[RP Aléatoire] Balance ton Vampire ▬ Cassandra ; Morgan ; Vaszjr

J'ai débarqué à Rome le : 12/06/2018

RP Aléatoire

La rentrée... L'automne sera bientôt là et c'est sans doute la dernière fois que vous pouvez profiter des derniers rayons du soleil et de leur chaleur avant le printemps prochain. Le mois où l'on est tout de même plus inconscient que d'autres mois, si l'on ne compte pas celui de Noël. Votre aventure vous plonge en pleins cœurs de Rome : Le Capitole. Sur les traces de là où tout a commencé. Le Colisée est en beauté ce soir et les touristes délaissent peu à peu l'endroit, contrairement aux créatures d'obscures qui prennent possession de l'endroit.

Un petit groupe de Vampire vient de siffler Cassandra qui passe alors. « Eh ma jolie, ça te dirait de descendre au septième enfer. » Ce qui n'est pas vraiment au goût de tout le monde. Humaine, mais pas forcément faible, elle continuera sans doute la joute verbale. Du moins si le vampire en question n'était pas ivre et ne s'en prenne directement à la jeune femme.

Aux premières loges de l'agression, Vaszjr et Morgan — ennemis dans l'adversité — auront-ils le courage nécessaire pour sortir la Romaine de ce mauvais pas pour que cela ne finisse pas en effusion d'hémoglobine ?

La journée a été chargée. Cassandra vient de terminer le service du soir au San Cosimato et elle se sent fatiguée. Les clients ont été nombreux et elle le ressent dans ses jambes après avoir piétiné toute la journée. Alors elle a hâte de rentrer chez elle, pourtant lorsqu’elle quitte son lieu de travail, ses pas la conduisent vers le quartier du Colisée. La soirée est clémente et la jeune femme a décidé que ce détour ne lui ferait pas de mal, qu’elle pourra ainsi profiter des dernières effluves de l’été. Vêtue d’un jean noir, d’un haut vert et d‘une paire de basket de ville, Cassie commence à flâner tout en observant les touristes qui doivent certainement retourner dans leur hôtel ou chercher un restaurant. Parcourir les rues historiques de sa ville lui donne toujours l’impression de se ressourcer. Pourtant, connaissant les créatures nocturnes, elle garde à l’esprit un semblant de prudence, jugeant qu’il vaut mieux éviter les coins sombres en dehors des traques.

« Eh ma jolie, ça te dirait de descendre au septième enfer. »

L’interpellation la fait ralentir et se retourner vers celui qui vient de la lâcher. Un groupe d’hommes, du moins en apparence car, ce qui fait tiquer Cassandra sont les mots utilisés. Septième enfer ? Des termes que n’auraient pas utilisés des humains. Elle s’arrête et fait face au groupe. Son instinct lui souffle qu’elle a affaire à des Obscurs, et en d’autres circonstances elle serait passe outre, néanmoins Cassie n’apprécie guère leurs manières et la fatigue brouille son jugement.

- Descendre au septième enfer ? Encore faudrait-il que tu réussisses à me faire décoller… A moins que tu n’ais besoin des flammes de l’enfer pour parvenir à prodiguer du plaisir…

Le ton de Cassandra est sarcastique et elle remet en cause la virilité et la capacité à générer le plaisir de cette créature. Elle garde ses distances tout en adoptant une posture de défi mais se tenant prête à fuir si nécessaire. Bien qu’elle garde toujours une arme sur elle, Cassandra n’est pas équipée comme pour une traque. Difficile de dire si elle se sortira de cette altercation sans qu’elle ne dégénère en affrontement.

