Une enfance de rêve, n’est-ce pas ce que tous bons enfants souhaitent avoir ? Une enfance sans défaillances, sans parents alcooliques, sans coups, sans violence, sans maltraitance ? La petite Athena n'a jamais connu sa mère, juste élevé par son père, d’une certaine manière, c’est de cette absence qu’est né sa haine pour les femmes aujourd’hui, alors même, que lorsqu'elle était jeune, elle n'a jamais ressenti ce manque. Son père s’occupait d'elle, lui offrait ce qu'elle souhaitait, s’étais sa petite princesse, alors il faisait en sorte de toujours être à son petit soin, qu'elle puisse être heureuse en toute circonstance. C’est peut-être l’une des raisons de ses agissements aujourd’hui, parce qu(elle a toujours eu l’habitude que l’on s’occupe d'elle, et qu'elle mérite d’attirer les regards.

Cela se dégoupillait plutôt d’une bonne façon, pour une famille sans mère, jusqu’à l’âge des 16 ans d'Athena. Cette pouffiasse est entrée dans leurs vies, accaparant toute l’attention de son père. Malgré tous ses efforts pour la tenir loin de leur famille, malgré toutes ses accusations, son père n’a rien voulu entendre, ce mariant avec cette mauvaise femme, qui n’en voulait qu’à son argent. C'est là qu'est arrivé la déchéance. Les pires moments de sa vie. Athena a vite commencé à sombrer à cette période, mais ce n’était qu’un début, elle sortait, buvait, fumait, elle faisait tout un tas de conneries pour attirer l’attention de son père. Sans que l'idée qu'une gamine de seize ans, ne devrait pas faire des choses comme ça. La douce Athena, devenu noir comme l'encre, a même renversé sa bagnole dans le fossé alors même qu'elle n'avait pas le permis, cela ne l’a jamais inquiété, il n’avait d’yeux que pour cette bonne femme. Elle la soupçonne d’être à la tête de son agression, d’avoir payer quelqu’un pour lui donner une bonne leçon, mais elle n'a jamais réussi à le prouver. C'est là, que lui ai venu ça vocation pour la défense. Quelle agression vous allez dire ? Celle qui va suivre. A peine 17 ans, elle rentre d’une soirée un peu trop arrosé, sans doute qu'elle ne marche pas en ligne droite, un verre de trop dans le nez. Et cet homme qui lui tombe dessus, qui lui arrache ses vêtements, ce couteau sous sa gorge, pour lui permettre d’obéir. Cette soirée a été la pire de son existence. Elle n'a jamais reçu de mains aussi grade sur son corps. De lèvres aussi pervertis. Malgré les années. C'est un acte qu'elle n'oublie pas. Une violation de son corps qu'elle cauchemarde encore, parfois. Le pire, dans l'histoire. C'est qu'il est revenu. Pire encore. Un soir, chez elle. Pas de père à la maison. Pas de belle mère atroce. Une coïncidence parfaite pour que cela n'est pas été prémédité par une personne qui connaissait l'emploi du temps de la maison. Ce type est venu dans sa chambre, après avoir détourné le salon pour faire croire à un cambriolage. L'idée, perverse, était clairement la même que la dernière fois. Sauf que cette fois, elle ne s'est pas laissé faire. Il était hors de question qu'elle laisse cet homme souiller son corps une seconde fois. Elle se fichais pas mal d'en ressortir avec quelques entailles, elle voulait s’en sortir, ne pas le laisser faire. Le miracle, elle ignore de quelle manière elle l'a réussi. Mais. Elle a réussi à retourner la lame contre lui, et pire encore, lui trancher la gorge. C'était lui, ou elle. Elle aurait du trouver cette acte horrible, en faire des cauchemars jusqu’à la fin des temps, mais elle avait pris d'une certaine manière, un plaisir malsain à tuer cet homme qui avait voulu la violer une fois encore. Difficile de cacher un corps, lorsque l'on n'a que dix sept ans. Alors. C'est resté là, au milieu de sa chambre. Jusqu'à ce que son père rentre. Et la trouve ainsi. Ça a permis de donner une bonne leçon à sa belle mère, lui faire comprendre qu'elle ne se laissait pas faire. Elle n'a jamais été poursuivi. Affaire classé comme légitime défense. Mais. A partir de là. La jeune femme douce qu'elle était, n'existait plus. Elle était devenue une femme froide. Distante. Attirée par les armes.

