup ça me rend curieux au sujet de ce jardin secret : me mêler des affaires des autres et découvrir ce qu’ils cachent. Et dans son cas je ne peux que me demander quelle pointe d’interdit peut bien donner du piquant à sa vie. Parce que je doute qu’elle parle de moi, et j’ai l’intuition que c’est lié à cet autre personne qui lui a sauvé la vie. Quelqu’un que sa famille n’approuverait pas ? A part un vampire, un sorcier ou un néphilim, je ne vois pas trop. Peut-être fée ? En tout cas autre chose qu’un humain ou loup-garou très probablement. Perdu dans mes pensées j’en oublie même de lui répondre avant que nous n’arrivions dans son foyer. Au pire elle pourrait mettre ça sur le fait que je suis blessé et donc pas en possession de tous mes moyens. J’aime qu’on me sous-estime après tout. Après m’avoir installé, et offert à boire et à manger, et que je lui rappelle ma blessure, je la vois rougir d’embarras, visiblement gênée d’avoir oublié qu’elle devait me soigner. Alors qu’elle s’excuse, me rassurant vis-à-vis du parquet en expliquant que ça va surement arriver dans l’avenir à cause de son futur statut de médecin de la meute, je me contente de lui offrir un sourire bienveillant tout en sirotant ma bière. Quand elle finit de parler je prends la relève pendant qu’elle examine ma blessure : « Pas de souci, j’en ai vu d’autres. Et content de savoir que ce parquet est destiné à un grand avenir – tout comme toi ! ».

Son examen fini, elle se lève pour récupérer son matériel dans une armoire cachée dans la cuisine, avec visiblement un système de sécurité high-tech. Professionnellement j’approuve : les médicaments et instruments médicaux peuvent se vendre très cher sur le marché noir. Je continue de grignoter alors qu’elle rassemble le tout et revient. Sa demande me fait sourire et je pose ma bière avant de me lever tout en lui répondant : « Ah je ne vais sans doute pas dire non si une jolie femme me demande de retirer mes vêtements. Mais je ne suis pas responsable des pensées et réactions physiques que ça pourrait occasionner. ». Je lui fais un clin d’œil mais en réalité elle ne m’intéresse pas. Enfin elle pourrait m’intéresser bien sûr, elle est jolie la rousse, mais dans les circonstances actuelles je suis plus préoccupé parce que je pourrais apprendre d’elle et faire ami-ami. Puis je reconnais qu’à mon âge, toucher à des femmes de moins de 25 ans commence à sacrément ressemblait à de la pédophilie, même si je ne demande par leurs âges à mes coups d’un soir pour autant. Je la vois partir chercher quelque chose dans son armoire spécial alors que je retire le pantalon avec précaution en essayant de ménager mon entaille. Quand elle revient ses explications me font comprendre que c’est l’anesthésique qu’elle a oublié juste avant. Franchement je n’en ai pas besoin, j’ai déjà supporter des douleurs pires que de se faire recoudre comme ça, mais je serais bien idiot de dire non. Du moment que ce n’est pas une anesthésie générale, pourquoi pas. Après un léger haussement d’épaule, je lui souris avant de répliquer : « D’accord, doc ! Je suis prêt. ». C’est à peine si je sens l’aiguille et j’observe son travail attentivement. Voyons ce que le futur médecin de la meute Shadow sait faire. Elle me propose de détourner le regard alors qu’elle s’apprête à suturer et je continue de lui sourire. « Comme tu dis, j’ai vu pire. Puis je veux vérifier que tu fais du bon travail. Je n’ai pas envie que tu défigures ma jambe ! » je lui réponds sur le ton de l’humour. Je ne me soucie pas vraiment d’avoir des cicatrices de toute façon.  

Avec satisfaction j’observe que ses points sont serrés et réguliers, ce qui promet une guérison propre et une cicatrice fine – s’il en reste une.  Quand elle s’enquiert de moné état, je lui fais un clin d’œil avant de lui dire : « Parfaitement, regarde, je n’ai pas tourné de l’œil ! ». Alors qu’elle ajoute un bandage par-dessus elle m’explique ce que je sais déjà – le fil va tomber, et ça ne devrait pas laisser de trace sur ma peau. Je la laisse quand même s’entrainer au docteur avec moi, parce que bon, je serais bien idiot de refuser de jouer au docteur avec une jolie femme, même si c’est destiné à rester chaste entre nous. « Je vais devoir te croire sur paroles quand tu me dis que c’est ton meilleur travail jusqu’à maintenant. Ce que je sais d’expérience, c’est que c’est du très bon boulot, je suis content que tu te sois surpassée avec moi ! ». La flatterie ouvre bien des portes, et je n’ai qu’à être sincère en plus cette fois-ci, alors je ne m’en prive pas. Alors qu’elle s’installe, je reprends ma bière, l’alcool étant un très bon antidouleur après tout. Elle me demande la raison de ma présence ici, et je lui fais une petite moue à son usage de mon nom de famille. « Il y a beaucoup de Mr Cornaro, je préfère qu’on m’appelle Giacomo si ça ne te dérange pas. Puis tu m’as déjà vu sans pantalon. ». Pantalon que je n’ai pas remis d’ailleurs, en même temps il est taché de sang. Du coup je le laisse là où il est pour le moment, mon boxer noir couvrant de toute façon le strict minimum. Au pire je le remettrais si elle me le demande, moi je suis parfaitement à l’aise. Finalement elle reprend la conversation sur la raison de ma visite, et j’hoche calmement la tête avant de finir ma bière et de reposer le récipient sur la table. « Déjà très chère, personne n’est insignifiant, et surtout pas le futur médecin de la meute la plus dangereuse de la ville. Mais là n’est pas la question. ». Enfin si un petit peu quand même mais je ne voulais pas qu’elle croit que je voulais nuire à sa meute. « En fait tout le monde peut aider à garder la ville plus sûre pour tous ses habitants. Il suffit que tout le monde soit vigilant. Et que les informations circulent tout simplement. Je sais que ce n’est pas évident pour toutes les races, clans, meutes et cours de discuter entre eux et de comparer les notes, notamment sur le sujet de la Rébellion. Mais c’est justement ce à quoi sert à la Brigade Nocturne, on est là pour faire le lien, vérifier les infos, éviter que la population se mette en danger. ». Je laisse passer une pause pour qu’elle absorbe mes paroles avant d’ajouter : « C’est un peu flou ce que je te dis n’est-ce pas ? Désolé, discours officiel et tout ça. En gros l’idée c’est de ne pas hésiter à me dire si tu apprends un truc ou l’autre sur les tensions en ville ou les rebelles. La BN est là pour maintenir la paix, et ce n’est pas toujours évident de faire notre boulot si tout le monde fait cavalier seul tu vois. C’est pour ça qu’on s’adresse au plus de gens sensés en ville pour leur faire savoir qu’ils peuvent aider s’ils le veulent. Et comme Ab m’a dit que tu te sentais concerné par les troubles à Rome, je viens t’expliquer ça. Puis surtout je suis là si t’as des questions. ».  
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