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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS cette rage qui te consume... 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici cette rage qui te consume... 3308333368
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 cette rage qui te consume...

         

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MessageSujet: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyJeu 9 Aoû - 12:00


 
Cette rage qui te consume...
La supplique dans ce regard brillant qui te pousse à mettre fin à ce dilemme et à prendre la fuite. L’amertume de l’abandon. Les regrets. La rancœur envers toi-même. Jamais tu ne pourras te pardonner. Jamais. Et ça te bouffe. Cette rage intérieure qui te consume à chaque instant un peu plus. Elle est tel un poison circulant dans tes veines, propulsé à chaque battement plus profondément en ton être. Il n’était qu’à quelques mètres quand tu l’as abandonné, laissé en pâture à la brigade nocturne. Comment as-tu pu… C’était une mauvaise décision. Dès lors que tu as détourné ton regard du sien dans cette ruelle tu l'as su.Il est la prunelle de tes yeux, ton tout et tu l’as laissé à l’ennemi…

L’espace d’un instant tes yeux devenus vitreux se ferment pour laisser tes songes t’anéantir tout entier par SES cris résonnant encore en toi dans un écho d’effroi. C’est ta faute, ta responsabilité que tu souffles encore cette voix intérieure que tu ne parviens à faire taire. A juste titre. Tu sais qu’elle a raison…Inconsciemment ton corps s’est tendu et tu as resserré cette flèche dans ta main. Les bords tranchants comme des lames des rasoirs ont déchiré ta paume, marquant ta peau sans déclencher chez toi l’ombre d’un tressaillement. Puis ça se faufile entre tes doigts, ceux là même qui sont si adroits, si forts pour venir s’écraser sur le bitume. « Tib’ mais qu’est-ce-que tu fous ?... tu es blessé ? » Voix bien lointaine que tu entends à peine dans ta déambulation  pour des lieux plus tranquilles. Ton poing lui ne s’est pas desserré,  petit poucet des ténèbres laissant derrière lui une trainée vermeille. Qu’attendais-tu Tiberius ? Le silence ? Ce silence si pesant que tu guettais jour et nuit, peur viscérale de l’instant où ta rune s’effacerait …Pourquoi l’as-tu abandonné ?

L’errance t’a mené jusqu’à cette impasse déserte où jamais personne ne vient.  A la dérive, tu n’es qu’une ombre dans l’obscurité que prodiguent les lieux… Tes songes ne semblent vouloir s’arrêter, exigence de ton esprit pour Te faire regretter . Souffrance psychologique imposée à laquelle tu t’adonnes mais qui n’est jamais suffisante… Les échos défilent à vive allure, flot d’images et de sons qui se percutent et s’entrechoquent, ressassant tes tourments, t’imposant les souffrances vécues  par cet autre pour qui tu donnerais tout. Impitoyables, dures, elles t’amènent au bord du précipice… Le passé se mêle au présent et t’impose ce visage marqué, si semblable au tien. Ta gorge se noue, ton palpitant s’emballe. Les doigts se relâchent un instant, juste assez pour laisser s’échapper l’arme entre tes mains. Et tu disjonctes…

Tes poings s’abattent sur ces murs qui en ont presque pris l’habitude. Pièce oubliée et éloignée des entrailles même du QG, elle garde les vestiges de tes colères passées. L’odeur âcre de l’hémoglobine séchée sur les murs aurait rendu malade les plus sensibles… Encre pourprine, véritable nuancier de carmin, c’est ton refuge, le lieu de tes enfers… Masque impénétrable pour tous et qui tombe en cet endroit où tu te déchaines, laissant la rage te consumer tout entier. Déchainement destiné à te blesser, toi et uniquement toi. Des nouvelles trainées sanguinolentes viennent en éclabousser  la surface rugueuse, peinture fraiche déperlante sur les plus anciennes. Voilà à quoi tu t’adonnais pendant ses tortures lointaines résonnant en ton esprit. Qu’importe la douleur physique, elle n’était rien en comparaison de ce massacre interne. Ta peau pouvait bien s’arracher, rien n’arrêtait jamais les tourments. Ton corps hurlait à l’unisson avec le sien, deux faces inséparables d’une même pièce… Et encore aujourd’hui les séquelles sont là, se remémorant à toi à chaque instant. Tu vois son visage bouffé par ce qu’il a vécu. Tu sens son être vibrer à ses souvenirs, à ses cauchemars contre lesquels là encore tu ne peux rien faire. Parce que vous ne formez qu’un et que ça te dévore d’être encore une fois dans l’incapacité la plus totale. Alors tu t’acharnes encore et encore contre toi-même. Ça tu sais le faire. Ça tu peux le faire. Ton organisme réagit en conséquence envoyant à ton cerveau embrumé des signaux de douleurs dont tu n’as que faire.  Tu t’acharnes encore et encore, meurtrissant tes mains davantage à chaque coup  sans que ce ne soit suffisant… ça ne le sera jamais…

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Dernière édition par Tiberius E. Grimaldi le Jeu 30 Aoû - 21:21, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyJeu 9 Aoû - 13:28

