Des animaux étrangement assassinés. Certains vidés de leur sang, d’autres dont les tripes ont été littéralement arrachés, de quoi attiser la curiosité de la Rébellion. Selon certaines sources, des vampires solitaires auraient élus domiciles dans le zoo, mais où, telle est la question. La Brigade Nocturne ne semble pas s’en soucier, le Consul non plus et fait passer ça pour de simples humains ayant un souci mental. La rébellion, elle, elle sait que les vampires sont derrières tout ça, qu’ils se cachent pour ne pas être pointé du doigt devant cette monstruosité. Jeremiah et Tiberius Grimaldi, vous êtes envoyés sur place pour renvoyer sous terre les quatre vampires responsables de ces massacres. Une mission de routine pour vous, du moins, c’est ce qui aurait dû se passer. C’était sans compter la mauvaise nuit que vous avez passez ensemble, entre ébats incestueux et disputes, votre nuit a été très courte. Vous manquez de sommeil, mais en plus de ça, toi, Tiberius, tu t’es joyeusement foulé le poignet quelques secondes avant d’arriver au Zoo. Jeremiah, toi, tu as une indigestion de malade et la nausée semble te prendre toutes les trente seconde. Inutile de vous dire qu’en plus de devoir trouver le nid de vampire, vous allez devoir lutter contre vos propres emmerdes.


Comme vous le savez, vous avez, les missions ont pour but de vous faire réaliser des actions selon le degré de la mission en elle-même. Pour ça, petit rappel, vous devez tirer le dès AVANT de poster votre rp. Le dé vous indiquera trois choix (action réussie – action raté – ou l’action se retourne contre vous), vous devrez donc en tenir compte. Une fois votre liste d’action réalisée, vous avez le choix entre terminer la mission directement ou encore, la prolonger. C’est à vous de voir. Une fois la mission terminée, merci de le signaler dans le sujet adéquat. Votre liste d’action est la suite et devra se réaliser en binôme (donc vous vous partagez les actions). Vous pourrez également demander à @FATUME SINE PACE de mettre un peu de piment dans votre jeu, pour ça, il suffira d'envoyer un mp sur le compte.



☾ Libérer accidentellement un fauve.
☾ Tomber dans le vivarium d'un reptile dangereux.
☾ Éternuer tellement fort, que tu alerte un des vampires.
☾ Se faire griffer au visage.
☾ Trébucher dans une flac d'eau.
☾ Etre pris d'une soudaine libido.
☾ Répéter trois fois putain dans une seule phrase.
☾ Avoir besoin d'aller faire pipi et manquer de se faire dessus.
☾ Se faire grièvement blessé. (si action ratée, le partenaire est blessé)
☾ Tenter de faire parler un perroquet et de faire pincer le nez.
☾ Trouver le nid.
☾ Eviter une morsure de vampire.
☾ Tenter de foutre le feu à un vampire.
☾ Se casser une jambe. (si action ratée, le partenaire est blessé)

Tu bailles, tes lèvres s’entrouvrant dans un souffle, rappel ultime de la courte nuitée que vous venez de passer.  Occupation incestueuse que vos corps qui se mêlent et s’emmêlent, appel de sa chair contre la tienne et de l’éclat de ses soupirs à tes tympans. Envie vitale et précieuse de ne faire qu’un en compagnie de cet être avec qui tu partages tout. Tu as conscience de ce que c’est, de la limite sombre que vous franchissez dans ces moments-là… et tu n’en as rien à foutre. Ce besoin, profond et incompréhensible, de ne former qu’un de toutes les façons possibles clamait désespérément d’être assouvi. Tu as lancé la partie, il est celui qui l’a poursuivi. Jeremiah n’a d’ailleurs pas argumenté bien longtemps, dominance naturelle que tu as exercée pour le faire succomber à ton contact l’entrainant dans ces profondeurs ténébreuses à tes côtés.

