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 Dans cette obscurité, émane ta mélodie

         

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MessageSujet: Dans cette obscurité, émane ta mélodie   Dans cette obscurité, émane ta mélodie EmptyMer 29 Aoû - 15:20


Dans cette obscurité, émane ta mélodie...
ft. @Diaz D. Grimaldi

Tes paupières papillonnent, lourdes des heures accumulées sans se clore plus d’un battement de cils. Les brumes et l’engourdissement dans les méandres de Morphée tentent de venir te chercher, saisissent tes membres et ton esprit en réclamant cet assoupissement réparateur. Mais le sommeil n’est pas une priorité, rien ne l’est hormis cet autre qu’ils t’ont pris. Alors tu luttes même contre ce qui est inévitable. Tu as même fini par te perdre entre jour et nuit mais il reste la seule idée importante : le temps s’égrène à une allure trop vive. Trop prêt d'eux, trop loin de toi. Ça te rend fou. Etre là alors que lui est... Ta gorge se noue à cette idée. Pour l’heure, la place est au calme, terribles bourreaux qui ont laissé du répit face à l’inconscience de leur victime. Tu redoutes cet instant où les échos terrifiants de ses souffrances qui te font vriller réapparaitront. Tu vas les étriper, les détruire morceaux par morceaux et dans d’atroces souffrances. Ils vont regretter ce qu’ils lui ont fait… ce qu’ils lui font…

Tes doigts sont déjà partis à la recherche de ta stèle et d’un geste tu traces les contours de ta rune d’endurance.  Comme toutes celles apposées sur ta peau, elle a ses limites. Tu ne peux la solliciter non stop sans en entrapercevoir les limites et les effets sur ton corps. Tu la sens qui te vivifie, mais tellement peu. Au début c’était un vrai regain d’énergie à présent ce n’est plus qu’une flammèche qui te retient encore réveillé. Tu as besoin de repos, en témoigne ces cernes sous tes yeux qui ont virées en une teinte noirâtre de plus en plus soutenue. Il t’arrive parfois de profiter de ces moments, où tu n’es pas assailli par ses souffrances, pour te reposer.  Mais tu passes cependant le plus clair de ton temps à travailler sur la mission sauvetage, sur tous les moyens à votre disposition pour venir en aide aux prisonniers... « Tu as un problème ? » Ton regard menaçant rencontre celui d’un chasseur d’ombre, qui t’observe depuis plusieurs minutes. Ce petit con va te saouler. Tu le sais avant même qu’il n’ose te répondre.  Tu connais ce sentiment. Celui d’être observé par tout un tas de paires d’yeux qui veillent sur toi. Tu n’en as pas besoin. Tu vas bien. Contrairement à lui. Tu n’aurais pas dû le laisser, ça te bouffe de le savoir loin de toi, pris dans leurs filets à vivre un enfer.  « Tu devrais aller dormir Grimaldi… »Oh tu n’as pas besoin de l’ombre d’un jugement ou d’un conseil. Ton poing se resserre sur ta stèle alors que l’envie est de le faire autour de son cou. « Et toi tu devrais fermer ta gueule. » Tu te redresses, il en fait de même. La méfiance se lit clairement sur ses traits, tu n’es pas connu pour ta gentillesse et il sait qu’il ne faut pas te faire chier… « Assez. » La voix résonne, sèche et puissante. Assez de quoi ? Vous n’avez pas même démarré quoi que ce soit. «  Tiberius tu… Tiberius ! » Tu t’es déjà retourné non sans un soupire. Tu ne prêtes pas d’écoute à ce qui s’échappe d’entre ses lèvres parce que clairement tu t’en bats le derrière. D’ailleurs personne ne s’acharne à te suivre lorsque tu quittes sans délai les lieux. Tu as besoin de solitude.

Parcourant les sous sols, tu ne sais pas même où tu vas. C’est une lointaine mélodie qui retient ton attention. Tu en perçois chaque note, chaque accord, assemblage mélancolique qui résonne dans ce couloir désert. Tes pas t’ont irrémédiablement conduit jusqu’à cette porte où tu découvres sans surprise ton cadet, Diaz, domptant avec brio le piano face auquel il est assis. Les doigts semblent virevolter sur le clavier et tu ne peux qu’admirer la maitrise qu’il a de cet instrument. Calé contre l’embrasure, ta tête s’est posée contre la surface. Silencieux, tu te contentes d'observer, d'écouter sans l'interrompre. Un moment suspendu hors du temps, qui te rappelle qu'il existe encore des choses magnifiques dans ce monde de merde...
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MessageSujet: Re: Dans cette obscurité, émane ta mélodie   Dans cette obscurité, émane ta mélodie EmptyMar 4 Sep - 12:47



