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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS In the bend of a silence. - Giacomo 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici In the bend of a silence. - Giacomo 3308333368

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 In the bend of a silence. - Giacomo

         

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MessageSujet: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyMer 8 Aoû - 19:11

In the bend of a silence.
Giacomo & Jeremiah
Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?



L’obscurité semble être tombée face à l’heure avancée. Rome est plongé dans la noirceur, et pourtant, le silence n’est pas d’or. Non, bien au contraire. Créatures de la nuit qui vont et viennent, comme si cette terre semblait leur appartenir. Ma gorge se serre sous la rage. Perché sur un toit, j’observe les habitants. Certains humains semblent ravis de se trouver aux bras d’un vampire, quelques-uns, eux, semblent plutôt nerveux. Le monde a tellement changé. Je n’ai rien connu d’autre, du moins, que brièvement. J’étais jeune, tellement jeune quand notre espèce fut chassée, détruite par une révolution complètement puérile. Ils voulaient plus de droits, ils voulaient être reconnus et pour ça, ils ont massacré les miens. Cette vision, elle me donne la nausée. Ça n’aurait jamais dû se passer ainsi, avec autant de morts, tellement de souffrance. Habillé de noir, je laisse ma rune d’invisibilité faire son travail, me cachant au monde des humains, mais pas aux yeux des autres. Je suis là pour une simple mission de reconnaissance face à une activité démonique…Parce que oui, les créatures obscures sont dévoilées, mais le monde semble oublier que les démons rôdent, qu’ils ne sont pas domestiqués et qu’ils ne désirent que la mort. Prenant ma stèle entre mes doigts, j’active ma rune de saut pour me laisser tomber dans le vide. Atterrissant sur mes deux pieds avec élégance, je suis caché par cette petite ruelle inoccupée. Ici, deux terrestres ont perdus la vie quelques jours plus tôt, la vie ôtée par un démon. Un carnage à ce qu’il paraît. Que fait le nouvel consul pour ça ? Ou encore, ce qu’ils aiment nommer, la Brigade Nocturne. Rien, bien sûr, ils sont trop occupés à faire des conneries, ou pourchasser les mauvais ennemis. Mais nous, chasseurs d’ombres, existons pour tuer les démons, c’est notre but premier et ça, je ne l’ai absolument pas oublié. Mon regard s’affute grâce à une rune, je laisse mon corps se mouver dans cette ruelle qui pue encore la mort. Tiberius n’est pas loin, je peux ressentir sa présence grâce à notre lien, néanmoins, il explore d’autres horizons. Au fond, j’espère que mon jumeau pourra se tenir tranquille, qu’il ne déclenchera pas une guerre pour rien…si semblables et tellement différents en même temps. Revenant à la réalité, je m’accroupi vers l’endroit où, quelques jours plus tôt, gisait les deux corps. Je cherche des indices, je cherche à savoir de quel démon il s’agit lorsque j’entends un bruit non loin. Directement, mes doigts agrippent ma paire de Sai japonais et je me positionne en position de combat. Le bruit est faible, un frôlement, il pourrait passer inaperçu pour quelqu’un de moins affuté que moi. Mes jours en captivités m’ont rendu paranoïaque, mais ce soir, je sais que j’ai raison d’être sur mes gardes. Je le vois se déplacer dans l’obscurité et, déjà, je sais de qui il s’agit. Il ne s’agit pas d’un Lightwood, non, il s’agit de cette autre famille traitresse, les Cornaro. « Giacomo…Si tu es venu pour te battre, ce n’est pas la bonne soirée. » Grognais-je entre mes dents, restant clairement sur mes gardes, tenant fermement mes armes avec lesquels je me bats merveilleusement bien. Là, de suite, j’aurais bien aimé que Tiberius soit là. Pas que je ne fasse pas le poids, non, mais disons que Giacomo n’est pas non plus un combattant stupide et sans expériences…Heureusement, je ne suis pas non plus connu pour être facile à battre, bien au contraire et je l’avais prouvé en envoyant pas mal de mes agresseurs dans l’au-delà. Que fait-il ici ? Pourquoi dans cette ruelle ? La réponse logique serait l’activité démoniaque, mais sincèrement, je doute que sa famille pense encore à leur véritable but.



