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 Am I wrong---> L. IVY VICENZIO

         

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MessageSujet: Am I wrong---> L. IVY VICENZIO   Am I wrong---> L. IVY VICENZIO EmptySam 27 Oct - 17:49


Am I wrong?
Manhattan & Livy

«  Le mensonge est rassurant, la vérité inquiétante. C'est que le mensonge est l'émanation de l'homme ; la vérité est l'émanation inhumaine de la nature.  »
Je m’étais réveillée comme à mon habitude assez tôt. Je n’avais pas cours aujourd’hui, ce qui voulait dire que je faisais un chiffre au café. Le 2e travail que je faisais était pas pur plaisir. Enfin presque, je ne le faisais pas pour le montant d’argent supplémentaire. J’avais quitté la maison depuis quelques mois. J’étais partie vivre chez mon oncle. Source principale du conflit qui a éclaté au sein de la famille. Mon père ne comprenait pas mon choix de m’éloigner légèrement de la meute. Je prévoyais faire mon loyer dans la cabane dans l’arbre sous peur. Mon oncle avait accepté de m’aider et de construire au bas tout ce qu’il me fallait pour me nettoyer, et pour manger. Il comptait y construire une annexe, qui partirait du bas de l’arbre allant rejoindre par un escalier en coli Masson la pièce du haut. Il comptait bien sûr sécuriser le tout pour qu’il ne m’arrive rien. Mon père ne comprenait pas ce choix non plus… Alors que je faisais mon travail et que je nettoyais les tables, je l’aperçu dans la vitrine. Je n’avais pas envie de me disputer avec lui. Je n’avais pas envie de gâcher ma journée. Il me fit signe de le rejoindre à l’extérieur et je fis non de la tête. Je refusais qu’il vienne me déranger sur mon lieu de travail. Quelques heures s’écoulèrent et je finis mon quart de travail. Je ne voulais pas sortir à l’extérieur. Je savais ce qui m’entendait.  Je ramassai mon pourboire, défit la queue de cheval qui tenait mes cheveux et ouvrit la porte du café… Mon père était là assis sur banc non loin. Il s’approcha de moi d’un pas vif :

«Tu vas revenir à la maison jeune fille! Tu ne quittes pas ta famille ainsi…»

Je le regardai d’un air furieux. Il ne comprenait pas que c’était sa haine ardente et sa souffrance qui faisait en sorte que je m’éloigne de lui. Moi aussi j’avais de la peine, moi aussi je continuais de faire mon deuil… Moi aussi je n’aimais pas les néphilims en général, mais je refusais de les mettre dans le même bateau.

«Je suis majeure papa, je n’ai pas à écouter ta demande. Surtout si elle est demandée ainsi. Je ne suis plus une gamine à qui tu peux faire croire plein de trucs. J’ai failli mourir papa! Tu le comprend ça?! Ça remet ma vision en perspective.  Tu es tellement en colère que tu ne vois même pas ce qui se passe devant toi. Alors non! Je ne retournerai pas à la maison, tu ne peux pas m’y obliger!»

Je pris le temps de prendre une grande respiration avant de partir dans le sens contraire. J’espérais qu’il n’allait pas me suivre. J’en avais marre de me prendre la tête avec lui. Il était encore l’être que je préférais le plus au monde. Celui qui me berçait le soir, qui me chantait des berceuses. Et aujourd’hui, il était celui qui n’acceptait pas que sa fille chérie grandisse avec des opinions personnelles. Bien sûr que j’étais pour la protection des créatures obscures, bien évidemment que je ne voulais pas être chasser comme avant que les terrestres sachent tout… mais cela ne voulait pas dire que j’adhérais à tout. Sur mon chemin de retour, je décidai de rendre visite à la seule personne à qui je pouvais me confier de ma vision des choses. Il était presque un 2e modèle paternel pour moi. Mais ce que j’aimais par-dessus tout, c’est qu’il me comprenait. Je savais qu’il serait au QG au restaurant. Pourquoi, je ne le savais pas, mais j’avais la vive impression qu’il y serait. Alors, d’un pas décidé j’ouvris la porte du restaurant et le cherchai du regard. Je vis son derrière de tête que je reconnaîtrais entre mille. Je me balançai à la place en face de lui et le regardai avec un grand sourire. J’étais enfantine quand je le voulais. Voir tout le temps.

