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 What the hell ? (Kaled)

         

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MessageSujet: What the hell ? (Kaled)   What the hell ? (Kaled) EmptySam 1 Sep - 21:40


What the Hell ? - Kaled ✻✻✻  Opulence, faste courtisaient réciproquement l'ancestrale dame d'eau. Plantée là par une de ces flammes voraces, lascives qui prédestinent à la beauté ce qu'elles effleurent de leur lueur.. L'artiste avait osé et l'audace avait reluit bien au-delà des années. Sans ternir, sans flâner, les courbes graciles de la fontaine demeuraient bercées par les oeillades, flattées par les astres. Ghislain semblait pour la nuitée de ces quelques indécents voyeurs. Ses prunelles céruléennes luisaient d'une douceâtre admiration ? Un émoi subsistait pour la légèreté du Beau, du bel art, une foudre parisienne qui subsistait perpétuellement. Le jeune homme avait ce goût français, ces passions érudites qui le poussait au grès de ses divagations à déceler les brisures d'un être dans le marbre d'une statuette, à tâter une âme sur une toile peinte à l'huile. La fontaine de Trevi avait les effluves délicats d'un Paris poudré et pudique, mais l'éclat en demeurait ternis ... fatalement ce n'était pas la France. Fatalement, on lui avait arraché sa ville lumière, ses veines noircies par l'affluence, ses horizons entaillés de somptueuses bâtisses...les pavés, les dorures.. Une abstraite tension brisait l'uniformité de ses traits. Le Verlac s'échinait à vivoter au grès d'une Rome tiraillée, mais là ou jadis il côtoyait le véritable sens aujourd'hui il foulait chaque jour la frivolité. Ses lèvres résolument closes empêchaient un oblong soupir lourd de lassitude de s'étioler avec la brise romaine. Même la huileuse étendue de la fontaine troublée par ces vaguelettes ne lui inspirait plus qu'un sentiment de fadaise. Ghislain s'emparait d'un geste distrait d'un minimaliste ouvrage brun. Petit par la taille, grand par la valeur, les quelques pages rongées par l'âge aux teintes jaunâtres renfermaient des savoirs ancestraux. Pourquoi faisait-il cela ? il ne saurait véritablement et arbitrairement apposé une réponse à cette interrogation. Neiza lui était sympathique, en cette affirmation résidait une essentielle réalité. La sienne. Cette curiosité qui la caractérisait et cette apparente .. sagesse ? Cet éclat pacifiste, cette paix qui octroyait une poignée de légèreté un vague instant...Voilà ce qu'il saisissait de la Fantinato. De l'obscur. Une traîtrise pour de nombreux de nephilim, une paume tendue vers la paix selon lui. Les chicanes, les effrois, les tensions avaient bien assez rongées les consciences selon lui. Les créatures, l'Humanité, les angelots n'étaient plus que vestige d'un ordre établi rasé. Il fallait y remédier supposait-il, mais sans acier. Ce songe étirait ses lèvres en sourire en demie-lune. L'entente par le partage, quel bel idéal ! La justice par la foi ! Ghislain Verlac daignait y croire. Un instant son pouce balayait la couverture lisse de l'ouvrage sur les runes élémentaires. Sa contemplation lui causait un rictus plus marqué alors qu'il plongeait celui-ci dans son sac à dos. S'attarder en sottise, en futilité, en frivolité n'était guère de ses pêchés et pour cause cela pouvait engendrer bien davantage que quelques roustes. Une bien funeste réalité qui malgré lui sonnait le glas de ses envies et rythmé son existence. Dans un geste souple l'anse de son sac passait son épaule droite avec nonchalance, ses prunelles s'agrippait encore un instant à l'eau de la fontaine dans laquelle brûlait des étoiles. La nuitée fort avancée, le Nephilim se devait de regagner ces souterrains romains promptement. Être belliqueux avait manifestement un prix, âpre, celui de son périmètre direct. Lutte mignarde, mais pétris de vacuité, le français avait accepté avec raison la situation à défaut de mieux. Son mètre quatre vingt seize vacillait souplement, autant laisser la fontaine de Trevi pour cette nuit..après tout cette amante de pierre n'avait plus rien à lui offrir passer quelques heures en sa compagnie.  Sa large battoir lissait sa bistre chevelure, la seconde tirait froidement sur l'anse de son cas de cuir pour qu'il épouse la cambrure de son dos. Il n'était pas seul. Après tout il demeurait un Verlac, ce qui était quasiment le synonyme courtois pour dire "chasseur d'excellence".