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MessageSujet: Re: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyDim 12 Aoû - 0:16


In the bend of a silence.

Jeremiah & Giacomo

Pour une fois je faisais la tête – intérieurement – mon visage arbore toujours ce sourire qui en agace plus d’un. Mais au fond de moi je suis en rogne. Premièrement parce que ça leur a pris – qui qu’ils soient, il valait mieux que je en sache pas – pour me faire savoir qu’il y a deux jours une activité démoniaque a été enregistré pile là où deux humains ont été massacrés. Ils ont fichu quoi pendant les dernières quarante-huit heures les mecs au juste, bordel ? Ah et deuxièmement c’est moi qui doit m’y coller. Je suis à la tête d’une division de la BN et ils ont trouvé que moi ? Mes fesses oui. Visiblement j’ai fait chier quelqu’un de haut placé. Encore. Bah si ça leur fait plaisir, je vais aller leur dégommer leur démon à la noix. Après tout c’est pour ça que j’ai été entrainé depuis ma tendre enfance. Assis sur mon canapé, je finis de tracer les runes dont je pourrais avoir besoin, à commencer par celle d’invisibilité, celle de silence, celle de vision de nuit, celle de d’endurance et celle de vitesse accrue, avant de préparer une rune de précision – si besoin je n’aurais qu’à finir de la tracer pour l’activer. Vingt ans plus tôt, je ne me serais même pas donner la peine d’en tracer certaines – comme celle d’endurance – mais mes quarante ans passés je commence à les sentir, et je tiens encore à ma vie étrangement. Une fois que j’ai fini de me préparer, une tenue sombre et pratique, je complète mes deux poignards habituels avec une demi-douzaines d’autres cachés à divers endroits, et une arbalète que je cale sur mon dos, et une spada da lato avec des roses et épines sur la garde, héritage familiale que mon père utilisait avant sa mort mais pas vraiment discrète et que je ne prends que lorsque je sais avoir de grandes chances de me battre.

Mon quartier est encore actif à cette heure de la nuit, ce qui me convient parfaitement, et c’est telle une ombre que je me glisse parmi la foule. Si des créatures obscures me voient, elles n’en font pas mine, la plupart vivent dans le quartier et savent que j’appartiens à la BN de toute façon, quant aux autres ils ont probablement autre chose de plus intelligent à faire que d’emmerder un néphilim lourdement armé. Je finis de me rendre la rue non loin de chez moi – comment j’ai pu ne pas remarquer une attaque de démon par-là ? Mais parce que j’étais occupé ailleurs ! – les parages étrangement vides. Enfin pas si vide, puisque je tombe nez à nez avec une connaissance – pas du genre agréable malheureusement. Mais mon sourire est quand même là, notant avec mon cynisme habituel que nous qui appartenant à deux camps opposés venons pour la même chose. L’un des jumeaux Grimaldi me fait fasse, et à la façon dont il prononce mon prénom et à son calme, je sais qu’il s’agit de Jeremiah. Il est d’ailleurs prêt à combattre, ses armes dégainées. Moi j’adopte une pause nonchalante, une jambe repliée et mon dos contre un mur, mes mains dans mes poches. Si j’ai l’air inoffensif, mes doigts agrippent néanmoins mes poignards séraphiques, et je suis prêt à utiliser mon appui sur la surface rigide pour me donner de l’élan. Une expression toujours joyeuse sur le visage, je lui réponds, l’amusement clairement audible dans mon ton : « Bah alors Jeremiah, tu n’es pas content de me voir ? Et moi qui pensais que je t’aurais manqué ! ». Je prétends faire la moue, toujours sans bouger, avant de relancer : « Mais ne t’inquiète pas, si j’avais su que tu étais là, j’en aurais envoyé. Puis tu vois un vieillard comme moi se battre contre la jeune génération ? ». Je claque la langue comme un professeur reprenant un élève : « Je suis trop vieux pour ces conneries, ne t’inquiète pas va, c’est pas toi ma cible. C’est le démon que je cherche, comme toi. Une trêve ? ». J’ignore s’il va me prendre au sérieux, et pourtant je suis sincère – j’ai bien plus à gagner à travailler avec lui ce soir et le laisser partir qu’à essayer de l’attraper – car malgré mes dires, j’avais quand même mes chances. En attendant sa réponse, je reste parfaitement immobile, un sourire aux lèvres, comme si nous étions deux vieux amis qui se retrouvaient fortuitement.
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MessageSujet: Re: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyJeu 16 Aoû - 12:21

In the bend of a silence.
Giacomo & Jeremiah
Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?



