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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS (nate&gabriele) break the rule 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici (nate&gabriele) break the rule 3308333368
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 (nate&gabriele) break the rule

         

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MessageSujet: (nate&gabriele) break the rule   (nate&gabriele) break the rule EmptyMer 6 Mar - 14:45

Rome était devenu un enfer, depuis plusieurs jours, dans plusieurs rondes, le De Santi se retournait à chaque bruit, parfois ses équipiers lui demandaient ce qu’il faisait. Il accusait le coup, il savait qu’on les suivait. Et C’était désagréable d’entendre des voix dans leurs dos, sans qu’il ne voie rien et ne puisse rien y faire. Deux jours avant cette nuit, il avait flanqué une flèche dans un pilier de la Place Saint-Pierre, après y avoir vu un démon. Démon qui personne hormis lui n’avait vu ce soir-là. Il devenait fou, ne se concentrait plus correctement lors des réunions que son père lui imposait pour l’équipe de chasse. Perdu, souvent malade, des difficultés pour mettre ses idées en place. C’était monnaie courante pour Gabriele, il avait du mal avec tout et pour tout. Hira pouvait sentir que son for intérieur était persuadé de la réalité de ses paroles. Mais rien de tout cela n’était bien, ça annonçait toujours ces crises qu’il ne pouvait pas contrôler. Que personne ne semblait pouvoir contrôler sans le foutre sous sédatifs des heures durant jusqu’à ce que ça passe. Cette nuit, c’était un démon de rang inférieur qui avait été localisé dans un cimetière où des armes étaient encore cachées. Des armes qui pourraient toujours servir. Quand il eut l’information, et malgré le tremblement de ses mains, Gabe prit son carquois, son arc et disparut avec un compère de garde ce soir-là. Rome était toujours calme en général, surtout loin de l’agitation des quartiers. L’avantage de chasser des démons dans ses lieux reculés c’est qu’ils n’étaient pas obligés d’être silencieux…

Arriver jusqu’au cimetière de Campo Verano fut un grand combat, lui qui entendait encore ces voix dans son dos, malgré les runes d’invisibilités, Gabe avait cette impression malsaine qu’il était suivi et les sueurs dans sa nuque redoublèrent. C’était des sueurs froides, mêlée à l’excitation de la chasse. Les allées étaient aussi mornes que les tombes plus ou moins ornées qui ponctuaient les allées de l’endroit. « Pars par là-bas. Et n’oublie pas le signal si ça tourne au vinaigre. » Évidemment que ça devait mal tourner, dès lors qu’il a le dos tourné et que son coéquipier est parti, les quelques pas que Gabe peut faire son un calvaire, un cauchemar tant son corps tremble et que les voix dans son dos lui susurrent qu’il n’est pas en sécurité, qu’il devrait se défendre. Il ne sait pas comment il en est arrivé là, mais après le blackout, il a son arc à la main et une flèche manque à son carquois. Il regarde aux alentours, et ce qu’il y voit le fait que remuer le peu de nourriture qu’il a dans le ventre pour qu’il la vomisse. Le collègue épinglé de cette flèche entre les deux yeux, étendu sur une tombe. C’était le démon, ce n’était pas lui, ça ne pouvait pas être lui, c’était impossible. Son souffle s’accélère alors qu’il lâche son arme sur le sol et que ses genoux rencontrent la terre. Il étouffe un cri en se mordant la lèvre jusqu’au sang, incapable de réagir à cause des tremblements, à cause des voix qui l’accusent à l’intérieur de lui-même, la vision brouillée de ce malaise qui risquerait de lui reprendre et malgré le manque de convulsion son souffle est absent. Irrégulier, Hira chercherait sans doute à aller le retrouver vu son état, elle devait le sentir, mais pour l’instant, il passe ses mains dans ses cheveux à s’en arracher des poignées entières. La culpabilité rongeant son être, les voix qui lui disent que c’est sa faute, qu’il ferait bien d’en finir.  

