Conclave Politico

intrigue, rp commun

Le pape était mort. J'en ai connu combien moi d'ailleurs ? Trop sans doute, qu'importe, la mort de ce dernier pose de sérieux problèmes, surtout au vu de l'ambiance actuelle. Nous, les créatures obscures, nous sommes acceptés pour certains, et du gibier pour d'autres. Étrangement, je n'ai jamais été la proie de personne et vaut mieux que ça continue comme ça. Et je me retrouve à ce conclave, sans trop savoir pourquoi on a réellement besoin de moi. Assis pas loin de Gia, je sais au moins que je ne suis pas le seul qui à l'impression de ne pas être à la bonne place. Un sourire se dessina sur mes lèvres et je reporte mon attention sur ce qui se dit. Je sais que l'agitation qui règne en ce moment sur Rome, ne va pas retomber tout de suite, dommage d'ailleurs. Tout le monde va vouloir placer son pion au pouvoir et quelque part, j'aimerais que ce soit un pro-créature, comme on appelle les gens qui nous soutienne, qui soit nommé pape. Cela nous évitera bien des soucis dans l'avenir. Puis, tout le monde se lève et je fis de même. Mon regard se pose sur la chevelure blonde d'Iduun, mais je ne m'approche pas d'elle, bien qu'elle sache parfaitement qu'elle a mon soutien. Après tout, c'est la leader de nôtres espèce, et si je ne peux pas lui faire confiance pour défendre nos intérêts, à qui pourrais-je adresser ma confiance ? Je détourne le regard et marche dans les couloirs sans trop de buts précis. Je peux au moins déambuler en plein jour ce qui est une chose rare, grâce à l'éclairage artificielle, mais je reste quand même éloigné des fenêtres, on sait jamais. Je remarque Olympe un peu plus loin auprès du chef d'un clan vampire du coin. Je ne m'approche pas d'elle non plus. Pas parce que je n'en avais pas envie, mais ici, nous avons un rôle a jouer et à tenir. Il y a trop de choses qui vont se jouer aujourd'hui et elle comme moi auront certainement un rôle à tenir. Je soupire et continue de déambuler dans les couloirs. Et c'est là que je retrouve le Cornaro. Un sourire se dessine sur mes lèvres, tandis que je m'approche de mon ami. " Je suis bien content que tu sois là..." Parce que j'imagine qu'il n'est pas là de son propre chef. Je ne serai pas étonné si c'est sa sœur qui a insisté pour qu'il vienne au Conclave. Il fut un temps où j'étais assez croyant, inutile de dire que ce n'était plus le cas aujourd'hui. " T'en pense quoi de ce joyeux bordel en perspective ?" Autant dire ce qui est, remplacé le Pape, ne sera pas chose aisée.

Le pape est mort. Dans d’autres circonstances, t’aurais juste haussé les épaules, offrant un désintérêt prononcé pour cette nouvelle. Seulement, le monde dans lequel tu vis est loin d’être stable. Les tensions ne cessent de pointer le bout de leur nez et ça ne s’arrête pas. Ca ne s’arrête pas puisque l’un des candidats est un fervent admirateur des nephilims. Ca aurait dû te tranquilliser, le fait d’apprécier enfin ta race à sa juste valeur. Oui, ça aurait pu si tu n’as pas lu entre les lignes. Nommer ce cardinal annoncera le début de la fin. La fin de l’ère des créatures obscures et tu ne peux croire à une telle possibilité. Tu ne peux pas laisser cela se produire pour plusieurs raisons. Adis, ce satané vampire mais surtout ta petite soeur. Aucun lien de sang ne vous lie tous les deux. Si des pouvoirs célestes coulent dans tes veines, ce n’est pas le cas pour ta soeur. Démoniaque. C’est un des sobriquets dont elle a hérité. Un surnom soigneusement choisi par les rebelles, ce qui annonce les couleurs si Julius Pazzi est choisi aujourd’hui. Tous comme tes confrères et alliés, tu es attentif face aux discours des candidats. Tu n’es pas croyant, pas réellement. Tu sais juste que le nouveau Pape aura un grand rôle à jouer dans cette guerre froide et tu veux t’assurer d’une finalité moins chaotique pour ta famille. Si Luna a refusé de venir aujourd’hui, ta soeur est là. De temps à autre, tu lui jettes des petits coups d’oeil. Tu es conscient que le jeu politique n’est pas du tout sa tasse de thé. Malgré sa condition de sorcière, elle n’est pas exceptionnellement concernée par tout ce chaos. Ce n’est pas grave, tu es l'aîné après tout. Et en tant que grand-frère et grand-cousin, tu dois assurer la sécurité de ta famille. Ce n’est pas une option Ezekiel mais bel et bien une obligation. La délibération commence et tu soupires bruyamment. Il n’y a aucune piste. Vraiment, vous êtes dans le noir complet ; est-ce Julius ? Est-ce Roberto ? Tu n’en sais rien et si tu te bases sur le visage fermé de Giacomo au loin, tu comprendras que lui non plus n’a pas les informations manquantes. Des bribes de conversations te réveillent de ta torpeur. Ca se discute, ça spécule, ça émet des hypothèses et tout ça te fait froncer les sourcils. Alors, doucement, tu poses une de tes mains sur le bras de ta soeur.  « Bri ? Viens. » Tu creuses un passage entre tous les invités afin de rejoindre un petit coin tranquille. « Tu t’ennuies ? » Lui demandes-tu non sans hausser un sourcil. Elle semblait ailleurs mais au fond, tu sais qu’elle écoutait avec attention ne serait-ce que pour se faire une opinion sur tout ce qui se passe. « Ca va bien se passer. » Du moins, tu l’espères. A ce stade, tu n’es plus sûr de rien et tant que le résultat espéré n’a pas encore été prononcé, tu es certain d’une chose ; une catastrophe peut éclater.    

