it isn't in my blood❅ SKENA

It isn’t in my blood.

SKENA

Help me, it's like the walls are caving in. Sometimes I feel like giving up. But I just can't.

Tu n’en pouvais simplement plus. C’était difficile de t’éloigner de ta moitié, parce que tu n’étais pas plus à l’aise avec la situation qu’elle. Athena qui n’avait rien demandé, même Cameron était venu t’harceler pour lui demander d’arranger les choses avec elle. Et toi, qui ne cessais de dire qu’il n’y avait rien, que tu étais simplement fatigué. Cela faisait trois jours depuis ce fameux bal et là encore, tu avais sombré. Tout avait été amusant, mais disons qu’à la fin de la soirée, tu avais spirallée dans un mauvais endroit mentalement. Au bout du gouffre, tu n’avais pas dormit depuis ton retour du bal, cela faisait donc un trente-six heure que tu étais debout et tu avais effectué deux missions de repérage seule. Tu avais évité Athena depuis du mieux que tu le pouvais. Comment tu arrivais à leur faire croire que tu allais bien était encore un mystère pour toi. Enfin, quand tu te regardes dans la glace tout ce que tu vois ce sont ces deux affreux cernes qui te donnent l’air dix ans plus vieille. Tout le monde semblait croire que tu n’étais pas terrorisée par le simple fait de dormir, ayant peur de faire de nouveaux cauchemars. Même ta famille pensait que tu allais bien, vu tes missions qui était un succès. C’était bien plus facile de traquer un vampire que d’affronter tes peurs, non? Quand tu dormais, tu ne faisais que revoir les horreurs qu’ils vous avaient fait subir. Et tu te réveillais toujours en sueur, en pleur juste au moment où tu sentais la marque de ta Parabataï s’effacer peu à peu, signe qu’elle était sur le point de mourir. Après avoir pris ta douche, tu décidas de te rendre dans la serre en lisant 11h45 sur l’horloge. Tu aimais l’endroit, surtout à minuit quand toutes les fleurs grandissaient sous tes yeux. Tu avais l’impression que c’était la seule chose à faire à cette heure, puisque tu n’avais même plus la force de t’entraîner. Tu descends les escaliers, plus silencieuse que jamais pour ne pas réveiller quiconque. Du moins, tu l’espères, parce que tu n’as pas envie de croiser quelqu’un dans ton état d’esprit. Tes pas sont pourtant plus lourds que tu le voudrais, tu souffles déjà quand tu arrives devant la porte que tu pousses pour t’y engouffrer. Tu inspires profondément, les effluves te faisant frissonner de plaisir. Tu de demandes encore combien de temps tu arriveras à tenir ainsi. Est-ce que c’est possible de mourir de fatigue? Quand tu t’assoies à même le sol humide, tu ne cesses d’observer les alentours. C’est vraiment la seule chose qui te ravit, là maintenant. C’est si paisible… Tellement que tes paupières deviennent un peu plus lourdes, tu ne t’en rends même pas compte. Doucement, tranquillement, tu sombres comme dans un second monde. Tu n’es plus dans la serre, mais automatiquement on te lance dans cette putain de cellule. Tu gémis, ton corps secoué de soubresaut… « Athena… Ath… Nonnn! » Tu parles dans ton sommeil, tu ne te rends même pas compte que quelqu’un entre dans la pièce.

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Skye & Athena/span>

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Sometimes I feel like giving up.No medicine is strong enough.

Ma vie depuis l’épisode de la torture était différente. Elle était remplie de cauchemars les uns après les autres. Au contraire de plusieurs, je n’avais pas réussi à retourner sur le terrain de manière efficace. Mes mains tremblaient quand j’essayais de prendre mon arc… Je ne pouvais plus viser une cible sans la rater. Ce n’était pas moi. Je savais bien que l’anxiété qui m’avait toujours habitée depuis mon enfance n’aidait en rien et renforçait ma plus grande faiblesse, mais…Je ne pouvais rien y faire. Je ne dormais plus et je m’alimentais très peu depuis cela. Cameron en payait prix, car… Il devait sans cesse me retenir lorsque je me débattais durant mon sommeil. Il mangeait des coups, mais il ne disait rien. Il était simplement enragé de me voir subir cela, mais aussi très compatissant envers moi. Je savais que l’amour qu’il me portait… l’empêchait de faire bien des trucs qu’il pourrait regretter.

