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VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS (chiara) blood & past 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici (chiara) blood & past 3308333368
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 (chiara) blood & past

         

Olympe De Briant

Olympe De Briant
J'ai débarqué à Rome le : 15/07/2018 , j’ai déjà envoyé : 1179 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 98
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MessageSujet: (chiara&olympe) blood & past   (chiara) blood & past EmptyMer 30 Jan - 22:22

Helen avait quitté l’appartement quelques heures plutôt alors qu’Olympe était encore en rendez-vous avec l’un des cinq assistants qui aidait le représentant des sorciers au Consul. Il y avait également celui de la Brigade Nocturne qui devait lui rendre visite le lendemain matin. À dire vrai, elle avait du mal à comprendre la politique des uns et des autres, alors que la sorcière avait placé ses propres pions dans ces instances. Il n’y avait que le Consul Sorcier qui semblait être perdu vis-à-vis des conseils et des envies politiques de la Grande Sorcière. Mais une voie sur cinq n’avait pas toujours l’avantage. Hélas, elle n’avait pas d’autres choix que d’attendre et de voir si les conseils qu’elle apportait à petites mains du Consul allaient être efficaces. La politique voulue par Olympe n’avait rien de néfaste à Rome, elle voulait simplement que les races puissent s’entendre et à vrai dire, que les loups soient en désaccord avec les sorciers, cela n’aidait en rien. Il n’y avait que les vampires qui semblaient enclins à aider la congrégation de Rome. Cependant, l’image qu’avait Olympe lui collait trop à la peau. Détester des vampires quatre cents ans durant… Cela n’aidait pas les affaires. Bien que sa figure de poupe semble être bien plus clémente. En effet, être au bras d’un vampire, du moins, que la rumeur se repende dans les institutions, cela ne pourrait qu’aider sa réputation. Elle y croyait et la politique venait vraiment la fatiguer. Même la porte de son appartement fermée, elle savait qu’Arthur pourrait débarquer grâce à un portail et la réveiller quoiqu’il arrive. Elle était à la tête de beaucoup d’hommes et des femmes. Et même, vouloir faire des classes à Lena, Brianna ou encore Neiza, ça n’arrangeait rien. Elle était dans les vapes du matin jusqu’au soir à tenir grâce à des anxiolytiques, des potions et beaucoup de magie.

Faute à qui ou à quoi ? Elle-même. L’autre soir entre Nathan et Hadrian, elle avait été bête, sans doute impossible d’écouter encore son myocarde, alors qu’elle avait promis, qu’elle s’était engagée, même sans contrat, juste avec des mots avec le vampire. Même si l’idée de voir Hadrian en vie lui apportait de la joie et du soulagement, elle refusait de perdre le peu d’estime d’elle-même qu’elle avait en cédant à un autre vampire. Elle soupire en prenant place devant sa table basse, alors que Salem venu se mettre dans ses jambes croisées. Cette boule de poil noire était un « cadeau » de sa relation, un chat qui le détestait, mais qui adorait la Française. C’était, un truc de sorcière lui avait dit, Nathan quand elle l’avait emmené chez elle. Le chat. Pourtant, d’un claquement de doigts, elle allume les diverses bougies dispersées partout dans l’appartement. Ça… Helen lui disait et lui redisait que c’était insupportable à nettoyer la cire sur les meubles en bois. Mais les bougies étaient un canalisateur puissant, en plus de la concentration.