AVENGEDINCHAINS

Le cardinale était mort. Si la première réaction de Lena avait été un haussement d’épaule nonchalant à cette nouvelle, elle avait ensuite pris conscience que cela nécessité un conclave des cardinaux et donc par conséquent, l’élection d’un nouveau pape qui aurait le destin de tous entre les mains.  La jeune sorcière n’avait pas grand-chose à faire de la politique, du moment qu’elle pouvait vivre et avoir la paix. Mais cette élection venait chambouler sa petite vie presque tranquille et normale. Si le pape n’était pas en faveur des créatures obscures cela risquait de nombreux problèmes alors la jeune anglaise s’était rendu en compagnie d’autres sorciers jusqu’à la chapelle Sixtine où les cardinaux se réunissait pour élire le nouveau père de la foi. Lena observa dans son coin les discussions des différents candidats. Le cardinal Belliso était celui que beaucoup de créature soutenait.

Après des heures de discussion, les hommes religieux se levèrent pour célébrer une messe. Lena suivit la foule de ceux qui était également présent. Elle laissait traîner son oreille, attentive à la moindre information qui pouvait être précieuse pour Olympe. Elle vit non loin d’elle Nathan discutant avec un homme qu’elle ne connaissait pas, plus loin Brianna était également présente. Tout en déambulant avec lenteur entre les artefacts, Lena laissait son oreille filer, s’accrocher aux diverses discussions qu’elle pouvait entendre, une information compromettante ou rassurante. Elle faisait mine de s’intéresser relique présente ou alors de se perdre à la contemplation d’un chef d’œuvre d’un peintre ayant la chance d’être exposé ici, un nom dont la sorcière ne se souviendrait probablement pas. L’art picturale la laissait parfaitement indifférente. Mais elle faisait semblant, servant la cause de sa race.

 

CODAGE PAR AMATIS
  AVATARS PAR Wild heart & Merenwen

Tu n’es pas dans un lieu qui t’inspire réellement confiance. Faut dire que ta mère ainsi que tes parents adoptifs, ne t’ont jamais initié à la religion. C’est une idéologie qui t’échappe totalement. Toi, tu as toujours fait ce qui te semblait correct et suivant aussi l’éducation de tes pères. Ne pas faire du mal aux innocents, ne pas voler aux plus dépourvus, essayer toujours d’être droit et ne pas s’écarter du chemin. Ce sont eux qui t’avaient appris ces valeurs et tu y tiens. Cependant, malgré tes maigres connaissances sur cette religion, tu as appris que l’Eglise a son mot à dire en Italie. Après tout, il s’agit du Vatican, le noyau de cette croyance ce qui fait que le choix du Pape est très important. Malheureusement, le monde dans lequel tu vis, la politique et la foi sont mélangées et cette ère ne fait pas exception. Si elles étaient séparées, vous vous porterez mieux, tu en es conscient.

