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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici Theodora Lupinelli - Bite me if you can 3308333368
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 Theodora Lupinelli - Bite me if you can

         
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MessageSujet: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptySam 8 Sep - 21:16


Theodora Lupinelli

« Le gras c'est la vie »


Nom LUPINELLI

Prénoms Theodora

Date & lieu de naissance Rome, le 31 octobre 1994

Âge 24 ans

Origines Franco-Italienne

Statut sentimentale Attend le grand amour ... en bonne compagnie.

Orientation sexuelle Vivant

Métier Experte en gâteries

OrganisationA rejoint depuis peu les Chiavi.

Homines
Pseudo/nom Lunedy/Fiona

Comment as-tu connu le forum? Le duo infernal Neiza/Kaled

Comment le trouves-tu Kaki Theodora Lupinelli - Bite me if you can 129189093

Fréquence de connexion Au moins une fois par jour

Ton âge XXI

Multicompte? Nope

Avatar choisi Holland Roden

Codes à remplir
Code:
<pris>Holland Roden</pris> <a href="http://die-ac-nocte.forumactif.com/u81">▲</a> Theodora Lupinelli
Code:
<i>Lupinelli </i>




Quaestionario
« La fragilité n'est qu'apparence »
Comment as-tu vécu la découverte du monde obscur ? Quel fut tes sentiments ? As-tu été angoissé, perplexe, apeuré ? J’avais six ans et voir un homme lancer un sort, se transformer en animal ou disparaître dans un nuage de fumée était la réalisation de mes rêves d’enfants et de princesse. Comme le père Noël ou la petite souris. Je me souviens avoir appelé maman, lui montrant le loup en souriant alors qu’elle blêmissait. Quand je cherche dans ma mémoire il me semble avoir applaudit à ce moment, ravie par la magie du moment. Persuadée dans mon esprit d’enfant que c’était réel, mais sans réaliser à quel point je le regretterais plus tard.

Comment vois-tu les Créatures Obscures et les Néphilims ? Représentent-t-ils un danger pour toi ? Une menace ? Où le contraire ? Ces créatures sont dangereuses. Elles ont des crocs, des griffes, des nez crochus et des ongles fait pour arracher les yeux. Ce n’est pourtant pas la première chose qui frappe chez eux, leur beauté glaciale ou brûlante oui mais pas leur cruauté. Elle est insidieuse, lorsqu’on la remarque il est souvent trop tard, la queue du serpent à déjà été écrasée et la bête mord. Mais moi aussi. .

Lors de l’épidémie, as-tu été contaminé ? Si oui, comment gères-tu les symptômes ? Si non, des proches ont-ils été touchés, sont-ils morts ? Comment as-tu vécu cette maladie ? Contaminée. Oui je crois que c’est le mot, l’explication donnée aux voix dans ma tête, à la folie qui s’empare doucement de moi, troublant mes journées et détruisant ma vie. Les mots se troublent devant mes yeux, dans ma tête. Tout n’est plus que hurlement. Il faut que ça cesse. Que je les fasse taire. J’ai perdu mon travail que j’adorais. Les gens m’évitent dans la rue, personne ne m’approche, personne n’ose approcher des contaminés. Et ces hurlements toujours, ces voix qui hurlent incohérentes souvent et parfois limpides. TUE. TUE. TUE.
Il faut que ça cesse.

Fais-tu partie d'une organisation? Si oui laquelle? Qu'est-ce qui t'as poussé à rejoindre celle-ci? Si non, pourquoi? J’ai depuis peu rejoint les Chiavi. Pas par conviction, pas par choix mais pour être libre. Je ne veux pas voir mourir tout les magiques comme je les appelle parfois. Je ne veux pas attaquer d’enfants, massacrer des familles, ou tirer sur des gens innocents par pur fanatisme. Mais … je crois qu’au fond je veux juste qu’ils disparaissent. Comme s’ils n’avaient jamais existé. Comme le lapin dans le chapeau du magicien, juste une parenthèse magique. Qu’ils remportent leur magie, leur maladie, leur folie loin de mon monde. Alors parfois pour arriver au but il faut prendre des décisions radicales. Pour la communauté, pour le plus grand bien. En espérant y survivre.

