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VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. 3308333368
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 [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.

         

Nathan C. Lancaster

Nathan C. Lancaster
J'ai débarqué à Rome le : 25/10/2018 , j’ai déjà envoyé : 375 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 249
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MessageSujet: [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.   [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. EmptyDim 16 Déc - 17:15

L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.
Giacomo et Nathan

Lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent à mon étage, j'ai toujours mon café à la main. Je salue ma secrétaire et je précise que cette nuit, j'ai du boulot et que je ne souhaitais être dérangé sous aucun prétexte. Je referme la porte de mon bureau et pousse un soupir avant de bouger. Je pose mon café, enlève ma veste et vais m'asseoir. En face de moi deux piles bien distinctes. Les affaires de la Brigade et le reste. Mon regard se porte vers l'extérieur ou la nuit est tombée à présent. Je n'avais qu'une poignée d'heures devant moi pour régler le maximum de choses possibles avant de retourner m'abriter de la lumière du jour. Je bois une gorgée de mon café, acheté pas loin d'ici. Je fais toujours un arrêt chez eux, avant de venir ici et avant de retourner chez moi. Je décide de m'attaquer aux affaires courantes pour commencer, parce qu'il me semblait bien que la pile était moins haute quand j'ai quitté mon bureau ce matin. Mon associé avait dû passer par là et j'eus un sourire en ouvrant le premier dossier. Un post-it était collé et effectivement, il me demandait mon avis sur une histoire d'héritage. Je soupire, ces histoires ne sont jamais simples à résoudre, parce que dès qu'il y a un héritage en jeu, il y a forcément des ennuis au sein même de la famille. L'argent change les gens. Je suis bien placé pour le savoir, pour en avoir connu des gens avides d'argent, et prêts à tout pour en avoir. Moi, je n'avais jamais eu ce problème, issu de la vieille noblesse anglaise, l'argent n'avait jamais manqué. Et en tant qu'avocat, je gagnais vraiment bien ma vie. Je lus attentivement ce qui étais écris avant de griffonner ce que je ferais si j'étais à sa place avant de refermer le dossier et passer au suivant. Et les heures passaient sans que je ne me rende compte de rien. J'avais fini la pile des affaires courantes et je m'attaquais aux affaires au sein de la Brigade. Et j'eus un sourire amusé lorsque je lus le nom de mon ami dès les premières lignes. Décidément, il n'en loupait pas une. Je posais le dossier de côté avant de passé au suivant et je feuilletai les autres avec attention. Je retirais de la pile ceux qui mentionnais mon ami et la pile avait nettement réduit. Je regardais l'heure, il était presque deux heures du matin, mais je savais que lui aussi passait le plus clair de son temps entre ces murs. Je décidais donc de lui rendre une petite visite amicale. Prenant les dossiers qui le concernaient sous le bras, je quittais mon bureau. Ma secrétaire était partie, et c'était étrangement calme cette nuit. En même temps, nous n'étions pas à l'étage le plus agité qui soit. Il est extrêmement rare qu'il se passe quoi que ce soit dans ces bureaux. Généralement, les seules disputes venaient de mon bureau. Je n'étais pas toujours conciliant ni diplomate, ce qui en énervait plus d'un, j'imagine. Arriver à l'étage voulu, je me dirigeais vers le bureau du Cornaro. Je connaissais le chemin par cœur, pour y venir assez régulièrement et pas toujours pour du boulot, je dois bien l'avouer. Plus d'une fois, on s'est retrouvé dans son bureau, ou le mien, à boire quelques verres tard le soir. J'appréciais sa compagnie, sa façon d'être et surtout, avec lui, j'étais certain de ne jamais m'ennuyer. Sans compter que je connaissais aussi les membres de sa famille et particulièrement sa sœur. Dans les bureaux, s'était calme aussi, mais je savais que lui était là. La porte était entrouverte et je la pousse légèrement en frappant. Puis j'entre dans la pièce. " Allez mon petit père, la sieste est finie, réveilles toi !" Je m'approche de son bureau et y pose la pile de dossier que j'avais en main et m'assois en face de lui avec un sourire amusé." Est-ce qu'un jour tu arrêteras de faire en sorte que ton nom arrêtes d'apparaître sur les dossiers que je suis sensé traiter ?" En vrai, ça ne me dérangeais pas et ça me donnais une occasion de plus pour venir le voir. " Si ça arrive aux oreilles de ta soeur, elle va te tuer et moi avec pour te couvrir..." J'eus un léger rire et je secoue la tête. " Tu as quelque chose à boire ? On a fini ma bouteille de bourbon l'autre soir, du coup, j'suis venu les mains vides." Normal quoi.