Jeremiah n'était plus, arraché des entrailles souterraines de l'ardeur acrimonieuse de la Brigade Nocturne. Précieux souffle de vie que tu savais désormais mué en souffreteux écrin pulpeux, balafré des tortueuses calomnies de quelques créatures obscures aveuglées de leurs propres désillusions. L'épidémie qui les décimait avidement n'était point un fléau insufflé de vos existences et la salvation ne s'écoulait guère au creux de vos rutilantes racines. Affre peut-être exsudé de Dame Nature pour détourner les attentions des innombrables conflits dévastant les terres et les existences et unir les palpitants dissipés par l'inquisitrice violence vers un unique objectif, affronter cette affection éclipsant âprement les vies sur son sillage.

L'absence d'un de tes grands frères était une douloureuse abysse, une plaie écorchée à vif qui essouffla chacune de tes nuits, le sommeil ne parvenant point à t'emporter. Tu étais tantôt étiolé de lypémanie à l'encontre des souffrances infligées au disparu, tantôt déchiré d'inquiétude envers Tiberius, son lien avec son jumeau si flamboyant, qu'il n'y avait pas d'affliction plus ineffable que la sienne en ces temps si chaotiques. Tu t'extirpas finalement de ta chambre, les méninges bien trop tourmentées pour se complaire d'une fallacieuse quiétude et tu déambulas lascivement à travers les couloirs. Lorsque tes flancs effleurèrent la porte de la pièce intime de ton grand frère, tes esquisses s'entravèrent silencieusement d'immobilisme. Aucune palabre de ta part n'afflua et seule ta paume s'y accola doucereusement, l'espoir de le contempler à embrasser de nouveau les côtés de Jeremiah crépitant parmi les tréfonds de tes tripes.

Tes jambes se murent une énième fois, te portant jusqu'à cette pièce qui semblait t'être uniquement destiné avec ce piano à queue y trônant avec indolence en son centre. Une denrée capable de lénifier les maux te rongeant et d'adoucir l'atmosphère enveloppée d'assombrissantes douleurs inavouées. T'agglutinant à la frange immaculée qu'était son clavier, tes paumes virevoltèrent doucereusement et brièvement dans les airs puis la parcoururent d'une myriade de caresses, forgeant cette mystérieuse et mélancolique mélodie qui résonna à travers les profondeurs du Colisée. Tes prunelles se fermèrent tandis que ta symphonie continua à carillonner, déchirant les airs de sa profondeur engorgée de cette affliction qui ne pouvait nullement s'exprimer avec des paroles. Et lorsque les arabesques de Tiberius ornementèrent soudainement l'encadrement de l'entrée de la pièce, tes iris s'entichèrent aussitôt de ses traits faciaux au moment où ils se délectèrent de leur vue recouvrée. Malgré la présence du jumeau auréolant cette solitude qui t'avait toujours agrémenté, ce ne fut point une lueur de béatitude qui raviva ton regard mais de la morosité qui le ternit car il se heurta au désespoir de l'autre néphilim. Quand bien même essayait-il de le contenir, tu pouvais ressentir la désolation suintée de la perte de votre autre frère le submerger, son emprise l'érodant davantage au fil des minutes qui passaient.

L'effervescence s'éprit subitement de tes phalanges tanguant le long des touches musicales, tes bleus au palpitant s'étant parés d'une amère truculence à cette affligeante vue offerte par Tiberius. D'émotives blessures que tu désirais asphyxier de tes propres doigts mouvants ainsi que conquérir ton grand frère de ton soutien certes muet de palabres mais riche en notes effusives, pour lui, pour ta mère et tous ceux portant Jeremiah au creux de leur coeur.

Tu me manques ...

Murmures soufflés d'entre tes lippes qui ricochèrent sans aucun doute contre les tympans de l'autre néphilim. Sentiment ouvertement dévoilé et subtilement porteur d'un double sens. Le second ne serait peut-être jamais compris de l'esprit du grand frère présent et pourtant, il s'adressait autant à lui qu'à Jeremiah. Supplication affective qui révélait à tel point il avait changé à tes iris depuis l'enlèvement de son parabataï, terriblement effrité de regrets et consumé de rage. Une usure de son être qui te craquelait le palpitant, tant sa froideur d'antan à ton égard enrobant pourtant sa plénitude de demeurer aux côtés de Jeremiah n'était plus désormais qu'un vestige du passé. Un comportement d'autrefois qui maculait toujours ton coeur de quelques fêlures mais cette affliction rudimentaire était bien plus supportable que celle qu'il te faisait ressentir désormais, à être aussi ravagé de peine ...
(c) MΛ☾ΛЯON


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