Ton avenir, tu le vois comment ? As-tu peur d’y penser ? As-tu des craintes, des angoisses ? : Un jour j’ai cassé un miroir lors d’une de mes crises de démences. Lorsque je suis revenu à moi le sol de ma chambre était recouverts d’éclats de verre plus ou moins gros qui réfléchissait mon corps en un millier de fragments brisé. C’est ce que je suis. Un ensemble de pièces cassées qui ne vont plus ensemble. Je n’ai plus de parents, plus de travail, pour survivre je dois offrir mon corps, mon sang à des être que je souhaite fuir plus que tout. Alors ne me demandez pas si j’ai un avenir. Aidez moi simplement à survivre au présent. .





Dernière édition par Theodora Lupinelli le Sam 15 Sep - 21:07, édité 18 fois
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptySam 8 Sep - 21:16


NOS FABULAM NARRAT
« Petite citation du personnage machin »



Il était une fois une petite fille née à la jonction d’Octobre et Novembre lors de la Samhain, ou Halloween plus communément. Cette petite fille avait tout pour être heureuse, des parents qui s’aimaient et qui aimaient leurs enfants. Un grand frère qu’elle adorait et qui acceptait malgré la différence d’âge de partager ses jeux avec elle et un plus jeune qu’elle protégeait autant qu’elle pouvait même si elle l’obligeait à jouer aux barbies avec elle. Un énorme maine coon roux, judicieusement nommé Fuoco de part sa capacité exceptionnelle à créer des catastrophes à chacun des endroits où il posait ses énormes pattes venait compléter cette famille pour le moins banale mais heureuse.

Lorsque les créatures obscures s’étaient révélé au monde j’allais avoir six ans. La rentrée approchait  et sachant à quel point l’école m’effrayait maman, sous couvert d’une sortie pédagogique, nous avait amené mangé une glace près du Colisée. Aujourd’hui encore je serais incapable de dire ce qu’il s’est vraiment passé ce jour là. Je me souviens juste de ma glace, maman avait cédée et m’avait pour une fois autorisée à avoir deux boules pour moi toute seule. Je savourais l’explosion des saveurs dans ma bouche lorsque Maman avait brutalement reculé sa chaise et saisis la main de petit frère l’arrachant presque à sa chaise. Grand frère avait répondu à quelque chose et saisit ma main également, m’obligeant à le suivre dans les ruelles de Rome. Je ne comprenais pas ce qu’il se passait mais je me souviens d’avoir pleuré lorsque je renversais ma glace par terre, peinant à suivre le rythme de mon aîné. Rétrospectivement j’imagine que maman avait du apercevoir le combat, les jours qui avaient suivit l’incident avaient été tendu. Maman refusait que nous jouions seuls dans le jardin si elle ne pouvait pas nous surveiller. Mais les choses s’étaient calmées, en apparence du moins et j’avais pu faire ma rentrée normalement.


                  Je ne me souviens pas avoir aimé l’école un jour. C’était pour moi un calvaire, les lettres se mélangeaient devant mes yeux, les sons également se ressemblaient tous pour moi, je mélangeais les m et les n, les f et les v. Et on m’obligeait à lire toujours plus, à écrire toujours plus, parce que c’était en pratiquant qu’on apprenait. Idée de merde. C’est deux ans plus tard que je fus finalement diagnostiquée dyslexique et que je commençais à rattraper mon retard de lecture et d’écriture. Aujourd’hui si je lis et écris à peu près convenablement lorsque je me concentre j’ai toujours un dégoût manifeste à l’égard de l’école. Malgré tout le mois de septembre de l’an 2000 laissât comme les autres un goût amer sur ma bouche, adoucit par le fait d’y retrouver mes amies. Si je ne me suis jamais distinguée par mon excellence à l’école j’ai toujours été quelqu’un de contact facile. Je n’avais pas le cerveau mais le social.