Pourtant, elle tire sur un petit coffre en bois. Herbes, corde, feuilles et d’autres potions, elle sort de là un bol de sang. Aussi horrible cela-soit-il, elle le verse dans ce grand bol de bois, centré au milieu d’un cercle de sel. Ajoutant ce dont elle avait besoin. Cependant, elle a une grimace. Certes, elle avait été payée très cher. Mais tremper ses doigts dans le sang menstruel d’une autre femme… Elle secoue la tête. Mettant ses doigts dans la mixture. « Quod sanguis daretur, tollet a magica. Quod sanguis daretur… » Alors qu’elle agite les mains dans le bol et que le sang se transforme petit à petit en une sorte de crème. Jusqu’à ce que la sonnette ne retentisse, laissant la mixture liquide et Olympe les mains en sang, excédée. Même, travailler devenait compliqué. Elle se lève cependant, jetant un sort autour de ses mains, tacher le parquet, c’était la dernière des choses à faire… Même Helen viendrait l’étouffer… Cette pauvre femme. Pourtant, il ne lui faut que quelques minutes, deux autres coups de sonnette et Salem qui feule dans un coin pour ouvrir la porte sur Chiara. La vampire. Étonnant. Olympe hausse les sourcils. Toujours son halo de lumière violette autour des mains. Sachant bien que le sang pourrait avoir quelques effets indésirables en sa présence. « Chiara, entre, vas-y. » Elle avait l’air bouleversée. Et d’un autre claquement de doigts, la Grande Sorcière referme al porte derrière elle. « Je ne te propose pas ce que je concocte. Ce n’est pas très fin. » Dit-elle dans un sourire en coin. Cette vampire, elle l’avait connue via le biais de Caïus et de son compère Franz. Autant dire que le courant avait dû mettre une cinquantaine d’années à passer, mais que depuis, tout allait dans le meilleur des mondes. Olympe la suite du regard, passant ses mains sous l’eau chaude pour les débarrasser du sang qui les couvrent. « J’imagine que tu ne viens pas ici pour prendre le thé. » Fait-elle en apparaissant dans le salon pour mettre une aura de protection autour de son sort. « Une malédiction. » Dit-elle simplement. « Chiara, ça va… Tu sembles… Bouleversée ? »


Dernière édition par Olympe De Briant le Ven 14 Juin - 1:39, édité 1 fois
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Chiara G. Borgia

Chiara G. Borgia
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MessageSujet: Re: (chiara) blood & past   (chiara) blood & past EmptyJeu 14 Fév - 0:53


Olympe & Chiara

Blood Past


Le mot plus haut que l’autre de trop et te voilà claquant la porte pour fuir la grande bâtisse, comme à peu près tous les soirs cette semaine. Le motif de cette énième dispute ? Nathan évidement. Il a fallu que tu lui reproches à Franz de t’avoir envoyé dans ce piège des retrouvailles, il a fallu que tu lui fasses comprendre ta façon d’agir et forcément ça ne lui a pas plu mais à cette heure, c’est bien le dernier de tes problème. Un regard en arrière, à la fenêtre du troisième étage pour le voir te fixer, droit comme un i avec ce regard mauvais qui veut clairement dire que tu as plutôt intérêt à faire attention à ce que tu fais. Et comme réponse, un sourire doucereux, tes lèvres qui miment et murmure un va te faire voir avant que tu ne disparaisses en un souffle de brise. Tu ne veux juste pas qu’il te suive et tu prends soin de t’arrêter quand tu sais que