Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
Comment as-tu vécu la découverte du monde obscur ? Quel fut tes sentiments ? As-tu été angoissé, perplexe, apeuré ? Spielberg est un génie. Jurassic Park, E.T, tant de chefs-d’œuvre qui offrent avec subtilité la découverte d’espèces différentes, incomprises, discordantes. J’avais 5 ans lorsque les informations de toutes les chaines publiques se sont accordées à l’unisson en diffusant des images du Colisée en flamme. Mes pupilles se sont affolées, mon rythme cardiaque s’est emballé. Autant de symptômes qui nous submergent lorsqu’on se retrouve face à l’inconnu. Mon petit cerveau d’enfant à prit alors le temps de détailler chaque image de cette guerre naissante. Les dents allongées des vampires, leur vitesse hors-norme qui malmène les pixels du vieux téléviseur, la fumée violette et les éclairs des sorciers. Puis je suis allée chercher mes cassettes VHS de Spielberg. Baignée dans la tolérance, la bienveillance et au fond, une douce curiosité.
Comment vois-tu les Créatures Obscures et les Néphilims ? Représentent-t-ils un danger pour toi ? Une menace ? Où le contraire ? Je crois aux nuances qui teintent le monde de gris. Les créatures obscures ne sont pas si différentes des humains. Chacun possède ses propres démons, ses noirceurs, ses faiblesses, ses ambiguïtés. Et par des jeux de reflets, je suis persuadée que chacun possède aussi une part de bonté. Et j'aime me conforter dans cette utopie. Il est possible en revanche que mon avis sur les Néphilims en offusquent certains, j'ignore moi-même si mon instinct n'est pas lui même biaisée par quelques réminiscences de mon passé. J'avais 21 ans lorsqu'un être de lumière m'a sauvé. Il me semble que c'était un ange. J'ai cru reconnaitre des runes. Depuis, il m'est impossible de les haïr simplement car l'avis public les cible comme bouc émissaire. Enfin, je me trompe peut être…
Lors de l’épidémie, as-tu été contaminé ? Si oui, comment gères-tu les symptômes ? Si non, des proches ont-ils été touchés, sont-ils morts ? Comment as-tu vécu cette maladie ? Un choc. Ma vie déraille, s’entremêle dans mes pieds, m’écorche les chevilles. Un sentiment m’étrangle, m’assèche, m’abolit. Le sang gicle sur les murs. La cervelle se mélange à la petite cuillère. Je venais de décrocher mon diplôme de médecine, j’étais de garde à l’hôpital cette nuit là. La nuit où les hurlements ont déformés les étoiles et ou la lune s’est dérobée devant tant de monstruosité. Les urgences étaient complètement dépassées, ma blouse blanche virait au rouge criard, les morts s’empilaient dans un climat de chaos et d’hystérie générale. C'était une période où je vivais à l'hôpital, refusant d'abandonner, essayant de sauver un maximum de vie. Certains appellent cela du pragmatisme, d'autres la fin de l'innocence.
Fais-tu partie d'une organisation? Si oui laquelle? Qu'est-ce qui t'as poussé à rejoindre celle-ci? Si non, pourquoi? J'ai toujours été très fusionnelle avec mon père. Lui qui m'a enseigné la tolérance, lui qui m'a offert tant de cassettes de Spielberg. Lui qui s'occupait de moi lorsque ma mère bipolaire et narcissique désertait la maison. Lors de mes 20 ans, on m'annonça sa mort et se fut l'écroulement de mon monde. Je suis devenue vide. Vide de sens. Vide d'amour. Vide de tout. ** Lors de l'épidémie, l'absence de remède était insupportable. Etant spécialisée en biologie immunitaires et moléculaire (mon sujet de thèse), mon directeur de thèse voulu lancer une étude sur la souche de la maladie pour tenter de trouver un vaccin. Les avis furent mitigés mais finalement l'hôpital débloqua des financements et je rejoins l'équipe. Les résultats étaient probants. Mais insuffisants. Faute d'argent. La Brigade Nocturne recruta l'équipe la même année. Je connaissais cette institution de nom, refusant de m'y intéresser réellement, détestant la radicalité. Ils proposèrent un laboratoire privée, des fonds nécessaires pour continuer les recherches, et surtout des cobayes Néphilims, plutôt que nos simples fioles de sang. J'étais littéralement outrée par tant de monstruosité et de manque de déontologie. Je suis médecin, je sauve des vies mais dans le respect de la morale et de l'éthique. Ce fut donc un non catégorique. ** Mon père n'était pas mort. Il avait été mordu par un vampire et avait décidé de vivre loin de sa famille, ne contrôlant pas encore tout à fait ses nouvelles facultés. La Brigade Nocturne, observant nos travaux prometteurs sur la recherche d'un vaccin, avait alors enlevé mon père, lui injectant le virus, jugeant que ce serait une motivation suffisante pour que je rejoigne leurs rangs pour pratiquer des expériences immorales sur des Néphilims. Ils firent ce chantage abject à tous les membres de l'équipe. Ils leurs fallait autant de médecin que possible. Le dilemme était insoutenable. Il ne faut retenir qu’un mot : Devoir. Forcée d'accepter, j'ai suivi mon directeur de thèse et toute une équipe de scientifique à la Brigade Nocturne. Cela a été un échec. Mon père est mort. Et moi avec. ** Je me demande quelle sorte de créature de l'enfer suis-je devenue, mais je n’ai aucune réponse. Je prie le seigneur de m'indiquer ce qui se passe, ce que mon corps tremblant de folie fait au milieu de ces limbes. Rien, toujours rien. Tout est mort, tout s’évapore. Je voulais exercer la médecine, mais comment soigner un monde aussi dégénéré ?