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MessageSujet: Re: [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.   [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. EmptyLun 17 Déc - 23:04


L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.

Nathan & Giacomo

Comme d’habitude, la journée a été longue. Le soleil a beau être caché quand j’entre et que je sors du bâtiment, je doute de voir mes horaires de travail s’alléger. Enfin, si j’étais sincère, j’admettrais que c’est aussi parce que je n’ai pas envie de réduire mon temps de boulot. Ce n’est peut-être pas ce à quoi je me destinais plus jeune, mais j’adore ce job : découvrir les secrets des autres est amusant. Faire cher les autres encore plus d’ailleurs. Puis surtout si quelque chose menace les miens, je suis le mieux placé pour le découvrir – et prendre les mesures appropriées. Bref, que des points positifs – enfin si on omet les plaintes quotidiennes à mon sujet qui reviennent régulièrement aux oreilles de ma « petite » sœur – des fois je me demande si elle n’est pas l’ainée, elle me donne tellement l’impression d’être plus vieille que moi, ou alors c’est juste qu’elle est plus mature. Heureusement pour moi j’ai une arme secrète : l’avocat de la famille, qui travaille aussi pour la BN, et surtout qui est rapidement devenu l’un des êtres dont je suis le plus proche. Une véritable rareté vu le peu de gens qui peuvent me supporter. Autant dire que je le garde bien occupé et qu’il ne m’en veut même pas. Je n’aurais jamais cru qu’à quarante ans passé je me trouverais un meilleur ami, mais visiblement c’est le cas. Un meilleur ami limité par le soleil toutefois, puisque c’était un vampire.

Perdu dans mes pensées, je me penche en arrière sur ma chaise, les paupières fermées. Après avoir passé des heures à lire et rédiger des rapports, compte-rendu, fiche de renseignements, les images commencent à danser sous mes yeux. De toute façon, les nouvelles ont tendance à être redondantes ces derniers temps, à croire que la Rébellion aussi se prépare pour Noël. Enfin je suppose qu’ils le font, les néphilims se sont toujours calés sur les fêtes des Terrestres dans chaque ville où ils vivaient, et c’est probablement encore le cas. Mais de là à se barricader dans leurs trous à rat, ça m’étonnerait. J’aurais bien viré des gens pour leur incompétence, mais je suis déjà en sous-effectif – parait que deux bras-droits et cinq espions ça suffit, j’ai qu’à travailler plus parait-il. Alors que je me pointe probablement avant eux et que je ma casse après eux – sauf les soirs où j’ai besoin de me changer les idées. A propos de me changer les idées, on toque à ma porte et on entre avant que je ne puisse dire quoi que ce soit. Comme s’il s’agit de Nathan – et que ma porte n’était pas totalement fermée – je renonce à me plaindre et je me redresse lentement en m’étirant. Avec un reniflement dédaigneux, je rétorque : « Je ne dormais pas, je reposais mes yeux. Puis j’ai plus café. ». C’est totalement vrai, en plus, je suis à court de caféine, et comme j’en ai besoin pour vivre, je dois probablement être mourant à ce moment-là.  