tu es désormais trop loin. L’odeur pourrait te trahir mais il ne viendra pas, pas alors que tu réalises que tu te trouves devant chez Olympe, la Grande Sorcière de Rome. C’est parfait pour pousser le bouchon un peu plus loin s’il sent cette odeur sur toi à ton retour. Tes pas te font avancer, ils te mènent à la porte comme si tu étais un automate et tu sonnes une première fois. La main en suspens, tu réalises ton geste, tu fais une erreur que te murmures ton esprit et là, tu es tentée de renoncer et fuir loin, très loin pour ne pas avoir à regretter de t’inviter chez la sorcière sans même avoir eu la décence de prévenir avant. Mais au lieu d’obéir à la partie raisonnable de ton esprit, te voilà sonnant une deuxième puis une troisième fois. Tu as près de cinq siècles mais ton impatience demeure intact comme au premier jour de ta vie d’humaine comme de vampire. Quand la porte s’ouvre sur la sorcière, la première chose que tu remarques c’est le sang sur ses mains qui te fait grimacer. Tu ne tombes pas au moment il faut croire, tu pourrais repasser, tu le devrais si elle ne t’invitait pas à entrer. Un remerciement d’un signe de tête et te voilà dans l’antre de la sorcière, c’est excitant, autant qu’effrayant car tu te demandes ce qu’elle pourrait te faire. « La prochaine fois que je viens te voir, je t’apporterais un chat trouvé dans la rue pour un de tes sacrifices. » Tu ne la regardes pas, tu remarques juste la présence du chat dans la pièce, qui te regarder avant de feuler. Et toi, tu souris, tu le fixes en basculant légèrement la tête sur le côté et tu lui montres tes crocs, comme si c’était un concours. Un geste stoppé prématurément par les mots d’Olympe, de ce thé qu’elle ne propose pas vraiment. Du thé, c’est pas vraiment ce qu’il te faut. Petite fille dans un corps d’adulte et pourtant, tes besoins en cette soirée sont bien différents. « Je t’avoue volontier que j’aurais besoin de quelque chose de plus fort. Du Whishy si tu as, sinon, je me contenterais d’un verre de blanc ou de ce que tu auras à me proposer. » Le haussement d’épaule qui se fait indifférent mais tu ne veux surtout pas de thé. Déjà de ton vivant, tu avais du mal avec cette boisson, tu n’en bois aujourd’hui que pour garder bonne figure quand il le faut et qu’on t’y oblige. Elle t’informe de ce qu’elle fait, ça t’importe peu en réalité mais tu comprends mieux le sang sur ses mains, l’odeur insupportable qui pourrait te faire vomir. « Ca se voit tant que ça ? » Tu apprends pourtant à masquer le plus possible ce que tu ressens, encore plus en présence d’autres créatures et de Nephilim. Les humains, tu t’en fiches un peu, tu as appris à vivre avec eux surtout alors ils sont juste devenue ton quotidien. « j’aurais bien besoin moi aussi d’une malédiction vois-tu. Ou en tout cas d’un moyen pour faire disparaître définitivement un vampire qui s’accroche un peu trop à la vie de la surface de cette Terre. » Tu exposes tout de suite les motivations qui t’ont poussé à venir la voir aujourd’hui et tu n’en as pas honte. Certes, entre vous, ce n’est pas parti du meilleur pied mais ce jour là, on t’a dit qu’avoir une sorcière dans ton entourage pourrait un jour être une bénédiction. S’il savait Franz, s’il savait que c’est pour lui que tu es ici, il regretterait probablement ses paroles.