 
                    L’année 2000 commença donc comme toutes les autres, l’incident près du Colisée semblait, à mes yeux d’enfants, avoir été oublié. Pour moi, seul comptait les soirées pyjamas, qui duraient jusqu’à presque 22h, chez les copines, l’heure du goûter et la manière de convaincre Grand Frère de m’aider dans mes devoirs. C’est en décembre que tout à changé pour moi, je regardais les dessins animés avec mon petit frère lorsqu’un flash spécial avait éclaté et que pour la première fois j’avais vu un homme se changer en loup. J’avais éclaté de rire, ravie par ce nouveau tour de magie et appelé Maman, pour qu’elle vienne voir le loup. Ce soir là malgré le ravissement d’avoir vu le loup : si c’était possible le Père Noël devait exister lui aussi, peut être que cette année j’aurais encore une fois beaucoup de cadeaux, la soirée fut douce amère. On dut se coucher tôt et toute la nuit j’entendis les murmures de Maman et Papa dans la cuisine. Et la vie continua, sauf que désormais il était courant de voir dans la cour de récréation des jeunes loups courir les uns après les autres ou des petites filles dont les cheveux devenaient verts lorsqu’elles paniquaient. Je trouvais ça plutôt rigolo et regrettait presque de ne pas pouvoir faire la même chose. Mais lorsque j’avais demandé à Papa pourquoi je n’étais pas une sorcière, Guido Lupinelli s’était contenté de sourire et de me dire que j’étais déjà sa petite sorcière et que je n’avais pas besoin de pouvoir pour faire des bêtises. Maman elle me gifla, pour la première fois de ma vie elle cria sur moi alors que les larmes roulaient sur mes joues. Finalement, probablement prise de remords elle s’agenouilla devant moi et me prit dans ses bras, m’expliquant que j’étais sa petite fille et que je n’avais rien à envier à ces monstres. Je ne les mentionnais plus jamais devant elle.

Et le temps passa. Notre terre fût ravagée par la guerre, une guerre ouverte mais insidieuse entre obscurs et nephilims qui se souciaient peu qu’entre eux se trouvent des millions d’humains. Les magiques se battaient indifférents aux humains. Ceux que l’on appelait obscurs disparurent peu à peu de nos écoles, fuyant se mettre en sécurité. Jusqu’à ce qu’ils trouvent le moyen de riposter, de lutter à armes égales contre les néphilims et leurs alliés. Maman disparaissait de plus en plus souvent le soir, sans nous dire où elle allait mais nous embrassant à chaque fois comme si elle pensait ne jamais nous revoir. C’était une époque étrange. Finalement les obscurs commencèrent à riposter, montrant une puissance de plus en plus éclatante et Maman continua de sortir le soir. Pour ma part je traversais cette époque sans m’en rendre compte, trop jeune pour réaliser ce qu’il se passait vraiment. Tout ce que je comprenais c’est que certains de mes amis quittaient l’école pour ne pas y revenir, déménageant dans d’autres villes, certains allant jusqu’à quitter le pays pour des mirages tels que : sécurité, liberté, humanité.