Ton regard s’attarde sur ses traits tirés, et tu as au moins la satisfaction d’en être le responsable. Mieux vaut toi que les cauchemars qui le tourmentent, contraignants songes qui le rongent et que tu ne peux ni combattre ni chasser. Si seulement tu en avais les capacités tu les décimerais… tout comme ces membres de la Brigade Nocturne que tu as trouvé sur ton passage ce jour là même où  vous l’avez sorti de cet immonde endroit où il était retenu. Mais tu te retrouves bien désarmé face à ses cauchemars. Tu ne peux que rester auprès de lui, l’observant lutter contre ses démons intérieurs. C’est frustrant. C’est rageant. Tu les hais tellement pour ce qu’ils lui ont fait…pour ce qu’ils continuent encore à lui faire indirectement. Âme écorchée que les meilleurs bandages ne peuvent panser.

La fatigue et les préoccupations entrainent inexorablement un manque d’attention. C’est ainsi qu’un simple accro à la route devient source de problème. Distraction qui te déstabilise subitement et d’un mauvais mouvement tu manques de t’étaler. C’est un réflexe alors complètement idiot que tu as de te rattraper de ta main. Tout ton poids bascule dessus, impact qui choque et résonne dans ton poignet droit. Mécontentement qui s’échappe d’entre tes lèvres sous l’élancement qui percute ton membre. Il ne manquait plus que ça ! D’un geste, tu fais aussitôt signe à ton parabatai que ce n’est rien de grave…Tu plonges ta main dans ta poche et saisis ta stèle pour tracer sur ta peau une rune de guérison mais elle n’est pas instantanée et vous venez d’arriver au zoo.  Voilà que tu vas être pénalisé par cette brève inattention. La puissance de tes deux bras est nécessaire pour tendre ton arc et ton poignet n’est pas à solliciter mais au contraire à ménager. Tu vas devoir délaisser tes flèches pour ta lame séraphique. Qu’importe, tu t’adapteras. Pas le choix.

Toute cette histoire à la con mais surtout la tonne de café que tu as ingéré avant de partir  pour chasser ta fatigue t’ont donné envie d’uriner. Vous êtes à l’entrée du zoo, c’est le moment idéal pour t’absenter l’espace de quelques minutes. « Je reviens, je vais pisser… » Que tu lances à ton coéquipier avant de t’éloigner vers le grillage de l’enceinte. Une fois ta besogne accomplie, tu remontes la fermeture éclair de ton pantalon machinalement. Elle se bloque à mi-parcours, tu baisses ton regard vers ton jean et tente de bouger le curseur de haut en bas mais le zipper ne daigne se déplacer. Ca te gonfle en quelques secondes à peine. Tu t’énerves, tu jures contre ces foutus morceaux de rubans et les dents de cette chaine métallique. Même le créateur de cette merde qui ne marche même pas en prend pour son grade. Oui oui rien que ça. Tu t’acharnes, combat entre elle et toi que tu mènes sans pitié jusqu’à ce précieux moment où elle se débloque et vient mordre l’un de tes doigts brusquement t’arrachant une nouvelle slave de jurons ronchonnés entre tes lèvres. Par l’ange mais un sorcier t’a ensorcelé ou quoi ? C’est renfrogné, le sang perlant encore de ton doigt que tu rejoins Jeremiah, passant près de lui sans t’arrêter.  Pourtant tu lui jettes un regard à ton jumeau, tu l’incites silencieusement à ne surtout pas relever ce qui vient de se produire. T’as assez les boules comme ça ! « Allons tuer de l’Obscur. »  Tu as grand besoin de passer tes nerfs après tout ça…

Si j’avais pu éviter cette mission, j’aurais certainement fait demi-tour et serait retourné dans mon lit. La nuit avait été bien plus courte que nécessaire…Au début, ça avait gueulé, comme souvent, alors que je tentais d’éloigner mon jumeau en annonçant que j’allais me marier, que ce n’était plus possible, que cette relation devait cesser. Mais bien sûr, en faible que je suis, je n’avais pas pu résister bien longtemps. Il avait fallu que je sente ses doigts contre ma peau, ses lèvres dans mon cou, son souffle contre moi et, déjà, je perdais pieds. J’avais retrouvé cette sensation qu’est nos ébats, ce gout d’interdit, de soupires, de plaisir intense. Je l’avais retrouvé lui, lui et ses soupires, lui et ses mains possessives, lui et sa dominance si exquise. Je sais que je ne devrais pas aimer, que je ne devrais même pas le désirer…mais les choses sont ainsi, nous sommes différents des autres et cette différence, je l’aime à en crever.