Cette rage qui te consume...
Tiberiah



« Allô ?...pardon ? » Mes sourcils se froncent alors que la voix d’un combattant se fait entendre à l’autre bout, m’annonçant que mon frère s’est échappé, enfuis vers une ruelle alors qu’il semblait être blessé. Il le sait, si quelqu’un doit intervenir, c’est moi, pas lui, sûrement par peur de se faire retourner comme une crêpe. Il est jeune le combattant…peut-être trop peureux aussi. Je soupire et pourtant, déjà, ma main attrape cette veste que je positionne sur mon dos. « J’arrive, laisse-le. » L’inquiétude me ronge alors que je me focalise sur ce lien qui nous unis. La culpabilité, la douleur, des émotions que je connais que trop bien et qui me poignardent le cœur. Je fonce vers les rues de Rome alors que mon jeune frère semble vouloir me parler. Je le repousse, pas maintenant, j’ai d’autres chats à fouetter que m’occuper de ce petit soldat qui n’en est pas vraiment un. J’active ma rune d’endurance et de saut, passant de toit en toit, cherchant à me faire le plus discret possible. Depuis que j’ai été capturé, les chose sont changées, aussi bien pour moi que pour les personnes qui m’entourent. Les cicatrices qui caressent ma peau en sont un rappel, les cauchemars qui me réveillent la nuit davantage alors que les douleurs fantômes dont je suis en proie me pourrissent la vie. Cette nuit-là, dans cette ruelle, j’ai dû faire un choix. Lui ou moi…les choses ont vites étés décidés. Moi, pas lui, pas mon autre, pas cette âme à laquelle je tiens davantage qu’à ma propre vie. Tiberius à d’énorme défauts, bien plus que la plupart des gens, mais c’est mon frère, mon Parabataï, mon âme sœur. J’approche des lieux, je le sens à notre lien qui s’agrandit, devient de plus en plu présent. J’accélère, la respiration à peine saccadée par l’effort. Je saute sur le sol, mes pieds venant frapper le bitume avec légèreté. L’autre combattant est là, sur ses gardes, vérifiant sûrement que Tiberius ne risque rien. Je le remercie, je lui dis de rentrer chez nous…Chez nous. Une expression tellement neutre, tellement surfaite. Nous n’avons plus de chez nous, les sous-terrain n’étant qu’un simple refuge pour éviter que notre monde ne se termine en bain de sang. J’entends des bruits sourds et mes sourcils se froncent. Je n’attends plus une seule seconde que, déjà, je m’engouffre dans cette ruelle qui pue le sang à plein nez…Pas étonnant. Tiberius s’acharne, encore et encore, ses poings se fracassant contre le mur. « Tiberius, ça suffit ! » C’est un cri qui s’échappe de mes lèvres alors que mes yeux s’agrandissent, que mes pupilles se dilatent. Je fonce vers lui sans plus de cérémonie, lui attrapant les bras, bloquant son corps contre le mien, son dos plaqué contre mon torse. « Mais t’es malade ou quoi ! Stop ! » Parler à mon frère dans cet état, c’est comme parler à un mur et j’en suis totalement conscient…Pourtant, je sais également que si quelqu’un sait le gérer, c’est ma petite personne brisée. J’ai déjà du mal à me gérer moi, gérer mes propres blessures si en plus de ça je dois veiller sur lui…Je m’en sens actuellement incapable, mais je me tais, je ne le dis pas, parce que je préfère garder le silence sur mes propres blessures. Je le repousse furieusement, l’obligeant à me faire face. Notre force est égale. Tiberius et moi avons passé notre vie à nous battre côte à côte, suivant les mêmes entraînements. Si nous devions nous combattre, je ne suis pas certain qu’il y aurait un jour un vainqueur. « T’es malade ? Qu’est-ce qui ne tourne pas rond dans ta tête ? Qu’est-ce…merde, Tiberius ! » Grognais-je en observant le mur près de lui, le sang s’y étant encore incrusté. Ce n’est pas la première fois, j’en suis persuadé, mais la rune de guérison avait sûrement caché ses propres fautes, ses propres délits. Ses blessures sont soignables, si elles sont prises directement…les miennes, elles avaient traîné durant des jours, des semaines. Bout de peau arraché, os brisés, sang prélevé, adn volé et bien plus encore. Alors oui, les cicatrices sont encore là et ne s’effaceront jamais, mais Tiberius est assez intelligent pour cacher ses fautes.

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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyVen 10 Aoû - 12:48


 
Cette rage qui te consume...
La barrière cutanée est tellement fragile et sensible. Un film protecteur qui se brise bien rapidement après seulement quelques coups portés permettant ainsi d’atteindre le carmin sanguin qui s’y cache dessous. La puissance des chocs résonne dans tes tissus avant de grimper sur tes bras et d’envahir ton corps entier… Ces accros sur ta carne entrainent irrémédiablement un stimuli à tes neurones qui te supplies de stopper cette activité qui te blesse. Message futile en pareilles circonstances. Au contraire, cette douleur tu la recherches, la réclames et tu la laisses qui grimpe comme des tentacules ténébreux sur tes avants-bras. Tes phalanges sont mises à rude épreuve, vibrations sur les cartilages, sur les os, microfissures qui ne tardent pas à apparaitre, accroissant l’élancement de tes poings…