L’école était toujours un calvaire, je n’arrivais pas à suivre, la lecture était toujours une épreuve malgré les séances d’orthophonistes. Mes professeurs ne semblaient pas comprendre qu’il me fallait du temps et des documents écrit en gros. Je détestais y aller et essayait de convaincre mon père de me faire quitter le système classique. J’aurais aimé intégrer une classe professionnelle pour me former en restauration et pâtisserie. Pas besoin de lecture interminables ou d’oraux impossible. Juste de mélanger des saveurs jusqu’à en tirer le plus de plaisirs possibles. Et j’aimais voir le plaisir sur le visage de mes frères ou le sourire appréciateur de mon père lorsque je testais des recettes sur eux, les cookies trois chocolats et les muffins à la cannelle semblaient avoir leur préférence pour le moment. Mais j’avais trouvé une nouvelle recette à base de framboise et pistache que je comptais bien leur faire goûter ce soir. J’étais en train de remuer la pâte avec de grands mouvement amples pour éviter les grumeaux et j’allais bientôt pouvoir appeler papa qui allumerait le four. On était pourtant en 2008 j’avais 13 ans ! Mais je n’avais toujours pas le droit de toucher au four, c’était vraiment trop injuste. Alors je battais la pâte en attendant. La sonnette retentit et je glissais la cuillère dans ma bouche pour goûter la préparation avant de la reposer sur le côté pour aller ouvrir la porte. J’arrivais en même temps que mon père, qui me laissa ouvrir la porte. Deux carabinieri se tenaient sur le perron, la tête basse, immaculés dans leurs uniformes noirs et rouges. Papa les fit entrer, m’exhortant à aller dans ma chambre. Je ne l’écoutais qu’à moitié, me cachant en haut de l’escalier, très vite rejoint par mes frères. La discussion avait déjà commencé mais nous parvînmes à saisir quelques mots. «Retrouvée …. Sang… Rien pu faire… Condoléances». Le sang bourdonnait à mes oreilles, qui était mort ? Qui ? Les sanglots de mon père résonnait comme des coups de feu dans mes oreilles, dans mon corps entier. Je plaquais mes deux mains sur ma bouche pour m’empêcher de crier. Je piétinais presque mes frères lorsque je me ruais dans la chambre de mes parents où je pus laisser libre cours à mes larmes. Les sanglots étouffés par l’oreiller de Maman. Jusqu’à ce que je sente deux bras autours de moi, puis quatre. Alors que les corps de mes frères venaient m’entourer. Je me sentais compressée entre les corps de mes frères, j’étais consciente de chacune de leurs respirations, mais pour une fois ce n’était pas désagréable. Je ne sais pas combien de temps nous restâmes ainsi, des minutes, des heures peut être. Mon père finit par nous rejoindre, sans un mot, les yeux rougis. Il s’installa sur le lit, nous serrant tout les trois dans ses bras, dans une étreinte qui aurait pu durer toujours. Le lendemain lorsque je du quitter l’étreinte familiale pour des besoins naturels, je me figeais devant mon reflet, j’avais des cernes sous les yeux, l’air un peu hagard et du vert autour de la bouche et étalé un peu partout sur mon visage. Le gâteau… j’avais bien fait de ne pas le mettre au four.


Les jours qui suivirent passèrent comme dans la brume. Prévenir l’école, la famille, l’enterrement. Mon père nous avait autorisés à voir le corps malgré les conseils de ses amis. Le corps, on nous avait prévenu, était exsangue. Les paupières était fermées. La peau de ma mère était pâle, si pâle, presque transparente et si fragile, semblable à du parchemin. Le réseau veineux paraissaient, les os ressortaient sur le corps sans vie. L’expression indifférente. Ma mère ressemblait à une carte du corps humain. Une carte grotesque et difforme. La seule trace qui indiquait que le corps humain face à moi avait un jour éprouvé des sentiments était son poing crispé sur le médaillon familial qui, je le savais contenait nos photos, comme si on avait tenté de le lui arracher. Je ne reconnaissais pas ma mère et voir le cercueil se refermer sur son corps fut presque un soulagement. Et ainsi je dis adieu à la femme que j’avais appelé maman les treize premières années de ma vie.