Alors oui, quand mon père nous avait annoncé que nous partions en mission, j’avais fait la grimace. Qui plus est, je ne me sens absolument pas bien. Ça, je suis sûr que c’est l’ange Raziel qui me puni pour fricotter avec mon propre sang ! J’ai la nausée, j’ai mal au ventre et je sens que je vais vraiment finir par me chier dessus. Néanmoins, j’avais décidé de prendre un médicament et de la fermer, histoire de ne pas avoir un de ces regards noirs que mon paternel sait tant me donner. Mais pas le choix, je suis mon jumeau vers le zoo en étant aussi blanc qu’un linge. Déconcentré, je ne regarde pas mon frère, mais l’entend s’étaler de tous son long. « Sérieux ? » Dis-je en le regardant, son poignet étant apparemment touché. Il me fait signe que ça va et je détourne les yeux, ravalant ma salive, chose qui me donne instinctivement envie de gerber. « Bordel…si j’étais pas un mec je dirais que je suis enceinte. » Murmurais-je en me penchant légèrement en avant.

Une fois mon frère revenu, je me redresse pour me diriger silencieusement vers l’entrée du zoo, sauf que là, Tiberius a besoin d’aller pisser. « Putain, tu n’es pas croyable, tu ne savais pas aller pisser avant ? Je te jure, si tu fais bouffer ton truc par un vampire, ne viens pas chialer dans mes draps après… » Je ne peux pas m’empêcher d’ajouter en ricanant « Tu saurais plus quoi faire dans mon pieux de toute façon sans ta queue pour t’amuser… » Ok, j’aurais dû la fermer parce que d’un coup, je sens la gerbe me monter et me voilà en train de vomir mes tripe alors que j’entends un bruit non loin…M’essuyant la bouche, je vois mon frère se débattre avec sa fermeture éclaire et perde la bataille…si je n’étais pas aussi mal, j’aurais certainement éclaté de rire. Il passe à mes côtés, me lançant un regard explicite que je ne peux pas m’empêcher d’ignorer. « La grande fermeture éclaire qui a fait trépasser le grand Grimaldi…comme c’est ironique ça veut dire : garde ton pantalon sur le cul. » Ricanais-je en grimaçant alors que je prends un chewing-gum à la menthe.

Suivant mon frère jumeau, j’entre silencieusement en restant près de mon jumeau. « Maintenant…tu gardes tes mains là où ça ne peut pas faire de mal… » Sortant mes lames, j’avance doucement en restant sur mes gardes quand j’entends un perroquet… « Oh regarde, on dirait maman ! » Mon âme d’enfant revient à la surface et j’approche de la grille collant mon visage à la grille. « Je suis une vieille mal baisée…allez dis le ! Je suis une vieille mal baisée ! » Le perroquet, très proche de moi, m’observe l’espace d’une seconde et…me fou un coup de bec phénoménal, m’arrachant un bout de peau gros comme mon bras ! « PUTAIN DE MERDE ! MAL BAISEE ! » Criais-je en me tenant le nez qui pisse le sang. « JE VAIS LE TUER ! » Et, effectivement, ma lame atterrir dans le poitrail du perroquet qui s’effondre…Bon, niveau discrétion on repassera. « Il m’a bouffé le nez ! Regarde ! Ce con m’a bouffé le nez ! »