Mon regard glisse vers cette silhouette que je connais, que j’exècre véritablement. Pas vraiment par connaissance, non, mais plutôt à cause d’une éducation très stricte et bien placée. Il fait partie d’une de ces familles de Chasseurs d’Ombres qui se sont retournés contre nous, qui bataillent avec les Créatures Obscures pour nous anéantir. Je n’ai jamais compris le pourquoi du comment, je n’ai jamais pu accepter l’idée qu’un Chasseur d’ombre puisse aimer ce nouveau régime, puiss vouloir la mort de ses semblables. Alors oui, déjà, mon arme me pique les doigts en me suppliant de la lancer dans la chair de cet adversaire de toujours. Mon regard est froid, neutre, sans émotions. Depuis toujours, j’ai appris à contrôler celles-ci, à garder mes sentiments pour moi-même, les étouffer. En quelque sorte, c’est loin d’être saint, loin d’être une bonne chose, mais avec ce genre d’homme, je ne peux pas faire autrement. Son allure décontractée me donne envie de l’étriper. Si il pense que je ne serais pas capable de l’amocher, il se trompe. Certes, mon séjour à la Brigade Nocturne à laissé bien des séquelles, mais il n’en reste pas moins que je suis un Chasseur d’Ombre expérimenté et qui, en compagnie de Tibérius, reste davantage dangereux. Malheureusement, ce soir, mon jumeau est aux abonnés absents et j’espère qu’il peut ressentir cette pointe d’appréhension et cette rage qui coule dans mes veines. « Comme c’est mignon, tu crois avoir assez d’importance à mes yeux pour me manquer…ça en est flatteur et pathétique en même temps. » Dis-je en ricanant soigneusement, ne quittant pas des yeux l’homme non loin de moi. A cette distance, je pourrais le voir venir et me défendre si nécessaire. Néanmoins, Giacomo ne semble pas vouloir attaquer, non, il semble juste en avoir rien à foutre. Je roule légèrement des yeux devant sers paroles, ne supportant qu’à moitié ses frasques et ses paroles désinvoltes. Il a beau dire que c’est un vieillard, il ne me trompera pas. Je suis certes, plus jeune que lui, mais je sais que cet homme pourrait se battre sans soucis. Néanmoins, il a raison, la nouvelle génération est entraînée pour tuer, pour trancher des gorges et défendre nos idéaux. Je ne serais pas facile à tuer, ça c’est clair. « N’essaye pas de te faire passer pour un vieux, je ne suis pas aussi enfantin que ça. » Dis-je simplement, serrant toujours mes lames dans mes doigts, me préparant au combat si nécessaire. Je déteste son comportement, sa façon d’agir, de parler. Il veut le démon ? Il est trop vieux pour ces conneries ? La bonne blague, je suis certain qu’il m’enfoncera un couteau dans le dos dès qu’il en aura l’occasion. Je me redresse légèrement, me tenant droit, sans pour autant baisser ma garde. Ça n’arrivera pas, j’ai un ennemi devant les yeux, je ne l’oublie pas. « Depuis quand les Cornaro se soucient des démons ? La bonne blague…Vous ne voyez que votre petit nombril et ceux des Créatures Obscures, bien sûr, mais les Terrestres, ça, vous ne vous en souciez guère. » Parce que oui, pour moi, les Cornaro ne sont pas dignes de confiances et ne le seront jamais…Ils n’étaient déjà pas fiables à l’époque, alors maintenant, encore moins. « Va donc t’occuper de tes fesses et laisse-moi gérer ce démon. Cette trêve n’existe pas, tu me tueras dès que j’aurais le dos tourner, ne me prend pas pour un abruti. » Dis-je en claquant la langue d’un air arrogant, tournant légèrement les yeux vers la scène du crime sans pour autant détacher mon attention de Giacomo. Sincèrement, si je dois m’occuper d’un démon maintenant, avec ce crétin dans les pattes, je ne risque pas de faire du bon boulot. Je vais rester sur mes gardes, ne pas lui faire confiance et foirer ce que je fais…Je ne peux pas bosser avec un Cornaro, encore moins avec Giacomo. « Laisses-moi bosser, moi et les miens n’avons pas oubliés ce qu’est la mission première des Néphilims, contrairement à d’autres. » Je ne lui tourne pas le dos, me contentant de me placer de profil pour activer une rune sur mon corps. Calmement, je cherche des indices tout en garder les yeux sur le Cornaro.