Cette nuit-là, je n’arrivais toujours pas à fermer les yeux. Mon cœur battait à la chamade, les membres de mon corps s’emballaient dans tous les sens…. Des cris se faisaient entendre et encore une fois… Il était là pour me réveiller. La sueur perlait sur mon front, mais je lui dis doucement : «Je vais aller me promener. Je reviendrai, quand mon esprit sera tranquille. Je t’aime.» Sur ce, je m’étais levée de mon lit et je m’étais dirigée vers la serre. Là où les fleurs m’avaient toujours apaisée. Je me rappelais que Skye aimait cet endroit autant que moi. Lors que je pensais à elle, je devins triste. Nous nous étions éloignées et je ne savais pas pourquoi. Certes, je lui demandais souvent de ralentir le tempo, car je savais qu’elle n’allait pas bien, mais elle refusait de m’entendre. Cameron m’avait demandé de lui laisser du temps. Je savais également qu’il était allé la voir à plusieurs reprises, mais il ne me disait jamais pourquoi.

Je refusais de croire que notre lien si fort pouvait se briser à cause de cet événement traumatisant. Je refusais de croire que c’était ainsi que nous allions nous séparer. Elle était mon tout, elle était celle qui complétait ma personnalité… Je ne pouvais concevoir de la perdre. J’avais décidé d’aller lui parler le lendemain matin, mais une fois arrivée à la serre, j’entendis mon nom. Quelqu’un le criait. Il était prononcé comme si quelque chose de mal allait m’arriver. Je m’avançai doucement vers le son et vis ma parabataï lutter contre un mauvais rêve. Je m’approchai pour la prendre dans mes bras et la bercer légèrement jusqu’à ce que d’elle-même elle décide d’ouvrir les yeux. Je ne voulais pas la brusquer, mais je ne pouvais la voir se battre ainsi. Je savais depuis le début que quelque chose clochait chez elle, je le ressentais. Cette peur, elle nous habitait toutes les deux. Cette fois, peut-être que le canal communication pourrait s’ouvrir.

«Skye, je suis là. Tout va bien. Tu vois, je suis là… »

Je ne savais pas quoi lui dire, je voulais qu’elle se remette de ses émotions et que si elle voulait aborder quoi que ce soit, qu’elle voit que j’étais présente pour elle.

«Des cauchemars hein? Je ne suis donc pas la seule à ce que je vois.»

(c) DΛNDELION

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Cette douleur lancinante qui te taraude le bas du ventre, là où siège la rune de ta parabataï. Toi qui cri, sans cesse comme pour tenter d’oublier ce que tu ressens. Des larmes qui coulent sur ton visage, alors que tu es dans une cellule loin d’Athena et tu sens qu’elle quitte ce monde. C’est affreux, surtout quand tu sais que c’est de ta faute si vous êtes toutes les deux-là. Tu sais que tu es sur le point de te réveiller, mais avant l’accoutumée, tu rejoins le monde du réel. Un corps, chaud et familier contre le tien. Son odeur, sa voix. Tu n’y arrives plus, tes pleurs qui se répercutent de tes songes jusqu’à la vraie vie. Tu t’accroches à elle comme une bouée de sauvetage, elle continue de parler pour tenter de te remonter le moral. Toi, tu n’arrives même pas à aligner une pensée correctement. « Non… Je… » Tu sanglottes, bon sang, tu ne te rappelles même pas la dernière fois que tu as pleuré. Peut-être qu’Athena s’en rappelle elle, mais tu sais que ça fait une éternité. Tu dois attendre, avant de dire quoi que ce soit d’autre. Tu pleures, comme tu n’as jamais pleuré. Tout sort de ton corps, tu ne sais même pas comment tu as fait pour te retenir jusque-là. Les minutes passent, Athena ne dit rien, elle se contente d’être là pour toi, comme toujours. Contrairement à toi. Cette pensée t’arrache un dernier sanglot, les minutes passent et tu finis par te calmer, assez pour pouvoir parler. Tu te détaches un peu de son corps, mais juste assez pour te rapprocher, ton front contre le sien. « Oh Athé… Je suis tellement désolée pour tout… » Le moment est venu, vous devez parler. Tu es ouverte à l’idée, parce que tu sais que tu ne peux plus te retenir. « Tu as absolument raison. Bon, c’est pas nouveau. » Non, entre les deux, c’était toujours sa parabataï qui était la plus sage. Celle qui devait prendre les meilleures décisions. « Je ne vais pas bien… » Là, tu t’éloignes d’elle, comme pour te rendre compte que tu ne peux plus revenir en arrière. Tu remontes tes genoux contre ton torse et entoure tes bras sur ceux-ci, comme pour faire une sorte de barrière. « Je n’en peux plus, de mentir. Et surtout, j’en peux plus de ne plus pouvoir me tourner vers toi. » Tu t’ouvrais enfin à ton amie, tu sentais déjà que ça commençait à te faire sentir mieux. Enfin, jusqu’à ce que que tu penses au reste, que tu doives lui avouer que tu étais la coupable. « Et je dois te dire la vérité, mais j’ai peur que tu ne puisses pas me le pardonner. Je n’y survivrai pas. » Tu plantes ton regard dans le sien, n’arrivant pas à le lâcher. Tu as besoin de savoir son avis, même si elle te dit qu’elle te pardonnera, tu sais bien que ça ne sera pas aussi facile.