J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018

Balance ton vampire

Cassandra, Vaszjr et Morgan

Le Colisée. Un lieu que j'aimais particulièrement dans cette ville, sans trop que je sache pourquoi. Rome recelait tant de richesses, tant de magnifique bâtiments ayant traversé les siècles ! J'étais là, sans trop savoir quoi faire. Cette journée avait été assez cool au final, Rosa n'ayant pas besoin de mes services, je m'étais octroyé le reste de la journée. Et dieu que cela faisait du bien ! Un léger sourire ironique orna mes lèvres à la mention de dieu. Y en a qui y croyaient, ce n'était pas mon cas. Adossé, je fermais les yeux et laissai mon esprit vagabondé au rythme qu'il voulait. Je connais cette ville par cœur, pour ne l'avoir jamais réellement quitté plus que quelques jours. J'ouvre de nouveau les yeux et je regarde les gens, des touristes pour la plupart, délaissé le Colisée pour se rendre ailleurs. Dommage, c'est une pure merveille qui vaut vraiment qu'on s'attarde dessus. Seulement, je ne tarde pas à comprendre ce qui pousse les autres êtres humains à partir progressivement. Leur instinct leur a sûrement dit qu'il ne fallait pas s'attarder dans le coin. Le mien, d'instinct, restait aussi silencieux qu'une carpe. À croire qu'il n'était pas développé à ce sujet chez moi. Au lieu de fuir les ennuis, j'y vais tête baissée. Je repère un groupe un peu étrange, au départ, je n'y fis pas spécialement attention, mais mon regard revenait sans arrêt sur eux. L'endroit se vide progressivement, les derniers curieux qui s'attardent prenne des photos. Je songe à partir quand j'entends la phrase lancer par un vampire. Je renifle, serrant la mâchoire, décidant de ne pas intervenir pour le moment. Cela ne me regarde pas et si je me bats encore, je sens que ça va finir par me retomber dessus. La jeune femme qui a été sifflée, ne se laisse pas faire ce qui me fait doucement sourire. Au moins, elle ne se laisse pas intimidée par ces guignols. Et plus je les observe, plus je me dis que ce sont des obscures. Je sais que le coin est mal famé une fois la nuit tombée. Et c'est un de mes terrains de chasse préféré. Mais, ce soir, je ne suis pas là pour ça. Pour tout dire, je n'ai rien sur moi pour me défendre à part mes poings. Seulement, le vampire prend mal le refus et lorsqu'il fait un pas, je m'avance à mon tour. " C'est quoi le mot que tu n'as pas compris dans sa phrase ? Elle est pas intéressée et je la comprends..." Je souris légèrement avant de reprendre. " Dégages avec tes potes et va voir ailleurs si on y est." Je suis on ne peut plus sérieux. Je tourne la tête vers la jeune femme et j'aperçois une autre personne derrière elle. Je la reconnais sans peine et je serre les poings instinctivement. Entre humains, on devrait s'entraider, mais lui, je ne peux tout simplement pas. Je soupire et reporte mon attention sur la bande de guignols pas trop loin. Au moins, si les choses dérapent, il pourra très bien être utile. J'espère qu'il sait aussi bien cogner que manier un scalpel... " Vous êtes encore là vous ?" Bien, je crois que finalement, pour quelqu'un qui ne voulait pas intervenir, c'est râpé. Il faudra mettre ça sur le compte des habitudes que j'ai... Ou pas, selon le choix possible.

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#BalanceTonVampire

I was walking down the street
when out the corner of my eye
I saw a pretty little thing approaching me