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Olympe De Briant

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MessageSujet: Re: (chiara) blood & past   (chiara) blood & past EmptyDim 28 Avr - 2:11

Une malédiction, ou un autre sort, il y avait souvent besoin de sang, mais le sang d’homme était bien plus puissant que celui d’animaux. C’était vraiment compliqué à faire. Cependant, cette phrase de la vampire la fait rire. « La prochaine fois que je viens te voir, je t’apporterai un chat trouvé dans la rue pour un de tes sacrifices. » C’était amusant de voir ce que les gens pouvaient penser de la sorcellerie. Elle agite la main en rangeant des fioles et des pots. « Vivant de préférence. C’est malheureux de ce que je dois faire à ces bêtes. Hélas, la magie a un prix. » La magie avait malheureusement toujours un prix, Olympe payait le prix fort de l’invocation par miroir de son père il y a quelques semaines. Le prix d’une soif de pouvoir qui n’aurait sans doute pas de limite, à moins que cela soit déjà ancré dans ses veines par l’ambition même de Lucifer. La révolte des anges était bien un surcroît d’égo n’est-ce pas ? Enfin bon… La sorcière se permet néanmoins de rire lorsque Salem se met à feuler. Ce chat avait une horreur des vampires, et c’était bien pour cela qu’il avait trouvé refuge dans ton appartement et non dans celui de Nathan. Par contre, elle est de dos quand Chiara sort ses crocs pour concurrencer Salem, si bien qu’elle ne comprend qu’à moitié lé fuite du chat dans le couloir qui mène aux chambres de l’appartement. Néanmoins, bonne hôte de maison, Olympe se permet de proposer quelque chose à boire. À demi mots certes, mais elle attend simplement que la vampire fasse un choix dans ce qu’elle pourrait avoir en pensant que d’un claquement de doigts, tout pouvait apparaître. L’avantage de la magie, même si cela demeurait limité dans l’utilisation, la magie de tout sorcier étant plus une batterie qu’on se forçait à recharger la nuit. Et elle ne dormait que peu Olympe, faute à son amant nocturne. Préférant se gaver de potions pour tenir la journée et une partie de la nuit. Néanmoins, aujourd’hui, il n’était plus là, il était parti, parce qu’elle avait eu le malheur de n’être qu’un être faible, perdu dans ses sentiments. « Je t’avoue volontiers que j’aurais besoin de quelque chose de plus fort. Du Whisky si tu as, sinon, je me contenterais d’un verre de blanc ou de ce que tu auras à me proposer. » Quelque chose de fort. Évidemment. « Moi aussi. » Répond-elle simplement, se dirigeants vers le meuble où Helen gardait ses verres les plus précieux, sans doute les plus beaux suivant le point de vue. Pourtant, les mains propres, les verres qui se posent sur la table basse, Olympe jettent un autre sort pour débarrasser sa mixture dans son bureau à quelques pièces de là. C’était encombrant en somme. Et gênant vu l’attirance de la créature présente dans son salon. « Disons un bourbon pour commencer et le vin blanc plus tard, ça serait dommage de gâcher de telles choses. » Française par excellence qui jurait par les bons vins, les bons cépages et les bons noms. Car Dieu sait que le vin était une piquette sans nom à son époque de naissance. Pourtant, elle la trouve vraiment… Bouleversée. Enfin, une femme qui cherche un bourbon en fin d’après-midi, c’est qu’elle ne va pas bien ou qu’elle est alcoolique, ce qui n’est pas le cas de la Borgia qu’elle sache. « Ça se voit tant que ça ? » Olympe hausse les épaules, ajoutant des mots à ses pensées. « Disons que ce n’est pas dans la nature des femmes de vouloir boire à cette heure pour rien. Mais bon après tout, si tu as un coup de bouteille après les siècles, qui peut t’en vouloir. » Même elle buvait en prenant ses cachets et ses potions pour éviter de penser à l’absence de Nathan et tenter de panser ses plaies dues à ses propres erreurs. Mais pourtant c’est quelques secondes après qu’un bourbon remplit les deux verres. « De la glace peut-être ? » La blonde connaissait la vampire depuis des années et si leurs relations avaient été de plus en plus positives avec les années, Olympe n’en était pas à savoir si elle mettait de la glace dans son bourbon, ou bien à savoir quel groupe sanguin lui plaisait le plus. Mais c’est après une gorgée, une minute de silence, et un dos bien enfoncé dans les cousins de son Voltaire que la Borgia expose les raisons de sa visite. « J’aurais bien besoin moi aussi d’une malédiction vois-tu. Ou en-tout-cas d’un moyen pour faire disparaître définitivement un vampire qui s’accroche un peu trop à la vie de la surface de cette Terre. » Surprenant. C’est le mot qui convenait. Chiara n’était pas la plus vicieuse des gens de Rome. Bien au contraire, elle aidait à l’hôpital de ce qu’elle en avait entendu. Certes fréquenter Franz quand il était encore en vie était une mauvaise idée, Olympe l’avait toujours clamé haut et fort. Mais c’était du passé, il était mort en 2003… Comme Caïus. Du moins la tendance à revenir à la vie, c’était un phénomène commun ces derniers temps à Rome. Mais elle chasse Franz et Caïus de son esprit pour poser son regard vairon sur la vampire. « Une malédiction, une potion, un sort, un enchantement. Qu’importe, mais même si je serais assez aimable pour ne te faire payer que le prix des ingrédients dont j’aurais besoin pour faire ce que tu veux. J’ai besoin d’un contexte. D’une idée précise de ce qui se passe pour mieux t’orienter. » Elle était professionnelle Olympe et comme Chiara était ce qui se rapprochait d’une amie, elle travaillerait au black cette fois, juste le prix des ingrédients. Ça serait suffisant. « Mais tu n’es pas sans savoir que la magie a un prix, surtout quand on parle de malédiction, de magie du sang et donc de magie rouge. » La magie du sang de La Nouvelle-Orléans étant celle qui coûtait le plus en soi. « Alors de quoi tu veux te venger, et comment tu voudrais te venger. Si tu as une idée. Sinon je serais imaginative. »
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Chiara G. Borgia

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MessageSujet: Re: (chiara) blood & past   (chiara) blood & past EmptyMar 21 Mai - 13:57