Nous déménageâmes à Paris l’été suivant et en septembre 2009 je fis mes premiers pas dans l’école de cuisine Lenôtre. Mais plus rien n’était pareil. La situation avec les magiques n’avait fait que se dégrader au point que les Carabinieri italien n’avait, malgré notre insistance et nos demandes répétées, jamais accepté d’ouvrir une enquête quant au décès de ma mère. L’étiquette  victime de guerre avait été tamponné sur son dossier et l’affaire classée. Mon père en perdait doucement la raison. Il usait de tout ses contact pour tenter de comprendre, absent de la maison les trois-quart du temps. Laissant à Grand-Frère le soin de s’occuper de nous. J’essayais de l’aider, de préparer des repas, de me débrouiller… Mais c’était si difficile. Je voulais mon papa. La vie à Paris aurait été douce, si ma famille n’avait pas déjà été éclatée. J’étais presque heureuse la bas. Mais je voyais mon père s’enfoncer de plus en plus dans une spirale infernale de haine et de vengeance. La vie aurait été belle si mon père avait encore eu la force de me sourire. Lorsque deux ans plus tard, l’Église apporta son soutien officiel aux obscurs, mon père perdit tout espoir d’apprendre un jour la vérité. Nous le retrouvâmes  sans vie dans sont lit un soir d’automne. Cela ne surprit aucun de nous mais cela acheva de me briser le cœur. Seul trois personnes assistèrent à l’incinération de Guido Lupinelli. Nous mélangeâmes ses cendres avec celle de ma mère, avant de les verser sur une des plages de l’Atlantique sur laquelle il s’était rencontré. Et la vie continua… Je continuais l’école, alors que mes frères entamaient respectivement leurs lycée et les études supérieures. Les obscurs se révélaient dans le monde entier. Des règles étaient établis en leur faveur. Nous n’étions plus chez nous nul part. Et alors que mon petit frère semblait grandir avec ce changement, je voyais une fureur qui m’effrayait dans les yeux de mon aîné. Il refusait pourtant d’en parler avec moi, se débrouillant pour changer de sujet à chaque fois. Mais lui aussi avait commencé à téléphoner tard le soir et à sortir même lorsque je le suppliais de rester.


C’est au cours de l’été 2014 qu’il nous annonça sa décision de repartir en Italie travailler. J’avais achevé l’école de cuisine un an auparavant et trouvé mon premier vrai boulot. Petit Frère lui avait terminé son lycée et s’apprêtait à entrer dans l’enseignement supérieur. Nous n’eûmes pas besoin de nous concerter pour décider de le suivre. Nous étions les derniers Lupinelli, nous ne pouvions pas nous séparer ainsi. Du boulot, des universités, il y en avait partout. Revenir à Rome avait quelque chose d’excitant. J’avais grandi ici, j’y avais encore des amies. Je m’y sentais chez moi. Nous avions vendu notre maison d’enfance avant de partir à Paris alors nous emménageâmes ensemble dans un grand appartement moderne dans le coeur de Rome. Grand-Frère ne parlait jamais de son travail. Petit-Frère entama ses études et se fit rapidement des amis de tout horizon et de toutes espèces malgré le désaccord évident de notre aîné. La tension entre eux grimpaient et leurs disputes étaient de plus en plus courantes et de plus en plus fortes. Le seul endroit où j’échappais à cette ambiance morose c’était au travail. J’avais été engagée dans le restaurant d’une dénommée Rosalie, en tant que cuisinière/tapissière sous les ordres de son chef cuistot. Si plus tard j’espérais pouvoir ouvrir ma propre boutique, j’adorais mon boulot actuelle, les gens, l’ambiance. Je m’éclatais. Je sortais avec des amis, je cuisinais, je flirtais, je buvais et je recommençais. J’étais jeune et je comptais bien en profiter.


En 2016 Grand-Frère quitta l’appartement, il devint fou lorsque notre benjamin lui annonça sortir avec une créature. Un assassin avait-il répliqué. La dispute entre eux avait été homérique. Malgré mes tentatives pour m’interposer entre eux aucun ne fut sensible à mes arguments. Et beaucoup de choses regrettables furent dites. Le lendemain mon frère partait en claquant la porte. A la fin de l’année mon benjamin me quittait à son tour pour s’installer seul, refusant de vivre encore aux basques de sa grande sœur avait-il dit avec affection. Si j’étais en contact avec eux deux, je savais que le contact était rompu entre eux. J’aurais donné beaucoup pour qu’ils se reparlent, je n’avais pas réalisé à quel point je devrais souffrir pour cela.