Tu n’as rien à foutre du monde qui t’entoure, sorte de transe, de tourbillon qui t’entraine bien bas et où personne ne souhaite pénétrer… Tu es dangereux, tu es violent, tu es un combattant aguerri. Mais c’est de l’autodestruction que tu recherches en cette heure. Bien qu’évidemment ça ne t’aurait nullement posé problème de passer tes nerfs sur quiconque s’interposant. Quiconque à part lui… La seule et unique personne à qui tu ne ferais jamais rien. Jeremiah… Les autres chasseurs le savent voilà pourquoi ils ne s’y risquent pas.  Mieux vaut les murs qu’eux… Et dans ces ténèbres, ce déchainement, des bras t’entourent, t’imposant d’arrêter alors qu’un grognement guttural s’échappe du tréfonds de ta gorge et que tu tentes de te dégager. Le sang pulse dans tes veines sous la pression, ta respiration courte et haletante soulève ton torse ceinturé à un rythme fou. Tu l’entends qui s’adresse à toi, mots incompréhensibles qu’il débite pour, sans doute, t’aider à te calmer… « Lâche moi ! » Tu te débats jusqu’à ce qu’enfin la pression qui t’encercle se relâche. Stop ! Ce mot semble résonner en toi alors que tu as aussitôt fait volte face, tes poings repliés permettant au peu d’ongles dont tu disposes de rejoindre tes chairs à vifs dans une position d’attaque qui ne viendra jamais… La sueur perle sur ton front où tes cheveux se sont collés.  Ton regard  bestial darde le sien, temps bref où ton attention est aussitôt retenue en découvrant son identité. Ils t’ont suivi. Ils l’ont appelé. La vérité s’impose aussitôt à toi. Bien sûr qu’ils l’ont fait. Bande de cons pitoyables… « Là encore tu vas me dire quoi faire hein ? » C’est amer quand ça sort d'entre tes lèvres. Tu es peut-être le dominant de la paire, mais pourtant il parvient toujours à te faire plier. Comme dans cette ruelle, face à la brigade nocturne… Ton visage reste toujours tendu à l’extrême avant que la distance se crée et s’étende. Tu ne le blesseras jamais, promesse inviolable non vraiment formulée à voix haute mais qui est inscrite dans tes gènes. Alors tu préfères reculer, une sécurité vu tes nerfs à fleur de peau.  

Tu inspires violemment l'air chargé de cette odeur ferrique qui t’entoure, mâchoires crispées jusqu’à blanchir. « Tu ne devrais pas être ici… » Tu te replies douloureusement sur toi-même, tes iris suivant les siennes vers les murs suintants. Spectacle  te laissant indifférent, ne parvenant toujours pas à faire cesser ce bouillonnement interne. Ton cœur ne peut pas davantage être serré alors qu’il grogne sur toi son mécontentement. Ton regard s’ancre de nouveau au sien. Tu veux y lire tout ce qui le traverse en ces brèves secondes… Tu détruis tout… « Tu devrais partir… » Tu te détournes alors, dans l’attente de son départ qui tarde à venir… Sans surprise. « Laisse moi. » Grondement. Tonnerre sourd qui s’échappe d’entre tes lèvres alors que tu te mets à détruire tout ce qui te passe sous les mains avec force et fracas…

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Dernière édition par Tiberius E. Grimaldi le Mer 29 Aoû - 16:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyLun 13 Aoû - 22:21