Il tente de penser à tout sauf à cette envie qui le cloue au sol, nephilim inoffensifs, il ne savait même pas ce qu’il en retournait du démon qu’ils étaient censés éliminer ce soir. C’était stupide, totalement stupide, il n’aurait pas dû y aller, il avait sentir ses nausées, ses sueurs, ses tremblements et ses voix qui lui disaient ce qu’il devait faire. Il n’aurait pas dû y aller. Il vomit une seconde fois en imaginant qu’Hira aurait pu être avec lui. Pire sans doute encore, qu’il aurait pu être prit d’envie de se présenter devant Luna et de lui faire subir ce sort alors qu’elle l’avait sauvé des mois avant cela. Son visage se tord sous la culpabilité, la douleur et l’air rentre et ressort aussi rapidement dans ses poumons qu’il a cette impression d’étouffer. Au pire des cas, il allait lui aussi mourir ici, et ça ne serait pas plus mal.
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Nate Gallagher

Nate Gallagher
J'ai débarqué à Rome le : 09/01/2019 , j’ai déjà envoyé : 272 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 0
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MessageSujet: Re: (nate&gabriele) break the rule   (nate&gabriele) break the rule EmptySam 13 Avr - 14:22

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Gabriele De Santi & Nate Gallagher

L’appel de la fange auquel il ne peut résister. Il n’a pas le droit de rester muet face à cette sollicitation obligatoire. Il aura trempé dans bien des entreprises, des affaires aussi louches les unes que les autres qui trouveront chacune un prix singulier sur un podium crasseux.  Pourquoi aujourd’hui serait-il différent ? Commerces illégales qui verront un nouveau membre s’immiscer petit à petit dans les racines de ces sombres transactions. À l’abri des yeux inquisiteurs de la justice, Nate n’a jamais eu peur de tremper dans différents réseaux. Il n’a jamais eu peur de fréquenter et d’imposer sa trace parmi ces viles mimines échangeuses et menaçantes. Vérité étant qu’il n’a pas peur de perdre la  vie. Immortalité imposée se verra être le bouclier utile des humains qu’il protège en rentrant dans ces trafics.

Même si les créatures obscures étaient évitées, elles font partie de ces étranges échanges. Aujourd’hui, il avait rendez-vous avec l’un d’entre eux afin de leur substituer un peu de ces drogues qui lui inspirent ces sensations de vie. Quête infinie de cette adrénaline qui lui permet de se sentir vivant comme autrefois… Drogues dures, violence, compagnies, mort imminente,… les limites sont de plus en plus repoussées afin d’atteindre cet état. Envie qui passe au statut de nécessité de plus en plus inaccessible. Corps s’accommodant bien trop rapidement. Même en une petite centaine d’années, il aura déjà fait cette expérience extrême. Trouvant ses frontières. Celles tant aimées et adulées. Celles tant convoitées autrefois. Aujourd’hui, souffle de vie qui donnera un sens à sa vie. Point de non-retour sera affublé d’un intérêt viable. Convenance déterminée à la sauvegarde de l’humanité. Promesse aphone et silencieuse qui résonnera dans sa carcasse, en une conviction chimérique et pourtant matérialisée en sa propre personne.

Rendez-vous donné dans un cimetière. Vêtements usuels qui définissent sa dégaine peu attirante. Façade de junkie. Jeans usé et troué. T-shirt foncé délavé. Pull large sombre à capuche, protégé par une carcasse veste en cuir aussi vielle que lui. Barbe de quelques jours et cernes naturellement présente. Comme si ça faisait partie du vivant, la clope au bec se fait comme appendice des lèvres endolories. Quelques blessures et ecchymoses viennent parsemer le visage du vampire en cours de régénérescence. Mitaines protégeant ses paumes, les mains sont perdues dans les poches.