Olympe & Chiara

Blood Past


Tu voudrais rire Chiara, ou en tout cas être un minimum décontracté, un minimum crédible. Tout te semble si dénué de sens depuis quelques temps maintenant qu’une fois de plus, tu ne peux t'empêcher de te dire que tu n’es pas à ta place. Alors tu te distrais avec la première chose qui te vient sous la main, un chat. C’est pas bien méchant ces petites bêtes mais à le voir, lui ne t’aime pas alors tu ne feras pas semblant de lui porter un amour à sens unique. Tu montres tes crocs, tu souris en le voyant déguerpir plus vite que la lumière en direction d’un couloir. Bon débarras, tu es mieux sans un chat dans les parages. Faut dire que tu n’es pas non plus ici pour faire simplement la conversation, ça serait bien plus intéressant mais tes préoccupations sont ailleurs, elles portent un autre nom. Est-ce qu’un thé saurait te contenter ? Pas le moins du monde et ton hochement de tête est la réponse, les mots viennent le rejoindre. Tout mais pas du thé. Tu ne dirais pas non à un peu de Whisky, à quelque chose de fort en tout cas.Tu te sens un peu stupide à demander ça à une telle heure mais en réalité, tout est bon à prendre si ça te permet de te changer les idées. Tu la regardes faire, vous servir et tu hausses les épaules. C’est tellement évident que tu vas mal, pourquoi viendrais tu la voir sinon. Tu n’as jamais été une grande fan des sorcières mais tu es chez l’une d’elle, alors soit quelque chose ne va pas, soit… non, y’a vraiment que cette première option. « De la glace, oui. » Ton corps est déjà tellement froid, qu’un peu plu sou un peu moins ne fera pas de grande différence. Tu prends le verre entre tes doigts et tu fais un tour d’appartement. Du regard d’abord puis de tes pas ensuite. Tu regardes, tu observes attentivement avant de faire une remarque des plus anodines selon toi. Tu préfèrerais tellement que ce vampire n’existe plus, qu’il soit rayé de la carte, définitivement. Mais non, il est là, à te pourrir la vie encore et encore sans que tu ne puisses jamais rien faire. Te rebeller, tu ne te gênes pas pour le faire mais ça ne suffit pas, ça ne fais rien car il rigole bien souvent et toi, ça t’énerve un peu plus. Tu as trop d’hommes dans ta vie qui cherchent à te dicter ta conduite et à décider pour toi et tu en as marre, tu ne veux plus de cette vie. Tu pousses un soupir las en regardant ton verre. Un soupir las alors que tu t’asseois sur le fauteuil le plus proche, faisant tourner le liquide ambré dans ton verre. « Tu vas pas aimé et tu vas m’en vouloir. » C’est pas une question, juste une affirmation parce que tu es clairement convaincue que non, elle ne va pas aimer ce que tu t’apprêtes à lui révéler. Caïus, Franz… tout ça, c’est un passé qui ne devrait regarder plus que toi désormais et pourtant, les choses sont faites de manières à ce que tu la mêles à tout ça, que tu viennes chercher son aide. « Tu sais à Rome, dans notre monde, les morts ne restent jamais mort bien longtemps. » Tu essayes d’amener les choses en douceurs mais c’est pas facile quand tu voudrais tout lui déballer, quand tu voudrais balancer les faits comme si de rien n’était. « Je n’en peux plus de vivre avec Franz. Je ne supporte plus ses coups foireux qui le poussent à me pourrir la vie du soir au matin en faisant comme s’il avait tous les droits sur moi et que je lui appartenais. Il a toujours été comme ça, je sais qu’il m’a toujours voulu pour lui seule même lorsque je n’étais pas libre mais là, je n’y arrive plus, je suis surveillée constamment, c’est… invivable. » Tu n’as surtout toujours pas digéré son dernier mensonge, ou coup monté, appelons cela comme on veut. Il ne t’a jamais dit que Nathan était vivant, il ne t’a jamais dit qu’il était à Rome et a préféré jouer avec tes sentiments, il a préféré les manipuler comme si de rien était, pour enfin t’avoir.

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Olympe De Briant

Olympe De Briant
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MessageSujet: Re: (chiara) blood & past   (chiara) blood & past EmptyVen 14 Juin - 3:47