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MessageSujet: Re: What the hell ? (Kaled)   What the hell ? (Kaled) EmptyMar 4 Sep - 17:45


What the hell ?
Feat Ghislain
La nuit commence a être avancée, je songe, en levant les yeux au ciel. Mes prunelles marrons scrutent le ciel et ses étoiles, visibles d'une façon rare dans une ville aussi grande que Rome. Aussi grande et aussi polluée. Je penche la tête sur le côté quand j’aperçois la Lune, Reine des nuits de beaucoup d'êtres de cet endroit, reine d'une partie des miennes même si j'ai réussi à ne plus dépendre de son influence. Elle est presque pleine et l'envie de courir au beau milieu d'une forêt me brûle les entrailles d'un feu aussi doux que cruel. Ça fait bien trop longtemps que je suis enfermé dans ces ruelles, j'ai pas l'habitude de rester autant de temps sans me transformer et sans profiter réellement de cette transformation, mes membres me démangent bien plus que sous l'effet de mon hyperactivité naturelle et le manque se fait franchement sentir. Je pousse un lourd soupir et me laisse glisser à bas du muret sur lequel je m'étais perché. Peut-être que si j'en parle à Neiza elle serait d'accord pour qu'on aille faire un tour hors de Rome ? Juste... un jour ou deux ? Camping sauvage, randonnée en forêt, retour à la nature, des conneries comme ça... Je suis sûr que ça lui manque, à elle aussi.
Penser à mon aînée me déprime un peu plus, sur le moment. On ne se voit pas beaucoup, ces derniers temps. Ça pourrait être un argument de plus pour qu'elle accepte, qu'on puisse se retrouver un peu ? Elle a beaucoup à faire de son côté et moi... eh bien, on ne peut pas dire  que je me rende très disponible non plus. Les cours commencent bientôt et je profite du temps libre que j'ai encore pour courir les rues et les informations, faisant quelques soirées, rencontrant des personnes... Mais ma sœur me manque. Énormément, même. Peut-être que ce travail que j'ai réussi à prendre – pour un essai pour le moment – au même restaurant qu'elle va aider à nous rapprocher de nouveau ? J'ai pas envie que Rome rime avec éloignement, vraiment pas.