Alentours du cimetière gagné. L’échange se fait sans mal. Des bruits de violence et un cri étouffé virent glacer le sang des échangeurs. Créature qui s’enfonce rapidement dans les ombres des murs de la rue. Aussi vite qu’elle fut apparue. Nate se retourne en direction de l’origine du bruit et se cache… Précieux sachet gardé contre le cœur, dans une poche qui gardait précédemment l’argent de l’échange. Il s’avance, prudemment. Au travers des grilles protectrices, il aperçoit deux silhouettes. L’odeur du sang frais ne fait que confirmer l’état de la situation… L’odeur angélique le contrait à ne pas reculer. Sans doute embrasserait-il enfin l’occasion d’avoir des réponses quant aux anges qu’il cherche depuis son arrivée ?!

Il s’y engage le bougre ! Il s’avance vers celui qui au sol, fait comme une crise. Un avantage à trainer dans la plèbe des bas-quartiers, c’est d’en reconnaitre facilement les marasmes ! Peu importe sa nature, il était visiblement dans le besoin. Il s’approche de lui. Devine qu’il est un nephilim. Scène sous ses yeux qui laisse le vampire déduire qu’il venait de tuer son collègue d’un coup de flèche. Mort. Fallait pas trainer là… Il s’agenouille à ses côtés. Pose une main sur son épaule pour le redresser. -« Hé mec, ça va aller ?... » Question stupide. Il voit bien que non. Il manque de souffle. Recroquevillé sur lui, il lui est impossible de faire rentrer l’air dans ses poumons. L’angoisse est palpable. La sueur perle sur ce visage blafard. Le vampire se fera pilier. Sans attendre, il agit. Comme accoutumé à ce genre de situation, Nate réagit n’attendant aucune réponse.

Il se met debout, et attrape le nephilim sous les bras. Il le force à se redresser et le tire contre une tombe où il sera à moitié assis et à moitié couché. D’un geste prudent et calculé, il lui relève le menton et écarte ses bras afin d’ouvrir sa cage thoracique. Réflexe corporel étant d’ouvrir la bouche pour faire rentrer cet air manquant. Le vampire se met à côté de lui, lui attrapant la main pour la serrer dans la sienne et de l’autre, il pose sa paume contre sa bouche. Il lui parle. Il le rassure…

-« Respire mon gars… lentement. Ça va aller… Inspire et expire par le nez… Calme-toi… Respire… Doucement… »

La main serrée dans la sienne, il sent le stress et l’angoisse de son obligé. Ses yeux crient cette douleur bouffante interne. Cette fatigue mentale. Nate connait que trop bien ces scènes. Éviter l’hyperventilation pour éviter l’inconscience. Respirer, lentement. Ré-oxygéner le sang, sans pression. Petit à petit… Rythme cardiaque devant se stabiliser à l’apport régulier d’oxygène.

Tant pis si les gestes du vampire ne sont pas tout de suite acceptés et même repoussés. L’impure sait ce qu’il a à faire dans ces cas-là. Il forcera le néphilim à agir sous ses conseils… Il le forcera à se calmer et à respirer. Pour ça, il continue de lui parler, sans se rendre compte qu’il entend certainement d’autres voix dans sa tête, camouflant la sienne. La sérénité naissante, les chassera progressivement pour laisser celle de Nate percer à l’oreille du chasseur.

Ce n’est que lorsqu’il juge sa respiration régulière qu’il enlève enfin sa paume de sa bouche. Son regard ne se détourne pas du visage de la créature bénie. Il veille. Il surveille. LE moindre signe, le moindre indice de rechute. Ça aura pris le temps nécessaire, mais le vampire libère les lippes endolories, pour passer ses doigts sur son front. Diagnostique sans appel. Son protégé est fiévreux…

-« Est-ce que ça va aller ? … Tu veux que j’appelle quelqu’un ? »

Bienveillance instinctive. Sans doute inhabituel pour l’être confié entre les mains de l’impure, mais qu’importe…

(c) kss



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