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Chaque nuit depuis un mois était ponctuée de cauchemars en 3 actes. Quand je pensais m’en être sortie et enfin trouvé un joli rêve, il y avait encore du mauvais. Je revoyais sans cesse le moment où skye et moi avions failli être séparée pour de bon. La rune qui s’effaçait de notre corps à chacune, les forces qui me quittait et qui me menaient vers le fond. C’était toujours à ce moment là que je me réveillais… Toujours à ce moment là que Cameron de ses bras musclés m’arrêtait de bouger. Quand je vis ma partenaire là au sol, devant moi, crié mon nom comme ceci, je su ce qu’elle voyait. Nous voyions la même chose. Je voyais très bien que ma complice de toujours n’allait pas bien. Ses pleurs en disaient long. Il y avait fort longtemps que je n’avais pas vu ça chez elle. Je n’osais pas placer un mot, elle devait vivre ses émotions et les laisser sortir. Je la berçais toujours pour lui démontrer ma présence. Je n’aimais pas la voir ainsi… La dernière fois qu’elle avait pleuré autant… c’était lorsqu’elle t’avait également caché quelque chose. Je savais bien ce qui se passait et je savais également que je n’allais pas tarder à avoir une réponse. Après de longues minutes, elle se détacha de moi doucement pour déposer son front contre le mien. «Oh Athé… Je suis tellement désolée pour tout… » Je me demandais bien pourquoi elle était désolée. Elle n’avait commis aucun impair à ce que je sache. « Pourquoi t’excuses-tu Skye? Tu n’as rien fait. Qu’est-ce qui se passe? » Je ponctue mes gestes de manière presque maternelle et avec un sourire sincère lorsqu’elle m’avoua qu’elle n’allait pas bien du tout. J’eue presque un petit sourire avant de lui répondre simplement : « Je sais Skye que tu ne vas pas bien… Je le sentais. Tu vis probablement ce que je vis, mais différemment. Toi, tu as besoin de tes missions, moi j’ai besoin de tout comprendre et savoir pourquoi mes mains tremblent lorsque je prends mon arc. Mais toi et moi, nous sommes pareil au fond… J’espère que tu le sais. » Je la voyais se recroqueviller sur elle-même, cela devait être grave. Que m’avait-elle caché qui lui donnait tant peur? J’écoutai sans dire un mot jusqu’à ce qu’elle mentionne sa crainte que je ne la pardonne pas. Cela me semblait ridicule, je lui avais toujours tout pardonné, peu importe la gravité. «Skye? Combien de fois je t’ai dit que toi et moi c’était pour toujours? Que peu importe les erreurs que l’autre faisait, nous ne laisserions rien nous séparer? T’en rappelles-tu? » Je continuai de supporter son regard tout en replaçant une mèche de ses cheveux bruns. Je lui souris tendrement afin de lui montrer que j’étais prête à tout entendre. « Quoiqu’il se passe Skye, tu peux tout me dire. » J’attendis quelques instants avant de reprendre place devant elle. Mais avant de lui permettre de dire quoi que ce soit j’attrapai sa main pour la poser dans la mienne. Mon regard était doux et sans malice. «Avant que tu m’avoue ce que tu crois nous brisera, j’aimerais te dire quelque chose à mon tour. Depuis… la capture, je ne me confie à personne. Je garde pratiquement tout pour moi… Je dis presque…. Si on me force à la faire, j’en dit que le strict minimum… Alors, quoi que tu penses qui est trop difficile à me dire, pense à ceci : Est-ce trop grave pour que quelqu’un l’entende? Si oui… Qui est la personne qui peut prendre ce genre de chose ? Je suis certaine, qu’il n’y a rien à pardonner, car tu es toi et je t’aime. Maintenant vas-y… enfin… si tu le souhaite encore.»