Tu l’entends qui râle après toi alors que tu te diriges tranquillement un peu plus loin pour pisser. Ça te fait doucement sourire, étirement des lèvres qui s’accentue en écoutant les conneries qu’il peut débiter à la seconde. Tu n’es pas du genre à pleurnicher ni même à être consoler pour quoi ce soit mais tu es ravi de savoir qu’il s’inquiète presque plus pour ta queue que pour ta petite personne… on se demande bien pourquoi d’ailleurs. « C’est à se demander qui serait le plus malheureux de ne plus pouvoir s’amuser avec ma queue… Moi … ou Toi ? » Tout en parlant tu t’es débraguetté et a commencé ce pourquoi tu es venu par ici. Mais à peine ta phrase finie, tu entends le premier effort fourni par l'estomac de ton jumeau. Tu détournes la tête dans sa direction et … Shit, il est d’or et déjà en train de tapisser le bitume.  « Il faut croire que je t’ai un peu trop secoué cette nuit… » What ? Ce n’est pas comme ci tu pouvais y faire quelque chose de toute façon et tu n’es pas le genre à plaindre ou autre bullshit du genre. Et puis tu es légèrement occupé à l’heure actuelle… enfin plus maintenant parce que tu as fini… Du moins tu pensais avoir fini jusqu’à cet instant où ta fermeture décide clairement de te faire chier. Tu mets quelques minutes à régler le problème. Tu y laisses d’ailleurs un morceau de doigt et sans doute un tant soi peu de ta fierté. Un dégobillard et un estropié… en voilà une fine équipe ! Grognon,  tu retrouves ton parabatai, le teint blafard, livide et qui pourtant trouve encore le moyen d’ouvrir ses lèvres. « Le jour où je le garderai sur le cul ça sera toi sans aucun doute qui viendra chialer dans mes draps pour me l’enlever… »

Ton poignard séraphique répond dès lors que tes doigts de néphilim entre en contact avec lui. Le zoo n’est pas vraiment ton délire.  Les cris de divers animaux se mélangent, brouahah qui ne cesse jamais. Tu ne comprends même pas l’intérêt des Terrestres à enfermer  toutes ces bestioles entre quatre murs.  Instinctivement, tes mouvements se sont calés à ceux de ton parabatai, complémentarité parfaite dans le quadrillage de la zone. Tu zieutes vers Jeremiah, toujours, levant les yeux au ciel à sa remarque. Il n’en loupe pas une et tu ne peux retenir un léger ricanement de franchir la barrière de tes lèvres. Mais il s’estompe lorsque ton regard s’attarde sur le vivarium. Tu t’approches des vitres, de cet énorme reptile venimeux qui occupe la majeure partie de cette boite. Tu grimpes  à l’échelle réservée au service, prunelles cherchant à confirmer ce que tu suspectes.

Le cri de ton jumeau résonne, écho qui manque de te faire perdre l’équilibre. Tu te rattrapes de justesse de ta main blessée, grimace arrachée mais tôt fait d’occulter pour cet autre qui est blessé. Tu sautes de ton perchoir pour le rejoindre en quelques enjambées.  Le carmin dégouline sur ses doigts et envahit le dos de sa main. Manquant de tissus  et refusant de sacrifier ta veste préférée (ouais le sang s’est difficile à faire partir), tu retires ton haut. Puis d’un mouvement, tu remplaces ses doigts par ton tee-shirt. Tu soulèves légèrement le linge déjà imbibé pour zieuter à quoi ça ressemble avant de le reposer dessus et d’exercer une pression importante avec tes doigts. Ton regard rencontre enfin le sien et ta main de libre vient heurter l’arrière de son crâne d’une petite claque réprobatrice. «Tant qu’il t’a pas bouffé le cul… » Que tu lui rétorques alors avec un sourire avant d’ajouter « Tu me dois un tee-shirt…» Tu lui tends ta stèle de ta main foulée avant de regarder les alentours. Vous êtes comme des éléphants dans un magasin de porcelaine… Avec tout le bordel que vous foutez tu ne serais pas surpris de voir les vampires pointer leurs sales gueules de suceurs d’hémoglobines à tout instant. D’autant plus maintenant, avec celui de Jeremiah qui doit leur affoler les narines. « Il y a un serpent crevé dans le vivarium là-bas… ces sangsues de morts vivants ne doivent pas être bien loin. »