Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS
|
| I slithered here from Eden just to sit outside your door | |
| |
| Sujet: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 11:28 |
| Ghislain Léonard Andre Verlac « Et si je ris de toute chose ici-bas, C'est afin de n'en pas pleurer.»
Dernière édition par Ghislain L. Verlac le Lun 27 Aoû - 21:09, édité 14 fois |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 11:29 |
| NOS FABULAM NARRAT « L'homme souffre si profondément qu'il a dû inventer le rire. » « Je viens chercher à Cuba la preuve que nous avons encore une chance.» 1989-La HavaneRuelle crasseuse. Caniveau sec et poisseux, les effluves insipides de La Havane s'entichent avec délice des alvéoles d'anonymes passants. Comme un reflet miséreux d'une réalité désabusée les silhouettes vacillent, tanguent...parfois elles chutent sur le goudron, parfois elles se rattrapent l'une à l'autre à bout de bras, à bout de souffle. Une boîte à débauche hante les antres reculées de cette cité emblématique et chaque jour ..chaque jour les ris gras, les sifflements libidineux, les rudes discussions souillent un silence chimérique. Cette disgracieuse symphonie émeut la chétive créature qui gigote dans une grenouillère vindicative, elle se répand en protestation. Ode à une bonté plus ample, ode à une bienveillance du destin, le petit cubain véhément aux pleurs strident passe dans ces paumes carrées. Chaudes, douces, comme un magnétisme aux relents mystiques qui lui court au coeur l'enfant s'agite péniblement, ses lèvres se tordent en grimace, puis se calme. La femme tire fébrile sur une longue cigarette une goulée de ce poison si pernicieux dissimulant piètrement la tension qui la rongeait. Son regard vrillait en tout sens et s'accrochait à des ombres. Instable jeune femme qui s'était réfugiée dans les veines cubaines fuyant son Islande natale. Naturellement elle dépareillait, blonde comme les blés, des yeux bleus comme les cieux ... une essence venue d'ailleurs qui avait charmé ce portoricain. Cet inconnu parmi tant d'autre, mais avec lequel un lien indissoluble s'était tissé à travers cet être de chair. Honteuse, peut-être ? Elle avait hésité...hésité à le laisser sur un perron ? Sur le seuil d'une église ? D'un orphelinat ? Une noyade ? Inapte à se résigner à cela .. elle descendue des cieux ! Mais fatalement, il lui fallait subvenir à ses besoins. C'est pétris par le caractère impérieux de sa nécessité qu'elle avait en quelque sorte ... pactisé avec un couple. Un couple stable qui lui semblait édifié pour sublimer, pour transcender, pour élever cette créature innommée, les Verlac. L'enfant était jeune, sa mémoire immaculée ne retiendrait que son existence parisienne et se nourrirait de sa jeunesse combattante ...Tant mieux. Elle bafouille en espagnol un immonde murmure. Le pacte est scellé. L'un des deux hommes s'exécute tout en brisant l'assommant silence qui régnait étrangement dans la pièce miteuse. La peinture écaillée, la lampe tamisée baignant l'ensemble dans une atmosphère pesante. Un sac demeura au coin de la pièce. L'enfant disparu dans l'étreinte aimante des Verlac. « On ne vit qu’à Paris, et l’on végète ailleurs. » L'obscur parisien, les nuits d'encre de jais ... n'avaient ici nul pareil. Elles luisaient et reluisaient escortées de l'astre blême tant dis que foulant la terre ses minuscules voyeurs l'épiaient avec constance. Parmi eux, celui qui fut nommé Ghislain. Ghislain Verlac. Un Nephilim dont les épaules encore frêles devaient soulever dès l'aube le fardeau d'un ordre divin le surplombant. Un fardeau. Un honneur, une raison pour vivoter parmi ces êtres crédules qu'étaient les humains. Préceptes intangible, dogme sacrosaint, le nephilim apprenti chasseur d'ombre était forgé par l'excellence. Une brillante éducation, des acquis de plomb, des glorieuses certitudes qui plus tard ferait sa réputation comme les Verlac d'antan. Ghislain s'inscrirait dans cette oblongue lignée avec faste et talent, apprentissage et dévotion. Toujours. A jamais. Une force brute, une intelligence vive, l'enfant n'eut de cesse de surprendre. Il était habile et vif... Endurant de par sa destinée chanceuse. Dans les veines crasseuses d'un Cuba en demi-teinte un frère silencieux et une soeur de fer lui avait conféré le patrimoine précieux d'ancestraux savoirs. le Nephilim serait endurant, une cuirasse de fer à lui seul. Peu blessé, il s'épanouissait dans cet apprentissage guerrier qu'il semblait avoir toujours connu. Promptement sur le coup de ses six ans l'enfant progressait avec un alter-ego fusionnel. Son parabataï, Elisabeth. Même âge, même potentiel. Tel un seul être, ils grandissent, mûrissent se perfectionnent puis s'avèrent d'une complémentarité évidente. Elisabeth pugnace guerrière, Ghislain