Cette rage qui te consume...
Tiberiah



Il est là, frappant sur ce mur, laissant le liquide sanguin s’écouler de sa peau. Ma gorge se noue devant ce spectacle. Je n’aime pas ce que je vois, oh que non. Je ne supporte pas l’idée qu’il se mette dans un état pareil, sans même avoir, au préalable, cherché à me parler. Je ne suis peut-être plus assez présent, j’en suis conscients. Je passe mes journées à m’entraîner, à partir en mission ou encore, à m’isoler. Je cherche à échapper à mes cauchemars, mes souvenirs, à ce mariage qui se faufile à l’horizon. Au fond, je pense que je suis en train d’en crever, de tellement m’isoler que je fais souffrir les personnes qui m’entourent. Mais lui…Lui, je le pensais assez solide pour accuser le coup, pour ne pas se laisser aller à de si bas instincts. Je me suis trompé. Je ne perds pas une seconde avant de foncer vers lui pour le maintenir, l’empêcher de continuer à se blesser. Notre lien s’entremêle entre mes émotions pour mon frère, mais également pour mon Parabataï. Il y a tellement de sentiments, d’émotions que ça en devient un véritable foutoir. Lâche-moi…Non, je m’y refuse et je serre les dents, laissant mes bras continuer à compresser son corps l’espace de quelques instants. Pas suffisamment vu qu’il m’échappe et que je peste en l’observant, plantant mon regard dans le sien. « Ça suffit ! » Je tente de me faire plus autoritaire que je ne le suis en règle générale. Non, des deux, c’est lui l’autoritaire, c’est lui le plus fort mentalement. Moi, je suis brisé, blessé à de nombreux niveaux. Mais pour une fois, je cherche à effacer mes propres souffrances pour laisser place aux siennes, néanmoins, ses paroles me touchent en plein cœur. Je sais ce qu’il insinue en me disant ça. Je me revois hurler dans cette ruelle, lui ordonner de s’en aller, de fuir cet endroit bien trop dangereux où j’étais déjà perdu. Oui, je me souviens de notre dernier regard, des coups qui ont finit par pleuvoir alors qu’il quittait la ruelle pour sauver sa vie. « Arrête… » Murmurais-je presque comme une supplication. Je ne veux pas de ça, je ne veux pas de cette rancœur, de cette amertume. Je l’ai fait pour lui, j’ai pris une décision comme l’aurait fait un leadeur. Je devais le sauver lui, parce que mon cœur battait à l’unisson avec le sien et que le savoir blessé me tuerait. Je ne voulais pas de cette douleur, non, je préférais de loin la torture. Il recule, j’avance. Parce que je ne veux pas de cette distance. Je ne devrais pas être ici, il a tout fait. « Tu sais que si… » Parce que ma place est à tes côtés, parce que je ne peux pas être ailleurs. Mais je ne le dis pas, je me tais, je l’observe se replier sur lui-même et me dire de m’en aller. Je dois le laisser, je ne devrais pas être là. Je sens une colère étrange m’animer. « Tu veux que je parte ? Pourquoi faire ? Pour te bousiller ? » Cette fois-ci, je hurle. Oui, je crie dans cette ruelle en le regardant. La gorge nouée, je sens mon palpitant s’emballer. « Tu veux quoi ? Que je te laisse te bousiller ? Continuer à taper sur ce mur pour ce que j’ai fait ? Pour les décisions que j’ai prises ? Mais tu sais quoi Thiberius, on va voir si toi, ça te fait plaisir de me voir me bousiller. » Je le prends par les sentiments, je le prends par la provocation. Sans plus de cérémonie, je sors une de mes lames et tend la main. « Ressens bien ce que moi je ressens ! » Et j’appuie la lame affutée contre la paume de ma main, j’entaille la peau en frémissant mais je ne bronche pas. Non, je laisse le liquide sombrer sur le bitume. La lame quitte ma peau, mais s’y replace directement. Je ne le quitte pas des yeux, je le provoque, j’éveille la bête sans la craindre.

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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptySam 18 Aoû - 21:35


 
Cette rage qui te consume...

Tu as été forgé pour être l’incarnation de la force tant physique que mentale. Un équilibre qui semble parfait, impénétrable et qui te rend si redoutable.  Tu sais tant supporter sur tes épaules… Alors oui tu es caractériel et sanguin mais c’est aussi ce qui te rend fort et solide. Tu as appris à l’être pour toi mais surtout pour cet autre qui représente tout à tes yeux… Mais ils te l’ont pris, l’ont bousillé pendant des jours et des jours. Sa douleur était un écho insupportable, te torturant bien plus encore que si tu avais pris sa place. La souffrance physique est une chose, celle psychologique en est une autre. Tu sais encaisser bien des choses mais quand il s’agit de Jeremiah, tu dois bien admettre que tu es frappé en plein talon d’Achille. Il est ta faiblesse, ce double avec qui tu partages absolument tout.  Tu n’as jamais rien connu de pire que ces dernières semaines. Pourtant tu as gardé la face en public, masque intact ou presque, t’interdisant de t’écrouler. A l’intérieur en revanche, la carapace se fissurait à chaque souffle un peu plus. C’est dans les ténèbres que tu craquais, extériorisant tes tourments, t’imposant par la même occasion cette punition corporelle pour le laisser  lui à ses peines.

Ta joute verbale est cuisante. Tu es tout sauf raisonnable. Pas ce soir, pas en cet instant. Tu ne t’arrêteras pas malgré sa demande. Tu as la haine contre eux, pour tout ce qu’ils lui ont fait. Tu es en colère contre lui, pour ce qu’il t’a incité à exécuter. Tu as les nerfs contre toi-même pour ne pas avoir été à ses côtés pendant qu’il en avait le plus besoin, pour avoir écouté l’écho de ses souffrances sans pouvoir le soulager… Même aujourd’hui tu en es incapable, ne pouvant qu’observer à quel point il est amoché. Tu restes présent, ce pilier auquel il peut se raccrocher mais lui s’éloigne et ça te blesse. Parce que lorsqu’il souffre, tu souffres. C’est logique, ça va de pair. Alors oui tu en veux à tout le monde et à personne en même temps. Au fond t’es paumé, tu ne sais plus, alors tu détruis pour te passer les nerfs, pour faire diminuer cette tension interne qui t’assaille. Tu recules, quelques pas en arrière sur lesquels il se calque aussitôt pour se rapprocher. Il refuse de partir, de te laisser là, ainsi. Pourquoi ne le fais tu pas ? Pourquoi restes tu là alors que moi je l’ai fais… je t’ai écouté…