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MessageSujet: Re: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyDim 2 Sep - 19:48


In the bend of a silence.

Jeremiah & Giacomo


La réponse qui me parvient de la part de l’autre homme est pleine d’ironie alors qu’il tente de me rabaisser. Comme si je me souciais de son opinion à mon sujet. Je ne cherche donc pas à le détromper, me contentant de garder mon air amusé – parce qu’après tout une part de moi s’amuse bel et bien de la situation. Quand à ma prétendue vieillesse – ce n’est pas parce qu’on est né avant 1980 qu’on est vieux, même si on commence à sentir ses articulations se gripper – il ne semble pas me croire sur parole, quelle tristesse. Je le vois se redresser me gardant toujours à l’œil, visiblement pas rassuré sur pas ma posture non menaçante. Je n’en suis pas particulièrement étonné. Les rebelles ont bien appris leur leçon ces dernières années, et ils savent qu’ils sont en danger de mort chaque seconde qu’ils passent hors de leur QG – qu’est-ce que je ne donnerais pas pour savoir comment y accéder – et clairement Jeremiah n’est pas prêt d’oublier vers qui se porte mon allégeance. Sa réponse à l’explication de ma présence sur les lieux tord légèrement mon sourire qui en devient un peu cynique. Les Cornaro qui ne se soucient que de leur nombril ? Oh oui je suis certain que les Grimaldi sont des modèles d’altruisme, quelle bonne blague. Quant au nombril des créatures obscures je m’en fiche pas mal, en réalité, pour la plupart, ils peuvent aussi s’entretuer, du moment qu’on ne me pointe pas du doigt pour une erreur faite par un sombre abruti que je compte parmi mes ancêtres deux siècles plus tôt, c’est toujours mieux que ce que mes pairs m’ont offert auparavant.

En ce qui concerne les terrestres … « Je reconnais que nous autres Cornaro, nous nous soucions beaucoup de notre famille, plus que de politique parfois. Que veux-tu, personne n’est pas parfait. Ce n’est pas pour autant que nous avons oublié notre sang, notre héritage et donc notre devoir. Politique et allégeance mises à part, nous restons des chasseurs de démons. ». Glissant lentement ma main hors de ma poche, mes doigts refermés sur une lame que je lui montre ostensiblement pour qu’il comprenne que je ne vais pas l’attaquer avec immédiatement, j’ajoute : « Et contrairement à toi et les autres qui vivent enterrés sous Rome, je vis parmi les terrestres, et je tiens à même à certain. Alors bien sûr que je vais les protéger. Puis sérieusement, je suis étonné que toi, tu te soucies d’eux. D’aussi loin que je me souvienne, la majorité des néphilims se croient au-dessus des terrestres qui ne sont que « des ignorants parfois même gênant »». Et je doute que ta famille fasse exception, très cher. ». Je me rappelle encore de ces paroles que j’ai entendues il y a près de vingt de la bouche d’un leader de l’enclave. La réponse virulente de l’autre néphilim ne se fait pas attendre, et je fis mine d’être vexée, la dague tournoyant entre mes doigts : « Comment ça m’occuper de mes fesses ? Elles sont parfaites comme elles sont ! ». Malgré ses paroles sur le fait qu’une trêve n’est pas possible, il se détourne légèrement de moi, un œil encore sur ma personne alors que son attention se divise pour observer les lieux. Je ne m’empêcher de l’imaginer louchant, comme un caméléon, et mon sourire s’élargit, me donnant probablement l’air d’un con – heureusement que je m’en soucie pas.