«Dis moi que j’ai raison de croire que faire du clivage c’est mal? Je devrais les détester …tous autant qu’ils sont… Du moins c’est ce que j’entend depuis 4 ans… mais je n’y arrive pas… Pourquoi? Je t’en pris Ivy… Dis moi que j’aie raison. » Dis-je avec des petits yeux de biches égarées au grand homme au cheveux sombre.
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MessageSujet: Re: Am I wrong---> L. IVY VICENZIO   Am I wrong---> L. IVY VICENZIO EmptyDim 28 Oct - 11:31


Tu ne dors plus. Cela fait plusieurs nuits que tu ne trouves plus le sommeil. Les cauchemars que tu y rencontres te le font fuir sans la moindre vergogne. L’adulte laisse place aux peurs enfantines qui ont bercés les moments du couché d’autrefois. Seulement, maintenant, il n’y a plus personne pour te rassurer. Il n’y a plus personne pour te dire que les montres n’existent que dans ton imagination. Aujourd’hui, ils sont réels et visibles en plein jour. Aujourd’hui, et depuis ton adolescence, tu fais partie de ce groupe de monstres. Tu es devenu ce que tu redoutais tant. Tu es devenu toi-même le cauchemar des autres, l’objet de peur de certains. Tu n’es plus un homme innocent. Un soupir franchit tes lèvres alors que tu franchis les portes du restaurant. Le QG de la meute. Tu détestes cet endroit, tu détestes les gens qui se trouvent et la haine qui transpire de leurs pores. Ils n’ont plus qu’une seule chose en tête : faire la peau au Nephilims. Ce n’est pas ton cas. Tu as appris à tes dépends que rien n’est tout blanc, ou tout noir. Les choses ne se précipitent jamais comme on l’espère. La guerre que mènent les créatures obscures contre les Nephilims, ne donne qu’une raison de plus aux derniers pour leur faire la peau. Un nouveau soupir trahit ta présence dans les lieux, alors que tu t’approches de la table qui est devenue tienne au fil des mois, et des années que tu te rends ici. Personne ne s’y trouve, alors tu occupes la banquette, dos à la porte. Une assiette se retrouve automatiquement sous ton nez, comme si on attendait ton arrivée avec impatience. Tu joues avec la salière au-dessus de ton couvert un instant, et laisses les aliments absorber les grains de sel. Bien vite, à coup de fourchette, ton estomac se trouve plein et ton verre vide.

Ton ventre ne grogne plus, et ton manque de sommeil ne transparaît plus que par les cernes qui se logent sous tes yeux. Les derniers événements peuplent pourtant ton esprit, que tu chasses en secouant la tête de gauche à droite. Ce n’est pas important. Tu ne dois pas y penser. Pas au milieu des autres loups. Tu n’as pas le temps de faire courir tes pensées qu’une petite furie rousse s’installe face à toi et commence à vider ton sac. Un sourire étire le coin de ta bouche. Comment fait-elle pour apparaître toujours au moment où tu souhaites en finir avec la solitude de tes rêveries ? « On ne devrait pas parler de ça ici. » l’interromps-tu. Pour votre meute, il n’y a qu’un seul camp victorieux possible. L’autre doit sombrer, et périr. Il ne peut y avoir qu’un gagnant dans cette lutte, et ce n’est certainement pas les Nephilims. Ainsi, si l’on ne souhaite pas leurs morts, nous sommes contre les créatures obscures et devenons immédiatement un ennemi au même titre que les chasseurs d’ombres. « Allons dehors. » Tu repousses alors ton assiette et attrapes le bras de la jeune femme pour l’attirer à l’extérieur. Doucement, tu sors une clope de ta poche et la coinces à ton bec. Un alibi comme un autre. La flamme de ton briquet ne tarde pas à embraser le tube de nicotine. « Ne te soucie pas de ce que les autres pensent, Fraser. » De ton index, tu tapotes son front. « La seule et unique chose qui compte, c’est ce qu’il y a là-dedans. Et c’est également la seule chose qui pourra te sauver. » Tu prends une bouffée de tabac, avant de recracher la fumée dans le vent. « Les détester ne fera qu’étendre la guerre. Tu dois faire la part des choses. Certains sont bons et font seulement ce qui est juste. D’autres sont mauvais et sont prêts à tout pour faire survivre leurs idéaux néfastes. Loups, vampires, fées, terrestres ou bien chasseurs. Nous sommes tous identiques. Rien n’est tout blanc, ou tout noir. » Une autre bouffée. « La nuance est importante. Ne l’oublie jamais. Ne te fie à personne qui prétend le contraire. » Avec elle. Avec Manhattan, tu sais que ton avis est entendu et que jamais il ne sera détourné, ou bien répété. Tu lui fais confiance, à cette gamine.
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MessageSujet: Re: Am I wrong---> L. IVY VICENZIO   Am I wrong---> L. IVY VICENZIO EmptyDim 4 Nov - 13:51