Mains dans les poches, un large sac noir balançant dans son dos. Le chirurgien clandestin marchait droit, le pas pressé sans pour autant être pressant. S'il avait l'impression d'être à l'heure, il arriverait très sûrement à destination avec quatre ou cinq minutes de retard, comme bien souvent. Sur son chemin, Vaszjr relevait de temps à autres des yeux flegmatiques vers les monuments du Capitole et glissait un regard intéressé sur les palissades de sa ville. Quinze ans qu'il séjournait dans les quartiers de Rome, quinze ans qu'il n'avait pas finit d'en apprécier les apparats. Néanmoins, un coup d'oeil tous les deux cents mètres suffisait à rendre compte du progressif changement de scène. Plus loin il s'aventurait, plus la pénombre happait les architectures élégantes, les tronquant en des formes étriquées et menaçantes. Le Capitole n'était pas fait que d'ornements et gracieuses statues, pas plus qu'on y rencontrait que des esprits raffinés.
Un groupe de vampire s'était confiné dans une des ruelles proches du Colisée, une sombre impasse n'existant que par la présence des buveurs de sang, de la jeune femme, d'un jeune homme et de lui même. C'était comme si les lumières, les jambes et les voix s'étaient discrètement éclipsées, en mauvais augure. Silence. Vaszjr arrivait à temps pour assister au début de l'altercation. Silence. Moteur. Action.
Un vampire au teint blafard reluisant sous le jet du lampadaire interpella la jeune femme, en véritable gentleman. Cette dernière lui répondit sur le même ton. Jusque là rien de neuf sous le soleil. Les pensées de Vazji se tournèrent vers sa fille, l'imaginant sans peine répliquer avec le panache et l'acerbité que sa femme défunte lui avait sûrement inspirés. S'il n'avait pas de soucis à se faire à son sujet, ça ne le désaxait pas moins de savoir que sa gosse pouvait se faire héler de la même manière que la jeune femme ici présente. En bon père, ça lui hérissait le poil. Ce fut au tour du jeune homme d'entrer en scène. Des cheveux blond comme les blés, des épaules droites, un sourire goguenard, une réplique caustique. Après ça Vaszjr n'avait plus rien à ajouter, supposant que ce jeune garçon et cette jeune femme s'en sortaient comme des chefs. Aussi, il poursuivit son chemin. “ Je ne fais que passer. ” était-il sur le point de lancer, s'imaginant déjà se glisser entre les belligérants ; messieurs, madame, excusez-moi je passe, bonne soirée à vous. C'est qu'il avait une course à faire.
“ Vous êtes encore là vous ? ” Il releva des yeux surpris. Ça alors. Le monde est petit. Un sourire courtois et amusé se glissa sur ses lèvres. “ Toujours au bon endroit et au bon moment. ” commenta t-il à son sujet. Le médecin aurait sûrement annexé une question nasarde portant sur son processus de guérison, l'humeur provocatrice y était, mais ce n'était pas le moment. Un second vampire se détacha du groupe. “ Dis donc l'ami, ça sent bon dans ton sac. ” renifla t-il en découvrant ses crocs mal lavés. Vaszjr inclina légèrement la tête. C'était flatteur. “ Vous tombez mal messieurs, nous étions au beau milieu d'une discussion avec cette jeune dame. ” coupa un autre. Vaszjr se rapprocha un peu plus, consultant son ancien patient du regard. Ils étaient au moins d'accord sur une chose : c'est qu'ils paraissaient long à la détente ceux-là. “ Pas intéressée. Fous-moi le camp Drac', on va pas te le répéter trois fois. ”

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Cassandra ne s’attend pas à recevoir de l’aide de tierces personnes, mais voir surgir cet homme blond pour appuyer son refus lui convient bien, vu que le vampire qui l’a interpellée n’apprécie guère d’être repoussé. Elle ne bouge pas tandis qu’il fait un pas vers elle, elle ne lui laissera pas le plaisir de l’intimider. D’ailleurs elle est prête à en découdre si ces Obscurs ne comprennent pas ses paroles. En tant que traqueuse, elle sait se défendre et elle garde toujours une lame dans son sac, mais elle préfère ne pas faire étalage de cette profession parallèle. Un deuxième homme se retrouve embarqué dans la confrontation et la remarque d’un des Obscurs intrigue Cassie qui porte son regard sur ledit sac, se demandant ce qu’il contient pour attirer ainsi le vampire. Néanmoins, avoir deux chevaliers servants pour la soutenir la rassure, pourtant son regard s’assombrit et elle penche légèrement la tête en les entendant, ces voix qui viennent la hanter régulièrement. Murmures infimes qu’elle parvient pour l’instant à occulter.

- La discussion est terminée messieurs, réplique-t-elle à l’adresse du groupe.