Je le vois déposer tout un tas de dossier sur mon bureau que je regarde d’un air désabusé – je sais déjà ce qu’ils contiennent. D’ailleurs ça amuse Nathan qui s’assoit face à moi en souriant et je lui rends la pareille en lui répondant : « Non. ». Je pousse un bâillement avant de continuer : « Je ne voudrais pas que tu t’ennuies, tu vois mon ami. Puis ça voudrait dire que je m’ennuierais aussi. Je nous maintiens alerte et en forme en somme. ». Ses mots suivants me font encore plus sourire, et je le contredis : « Naaaaaannnnn, elle me tuera pas. Déjà ça ferait moche dans la réputation des Cornaro. Vaut mieux un frère infréquentable qu’un fratricide. De deux … » je lui montre deux doigts, au cas où mon vieux pote qui a déjà quatre siècles au compteur ne commencerait à devenir sourd : « … elle s’ennuierait elle aussi sans moi, admettons-le, elle aussi je la tiens en forme. Et puis, j’ai un bon poste à la BN, ça l’arrange trop pour se débarrasser de moi. ». J’hoche la tête comme un demeuré pour bien montrer que j’ai raison – et que je suis en manque de sommeil et caféine. « Par contre si tu ne fais pas correctement ton boulot, je donne pas cher de ta peau. Surtout parce qu’elle va te laisser cramer au soleil et que t’auras plus de peau. Ni de pot, P-O-T. » finis-je, le visage inexpressif pendant quelques secondes, avant que Nathan ne me demande à boire. Je me laisse aller à sourire, avant de dire : « A défaut de café, j’ai de la vodka quelque part. Pas aussi raffiné que du bourbon, mais ça se laisse boire. ». Bon pour être honnête, tout ce qui contient de l’alcool se laisse boire. Tirant sur le tiroir du bas, je fais basculer le faux fond et sort la bouteille en question, avant de mettre la main sur deux tasses qui trainent et qui sont à peu près propres – de toute façon, ce n’est pas comme si un vampire pouvais attraper des germes, n’est-ce pas ?
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Nathan C. Lancaster

Nathan C. Lancaster
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MessageSujet: Re: [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.   [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. EmptyDim 23 Déc - 0:25