Je suis plongé dans mes réflexions quand quelque chose me fait m'arrêter sans que je ne comprenne pourquoi. La tête légèrement penchée, je hume discrètement l'air autour de moi – discrètement hein, dès fois qu'un autre psychopathe empêcheur de renifler en rond se trouverait dans le coin – sans réussir à mettre le doigt ; ou le nez, pour le coup ; sur ce qui me dérange. Ce n'est qu'au bout de longues secondes que je comprends : Il y a cette odeur... J'ai pas l'habitude de la sentir seule, ou presque. Non, quand je la sens elle est toujours mélangée à une autre odeur : Celle de ma sœur. Je plisse les yeux et hésite quelques instants sur la conduite à tenir. Ce qui fait qu'on se voit si peu en ce moment aussi, c'est qu'elle disparaît purement et simplement plusieurs nuits par semaine. Genre... Pouf. Et elle refuse de me dire où et avec qui elle va ! Alors, d'accord, elle a droit à son intimité et tout et tout, mais on s'est jamais réellement caché des choses, du coup je trouve ça de plus en plus louche... Et l'idée m'est venue que, peut-être, elle sort avec ? Un petit ami secret ? C'est hyper old school mais hey, on ne sait jamais ! Et du coup j'hésite. Est-ce que je suis cette piste – elle est fraîche, j'ai toutes les chances de tomber sur ma proie sans trop de difficultés, elle doit pas être bien loin - ou est-ce que je laisse à ma sœur son jardin secret ? C'est mal, n'est-ce pas, de stalker le rendez-vous secret de sa grande sœur à travers les rues de Rome ? Mais en même temps, elle refuse de me le dire, déjà rien que ça ça n'est pas normal...
Soufflant, je bascule nerveusement sur mes talons tout en tapotant mon pantalon du bout des doigts – ira, ira pas ? Oh, et puis zut. Si je me fais chopper par Neiza, je dirais que mon jugement était faussé par les quelques verres d'alcool que j'ai pris à la soirée à laquelle j'ai été juste avant, voilà ! Et c'est même pas complètement faux, en plus.
Fort de mon excuse toute trouvée et déjà un peu trop enthousiasmé par cette chasse au petit ami, je commence ma traque, suivant l'odeur qui commence doucement à s'évaporer dans les airs. J'avais raison, elle est vraiment fraîche car il ne me faut que quelques instants passés à me faufiler discrètement à travers les rues pour arriver là où se trouve ma cible – je ne suis pas totalement inconscient, je sais que ça n'est pas particulièrement sûr, et j'en ai une conscience toute aiguë depuis ma rencontre avec l'autre chasseur humain. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai évité de me faire voir des rares nocturnes de sorties. Silencieusement je m'avance, ma silhouette dissimulée dans un angle alors que mon regard s'attarde déjà sur ce qui s'offre à moi, l'une des beautés de la ville. La fontaine s'écoule dans un bruit régulier, presqu'apaisant tandis que les lumières qui l'éclairent souligne chaque détail de l’œuvre. Les gens ont tendance à me prendre pour un idiot, s'arrêtant à mon agitation constante dû à mon hyper activité, à mon caractère vif et tout feu tout flamme... mais ils oublient que si je me suis inscrit en Archéologie et Histoire de l'art, ça n'est pas pour rien. J'aime ce que je vois autant que je connais ce qu'il y a savoir dessus. Mais ça n'est pas pour elle que je suis ici, ce soir, mais bien pour l'autre élément de la scène que les lumières éclairent. Grand, plus que moi, brun, un sac à l'épaule... Les reflets de l'éclairage lui offre une aura solitaire, puisque seul il est sur cette place. Je plisse les yeux, détectant le changement infime dans l'attitude de l'homme que ma sœur rencontre à la nuit tombée et que j'étudie depuis quelques instants. Il se sait observé, et je n'ai plus de raisons de me cacher si ce n'est de transformer cette scène en quelque chose de plus agressif. Et louche. Lentement, je sors de l'ombre, glissant mes mains dans mes poches alors que je marche vers le rendez-vous secret. Alors que je m'avance, je dois me retenir de ricaner intérieurement, mon esprit trop actif me signalant que ça ressemble vraiment à une scène d'un quelconque film plus ou moins glauque. Neiza a peut-être raison, j'agis de façon complètement inconsciente à cet instant, me basant sur le fait que si elle le voit alors il ne peut pas être réellement dangereux, n'est-ce pas ? Alors que c'est complètement ridicule.
Peut-être bien que l'alcool a vraiment altéré mon jugement.
Je m'arrête à distance respectable, le loup garou que je suis ayant une conscience aigu de l'espace vital et du territoire personnel. « Salut. » Je lâche tout d'abord, penchant légèrement la tête sur le côté tout en inspirant discrètement – ouaip, c'est bien cette odeur la, je commence à la connaître un peu trop – mes yeux scrutant sa silhouette et ses traits avec une légère moue. « J'avoue, je suis un peu déçu. Pour qu'elle se donne la peine de vous voir la nuit, j'm'attendais a... Plus impressionnant. Voir dangereux. Mais là... » Ma voix est traînante, à mi-chemin entre une gentille moquerie et une pique acide, celle du petit frère qui tolère avec peine l'abandon.
©️ FRIMELDA



@Ghislain L. Verlac
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