Alors qu’il m’envoie une dernière fois balader – comme quoi seuls les rebelles se rappellent de leurs jobs, j’ai presque envie de bailler face à la monotonie de son discours – je me décolle du mur, la dague tournant toujours entre mes doigts avant de répondre ironiquement : « Je suis content que tu te rappelles que les néphilims doivent tuer les démons, vraiment, ça change toute ma vie. ». Encore que, ça pourrait ne pas être une mauvaise idée de poser des agents de la BN près de lieux ayant subi une attaque de démons pour voir si on peut chopper des rebelles. « Mais contrairement à toi mon beau, je suis libre de me balader où je veux. Et ce soir, cette ruelle sombre me donne très envie. ». Je lui aurais bien fait un clin d’œil subjectif mais j’ai encore l’image du caméléon louchant dans ma tête et je n’arrive donc pas vraiment à draguer sérieusement l’autre chasseur d’ombre. A la place je me mets à observer autour de moi, d’un air insouciant. Est-ce que lui va profiter que j’ai le regard tourné pour m’attaquer ? Je parierais que non, mais je n’en suis pas sûr à cent pour cent. Je me contente donc de rester à distance, ne lui offrant que mon flanc droit pour minimiser la gravité de mes blessures en cas d’attaque à distance de sa part. Mon regard s’arrête sur une tâche sombre, que j’identifie rapidement comme le reste d’une flaque de sang. Autour le mur présente des lacérations, ce qui élimine quelques types de démons parmi ceux étant possiblement à l’origine de cette attaque. Curieux, un sourire en coin sur le visage, je demande : « Alors qu’est-ce que tu sais sur cette attaque ? ». Après tout nous n’avions pas accès aux mêmes sources d’informations, ce serait intéressant de comparer nos données. « Je me demande si les deux victimes étaient là avant que le démon n’arrive, si celui-ci a attendu ici que quelqu’un daigne se pointer ou s’il a attiré ses proies dans cette ruelle. ». C’était une question dont la réponse pourrait aider à déterminer la nature du démon, même si je doutais que le jeune Grimaldi connaisse ladite réponse.
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MessageSujet: Re: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyLun 24 Sep - 13:24

In the bend of a silence.
Giacomo & Jeremiah
Is it rage that I see in your eyes? Or is it despair ?