Loin de toi l’envie de t’attarder sur les artefacts datant d’une centaine de siècles déposés ici et là ainsi que la beauté des lieux, tu conduis ta soeur dans un lieu plus tranquille. Là où le brouhaha politiques restent éloigner. Inconsciemment, ton regard fait le tour des invités. Tu recherches un visage précis, un regard émeraude et perçant. Adis, le vampire que tu t’entêtes à harceler. Du moins, vos rapports étaient clairs, translucides, il a fallu qu’il bouleverse tout avec ce baiser. Tu ne sais pas comment l’interpréter Ezekiel. Tu ne sais pas si ce contact voulait dire quelque chose, s’il annonçait le début de quelque chose ou bien au contraire, les conséquences de tes actes obsessionnels. Tu soupires en murmurant des mots à ta soeur. Tout ira bien. Tu n’en es pas certain mais c’est ton rôle de la tranquilliser comme c’est ton rôle de savoir si elle s’ennuie ou pas. Quand elle se met à parler, tu tournes la tête vers elle, les oreilles grandes ouvertes. Tu le sais. Tu sais que le jeu politique n’est pas sa tasse de thé et pourtant, tu pensais qu’aujourd’hui, elle allait faire une exception après tout, elle est concernée par tout ce qui se passe. Sa condition de sorcière l’impose. « Oui je sais. » Tu soupires pour la énième fois. « Mais Bri, ce n’est pas un simple désaccord, il s’agit de la survie des créatures, de la tienne. Tu devrais t’en préoccuper un peu plus parce que si les nephilims auront le droit de faire tout ce qu’ils désirent, ils prendront leur revanche et toi … moi ... » Tu te mordilles la lèvre. Tu ne veux même pas imaginer ce qui pourrait vous arriver. Ce qui pourrait lui arriver et c’est ce qui t’inquiète le plus, la sécurité de ta frangine. « J’veux pas qu’il t’arrive malheur. » C’est inconcevable pour toi. De tes doigts, tu éloignes quelques mèches brunes de son visage. « Toi et Luna, vous êtes ce qui m’est le plus cher au monde. » Et c’est pour cette raison que tu es là, aujourd’hui. Pour assurer leur sécurité.

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Conclave Politico

intrigue, rp commun

Je regarde une dernière fois autour de moi avant de reposer les yeux sur Gia, quand sa réponse m'arriva aux oreilles. Une fois de plus, je souris, ayant vu juste quant au motif de sa présence. Sa sœur avait dû le tanner pour qu'il soit présent pour ne pas avoir à y être elle-même, j'imagine. Ou bien elle était occupée ailleurs, ce qui était fort possible également. J'aimais beaucoup Alessa et je savais qu'elle avait fort à faire avec son frère. Et quand on était ensemble, elle avait du soucis à se faire fois deux. Sans doute, espérait-elle qu'on se tienne à carreau parce que nous nous trouvons dans un lieu-dit sacré. J'ai vu de mes propres yeux ce dont sont capable les gens au nom de la religion. Et ça me fait doucement sourire. " Oh sérieux ? C'est si intéréssant pourtant... Non ?" Le ton légèrement ironique, je souris. Puis il reprend la parole et je dus me faire violence pour ne pas avoir une réaction trop... Normale. Comme celle que j'avais quand il me sortait quelque chose à laquelle je ne m'attends pas. Le pire, c'est que c'est tout à fait son genre de dire ça dans un lieu pareil ou d'autre comme moi, ont encore un minimum de retenue. J'observe ceux qui sont autour de nous et prie pour qu'aucun d'entre eux n'ait entendu ça. Moi, je m'en moque, j'ai l'habitude, mais je sais qu'il ne faut pas grand chose pour choquer les jeunes âmes comme il y en a autour de nous. " Oh ça, malheureusement, ce n'est pas quelque chose qui va de pair avec la religion... Ma mère me le répétait sans cesse quand je revenais de mes nuits de débauches." Un temps oublié, lointain. Et j'ajoute avec un léger regard amusé. " En tout cas, tout ce que j'ai retenu de ses leçons, c'est que Marie-Madeleine n'était pas une prostituée..." Je ricane légèrement et me calme quand la conversation prend un tour un peu plus sérieux. Il a raison, Olympe, Iduun, Adis, La jeune Dalh, sans compter les candidats en lice pour le trône sont tous là, réunis au même endroit. Si jamais ils veulent faire quelque chose, ça sera certainement aujourd'hui. Je hoche la tête doucement avant de répondre. " Oui, c'est le moment idéal pour frapper. Prions pour que cela n'arrive pas, nous sommes au bon endroit après tout, non ?" Ironie quand tu nous tiens... Seulement, j'avais vraiment peur que les choses ne se passent pas exactement comme elles le devraient. Je sens moi aussi la tension depuis quelque temps, je sens bien qu'il se trame quelque chose, mais ce n'est pas mon boulot. Moi je suis juste avocat, rien de plus, rien de moins. Pour autant, s'il devait se passer quelque chose aujourd'hui, au diable les candidats, je sais très bien de qui je m'occuperais en premier lieu.