Cassandra n’a pas l’intention de s’éterniser, alors si elle peut mettre un terme à cette confrontation en quittant simplement les lieux cela lui convient. Elle esquisse un pivot pour signifier qu’elle s’en va mais une main la saisit par le bras pour l’empêcher d’aller plus loin.

- C’est pas fini tant qu’on l’aura pas décidé !

Cassie porte son attention sur la main avant de remonter le long du bras pour fusiller du regard celui qui la tient. L’attitude de la jeune femme, après avoir reflétée sa surprise, s’assombrit tandis que les voix prennent plus d’ampleur dans son esprit.

- Ôte tes pattes de mon bras…

Le ton est froid et teinté d’une menace sous-jacente, plaisant aux voix qu’elle seule entend. Cassandra a l’impression que le temps suspend son cours tandis qu’elle perd la notion des personnes l’entourant, uniquement concentrée sur son interlocuteur bien que ses sens soient en alerte.

J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018

Balance ton vampire

Cassandra, Vaszjr et Morgan

J'ai toujours pensé que les vampires étaient des créatures stupides. Pour certains, c'étaient vrai, ils ne pensaient qu'à boire du sang, sans se soucier du reste. Certains avaient un peu plus de jugeote et semblaient réfléchir avant d'agir. Et puis il y avait la catégorie des vampires intelligents. Ceux-là me fichaient une peur bleue. Mais le groupe que j'ai sous les yeux n'est visiblement pas de la dernière catégorie. Je n'ai pas l'impression non plus que les dires de la jeune femme rentre dans leur cerveau de moineau. Ce qui avait passablement le don de m'agacer au plus haut point. Et après, on me demande de garder mon calme quand je suis en présence de créatures. Si Rosie était là, j'étais sûr qu'au moins l'un d'entre eux aurait bouffé sa main dans la gueule. Cela dit, elle était absente et je pouvais donc agir comme je le voulais, sans avoir peur que cette histoire lui parvienne. Au pire des cas, ce n'est pas moi qui est commencé. Et ensuite, c'est au tour de ce bon vieux docteur de faire son entrée en jeu. Ce qui ne me plaisait pas plus, mais au moins, on pouvait compter sur un allié de plus, enfin, j'imagine. Je ne lui fais pas confiance. L'un des vampires s'approche de lui et déclare que son sac sent bon. Un léger rictus s'échappe de mes lèvres et j'imagine sans mal ce qui se trouve dans ledit sac. Au moins on était d'accord sur le fait qu'ils étaient un peu longs à la détente. Mais, genre vraiment long, à croire qu'à leur transformation, leur cerveau s'est fait la malle. Pourtant, l'échange, enfin si on peut appeler ça ainsi, se faisait sans violence. Seulement, l'échange prit une autre tournure au moment où l'un d'entre eux posa la main sur le bras de la jeune femme après qu'elle eût déclaré que la discussion était close et qu'il n'y avait pas lieu d'insister. Ce dernier déclara que c'était terminé, seulement s'il était d'accord. Je sentais mon sang ne faire qu'un tour dans mes veines et je serrais les poings pour réprimer mon envie de lui foutre mon poing dans la tronche. " Bon écoute mon pote, tu as deux solutions. Soit tu la lâche de toi-même, soit je t'y oblige." J'eus un drôle de sourire sur les lèvres, le genre qui n'annonce rien de bon pour celui à qui il était destiné. " Je te conseille la manière douce, vraiment. Lâche là et barre toi avec tes potes." Je lâchais du regard le vampire en question et regardai sa bande de copains. Ils étaient un peu plus nombreux, mais qu'importe, je savais me défendre, j'espérais que le toubib aussi et ma foi, la jeune femme ne semblait pas plus intimidée que ça par eux. Un bon point en somme. Au fond, je suis persuadé qu'il n'allait pas la lâcher parce qu'il n'avait pas l'air de prendre en compte les menaces à peine voilées de mes mots et de ceux de la brunette. Tant pis pour lui, s'il y perdait une dent ou deux, il ne faudrait pas venir pleurer ensuite...

copyright Bloody Storm

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