Est-ce que c’était si inattendu qu’elle désire une malédiction ? Oui parfaitement. Elle soignait toutes les personnes qu’on pouvait lui présenter. Et si Olympe n’avait pas autant de fierté, elle lui demanderait sans doute des cachets pour calmer ses tourments. Depuis qu’il était parti en claquant la porte. Elle avait du mal à réfléchir, même s’il fallait qu’elle garde la tête hors de l’eau pour sa communauté. Mais elle n’était qu’un être vivant avec des émotions. Et Chiara lui montrait une nouvelle fois qu’on pouvait aller très loin quand on était submergé d’émotions. Elle avait besoin d’une malédiction. Olympe était capable de lui en fournir une. Ou quoi que ce soit, tant que cela restait dans son domaine de compétence. C’est-à-dire la démonologie, les potions, la magie rouge et tout ce qui touchait à l’herboristerie. C’était son dada, ses spécialités, en plus de l’art « commun » de l’apparence. C’était commun à tellement de monde… Cacher ses émotions, les faire disparaître à coup de belles paroles ou bien de fond de teint pour cacher la peine qui nous a tenus éveillés toute la nuit. Elle dormait grâce à des calmants et des somnifères, parfois des potions quand la médecine des terrestres n’était pas assez puissante ou efficace à son goût. Mais la journée, elle n’avait que le vin ou le bourbon… La magie également pour se détendre, pour penser à autre chose qu’à lui. Et la blonde repose son attention sur la vampire qui soupire audiblement en prenant place dans un fauteuil. Tournant le liquide dans son verre, comme si elle cherchait ses mots. Qu’est-ce qu’il y avait pour qu’elle passe par quatre chemins ? Certes par le passé, elles n’avaient pas été des plus amicales entre elles. Mais aujourd’hui, c’était sensiblement différent. Olympe lui faisait confiance, et elle espérait que l’inverse était vrai. Pourtant, elle se redresse et prend une gorgée de sa boisson quand Chiara commence par un « Tu vas pas aimé et tu vas m’en vouloir. » Énigmatique. De quoi pouvait-elle bien parler par tous les saints ? C’était sans doute trop pour la sorcière qui était à bout émotionnellement à cause de son comportement à elle et du départ de Nathan. Alors, jouer aux devinettes n’était pas la chose qu’elle préférait. « Si tu ne me dis rien, je ne pourrais pas juger par moi-même… » Commence-t-elle alors que la Borgia continue avec une autre phrase qui la fait frissonner de tout son long ? « Tu sais à Rome, dans notre monde, les morts ne restent jamais mort bien longtemps. » Les personnes mortes le restaient en général, sauf face à des nécromanciens très puissants. Mais il n’y en avait pas ici. Elle ne croyait pas qu’il y’ en avait. Il n’y avait parfois que des gens comme elle. Qui préférait mourir politiquement parlant, pour vivre une nouvelle vie ailleurs. Et vu les gens présents à Rome. Elle savait que beaucoup était dans cette configuration de vie. Repartir de zéro, mais les fantômes vous hantent toujours… Qu’importe les efforts que vous étiez prêt à fournir pour ne plus être personne. Morte, il avait fallu quatre cent cinquante ans à Olympe pour être sur le devant de la scène suite à la mort de Caïus… Elle était grande sorcière parce que son amant de l’époque était mort de la main des Nephilims. « Je n’en peux plus de vivre