Am I wrong?
Manhattan & Livy

«  Le mensonge est rassurant, la vérité inquiétante. C'est que le mensonge est l'émanation de l'homme ; la vérité est l'émanation inhumaine de la nature.  »
J’avais raison de croire que lui et moi partagions des points communs. Il pouvait parfois même représenter la figure paternelle qu’il me manquait. Mon père et moi sommes très proches, ou du moins nous l’étions jusqu’à ce qu’il rejoigne cette meute il y a 4 ans. Maintenant, il se faisait de moins en moins rare qu’il me fasse la morale sur ce que je dois et ne doit pas faire ou dire. Je devrais être comme lui et détester toutes les néphilims quels qu’il soit. Bref, Livy me donnait le répit dont j’avais besoin. Bien que ce dernier se faisait consciencieux et discret sur ces pensées divergentes, il ne s’empêchait jamais de m’en parler.  À peine avais-je aborder le sujet, qu’il m’entraîna à l’extérieur du restaurant. Il ne fallait pas en parler en public c’était trop dangereux. Je ne réfléchissais pas toujours à ce genre de chose… Mais il faisait bien de me le rappeler à chaque fois. « Ne te soucie pas de ce que les autres pensent, Fraser. La seule et unique chose qui compte, c’est ce qu’il y a là-dedans. Et c’est également la seule chose qui pourra te sauver. » Je pris un léger moment pour imprégner ces paroles. Mais je ne savais pas comment ne pas me soucier des pensées des autres, alors que c’était en train de détruire ma famille. Mes petits frères écoutaient sans broncher mon père et avaient eux aussi développer cette haine immonde qui prenait trop de place dans leur cœur. Je ne pouvais m’empêcher de réprimer un air de tristesse devant Ivy. Mais j’écoutai attentivement ses prochaines paroles. Cet homme était rempli de sagesse et il ne manquait jamais de me dire les vraies choses. Il était franc et honnête avec moi et c’était ce que j’appréciais le plus en parlant avec lui. Je sentais qu’il avait fini son discours alors je pris la paroles doucement : «J’essaie de me faire forte et faire comme toi… Ne pas me fier aux jugements des autres… Seulement, je suis en train de briser ma famille. Ils voient que je ne suis pas comme eux… que je ne veux pas croire que tout est noir ou blanc. Mon déménagement avec mon oncle leur a fait beaucoup de mal et j’ai mon père sur le dos depuis. Moi qui était si… docile avant… maintenant j’ai envie de croire en mes propres opinions. Est-ce si mal ? Je devais me cacher avant pour ma nature de loup et maintenant je dois cacher mon désir de voir un monde meilleur ? Je sais… c’est enfantin et juvénile… mais j’ai toujours voulu croire que les gens pouvaient changer en ce qui a de mieux….» Je m’arrêtai un petit instant… Je voulais prendre le temps de regarder sa réaction et de penser à ce que je venais de dire. Je me sentais comme dans le film divergence… où le personnage principal devait cacher à tous ce qu’elle était vraiment, ses désirs et sa capacité à être chaque faction. Moi, Manhattan Fraser était une divergente… Seulement moi, non seulement je cachais ma vraie nature de louve même si les humains connaissaient notre existence et ma capacité de voir le monde comme étant gris. «Tu as raison, ce qu’il y a d’important c’est ce que j’ai dans la tête et entre les deux oreilles, mais ce qui est important aussi c’est de faire valoir ses idées et ses opinions. Si on se cache comme des lâches, comme on le fait maintenant, à parler à l’extérieur pour ne pas se faire entendre… qui soit dit en passant… inutile, car s’ils le voulaient ils pourraient nous entendre facilement… En quoi sommes nous mieux que les autres, si nous restons là sans agir ? Je ne dis pas maintenant, au contraire, cela doit être préparé et se faire à la perfection… mais j’en ai marre de devoir cacher et mentir à tous. Leur faire croire que je détestes les anges et que je voudrais tous les voir morts… Est-ce si irréaliste ?» J’étais passionnée, animée, en colère et surtout encore une fois juvénile, mais je pouvais au moins dire que je grandissais avec toute cette discordes d’idéaux. Je pris une grande respiration avant de terminer mon monologue… parce qu’il fallait bien lui laisser la parole. Après tout, il était celui à qui je me confiais et que j’idéalisais : «J’ai quelque chose à te dire et … j’aimerais le faire dans un endroit plus… sécuritaire..»
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