Cela commença comme une simple fatigue, une attaque en force de ma dyslexie, des difficultés à lire et des mots de tête récurrents. Persistant. Au boulot j’avais été incapable de lire une nouvelle recette, le Chef avait dû me la dicter à sa grande consternation. Les choses empirèrent ensuite, je pensais entendre des gens m’appeler dans la rue, pour découvrir ensuite que j’étais seule. Ces illusions m’accompagnaient partout. Je n’arrivais plus à lire, je ne comptais plus que sur ma mémoire pour travailler. Et il y avait les voix… ces voix dans ma tête qui m’accompagnaient partout. Elle prenaient de l’importance, grossissaient, hurlaient dans ma tête. Et je me surprenais à leur répondre. Je ne voulais pas leur répondre. Mais elles insistaient. Litanie cacophonique à chaque instant. Dans ma tête, tout se passait dans ma tête, j’en étais prisonnière. La première fois au restaurant je cassais un bol, la seconde je lâchais une poêle brûlante sur le sol, la troisième un set de couteau de cuisine, me blessant au passage. Les voix jubilaient, elles voulaient du sang, de la douleur. Elles en voulaient plus. Ce jour là Rosalina me retint à la sortie du restaurant et me tendit un chèque. Elle ne voulait plus me voir. Pas dans son restaurant. J’étais dangereuse. Trop pour qu’elle court le risque de me garder. Elle était désolée. Bien sûre elle l’était, mais ça ne changerait rien. Au revoir. J’eus la force de marcher jusqu’à mon appartement avant de m’effondrer. De hurler. A l’unisson avec les voix. Les jours suivants je me rendis chez le médecin, chez un spécialiste, je demandais à mes connaissances Autres ce qu’ils en savaient. Mais où ils n’en savaient rien ou ils ne voulaient pas parler. Pas parler. Ma tête hurlait et on me refusait des réponses auxquelles j’avais droit. L’argent vint bientôt à manquer. Je ne pouvais plus me nourrir, plus sortir, plus vivre. Mes amis m’évitaient. J’étais trop flippante pour eux. Je répondais de plus en plus souvent aux voix. Me contentant parfois de marmonner aux mêmes risques qu’elle. Hurlant avec elle. Brisant mon crâne contre le mur pour les faire cesser. Encore et encore.


Tout mes CV furent refusés. Personne ne voulait d’une malade chez soi. Alors désespérée, bientôt à la rue je trouvais le chemin d’In Vino Veritas. Des rumeurs couraient sur le fait qu’ils étaient perpétuellement à la recherche de donneur. En bouteille, à la veine… Du sang était du sang. Je survécu ainsi. Jusqu’à ce qu’un jour les voix s’apaisent. Que la douleur cesse. Que je puisse penser à nouveau. Un de mes réguliers m’indiqua un lieu où je pourrais gagner de l’argent, plus que dans un bar à vin. Il me conduisit lui même au Château. M’introduisant auprès de leur RH. Me laissant avec elle. Je ne sais pas comment j’obtins le job mais je commençais à danser pour eux. Il n’y avait pas de plaisir juste de la lascivité, des déhanchés, des corps qui s’entremêlaient entre eux, sur des barres ou sur la scène. Là tout n’est qu’ordre et beauté, luxe, calme et volupté. Mais le boulot payait bien. Et le mot non était respecté. Alors je restais. Les limites que je m’étais fixées s’effaçant avec le temps. Je finis même par aider en cuisine, renouant occasionnellement et brièvement avec ce qui avait été ma passion. Si j’avais abandonné mes rêves j’espérais retrouver un jour mon amour de la cuisine, retrouver une vie que d’aucun qualifierait de normale. Quitte à vendre mon âme aux diables. Je ne haïssais pas les Magiques, qu’ils soient obscures ou Néphilims. Mais ils avaient brisé ma famille, brisé ma vie, apporté la maladie. Ils nous avaient maudits. Je voulais qu’ils s’en aillent. Ailleurs. Au Paradis ou en Enfer. Je le leur laissais. Je voulais retrouver ma vie. Sans les voix dans ma tête. Je voulais retrouver la chaleur d’une cuisine. La douceur d’une étreinte. Je voulais voir disparaître les marques de morsures sur mon corps. Alors lorsqu’on m’approcha pour rejoindre ce groupe, les Chiavi, je me laissais tenter. Spectatrice d’abord puis informatrice. Je n’étais pas capable de tirer sur quelqu’un. De détruire quelqu’un. Mais je savais parfois ce qu’Ils faisaient, prévoyaient. Et je n’étais qu’humaine. Alors si d’autres avaient la possibilité d’agir pour changer les choses, peut être qu’il fallait saisir cette possibilité.