avec Franz. Je ne supporte plus ses coups foireux qui le poussent à me pourrir la vie du soir au matin en faisant comme s’il avait tous les droits sur moi et que je lui appartenais. Il a toujours été comme ça, je sais qu’il m’a toujours voulu pour lui seule même lorsque je n’étais pas libre mais là, je n’y arrive plus, je suis surveillée constamment, c’est… invivable. » La blonde saisit la moitié des informations. Ses yeux s’arrondissant. Dans un autre contexte, elle aurait trouvé la situation de Chiara pitoyable et l’aurait aidé à venir à bout de cet homme qui la surveillait, qui tentait de la contrôler pour l’avoir pour lui seul. Mais le prénom qu’elle avait prononcé… Le verre lui glisse des mains et elle réagit seulement quand le bruit de verre qui se brise lui atterrit à la face. Elle cligne des yeux rapidement, si bien qu’elle ne camoufle plus sa magie. Ni ses yeux, ni ses écailles. Elle est comme elle doit l’être habituellement. Vulnérable. Dans ce genre d’état, elle est soit surprise, soit désemparée. Ici, elle est les deux. Et elle arrive juste à articuler un simple, mais bref. « C’est impossible. » Comment Franz pouvait-il être vivant, alors qu’il était avec Caïus quand il était mort. Alors qu’elle avait vu de ses yeux vus le corps de Caïus, qu’elle n’avait plus senti son énergie magique ! Franz était mort. Caïus était mort. Et elle se souvient de ses mots. À Rome, personne ne reste mort très longtemps. L’énergie non contrôlée vient faire éclater les vitres d’un buffet plus loin dans la pièce, sans qu’aucune d’entre elles ne soit atteinte par les débris. Elle était en colère, évidemment. Elle n’aimait pas ce qu’elle entendait. Comme Chiara lui avait dit avant. Et Olympe se prend la tête entre ses mains, pour tenter de réfléchir. C’était la goutte d’eau qui faisait déborder le vase déjà trop plein de sa vie en ce moment. Chiara était mal traité par une personne qui aurait dû être morte. Hadrian et Onyx étaient en ville. Nathan était elle ne sait où et le Conclave approchait sans qu’elle ne puisse rien faire pour le retarder. Elle ne relève pas les yeux, qu’elle continue de parler pour ne rien dire. « Il est mort, il est mort avec Caïus, la Brigade me l’a assuré, j’ai vu le corps de Caïus, il a une sépulture. Pourquoi Franz n’est pas réapparu pour expliquer ce qui s’était passé cette nuit-là… Pourquoi ?! » Et autre chose se brise dans la pièce. C’était toucher un point sensible que de parler de la mort de Caïus. Mais Chiara ne le savait peut-être pas… Et quand elle relève les yeux, Olympe lève une main excédée. « Je t’ai écouté, je le trouve horrible, comme je l’ai toujours trouvé horrible… Et je comprends Chiara, que tu veuilles le punir pour tout ça… Mais je ne comprends pas, je n’arrive pas à comprendre comment cet enculé a pu s’en sortir, sans pouvoir sauver Caïus ! Sans revenir ici pour me dire qu’il n’a pas pu le sauver, qu’il joue au mort depuis des années ! » Conclut Olympe alors que des mèches rouges avaient pris place dans ses cheveux à l’image de sa colère qui la remplissait à ce moment-là. Briser des choses, avoir des couleurs de cheveux changeantes quand elle ne maîtrisait plus ses émotions, c’était Olympe tout craché.
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Chiara G. Borgia