L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.
Giacomo et Nathan

J'entre dans le bureau comme si c'était chez moi, c'est un peu le cas, vu que je passe pas mal de temps entre ces murs également.. Je le vois, qui se redresse et qui me sort qu'il ne dormait pas, mais oui à d'autres. Je lève légèrement les yeux au ciel, signe révélateur du fait que je ne le croyais absolument pas. Pourtant, je souriais tout en posant mes dossiers sur son bureau. Non pas que j'en avais marre de voir son nom partout, mais juste un tout petit peu moins, histoire d'alléger ma surcharge de travail, ça serait bien. Parce qu'à ce rythme la, je ne vais plus beaucoup dormir le jour non plus. " Désolé, je peux rien pour toi, j'ai pas de café non plus." Je sais qu'il fait partit de ceux qui passent leur vie au boulot. Il est tout le temps-là. Moi, je le vois que la nuit, mais je sais que le jour, il est là aussi. Le café, c'est la vie, et tout le monde sait qu'on en a besoin, autant lui que moi d'ailleurs. Puis j'écoute ses excuses assez foireuses, je dois bien l'avouer, mais ça me fait rire, parce que je connais le personnage, je connais l'homme et je sais comment je dois prendre ses mots. Je secoue légèrement la tête, avec un air amusé. " Man, j'ai l'air de m'ennuyer ? Sérieusement, trouve autre chose comme excuse." J'ai du boulot par-dessus la tête, tout comme lui d'ailleurs. Je sais qu'il se donne à fond pour avoir le meilleur rendement possible. Puis, avec un léger sourire amusé, je lui parlais de sa sœur, qui serait sans doute un jour, amené à le tuer pour son manque de sérieux. Point sur lequel il me contredit. Je ris légèrement, sachant parfaitement qu'il avait raison. Alessa n'était pas le genre de femme à se laisser faire, et elle avait bien à faire avec son frère et elle était plus que ravie de me laisser m'occuper de lui. Quand ça l'arrangeait, seulement, elle avait comprit que nous étions beaucoup trop complice pour que ce soit réellement efficace. " Hum... Elle pourrait plaider un coup de folie, mais t'inquiète, je défendrais ta mémoire avec acharnement..." Je le voyais agiter ses doigts comme si j'étais soudainement devenu sourd. Une moquerie sur mes quatre siècles d'existence, sans aucun doute. J'avais un peu l'habitude en vérité. Je le regarde avec un air septique, pas franchement convaincu et hochant doucement la tête. " Je te signale que c'est dans mon bureau qu'elle vient... Me prouver à quel point tu la garde en forme." Je ris, toujours aussi amusé. Comment rester sérieux face à lui ? Impossible, j'ai jamais réellement réussi sauf quand c'était nécessaire. Pourtant, loin de Gia, je suis calme, à croire qu'il fait ressortir une facette de ma personnalité quand on est ensemble. À en croire une partie de sa famille, on est intenables. " Une fois par semaine, j'ai le plaisir de voir ta soeur, venir désespérer de ton cas dans mon bureau. C'est assez amusant à entendre." Je garde le silence quelques secondes quand il me rappela ce qui pourrait m'arriver si je ne faisais pas correctement mon boulot. Je hausse un sourcil avant de reprendre. " Elle me le rapelle toutes les semaines. Il faudrait d'ailleurs qu'elle pense à inover un peu dans les menaces, ce n'est plus crédible." Je ris à son jeu de mots parce qu'il n'y avait que lui qui pouvait en faire avec un tel niveau de connerie. J'avais tellement l'habitude de l'entendre en dire. Mais il savait aussi être sérieux, mais pas ce soir, je crois que ni lui ni moi n'en avions réellement envie. Après tout, dans le cas contraire, je ne serais pas venu jusqu'ici, apportant des dossiers qu'on n'ouvrirait même pas. C'était juste au cas-où, je croisais quelqu'un, histoire que ce soit un peu crédible. Pour finir, je demande s'il avait quelque chose à boire et il répondit qu'il avait de la vodka. Je hoche la tête, partant pour en boire en sa compagnie, en sachant parfaitement que je tiendrais bien plus que lui. Même s'il espère toujours le contraire. Je suis un vampire, cela ne me fait absolument rien. Une chance pour moi d'ailleurs. " Le bourbon était un cadeau d'un type que j'ai aidé. Je dois bien dire qu'il était vraiment bon son bourbon." Je prends la tasse qu'il me tend et je la porte à mes lèvres après avoir trinqué avec lui. Je pose les yeux sur les dossiers quelques secondes avant de les reposer sur mon ami. " A part ça, tout va bien par ici ? Des rumeurs intéressantes à partager ?" Ne suis-je pas au bon endroit, après tout ?

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MessageSujet: Re: [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.   [Giacomo] L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie. EmptySam 29 Déc - 18:55


L'humour est une tentative pour décaper les grands sentiments de leur connerie.