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Tu étais maintenant au point de non retour. Tu savais que tu devais absolument tout raconter désormais à ta parabataï. Il était rare que tu mentes à ta meilleure amie, parce que tu ne pouvais pss te retenir bien longtemps. Voilà pourquoi elle avait su pour Malachi et Alceste, alors que tu ne l'avais pas dévoilé à Jeremiah. Athena connaissait tout de ta petite vie, enfin tout sauf l'amour que tu éprouvait pour Tiberius. Mais là, ce n'était pas vraiment un mensonge. Tu cachais plutôt tes sentiments, ce que tu avais appris à faire depuis toujours. Était-ce mentir que de ne pas lui avouer ses sentiments pour le chasseur d'ombre alors que tu ne les comprenais pas non plus? Après tout, tu ne savais pas vraiment ce qu'était l'amour. Tu ne l'avais jamais éprouvé, tout n'avait été que des pensées futiles. Avec Adam, avec Alceste. À mesure où tu semblais t'attacher un peu trop, tu les laissais tomber ou c'était l'inverse qui se produisait et tu étais déçue. Tu ne voulais pas que ça se reproduise avec Tiberius, n'était-ce pas bien mieux de vivre avec un amour inavoué? Comme ça, on s'assure de ne jamais avoir le coeur brisé. Non, franchement, il n'y avait pas de quoi te tenir tête à ce sujet-là. Ce n'était pas la même chose pour Alceste qui vous avait fait attrapé. Ta parabataï avait failli mourir par ta faute et ça, tu ne pourrais jamais te le pardonner. C'était sans doute pour cette raison que tu avais si peur de le lui avouer. Oui, elle finirait par te pardonner, elle. Parce qu'elle était comme ça. Mais toi, tu étais rancunière, surtout en ce qui concernait tes erreurs. « C'est tellement dur de devoir paraître forte. De ne pas laisser croire à ta propre famille, à toi que je me suis remise de ce qu'ils nous ont fait subir. Et là encore, c'est qu'une mascarade. Tu as bien raison, nous sommes semblables. » Ouais, sauf qu'elle, elle ne t'avait pas trahi. Ta mâchoire se serre à cette pensée et tu ravales tes larmes. Tu ne veux plus pleurer, non c'était déjà passé tout ça. Tu voulais simplement tout lui avouer pour cesser de ressentir cette satanée douleur qui t'écrasait la poitrine à chaque fois que tu croisais son regard. « Bien sûr que je m'en rappelle. Et moi qui te rappelais que c'était bien ton erreur d'être obligée d'être avec moi. » Elle réussit à t'arracher un faible sourire. Elle était prise avec toi, pour le meilleur ou pour le pire. Si elle avait une parabataï différente, elle n'aurait pas failli mourir. Non franchement, tu étais une vraie salope. Ce n'était pas grave qu'elle le sache, tu n'aurais pas pu lui cacher cela toute sa vie. Tu étais certaine qu'Alceste se serait fait un malin plaisir à lui cracher au visage si jamais tu le capturais et le ramenait ici. Elle est juste, sage, comme la déesse qu'elle a toujours été. Non, vraiment tu ne la mérite pas. « Tu es la meilleure personne pour l'entendre, car cela te concerne... » Tu lui pends la main et commence alors ton récit: « Autant y aller tout d'un coup alors... J'aurais dû écouter mes instincts au sujet des créatures obscures. Si j'avais parlé à Jeremiah d'Alceste, il m'aurait sans doute ouvert l'esprit. Oh, je ne veux pas du tout dire que c'est ta faute, au contraire. Tu m'as toujours laissé prendre mes décisions, mais celle-là a toujours été ma plus grande. Je lui ai fait confiance, Athena. Je pensais réellement qu'on arrivait à quelque chose. À chaque fois que je le voyais, je ressentais une adrénaline qui m'était inconnue. Je te jure que je pouvais lire dans son regard la même chose. Pourtant... pour une raison que j'ignore encore à ce jour... Il a dévoilé ma position à la Brigade Nocturne et il s'avère que tu m'accompagnais, ce soir-là. Je... » Merde, là les larmes se remettent à couler sans que tu ne puisses les retenir. « Fuck... J'ai été une vraie conne. À cause de lui... À cause de ma stupidité j'ai failli te perdre... » Voilà, tout était dit maintenant...