Ce soir état censé être une soirée simple, plus calme que prévue. Un retour aux sources en quelques sortes, mais ça, c’était avant de tomber sur un Cornaro. Dire que j’apprécie cette famille serait mentir, d’ailleurs, ça serait le pire des mensonges qui pourrait sortir de ma bouche. Né Grimaldi, j’ai été élevé pour être l’un des nombreux chasseurs d’ombres traditionalistes. Hors, les Cornaro n’ont jamais eu une belle réputation, encore moins aujourd’hui qu’ils ont changés de camps. Alors oui, faire face à Giacomo et son sourire arrogant n’arrange en rien ma soirée, ça ne fait que la pourrir davantage. Je voulais voir, trouver des pistes, chasser un démon pour montrer que je suis toujours moi. Mais là, à l’heure qu’il est, je vois en l’homme une menace potentielle. Il a beau rester banale, prenant un air décontracter, je sais qu’il pourrait sans soucis me poser des soucis. Face aux paroles de Giacomo, je ne peux pas m’empêcher de ricaner. « Vraiment ? Vous vous souciez plus de vos fesses qu’autre chose, la preuve, votre soi-disant brigade Nocturne ne semble pas s’intéresser aux démons et aux terrestres qu’ils massacrent. » Dis-je en serrant les dents, sans jamais le quitter des yeux, sans jamais baisser ma garde. Oui, à mes yeux, beaucoup de chasseurs d’ombres ont oubliés leur véritable destinée, le but premier des Néphilims. Les Créatures obscures sont au pouvoir, les traitres ne vivent que pour servir ce nouveau régime en oubliant que les démons rôdent toujours. Heureusement, certaines personnes comme moi n’oublient pas et ce, même si nous sommes traqués comme des animaux. Sa main sort doucement de sa poche, ses doigts étaient fermés sur une lame. Je serre davantage la mienne, mon regard glissant discrètement vers celle-ci. « Ce n’est pas parce qu’ils sont ignorant que nous oublions ce que nous sommes. Contrairement à toi, je me préoccupe plus d’eux que toi du cul des Créatures Obscures. Tu as beau marcher parmi eux, tu ne seras jamais leur égal et tu le sais parfaitement. Alors arrête de jouer l’arrogant avec moi, ça ne fonctionnera pas, davantage lorsqu’il s’agit d’un Cornaro. » Dis-je froidement sans le quitter des yeux. Mes sens sont en alertes, je ne lui fais absolument pas confiance…Si il est là, peut-être que d’autres, eux aussi, sont dans les parages. Je soupire face aux paroles de Giacomo. « Les Cornaro, toujours désespérant. » Dis-je pour moi plus que pour lui, faisant ainsi en sorte de pointer davantage du doigt, qu’à mes yeux, il n’est absolument rien…Si les Lightwood m’horripile, Ezekiel est l’un des rares à avoir une emprise étrange sur ma personne. Giacomo , lui, c’est rien qu’un tâche qui faudrait absolument nettoyer avec de l’acide si possible. Face à ses mots, je commence à sentir ma patiente s’éloigner petit à petit. Si il continue, je vais clairement lui enfoncer une dague entre deux yeux et à cette distance, je pourrais aisément le toucher si il n’est pas assez rapide pour esquiver. « Des deux, c’est toi qui as oublié ton devoir, ne fais pas en sorte de reporter tes oublis sur les autres, traitre. » Dis-je une fois de plus, commençant à sortir de mes gonds. Si ça continue, je vais finir par soit le tuer, soit me barrer et lui laisser le travail, au moins, j’aurais évité une mauvaise soirée. Gardant un œil sur lui, je regarde quelques endroits en le voyant se tourner un peu. J’aurais pu lancer ma lame et l’enfoncer profondément, mais je me retiens, je ne suis pas là pour l’écorcher vif, même si l’envie est clairement présente. Il me parle et je me contente de soupirer, m’approchant un peu du sol en pliant les jambes pour toucher quelques endroits plus sombres. « Les victimes étaient déjà présentes, tu le saurais si tu faisais un tant soit peu ton job convenablement. » Murmurais-je simplement en tournant la tête vers la gauche, une substance verdâtre menant vers les profondeurs de l’obscurité. Sans plus de cérémonie, je suis la piste tout en gardant mes sens en alerte, tournant le dos à Giacomo disant néanmoins. « Garde tes armes chez toi, je suis assez rapide pour éviter un coup en traitre. » Dis-je froidement. L’avantage d’avoir grandi en tant que Grimaldi, c’est les heures de combats, d’entraînements et un père qui a tendance à briser des os juste pour rire.

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MessageSujet: Re: In the bend of a silence. - Giacomo   In the bend of a silence. - Giacomo EmptyMar 16 Oct - 23:38


In the bend of a silence.

Jeremiah & Giacomo

Sa remarque sur le fait que la BN ne s’intéresse pas aux démons et leurs victimes me passe au-dessus de la tête : ce n’est pas son rôle après tout, et c’est pas moi qui va changer les règles. Je préfère donc enchainer, mon regard s’égarant de temps en temps sur les lieux du « crime », enregistrant des informations au fur et à mesure que je continue notre échange de piques qui m’amuse au plus haut point. Sa phrase suivante par contre est plutôt révélatrice : « Je » a-t-il dit, et non « ma famille » ou « nous ». Si le jeune homme se soucie bel et bien des terrestres, je doute que ce soit le cas de tous, nombre des rebelles, et notamment les plus anciens, doivent sans nul doute leur en vouloir de s’être associé aux créatures obscures. Encore une fois le reste de son discours ne m’atteint pas : il ne m’apprend rien que je ne sache pas déjà de toute façon. Aussi je me contente de plaisanter sur le fait que mon derrière n’a nul besoin qu’on s’en occupe – ce qui agace le Grimaldi d’après son soupir et ses mots murmurés. Autant dire que cela me fait encore plus sourire sentant qu’il arrive de moins en moins à se contrôler. Pourtant c’est lui qui a les cartes en main, car je ne compte pas l’attaquer. Ma remarque cynique ne me vaut qu’une réponse sur le fait que j’ai oublié mon devoir. Je fais la moue avant de lui répondre : « Ah ? Et quel devoir j’ai oublié ? Celui de protéger les terrestres et de tuer les démons ? D’après toi pourquoi j’ai traîné ma carcasse ici ce soir ? Ah pardon, c’est vrai que le monde ne tourne qu’autour de Jeremiah Grimaldi, je ne peux être là que pour toi. Peut-être mon devoir envers ma famille ? Et pourtant c’est toujours elle m’a priorité, quoi que je fasse ? Ou alors mon devoir envers la BN ? Alors dans ce cas tu as raison, vu que je ne compte pas t’arrêter ce soir mon chou. ». Je ne suis pas énervé, il en faut plus que ça pour m’énerver. Je suis plutôt ennuyé par son discours répétitif : j’ai bien compris que je suis le méchant, traître, paresseux, oublieux de sa mission divine, et bla, bla, bla.