Nathan & Giacomo

A ma très grande déception mon vampire d’ami m’annonce qu’il n’a pas de café quand je m’en plains. Enfin je refuse de croire qu’il n’a pas eu de dose de caféine avant d’arriver, je sais très bien qu’il en prend de la bonne avant d’arriver d’ici, pour ne pas avoir à boire le jus de chaussette qu’on trouve dans les salles de repos de ce bâtiment. Pour ma part j’envisage depuis un moment d’avoir ma propre cafetière dans mon bureau. Ce qui me retient ? je sais que je vais sans cesse oublier de racheter du café et qu’au final cette machine va juste trainer dans un coin de la pièce inutilisée. Je suis bon pour rester au jus de chaussette. Ou à l’alcool. Je suis également déçu qu’il ne me croit pas quand je lui explique vouloir nous garder en bonne santé en me mettant, ainsi que lui par conséquence, dans les ennuis. Il n’a pas l’air en colère contre moi pour autant, en même temps il ne l’est jamais. La plupart des gens « sérieux » ne peut pas me supporter parce que justement, j’en manque de sérieux selon eux. Disons juste qu’être sérieux et en avoir l’air n’est pas la même chose, j’en suis la preuve vivante quoi que ces gens puissent en dire. Nathan le sait, c’est peut-être pour ça qu’il ne semble pas dérangé par le fait de devoir me défendre plus souvent qu’à son tour. Même face à ma frangine, terrible gardienne du nom des Cornaro. Un nom qu’elle défend à tout prix, ce qui est une raison pour lesquelles elle ne me tuerait pas comme je lui explique. Ce à quoi l’avocat de notre illustre famille me rétorque qu’elle pourrait plaider la folie. Et bah merci l’ami ! Faisant mine, j’enchaine sur mon plaidoyer, qui je dois l’avouer est écrit depuis un moment déjà. Après c’est tout ce n’est pas moi qui suis diplômé en droit, j’ai juste mes vieilles excuses qui fonctionnent toujours. Ce qui le fait bien rire, alors qu’il me confirme qu’en effet ma sœur est en pleine forme – on remerciera les gènes néphilims – et qu’elle lui prouve chaque semaine en venant dans son bureau se plaindre de moi. Comme si je ne le savais pas. Je suis parfaitement au courant puisque généralement à ce moment je m’arrange pour être occupé ailleurs qu’elle ne puisse pas m’embêter en faisant un crochet par mon bureau. Ce que je me garde bien de lui dire. Ce que mon ami ignore ne pas lui faire de mal, ne dit-on pas ? Ouais encore un proverbe à la con.

Mon jeu de mot – si on peut appeler ça comme ça – le fait rire alors qu’il me raconte qu’en effet ma sœur le menace souvent de la sorte et qu’elle pourrait changer de disque. Je ricane malgré moi avant de répliquer : « Tu sais que ma petite sœur est du genre … traditionnelle. Le jour où elle arrêtera de te menacer de te laisser brûler au soleil, c’est qu’elle te menacera de te planter un pieu dans le cœur. A noter que si elle en arrive à ce stade, c’est qu’elle commence à sérieusement envisager de te tuer, et qu’il temps pour toi de t’offrir des vacances loin de Rome. ». Parce que oui, elle est du genre prévisible à sa façon, en tout cas pour moi qui l’ai vu grandir avant de prendre la tête de la famille. Même si nous nous disputions souvent, et même si jamais je ne l’admettrais à haute voix, même pas pour sauver ma vie, je devais reconnaitre au moins par la pensée que j’étais drôlement fier du bout de femme qu’elle est devenue. Une réflexion un peu trop sentimentale à mon goût, aussi c’est avec plaisir que j’annonce à Nathan que j’ai de la vodka. Celui m’explique d’ailleurs que le bourbon était un cadeau, et un cadeau de qualité faut le reconnaitre. Je lui souris amusé avant d’ajouter : « Ah ça je ne vais pas dire le contraire ! En même temps, comme dit le proverbe, un bourbon pas bon n’est pas du bourbon. ». Proverbe que je viens d’inventer bien sûr. Puis je conclus en faisant cliqueter ma tasse contre la sienne : « Sur ces bonnes paroles, je bois à ma santé – toi ça devrait aller tant que tu restes à l’ombre pendant le jour ». J’avale une gorgée du liquide alcoolisé qui me brûle agréablement la gorge, me réveillant un peu. A sa question, je fais mine de réfléchir : « Humm des ragots ? Tu veux dire en dehors du fait que la grande sorcière de Rome, prétendument chaste, se fait un certain vampire rattaché à la BN ? ». Nul doute que le britannique saurait de qui je parle, puisqu’il s’agit de lui-même. « Voyons, parait que le conseiller de la cour des Ténèbres invite des membres de l’Anonimato à sa prochaine petite fête privée. Ce que je ne sais pas encore c’est s’il le fait pour faire mumuse avec des humains manipulables ou s’il compte en retirer autre chose. ». Comme ça ne concerne pas les rebelles, ce n’est pas une priorité pour la BN et donc ma division, mais j’aime savoir ce qu’il se passe en ville, et les fées des ténèbres sont celles que je comprends le moins – et qui m’intéresse d’autant plus.  
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