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Je n’allais pas la brusquer. Je voyais bien qu’elle voulait me dire quelque chose, mais qu’elle avait du mal. Bien évidemment, je pouvais comprendre, puisqu’elle avait peur que je ne lui pardonne pas son erreur. De nature, je n’étais pas une personne rancunière, je pardonne assez rapidement. Mais… Skye c’était différent. Elle et moi on formait un tout. Si nous laissions les choses nous séparer, notre lien en serait affaibli et je ne voulais pas cela ni pour moi, ni pour elle. Mon regard était toujours posé dans le sien lui prodiguant de la compassion et de la compréhension.

Mes émotions changèrent littéralement lorsqu’elle m’avoua que le vampire pour lequel elle était tombée était la raison de ma capture. La raison pour laquelle je faisais tous ces cauchemars et que je n’arrivais plus à tirer…ou combattre. Je pourrais lui en vouloir, la laisser tomber et à jamais l’éviter, mais ce n’était pas ce que je voulais. Chacun de nous faisons des erreurs et c’est en les acceptant que nous pouvons avancer convenablement. Bien que je fus choquée et … perturbée par la nouvelle, je la regardai et pris sa tête entre mes mains pour coller nos deux fronts :

« Regarde-moi Skye! Certes, je ne comprends pas comment cela a pu arriver. Comment tu as pu faire confiance à cet homme… à ce vampire. Je me trouvais au mauvais moment, au mauvais endroit. Mais avoir failli te perdre suffit pour me faire comprendre que cela ne me sert à rien de t’en vouloir. Tu as suivi ton cœur, est-ce que je peux t’en vouloir pour cela? Alors que je le fais chaque jour avec Cameron. J’aurais préféré que tu choisisses l’un de nous, mais je suis au courant depuis un moment pour lui et toi tu sais. Enfin… Avant tout ça. Il n’a peut-être pas eu le choix de nous livrer… Je n’en sais rien. Mais… ce qui me fait le plus mal… […] » Elle fait une petite pause en regardant sa grande amie dans les yeux. « C’est que tu … ais craint ma réaction au point de me cacher tout cela. On est censée être connectée toi et moi… Tu es sensée me connaitre assez pour savoir que… jamais ô grand jamais… je ne te jugerai. Tu es ce qui se rapproche le plus d’une sœur. Même si j’en ai deux casse-pieds… » dis-je en riant. « Tu es pour toujours ma parabataï Skye et quoiqu’on fasse… peu importe si cela peut, contrarier l’autre… nous serons toujours liées. Qu’on le veuille ou pas… Mais dis-moi, tu ne me cacherais pas quelque chose d’autre? Je peux presque le sentir. »

J’attendais patiemment sa réponse. Je voulais savoir… Je ne voulais plus d’incertitude entre nous deux. Il fallait que l’on puisse se confier sans que l’une ou l’autre ait peur. Je n’étais certes pas un exemple, puisque je gardais tout pour moi depuis mon retour de la brigade nocturne. Je … ne disais presque rien à Cameron… Je n’y arrivais plus. Je me trouvais faible d’être désormais ainsi. Pourquoi les autres arrivaient en s’en sortir et pas moi? Pourquoi avais-je toutes ces séquelles? Je pris la main de ma parabataï et lui offrit un sourire sincère. J’étais prête à tout entendre et j’étais prête à me jeter sous un train pour elle. Elle devait le savoir. Je me levai et lui offris de l’aide. Comme elle s’était confiée, je devais lui rendre l’appareil.

«Suis-moi, je dois te montrer quelque chose. Une chose que peut-être toi comprendra. Si toi tu as osé tout me dire, alors je dois en faire de même… »

Je me dirigeais vers mon arc… Celui que j’avais du mal à tenir fermement. Mes mains tremblaient tellement. Je lui montrai que je n’arrivais plus à tirer convenablement. Atteindre la cible… m’était difficile. Je me retournai vers elle.

«Ça c’est mon petit secret, certes les gens le voient… et c’est pour cela que je ne pars presque plus en mission et que je me contente que de faire les plans. Je n’arrive plus à… me battre sans trembler. Et je n’ai aucune idée si cela est physiologique ou psychologique… Et si je n’y arrivais plus jamais Skye? J’ai peur…» Dis-je en versant quelques larmes. Je m’essuyai les yeux immédiatement. Je voulais simplement qu’elle comprenne que tout le monde à des secrets, mais qu’entre elle et moi, il ne devait pas en avoir, car cela affectait la vie de l’autre.

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» (Hadrian&Olympe) Blood of my love
» blood pact, no.. I'm Kidding (Athena)
» (chiara) blood & past
» i want blood, guts, and chocolate cake ☆ venus