Les douleurs physiques que tu t’es infligé jusqu’à présent semblent avoir fini par anesthésier ton corps. La sienne c’est autre chose. Elle vibre dans ton torse, résonne dans chacune de tes cellules avant de venir inonder ton cerveau. Tu sais qu’elle n’est pas tienne. Dès l’instant où la lame a pénétré la chair, sa douleur t’a percuté, ressenti cuisant irradiant en toi. Ce fil invisible qui vous lie tous deux se tend. Il t’impose de recueillir les conséquences de ce qu’il s’inflige et ça te rend malade.  Avant même que tu ne puisses formuler la moindre pensée cohérente, tu as foncé sur lui, tes doigts venant empoigner son tee-shirt pour le pousser sans ménagement contre le mur le plus proche. Ta main de libre est venue à la rencontre de celle détenant l’arme, dans un mouvement de torsion le contraignant à la lâcher. La lame rencontre peu de temps après le bitume mais tu ne relâches pas ta prise. «des jours entiers » que tes lèvres laissent échapper dans un grognement de rage avant que ton poing vienne s’éclater contre les parpaings à quelques centimètres à peine du faciès de ton frère.  « J’ai passé des jours entiers à ressentir absolument tout ce que tu ressentais !  »   Tu gueules enfin à son visage à ton tour et c’est rare. « Tes gémissements, tes plaintes…» Tes pupilles dilatées sont immobilisées par les siennes pendant que tu poursuis.  « Tes hurlements, ton désespoir… Chacune des tortures qu’ils t’ont fait endurer…  » finis-tu presque dans un murmure. Ta paume  est venue se coller contre la sienne, compression de vos plaies mutuelles mais surtout contact vital qui te rassure, te rappelle qu’il est bien revenu. «  Lorsque tu saignes, je saigne… » Tes doigts se calent aux siens venant les épouser parfaitement. « Lorsque tu as mal, j’ai mal… » Ton front rencontre le sien et tu fermes les yeux un instant laissant ta respiration se caler d’instinct à la sienne. « Ne me demande plus jamais de t’abandonner… jamais… »


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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyLun 20 Aoû - 21:48

Cette rage qui te consume...
Tiberiah



Je peux sentir sa colère, je peux ressentir les tensions. Pas seulement parce que nous sommes liés comme Parabataï non, surtout parce que nous sommes frères, nous sommes jumeaux. Je me souviens que ma mère me disait autrefois que, à notre naissance, je m’accrochais déjà à lui avec force…Oui, je me blottissais contre Tiberius, laissant mes doigts chercher sa peau, sa main, comme pour me confronter à l’idée qu’il serait éternellement mon idéal. Mais aujourd’hui, les choses sont plus compliquées, les choses sont plus douloureuses. Nous ne sommes pas que frères, nous ne sommes pas que Parabataï. Franchissant l’interdit lors de nuit sombre, alors que nos corps se trouvent, possédant l’autre sans retenue, sans contrefaçons. Nous franchissons la limite, encore et encore et ce, même si nous savons que c’est mal, même si je sais que ce n’est pas normal. Mais tout ça, ça n’a fait que renforcer notre lien, notre proximité. Nous ne formons qu’un. La mauvaise facette, comme la bonne. Différents et pourtant si semblables, inséparables. Et ce soir, Tiberius a besoin de moi. Malheureusement, ce soir, je ne suis pas en état de gérer ça. Non, je ne suis pas en état de gérer et ces sentiments et les miens…Je ne supporterais pas de gérer sa détresse et la mienne mélanger, et c’est sûrement pour cette raison que je le provoque. Je ne bougerais pas, je ne fuirais pas. Parce que je suis comme ça, même devant le diable, je pourrais aisément tenir tête et sourire sournoisement. Aujourd’hui, il n’est pas question de sourire, non, il est question de calmer la bête pour ramener l’homme. Alors, je sors ma lame et sans plus de cérémonie, j’entame ma paume pour laisser un filet de sang s’écouler doucement de mon épiderme. Cette douleur, elle n’est rien face à ce que j’ai pu supporter autrefois, absolument rien…Une chatouille, une caresse, mais cette douleur, elle alerte mon frère. Je le vois à peine approcher que, déjà, je me retrouve plaqué contre le mur. Le poignet plier, mes doigts s’ouvrent instinctivement pour laisser la lame tomber sur le bitume. Je ne cherche pas à le retenir ou encore, à m’échapper de son emprise. Non, je veux qu’il se focalise sur moi, je veux qu’il ne voie que moi et plus cette rage qui le ronge. Je l’écoute…il crie, chose vraiment rare. Je ne frémis pas, je ne tremble pas lorsque son poing s’abat. Je sais qu’il ne me touchera pas, pas vraiment du moins. Je me contente de l’écouter le cœur serrer, la gorge nouée. Je sens son contact sur ma peau, ses doigts se positionner entre les miens, son front se poser contre le mien. Mais je l’écoute, je ne l’interromps pas, je le laisse parler, dire ce dont il a besoin. Mon cœur se tort sous ses mots, je me sens coupable, mais je ne regrette absolument rien…Non, à refaire, je referais la même chose. Sa respiration calée sur la mienne, je peux sentir son souffle chaud caresser mon visage. « Tib… » Murmurais-je alors que j’ouvre doucement les yeux, alors que ma main libre glisse dans sa nuque pour le garder près de moi. Mon regard cherche le sien, néanmoins, mon visage ne s’éloigne pas spécialement du sien. Cette proximité, elle est dangereuse entre nous et ça, je le sais…mais la repousser m’est impensable, faiblesse, poison qui coule dans mes veines…il causera ma perte. « Ta peine, tes angoisses, tes craintes…je les aies ressenties également. Mais, je m’accrochais à tes émotions pour ne pas sombrer, pour ne pas baisser les bras…je suis désolé, vraiment mais… » Je sais que la suite ne va pas lui plaire, qu’il va peut-être s’énerver ou encore, me montrer qu’il est, entre nous, le dominant des lieux. Mais qu’importe. Mon regard planté dans le sien, je laisse mes doigts caresser la naissance de ses cheveux pour tenter de l’apaiser un minimum. « Si c’était à refaire…je referais la même chose. Je ne t’ai pas abandonné, je t’ai évité quelque chose de bien pire. Des deux, j’étais le seul à pouvoir gérer ça sans sombrer définitivement dans la folie et tu le sais. Alors, si ça doit arriver de nouveau, qu’il en soit ainsi, je ne te laisserais pas sombrer. » Sa noirceur est déjà bien trop présente et, au fond, je suis sur qu’il le sait…Cette noirceur, je ne veux pas qu’il l’alimente, qu’il la nourrisse. Hors, en vivant ce que j’avais vécu, ça aurait été bien pire et c’est de ça dont j’ai peur. « Je t’aime et je te protégerais quoi qu’il arrive, même si pour ça je dois y laisser la vie. »