Chiara G. Borgia
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MessageSujet: Re: (chiara) blood & past   (chiara) blood & past EmptyDim 23 Juin - 17:13


Olympe & Chiara

Blood Past


Quand on te voit, qu’on te connaisse ou non, on peut lire une certaine naïveté sur les traits fins de ton visage. Mais quand on fait attention, quand on prend le temps d’observer, dans ton regard, il y a une certaine détermination qui te pousse à surmonter chaque épreuve, avec parfois plus d’ardeur que précédemment. Et il y a des moments comme aujourd’hui, où tu ne peux simplement pas faire les choses seules, tu ne peux pas lutter contre un adversaire qui te rend la vie un peu plus impossible à chaque fois que tu oses te rebeller. Tu es loin d’être certaine qu’Olympe soit la personne idéale à qui te confier, elle est juste ton dernier recours, la seule qui puisse t’aider si jamais elle accepte la solution. Tu préfères être prévenante et lui dire que non, elle n’aimera probablement pas ce que tu vas lui dire, qu’elle pourrait t’en vouloir pour ça aussi bien que tu ne sois pas responsable qu’il soit encore en vie. Tu sais bien des choses Chiara mais tu n’as jamais parlé, qui pourrait te croire de toute manière et puis ce n’était pas ton problème, ce n’était pas ton histoire. Non les morts ne restent pas mort dans cette ville incensée. Il y a ceux qui sont volontairement transformés en vampire pour avoir le droit à une nouvelle vie et puis les autres, ceux qui se font passer pour mort, ceux qui prétendent ne plus être pour fuir un pays et recommencer à zéro plus tard. Deux milles trois, tu te souviendras de cette année là comme celle signant ton asservissement. Tu aurais pu ne pas le suivre Franz, tu aurais pu tout laisser tomber et devenir indépendante mais à quoi bon, tu n’avais rien, il t’aurait pourrit jusqu’à la fin si tu avais osé lui désobéir, il avait été bien clair là-dessus. Deux milles trois, c’était leur départ loin de Rome mais toi, tu n’étais pas vraiment d’accord, tu es restée, tu faisais des aller-retour de temps en temps, histoire de montrer que tu restais fidèle au De Rougé mais ta vie était à Rome, ta vie c’était celle que tu t’étais choisis et ils n’avaient pas le droit de te demander de tout laisser tomber par simple rancoeur personnelle. Y’a trop de choses que tu pourrais lui dire à Olympe mais tu n’es même pas certaine qu’elle te croirait seulement. C’est vrai quoi, trop de questions viendrait et toi, tu devrais y répondre, tu devrais faire des concessions et te mêler de ce qui ne te regarde pas. Tu ne sais pas quelle réaction tu attendais de la part d’Olympe, tu sais juste que là, tu ne peux rien, faire si ce n’est laisser la jeune femme encaisser ce que tu viens de lui dire. Le fracas du verre sur le sol la sort de sa léthargie, elle te regarde et toi, tu demeures immobile. Tu aurais dû prévoir que ça se passerait mal, tu aurais dû oui mais tu ne pouvais pas faire autrement. Elle ne se cache plus Olympe mais ça t’es égale. Impossible, impossible… oui ça devrait l’être, tu es bien d’accord mais dans leur monde, l’impossible n’existe pas, l’impossible, c’est juste quelque chose d’abstrait dont personne ne connaît la réelle définition. La colère d’Olympe éclate mais tu ne bouges pas, tu n’as même pas ce geste de te protéger des éclat de verre qui volent dans la pièce, tu l’aurais sans doutes bien mérité si tu étais blessé mais rien ne t’arrive, si ce n’est les mots que prononce la sorcière. « Je n’aurais pas dû être l’annonciatrice de tout cela, ce n’était pas à moi de t’annoncer ça, j’en suis désolant. » Et tu l’es sincèrement car bien qu’elle soit une sorcière, personne ne mérite de vivre ce qu’elle a vécu, personne. Caïus, c’est le même que Franz pour toi mais ça tu te garderas bien de le dire, comprenant que c’est un sujet fragile. Tu sais juste que c’est lui qui vous a fait entrer chez les De Rougé, que c’est lui qui tire les ficelles depuis le début mais tu n’as jamais vraiment su pourquoi, dans quel but. « Caïus, c’est lui qui nous a fait entrer chez les De Rougé. C’est lui qui nous a permis d’avoir de nouveau un clan. Mais rien ne s’est passée comme ça aurait dû, pour moi en tout cas. Je pensais que là-bas, je pourrais repartir de 0, je pensais que je pourrais enfin avoir une vie tranquille mais non, ce nouveau clan, c’était donné le pouvoir à Franz. Je ne savais juste pas que d’une certaine manière, Caïus tiraient les ficelles dans l’ombre. » Tu ne sais pas vraiment de quoi tu parles, c’est surtout ton point de vu de l’histoire, de la situation que tu racontes car tu n’as que ça à lui offrir et bien que tu saches que ça ne la calmera probablement pas, tu as l’impression de lui devoir quelque chose. « En deux milles trois, j’aurais dû partir avec eux, j’aurais dû quitter Rome mais je n’ai jamais pu m’y résoudre car pour la première fois depuis longtemps, j’avais un chez moi, j’avais enfin quelque chose, une vie. Alors je suis restée, je faisais celle que ça concernait ces histoires de clans, de vengeance et tout ce qui va avec mais moi tout ce que je voulais, c’était mener ma petite vie comme une terrestre finalement, à la différence que je buvais du sang, je te l’accorde. » Tout ça, c’était censé être du passé, ça aurait du rester ainsi mais y’a des retours qui font plus mal que d’autres, le genre qu’on aimerait plus éviter que vivre, sans aucun doutes. « J’ai jamais su pourquoi il était revenu, j’ai jamais su pourquoi il avait fallu qu’il revienne dans ma vie, qu’il reprenne ces airs si… si détestable mais j’avais pas mon mot à dire, j’étais pas grand chose alors à ses yeux, j’étais juste celle qui devait lui obéir, qui devait l’aimer comme lui m’avait soit disant toujours aimé. Ce qu’il peut être con quand il s’y met. » Tu ne sais pas pourquoi tu lui racontes tout ça, si c’est pour temporiser les choses ou juste lui raconter ce qui s’est passé, sans pour autant donner d’excuses à personne. Tu omets volontairement de parler de Caïus parce que tu n’es pas certaine que ça soit une bonne idée, non tu en es même sûre quand tu vois comment elle a réagit quand tu as parlé de Franz. Tu regretterais presque d’être venue mais tu pensais qu’elle savait, tu l’espérais plutôt et maintenant, tu peux juste prier pour qu’elle se calme, qu’elle essaye au moins.


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