en érudit polyvalent se plongeait dans les runes avec délice. De ce lien si mystique et immuable naissait progressivement ce goulu besoin de fusion .. Avec Elle, avec les autres, avec ses frères et soeurs .. Ghislain ne voulait n'être qu'un dans la diversité et la multiplicité d'un monde si vaste. Relié à un illustre grand tout lorsque l'institut tombe, lorsque tout s'écroule, c'est son essence qui est ruinée. on y sème des larmes d'effrois, une profonde désillusion. Une graine d'espoir. « On peut donc se sentir séparé de l’humanité à Rome. C’est fascinant d’inculture comme remarque. » Des chutes et des fracas, des fêlures et des effrois, des cris et des trépas. L'amertume qui luisait dans ses prunelles azures ne relatait que ces déboires méconnus, impromptus qu'avait connu sa plus aimée maîtresse. Paris. Romance parisienne, à son bras valse encore ces lueurs mondaines, ces reflets troubles de la Seine brisant une âme en deux flammes. Un émoi qu'on lui avait extorqué froidement, on avait percé son palpitant d'une peine teinté de noirceur et cela était un euphémisme d'affirmer que Ghislain n'entendait guère outrepasser cette épopée dérobée. La destinée l'avait menée jusqu'à la Lumière, il s'y était épanoui, il s'y était aimé ... désormais elle le longeait dans les marasmes romains avec dédain. Cruel ! Infâme coup du sort. La rancune s'enchevêtrant à la novation n'allait pour l'épauler dans ce virage abrupt. Rome ? Haïssable. Il n'y décelait que la fadaise, l'infâme, un faste écaillé ...L'histoire lui semblait bien peu fiable maintenant qu'il foulait les terres romaines. Les étendues herbeuses n'égalait guère les pavés, même l'astre lunaire lui semblait étonnamment blafard, pâle, grippé. Il n'y avait plus que les ris de sa parabataï qui le sortait de ses torpeurs, sans elle ... inévitablement il sombrait dans les véhémentes aisées, les acerbes critiques...Ghislain Verlac s'était défait de sa splendeur et la droiture de son esprit s'était gondolée sous les larmes. La fortune, cependant demeurait. Angelot pétris de chance semblerait-il c'est une fois encore le grand tout qui lui octroyait un salut. Âpre. Retour de flamme, la fournaise gâtait les enfers cueillant ses chérubins rutilant un à un. Le malin sévissait. Il s'abreuvait de l'impureté de ses congénères. Il rompait ses propres rangs et condamnait ses bannerets. Prompte fut les pléthores d'accusations, cela retombait sur les Nephilims ... Sottise ! Essence d'injustice, il s'était un temps réjoui de ces moroses trépas. Ils étaient aisés, ils étaient pour leur cause après cette vindicte qui avait renversée l'ordre établi. Néanmoins, s'en réjouir il n'aurait dû .. Athena s'était vu ... séquestrée pour ainsi le dire... Puis, Elisabeth sans qu'il ne puisse rien y faire. Sous ses yeux. Un remède à ce fléau justifiait ces sinistres captivités dont l'apothéose était une fin inéluctable. Une saignée à blanc qui emporta sa parabataï. Le summum de l'horreur pour cet être fusionnel qui depuis la cérémonie ne supportait plus la moindre brisure. L'éloignement le tordait de douleur, le point final lui laisserait une plaie béante à jamais. C'est pourtant ce morbide achèvement qui le fit grandir, qui vit ses plus beaux éclats, ses plus grands idéaux renaître et s'affirmer. Rire. Tant pis, il le fallait. La vie reluisait sans sa lumière, elle ne l'attendait guère..à lui de la saisir et de l'honorer à sa manière en faisant reculer la mort de ses propres veinures.
Dernière édition par Ghislain L. Verlac le Lun 27 Aoû - 15:46, édité 7 fois |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 11:31 |
| Quel homme Bienvenue |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 11:40 |
| Merci |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 12:40 |
| BIenvenue à toiiiii Ca fait tellement plaisir de te revoir sr le même forum que nous J'ai hâte de voir ton perso et... Lien |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 12:43 |
| UDOFKSIXKDBFOE Bienvenuuue Je suis trop contente Tu me réserve un lien |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 14:49 |
| OH un Verlac, mes amis! Bienvenue sur le forum! |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 14:51 |
| Merciii Kaleb ! ça me fait tellement plaisir aussi t'imagines même pas Lien non négociable ! Merci Neiza Pareil fshsqifqls Evidemment que je te réserve un lien ! Merci Skye |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 16:48 |
| bienvenue par ici |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door Mer 22 Aoû - 21:47 |
| Encore un Verlac Bienvenue |
| | |
| Sujet: Re: I slithered here from Eden just to sit outside your door |
| |
| | | | I slithered here from Eden just to sit outside your door |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |
|
|