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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyVen 31 Aoû - 22:20


Cette rage qui te consume...

Son geste est la provocation parfaite qui t’alerte, attire irrémédiablement ton attention. C’est de toute façon ce qu’il souhaite. Que tu le ressentes, que ce lien qui vous unit vibre et te fasse réagir. Ses souffrances elles te sont devenues trop familières malheureusement. Tu ne peux qu’y répondre, venant à sa rencontre pour l’interrompre. La décharge de ta colère prend une tout autre forme quand tu craches une infime partie de tes peines. Ça sort de ta bouche brusquement, d’abord avec rage puis avec chagrin. Il ne te fuit pas. Il ne te craint pas. Il t’écoute, il t’entend.

Inspire. Expire. Ton ouïe se tend à la recherche des vibrations qu’il émet de manière totalement irréfléchie. Ces cycles répétitifs auxquels tu t’astreins, prenant la cadence de l’être à tes côtés. Il sait venir te saisir dans tes propres ténèbres. Il sera à jamais le seul à en avoir les capacités. Ta main s’accroche résolument à la sienne, toucher indispensable de sa peau, de la chaleur qui émane de lui. Ton odorat se galvanise de ce qu’il dégage, familiarité qui t’assaille, douce odeur apaisante. Finalement tes iris rejoignent les siennes à la seconde où ton prénom franchit ses lèvres. Tes rétines impriment le moindre détail de son visage, vision bénéfique de sa présence à tes côtés. Ta perception et tes sens s’abreuvent de lui, chaque détail qui l’entoure, qu’il dégage. Il est , avec toi. C’est ce que tu cesses de te répéter depuis cet instant même où tu l’as pris dans tes bras dans cet endroit miteux où ils le retenaient.

Tu ne veux pas entendre ces mots là quittant ses lèvres. Tu ne veux pas entendre qu’il est tout à fait disposé à vivre les mêmes supplices… Tu le sais. Tu as conscience qu’il se sacrifierait pour toi pour la simple et bonne raison que tu ferais de même, sans même y réfléchir une seconde. Il est ton tout, tu es le sien. Deux êtres que ne forment qu’un, prêt à être détruit pour protéger l’autre. Tu sais ce qu’il est en train de faire avec ses doigts qui parcourent ta nuque d’un geste tendre. Tu le laisses faire sans l’ébauche d’un mouvement à l’horizon. Tu restes accroché à ses yeux, comme lui scrute les tiens. même si pour ça je dois y laisser la vie. Il t’aime… L’inverse est réciproque. Tu l’aimes tout autant à ta façon… avec force, perversion et déraison… Ça réveille tes plus profonds instincts mais surtout cette peur viscérale : celle de le perdre, de vivre dans un monde où il n’est pas. C’est à ton tour de venir saisir sa nuque mais ta prise n’a rien de la douceur d’une caresse comme lui le fait avec toi. Ta poigne est franche, dure, tout comme la lueur dans ton regard. Tes traits se froncent plus autoritaires. « Penses tu réellement que je laisserai une chose pareille se reproduire, hein? » T’arques un sourcil et le ton que tu emploies est retombé dans un calme presque glaçant.