Elle s'est créée une réputation sans faille, une femme froide, sans sentiments, sans regrets, qui agit avec sa tête, et non avec son cœur. Sa réputation d'avocate s'est créée sur la même ligne. Elle n'a jamais perdu un procès. Jamais. Mais cela n’a pas arrêté ce vampire. Peut-être que si elle ne traînait pas dans ces bars, nid à vampires. Qu'elle n'en avait pas rencontré un, avec qui l'échange de sang s'était fais de manière régulière, elle n'en serait pas là, aujourd'hui. Mais. Ça avait quelque chose d’exaltant. Sa morsure était toujours divine. Elle se rappelle en être devenue très vite accrocs. Dépendante. C'était sa dose de drogue. L'échange se faisait dans les deux sens. Et, l'expérience était tout aussi aphrodisiaque. C'était pas l'unique chose qu'elle lui offrait, à ce vampire d'ailleurs. C'est peut-être ce qui lui a donné des envies de plus. Elle qui s'était toujours imaginé les vampires froids, sans cœur, était plus qu'étonnée que celui-là ai pu s'enticher d'elle. C'est sans doute pour cette raison qu'il l'a retrouvé, un soir. Parce qu'elle n'a pas voulu de lui. Une véritable relation, ça ne l'intéressait pas. Elle n'aimait pas les femmes, de sa haine pour sa belle mère. Elle n'aimait pas plus les hommes, à cause de l'idiotie de son père. Ce n'était que des moments de plaisir. Peut-être a-t-il mal pris son rejet. D'une manière comme une autre. Un soir, elle l'a vu déboulé alors qu'elle rentrait chez elle, après le travail. Rentrer tard, pour de la défense, c'est normal. Quand elle l'a vu déboulé, elle s'est attendu à devoir encore mener une houleuse discussion sur son refus. Mais. Il ne lui a même pas adressé une parole. Le dernier échange remonté à peu. L'unique chose qu'il a fais. C'est lui briser la nuque. Elle n'a même pas eu le temps de se préparer. L'unique chose qu'elle a vu, dans ces derniers instants, c'est un homme. Entendu un cri. Ce dernier visage, elle l'a gardé un bon temps en mémoire. Comme celui qui a cherché à lui venir en aide. Elle s'est réveillé, incapable de dire combien de temps après. Et elle n'a vu qu'une chose. Le noir. Il faisait sombre. Et. Il lui a fallu un peu de temps pour réaliser qu'elle était sous terre. Morte. Enterrée. Transformée. Mais elle n'a jamais voulu ça. Jamais voulu d'une transformation. Sa vie lui convenait. Elle s'est démerdé, pour sortir de là. Fallait qu'elle comprenne. Et quand. Sortie de terre, elle s'est retrouvé face à lui, avec ces maigres explications, la rage s'est emparé d'elle. Qu'est-ce qu'elle s'en fichait qu'il veuille passer le reste de sa vie avec elle. Ce n'était pas dans ces plans à elle. Elle n’a pas voulu de cette transformation, et en fin de compte, cela c’est avéré être la meilleure chose de son existence. Bien qu'un temps, elle a hésité, entre se nourrir, et se laisser mourir. Jusqu'à ce dire, que c'était peut-être pas une mauvaise chose. Athena a laissé son créateur lui enseigner tout ce qu’il savait, et une fois qu'elle n'a plus eu besoin de lui, elle l'a défié. Une façon, en plus d'une vengeance, de lui faire comprendre, qu'elle ne serait jamais à lui. Elle l'a vaincu. Il avait la technique, l'ancienneté. Mais. Si Athena avait bien une qualité, c'était la réflexion, c'était son esprit, aussi fin que celui d'un félin. Mais sa vengeance ne s'est pas arrêté là. Devenir vampire, lui a donné des ailes. Lui a fais croire à l'invincibilité. Elle est retournée chez elle, quelques années plus tard. Et. Elle a abattu sa belle mère. C'était mieux ainsi. Son père s'en sortirait mieux, une fois le chagrin vaincu.

Pour qu'elle puisse mené une existence comme elle l'entendait, il lui restait encore une tâche à accomplir. Retrouver cette homme. Vous savez, celui qu'à cherchait à lui venir en aide. C'est dur, de retrouver quelqu'un, à partir d'un unique portrait robot. Mais pour une vampire avocate, c'était dans ses cordes. C'était un peu dingue, elle qui n'aimait personne. Mais. Athena se sentait comme redevable. Et. A la fois, très proche de lui. Et quand elle a réussi à la retrouvé. Rien de plus normal pour elle, que de lui offrir l'éternité à ses côtés. Elle enfreignait toutes les règles. Mais. Avec cette certitude qu'il ne refuserait pas. Et. En effet. Il ne l'a pas fais. Ils ont passés de nombreuses années ensemble. Acolytes d'un jour, acolytes toujours. Les règles, ils n'aimaient pas trop à les respecter. Ils étaient libres. Jusqu'à ce que lui, tombe sur un chasseur d'ombre. S'il était doué, le chasseur d'ombre l'était plus. Il a su venir à bout de son ami. De son tendre ami. De son protégée. Et rien. Rien, ne l'a jamais mis dans une colère aussi noire. Pas même le jour de sa transformation. Pas même son viol. Pas même sa belle mère. Si elle n'a pas su retrouvé, et tuer ce chasseur d'ombre, elle voue une haine féroce pour cette espèce, et particulièrement la lignée qu'à suivi cet homme. Et elle saura se venger, en détruisant chaque être de cette lignée.