Ton avenir, tu le vois comment ? As-tu peur d’y penser ? As-tu des craintes, des angoisses ? : Me venger de l'initiateur de l'enlèvement de mon père. Et surtout m'enfuir de la Brigade Nocturne… En attendant, je suis médecin pour l'organisation et je poursuis de façon discrète en parallèle les recherches en laboratoire avec le restant de notre équipe de façon plus éthique et morale, au cas où une autre épidémie surviendrait et surtout pour atténuer les effets secondaires des survivants… Pour cela il nous faudrait du sang de Néphilims. Mais évidement, il est hors de question d'avoir à nouveau recours à la torture. Puis quand tout cela sera terminé, le mieux serait que je plonge en enfer pour ce que j'ai fais. Ensuite, vous pourrez jouer aux osselets avec mes os.
Dernière édition par Ombre Rosharia le Sam 25 Aoû - 21:37, édité 14 fois
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Ven 24 Aoû - 19:31
NOS FABULAM NARRAT
« Petite citation du personnage machin »
Chapitre 1 Lycée & Premier amour
17 ans.
Ombre : Pourquoi ne parles-tu jamais avec ton cœur ? Nathan : L’exercice est trop difficile. Ombre : Pourquoi l’orgueil ? Nathan : Il m’a sauvé.
J'aurais du être étonnée. Je ne le suis manifestement pas. Toutefois j'attends, je scrute dans l'ensemble de mon être la stupéfaction qui aurait du étirer mes paupières et faire bondir mon cœur au creux de mes lèvres. Mais elle ne vient pas. Alors je me retourne vers son amie, la haine. J'attends patiemment que celle ci vienne gonfler mes poumons d'assez de rage pour que je sache enfin rendre la monnaie de la pièce à ce vandale. Cette requête dure longtemps, assez pour que je comprenne qu'elle ne pointera pas. Je me sens abandonnée, seule, orpheline de mes sens et de mon contrôle. Je n'ai plus de maîtrise sur rien. Tous se sont rallié à sa cause, dans l'entreprise de le défendre, dans celle de m'achever. Irritée au plus haut point, j'observe la stupeur, la colère, la haine, la peur se fondre dans la masse du corps le plus parfait qui soit, celui de Nathan venant d'étreindre mes doigts pour les écraser sur ma jambe. Ô combien je désire ressentir l'hébétude à ce moment là.
O: Pourquoi ne parles-tu jamais avec ton cœur ? N : Par habitude. O : Bouscule-les. N : Quoi ? O: Bouscule tes habitudes.
Nathan fut le premier amour de ma vie. Il fut le ciel, l'orage et la neige. Il fut ce goût de cendres et de miel des premières fois.
Notre histoire fut aussi belle et mouvementée que doivent l'être les sentiments amoureux. J'étais une éternelle optimiste. Lui, un fougueux rebelle. Hélas, nos discussions aux sujets des créatures obscures étaient toujours une source d'incompréhension et de violentes engueulades. La maturité ne lui allait pas bien. Au fil des années, je découvris avec stupeur son coté extrémiste envers ces êtres différents. Et lorsque la dernière sonnerie du lycée retentit, notre histoire aussi.
Chapitre 2 L'université & la mort du père
20 ans.
Tout aurait était si simple si tu étais en vie papa. Je suis morte de cet amour et pourtant je t'écris ces mots sans destinée, tombés de mon effroi afin qu'ils te disent là ou je subsiste, trace insignifiante, d'une passion détruite. L'espace, le temps, plus rien ne m'est possible. Tout n'est que vide infranchissable, tout est difforme, gigantesque, minuscule. Ma vie est vide, vide de toi. Le temps m'exclut, me rejette, ton absence est devenu celui de ma vie, tout est loin, tout est disparaissant. Désormais, ton impossible retour est devenu ma loi. Ta silhouette s'évapore derrière cette porte bleu de nuit, nuit de solitude, l'heure du couvre-feu, la rafle, celle de toi-même, celle qui t'arrache à moi, happé dans la bouche du monstre sans repère, tu me quitte, me laissant là hébétée de silence. Tu as fais de ces murs blancs et noirs les couleurs de ton absence. Je sombre, m'enfonce, me noie.