Lorsque tu le relâches, c’est pour t’emparer aussitôt de son tee-shirt que tu relèves juste assez pour dévoiler ce qui t’intéresse. Tu ne lui demandes pas son avis, tes doigts heurtent d’ailleurs ses abdominaux, mouvement sec qui l’intime à ne pas bouger. Ta stèle en main, tu viens tracer les contours de sa rune de guérison. Ton regard s’attarde sur les cicatrices qui impriment sa peau, ces marques imposées par ce qu’ils ont fait à répétition. Mais lorsqu’il te dit qu’il referait la même chose si c’était à refaire, ça te fout en rogne ! « Tu n’as pas sombré dans la folie mais à quel prix? Regarde toi Jeremiah…Tu ne parviens même plus à dormir sereinement sans qu’un cauchemar ne s’invite pour te hanter. » Il ne veut pas en parler soit, tu ne l’y as jamais contraint parce que tu as la notion de l’enfer qu’il a vécu. Tu respectes ses choix, tu te contentes d’être présent, de l’apaiser comme tu peux, comme tu sais le faire. « Tu n’es plus que l’ombre de toi-même, et t’es là à me balancer tes : si c’était à refaire je le referais ?!! ... Je devrais te botter le cul pour dire des conneries pareilles !» Tu le vois à chaque minute… tu le sens au fin fond de tes entrailles … Il voulait te protéger, ne pas alimenter ta noirceur… mais chaque souffrance qui lui avait été infligé par la Brigade Nocturne à lui, n’avait fait que galvaniser tes propres ténèbres. S’en prendre à toi c’est une chose. En revanche toucher à cet être qui était tout pour toi … ça en est une autre…
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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyJeu 13 Sep - 23:36

Cette rage qui te consume...
Tiberiah



Il est ce que j’ai de plus précieux. Il est tout ce que je peux posséder, il est cet homme qui me rend malade autant qui me rend fou. Ce double parfaitement, comme si il reflétait la noirceur qui m’abritait. Chez lui, c’est plus prononcé et ce, depuis bien des années. Je n’ai jamais eu peur de cette noirceur, jamais eu peur de ses actes déments. Je le supporterais quoi qu’il en coute, que ce soit dans ma vie en général ou encore, dans ses actes dominateurs lorsqu’il entre dans ma chambre. Parce que sans lui, je ne suis rien. Parce que sans lui, il me manque un bout de mon âme et ça, je ne le sais que trop bien. Nous sommes venus ensemble et dans ma vision des choses, nous devons mourir a deux. Pourtant, sa colère qui le ronge, cette rage qui l’habite envers moi n’est pas habituelle et je déteste ça. Je préfère ses caresses à ses gestes brusques, je préfère le sentir endormi à mes côtés qu’éveiller en train de souffrir de sa noirceur. Alors oui, quand il me colle au mur, je ne réagis pas, je ne l’éloigne pas. Cette proximité a un gout rassurant. Je ne le crains pas, non, je crains qu’il finisse par m’abandonner ça oui. Je peux sentir son cœur battre contre moi alors que je commence à parler, mes doigts glissant dans sa nuque, mon regard se posant dans le sien. J’aimerais le rassurer, lui dire que les choses seront différentes la prochaine fois…Mais mentir à mon frère n’est pas une chose que je fais, lui disant toujours les choses telles qu’elles sont. Puis, au fond, je sais qu’il voit quand je mens, il me connait trop bien pour ne pas le voir. Malheureusement pour moi, je le connais également très bien et vu son regard, mes paroles ne l’apaisent absolument pas. Ses doigts viennent s’emparer de moi d’une façon brusque, presque violente. Je grogne légèrement sous le coup, ne le quittant pas des yeux pour autant. « Penses-tu réellement que je te laisserais le choix ! » Dis-je en retour, cette fois-ci, aussi froid que lui. Non, je ne lui laisserais pas le choix. Si c’est lui et moi, alors ça sera moi qui souffrirait physiquement, parce que je l’aime assez pour l’épargner, pour ne pas le savoir en train de crever sur une table blanche. Il soulève mon haut et je peste, espérant sincèrement qu’il n’a pas d’idées tordues dans une ruelle…Non, il prend sa rune et la passe sur ma rune de guérison, m’offrant des frissons face à ses doigts sur ma peau. Je déteste devoir lui tenir tête, parce qu’au fond, je sais que c’est ce qui le fou hors de lui. Tiberius, c’est un dominateur en puissance, un vrai de vrai. C’est le mec à qui on ne dit pas non sans en subir les conséquences. Néanmoins, je sais également que je peux me rebeller, que si il le faut, je tiendrais tête à la bête et en payerais le prix plus tard. Dans un sens, il n’a pas tort. Je ne dors plus, je sombre dans de terribles cauchemars. Je ne suis qu’une ombre qui essaye de revenir dans le monde des vivants, il n’a pas tort, mais je refuse de le laisser gagner. Alors, brusquement, je fais une chose que je ne devrais pas faire…Je le repousse férocement. La dernière fois que j’ai osé faire ça, Tiberius m’a montré que le maitre c’était lui et j’avais rapidement fini sans pantalon. « Je ne regrette rien tu m’entends et je le referais, que ça te plaise ou non ! Je ne suis peut-être plus le même, mais c’est le prix à payer. Je refuse que tu subisses une telle chose, je refuse de te perde ! Tu es déjà à la limite de la folie Tiberius, si les autres ne le voient pas, moi bien ! » Parce que moi je suis son double, parce que j’aime la noirceur qu’il dégage, parce que je l’aime lui tout entier. « Tu deviens une bête enragée un peu plus chaque jour, je ne suis pas stupide ! Je refuse de te perdre, de perdre le peu de lumière que t’as encore en toi ! » Je lui tiens tête, je plante mon regard dans le sien, provocateur à souhait. Je le défie sans vraiment m’en rendre compte. Pourtant, je ne crains pas la bête, mais je sais que ça se payera…Je sais que le retour de bâton n’est vraiment pas loin, je suis sûrement un peu maso et d’ailleurs j’ajoute. « Joue pas le dominateur avec moi, c’est un conseil Grimaldi ! » Ok, je pense que j’ai intérêt à me cacher.