Rapidement je dévie la conversation sur l’attaque, espérant qu’il changerait enfin de disque. Ce qu’il fait, tout en arrivant à me reprocher mon ignorance sur la présente attaque. J’ai bien envie de lui dire que si lui et sa famille se rendait, ça me ferait moins d’heures à leur courir après et plus de temps pour la chasse aux démons, mais j’avais déjà suffisamment entendu de reproches de sa part, et j’avais vraiment envie de mettre la main sur ce fichu démon. A la place je me contente donc de lui dire, sur un ton ironique : « Ah mais je n’aurais pu faire aussi bien que l’incroyable Jeremiah Grimaldi, alors je n’ai même pas essayé, figure-toi. Tu sais quoi, c’est peut-être pas plus mal que je vienne avec toi ce soir, peut-être que j’apprendrais des trucs. ». Certes j’escompte bien apprendre des choses, mais pas sur la chasse aux démons, je débarrassais déjà ce monde de ces créatures démoniaques avant que ce type ne soit né. De toute façon, je me fiche bien des coups qu’il porte à ma fierté, je suis trop malin pour lui donner gratuitement les informations que j’aurais sur cette attaque, je préférais le laisser croire qu’il était le meilleur. Finalement il me tourne le dos, concentré sur la piste qu’il a décelée, me faisant tout de même savoir que je ne pourrais pas l’avoir en traire. Je souris amusé, parce que je n’en étais pas si certain, mais je ne le contredis : « C’est toi qui crois que je vais t’attaquer, ne t’ai-je pas dit depuis le début que je n’allais pas le faire ? ». Je le suis, ayant moi aussi remarqué le liquide suspect, préférant laisser la jeunesse prendre les devants. Je m’arrêtais tout de même quelques secondes pour étudier les fluides démoniaques. Vu la couleur et l’apparente texture – après des dizaines d’années à chasser le démon, c’est le genre d’infos qui permet facilement d’identifier les démons – je dirais un béhémoth, une hydre ou un ravener. Sauf qu’un béhémoth aurait avalé les corps des victimes. Ce qui laissait le ravener et ou l’hydre. Autant dire pas évident à tuer. Peut-être que je vais juste me poster dans un coin et laisser le Grimaldi s’en charger finalement, ça m’arrangerait. En tout cas le Revener fait sens avec ce que je sais : les victimes trempaient dans des affaires louches, et les raveners sont souvent invoqués par des sorciers pour faire le sale boulot. Si c’est le cas, soit le démon n’est déjà plus dans notre dimension – et je perds mon temps – soit le sorcier a perdu le contrôle et il va falloir que je mette la main dessus pour le dénoncer à la Grande Sorcière de Rome – les autorités terrestres n’aiment pas entendre que des sorciers laissent des démons courir les rues. Quand bien même les victimes se seraient elles-mêmes mises dans le pétrin jusqu’au coup. Curieux de savoir un peu plus sur les infos dont dispose Jeremiah, je lui demande sur le ton de la conversation : « Dis ça t’intéresse d’en savoir plus sur les victimes, ou tu t’en fous ? ».
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