Ne disait-on pas la fin justifie les moyens ?



Dernière édition par Theodora Lupinelli le Sam 15 Sep - 20:15, édité 6 fois
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptySam 8 Sep - 23:49

Preums!

Bienvenue parmi nous ma belle!

hâte de lire ce que tu nous réserve pour cette belle petite pâtissière :D

réseves moi un lien
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Morgan I. Ricci

Morgan I. Ricci
J'ai débarqué à Rome le : 22/08/2018 , j’ai déjà envoyé : 493 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 164
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptySam 8 Sep - 23:55

PATISSIERE Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2465099045
HOLLAND Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2465099045
TOI Theodora Lupinelli - Bite me if you can 4237285151
je suis si contente on va pouvoir de nouveau rp et comploter ensemble Theodora Lupinelli - Bite me if you can 810551335 Theodora Lupinelli - Bite me if you can 3072270985
bienvenue ma bichette et tu va voir on va bien s'amuser Theodora Lupinelli - Bite me if you can 3147535680
jotem I love you
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 0:59

Bienvenue à toi encore ! Ton vava est juste I love you j’adore Holland. Bon courage pour ta fiche Theodora Lupinelli - Bite me if you can 239759136
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 2:55

COMMENT CA DUO INFERNAL ? Theodora Lupinelli - Bite me if you can 329309473
Ok. J'avoue. Un peu.

Bienvenuuuue Theodora Lupinelli - Bite me if you can 4237285151 Je suis trop contente que tu sois là Theodora Lupinelli - Bite me if you can 718761031
J'ai hâte de voir ce que tu vas nous faire Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2783577710
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 8:09

Bienvenue parmi nous
Je sens que Cassie va apprécier ton métier
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 10:02

Bienvenue encore Theodora Lupinelli - Bite me if you can 4237285151 Bon choix de vava Theodora Lupinelli - Bite me if you can 55509140
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 10:25

Duo infernal ? Ou ça ? Theodora Lupinelli - Bite me if you can 329309473 Vraiment je ne vois pas Theodora Lupinelli - Bite me if you can 129189093

BIENVENUE ICI ma douce Théo Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2783577710 Evidemment tu me réserve un lien hein, je veux Re Rp avec toi Theodora Lupinelli - Bite me if you can 718761031

Courage pour ta fiche Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2783577710 Theodora Lupinelli - Bite me if you can 2588937300
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can EmptyDim 9 Sep - 14:35

La belle Holland, ce choix Theodora Lupinelli - Bite me if you can 4237285151 , hâte d'en savoir plus sur elle Theodora Lupinelli - Bite me if you can 96398526
Bienvenue sur DAN petit chat Theodora Lupinelli - Bite me if you can 3556324869
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MessageSujet: Re: Theodora Lupinelli - Bite me if you can   Theodora Lupinelli - Bite me if you can Empty

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