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MessageSujet: Re: cette rage qui te consume...   cette rage qui te consume... EmptyMer 17 Oct - 18:16


 
Cette rage qui te consume...

Tu n’aimes pas qu’il te repousse ni même qu’il s’oppose et résiste. Ca te contrarie et tu as la fâcheuse tendance à avoir un caractère merdique de dominant. Il le sait et il en passe outre, te faisant front dans toute sa splendeur en cognant ton torse de ses mains avec force pour te repousser. Il t’impose à faire un pas en arrière pour conserver ton équilibre et ça te fout clairement en rogne. Tu aurais pu faire comme tu fais souvent et affirmer ta position d’autoritaire de la paire néanmoins tu te limites au calme plat… Pas l’ombre d’un mouvement. Il n’en est que plus alerté ton jumeau, tu le sens aux aguets. Ce geste aurait du mettre le feu aux poudres en retour. Il te connait, il le sait et surtout il s’y attend. Alors quoi de plus déconcertant que le silence et l’immobilité? Jeremiah va devoir se satisfaire uniquement de ce que votre lien si particulier lui apporte comme information. Un méli-mélo entre expressions corporelles et ressentis internes aux antipodes, contraste étonnant sur lequel tu joues. Frustrant n’est-ce- pas ? Mais tu veux qu’il doute, qu’il se demande ce que tu vas faire. Il t’a provoqué non ? D’ailleurs il continue de le faire :  ça crépite dans son regard, ça pétille dans son allure…

Tes bras se sont croisés sur ton torse et tu l’observes, sans rien faire de plus. Il sait qu’il n’aurait pas du s’aventurer sur ce terrain là. Pas avec toi en tout cas. Et il est hors de question de relever ce qu’il vient de dire parce que tu sais qu’il a raison. Tu es une bête imprégnée de folie, funambule sur son fil en équilibre, et Jeremiah est ton harnais de sécurité, celui qui te permet de ne pas sombrer dans ces ténèbres à jamais… Dans l’immédiat, tu fais le choix de ne pas rebondir sur ce qu’il dit, tu t’astreins à garder tes lèvres closes jusqu’à cet instant où lui ne peut s’empêcher de reprendre la parole accusateur. Toi, jouer les dominateurs ?  « Je ne fais rien…» que tu finis par lâcher doucement en réponse à ces mots, levant les mains devant toi en innocent que tu n’es pas. Tes lèvres s’ornent d’une jolie moue enfantine. Il ne veut pas que tu sois le dominant hein ? Tu te souviens pourtant particulièrement bien combien il sait apprécier ça dans certains moments. Tu t’approches, un pas, puis deux … juste assez pour retrouver cette proximité grisante qui éveille tout … en l’un comme en l’autre. Pas un contact entre vous pour l’instant, tu jauges, tu veux voir ses réactions. La tension elle est présente et tu vas t’assurer qu’elle ne fasse que grimper. « C’est dommage tu sais… » Tu as clairement l’intention de jouer avec ses nerfs, et d’utiliser votre lien si précieux pour te guider.  Il ose te provoquer depuis tout à l’heure : d’abord avec cette entaille volontaire sur sa carne et maintenant avec ce geste. Tu veux le déstabiliser, le titiller comme lui le fait avec toi .Et même si jusque là tu n’as rien fait à part garder ton regard river aux siens, c’est sur le point de changer. Tu inclines doucement ta tête, laisses ton souffle continuer de caresser l’arête de son visage. Tes lèvres passent près de la fine peau proche de son oreille, la frôlant à peine par moment. Ta main a trouvé le chemin jusqu’à son entrejambe dans un effleurement. « Je ne crois pas me souvenir que ça t’ais dérangé l’autre nuit… » Un murmure et ton regard est de nouveau ancré au sien. Tu veux le voir réagir à tes gestes à venir, tu veux pouvoir percevoir l’éclat de ses prunelles. Il est coincé entre le mur et toi,  au fin fond de cette ruelle sans issue et déserte. Vos positions, ta grande taille et ta carrure sont l’idéal pour dissimuler ton geste à toute personne extérieure qui pourrait pointer le bout de son nez.  Mais pour l’instant il n’y a que lui, toi et tes doigts implacables qui le caressent à présent à travers ce pantalon bien gênant. « Dis moi que tu n’en as pas envie… » Vos nez se frôlent, t’écoutes les réactions qui émanent de lui avec attention.« Dis moi d’arrêter… »    Tu as trouvé le chemin de sa braguette et tu t’attardes un instant. La décision n’appartient qu’à lui : arrêter ou continuer quoi ce soit ici ou dans un des ces vieux bâtiments délabrés qui vous entourent.
 
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