Je pourrais toucher ton absence, glycine bleue, lauriers roses, mouvements des vagues, au loin la citadelle est éclairée. Des mots de toi pourraient me sauver, mots de morphine. Contre ma douleur. Il faut que je continue de respirer pour pouvoir attendre ton retour. Ton silence de nuits et de jours rend l'air dense, compact, je voudrais le fendre, le découper, le lacérer, je serai le passe muraille des heures et des jours qui nous séparent. Tu m'as laissée seule à jamais et mon corps asphyxiée sans liens, sans avenir ne sait plus respirer.
Mère : Les lamentations ne te vont pas bien. Tu as une mine affreuse. Tu ferais mieux de te concentrer sur tes études de médecine. Ombre: Son absence m'est insupportable. Mère : Tu ne t'es pourtant jamais plainte de la mienne. Ombre: Va au diable.
Chapitre 3 L'ange
21 ans.
Ça sent la marijuana à plein nez, et sans doute le cuir des sièges empestait-il déjà de la sorte il y a longtemps. Il doit être deux heures du matin, la nuit est encore noire, la musique encore tonitruante, les visages encore souriants. Les réverbères inondent les rues de leur lumière orangée. Je pressens les crissements hystériques des pneus contre le bitume. Je tire sur le levier de vitesse, je dodeline, je tourne, je pousse, je crispe le volant et le tacot oscille.
Le monde est à ternir.
Depuis la mort de mon père, tout me semblait âpre, acide. Au loin, j'aperçois le fleuve, je peux imaginer le courant brulant, son appel, son réconfort. L'idée de m'y ensevelir me semblait si doux. Je presse l'accélérateur, j'ouvre les vitres, je lâche le volant. Mais je garde les yeux ouverts. La voiture s'envola avec grâce avant de s'enfoncer avec lourdeur dans le fleuve. La mort venait me cueillir. J'allais enfin cesser de souffrir.
Il sentait bon. Un parfum de mousse des bois et de fougère. Il me souleva avec force et resta à mes côtés. J'étais sonnée, les yeux mi-clos, l'eau ayant dévoré mes poumons. Le sauveur. L'invisible. Fidèle serviteur dévoué, éternel protecteur. Si seulement je me rappelais son visage. C'est flou, c'est vague. Quelques tatouages, une voix cristalline, une puissance indescriptible. J'ai su que c'était un Néphilims avant même de me documenter sur eux. L'ange disparu à jamais et pourtant à chaque fois qu'il me prend encore l'envie de baisser les bras, une odeur étrange vient effleurer mes narines. Une odeur de chêne qu'on va abattre, une odeur de bois qui brûle.
Dernière édition par Ombre Rosharia le Sam 25 Aoû - 16:57, édité 4 fois
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Ven 24 Aoû - 19:43
Omg je suis fan de ton prénom et Babydoll en feat Bienvenue
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Ven 24 Aoû - 19:49
Bienvenue parmi nous ^^ Bonne rédaction pour ta fiche
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Ven 24 Aoû - 19:53
Bienvenue à toi Courage pour ta fiche !
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Sam 25 Aoû - 4:36
Bienvenue et bon courage pour ta fiche
Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Sam 25 Aoû - 9:22
oh Barbie bienvenue et bonne chance pour ta fiche
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Sam 25 Aoû - 17:04
Bienvenue par ici
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Sam 25 Aoû - 17:18
Diaz : Merci beaucoup petit rebelle
Cassandra : Merci ! Contente de voir qu'il y a des humaines par ici… !
Kaled : Merci merci pour l'accueil
Louise : Hiiii magnifique Natalia ! Merci !
Morgan : TOM Merci beaucoup pote humain !
Paolo : Merci merci
Vous êtes tous supers accueillants ! Et TADAM, ma fiche est terminée
Olympe De Briant
J'ai débarqué à Rome le : 15/07/2018 , j’ai déjà envoyé : 1179 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 98
Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia Sam 25 Aoû - 17:54
J'adore ton histoire dans un premier temps. Ce qui m’empêche de te valider, c'est plutôt cette histoire lors de l'épidémie avec ton père. tu n'en parles que dans cette question (et encore c'est pas grave) Mais Ombre est si jeune, je trouve, pour tenir des recherches sur le virus, enfin trop jeune pour avoir une équipe. Qu'on ai fait du chantage à l'équipe en globalité et que l'équipe ( de je sais pas, son chef de projet de thèse peut-être) soit embarqué à la BN me semblerait plus logique, car à la lecture, hormis cette thèse, Ombre n'est pas plus surdouée ou connu pour sa famille spécialiste dans la médecine
Donc voilà hormis ce point, il n'y aura rien à changer Oublie pas de remplir ton profil
Tag moi quand c'est fait que je te valide
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Sujet: Re: When angel deserve to die ♦ Ombre Rosharia