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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. 3308333368
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 (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.

         

Olympe De Briant

Olympe De Briant
J'ai débarqué à Rome le : 15/07/2018 , j’ai déjà envoyé : 1179 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 98
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MessageSujet: (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.   (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. EmptyMer 16 Jan - 6:56

Nathan, Olympe & Hadrian

There is always some madness in love

« Ce n’est pourtant pas compliqué bon sang ! » Hurle la Grande Sorcière en se levant, les flammes sur les bougies du QG doublant de taille au rythme de sa colère contre la jeune sorcière de dix-sept ans. Elle était assise à cette table, dans la pièce principale ayant renvoyé dans leurs chambres les sorciers vivant ici par manque de moyen pour vivre ailleurs. Et il faisait nuit depuis plusieurs heures. Ce pour quoi elle était ici en compagnie d’Arthur, de Willow et de Nathan. Son associé ayant décidé de se faire la malle sur cette histoire, retardant le week-end des deux amants pour la destination… Il n’y en avait pas vraiment, le sujet étant resté en suspens, puisqu’Olympe avait le Consul qui lui soufflait dans les bronches pour qu’elle livre la petite afin qu’on l’interroge à la Brigade Nocturne. Chose à laquelle, elle ne survivrait pas. À cause d’un manque de force, ou bien parce qu’elle serait condamnée avant qu’ils n’aient pu manœuvrer pour la sortir de sa prison. La Grande Sorcière de Rome était énervée et ça se voyait aux changements de ses iris, du bleu au vert et au violet qui caractérisait sa marque, mais également sa couleur de cheveux qui passait du  blond au rouge vif, puis au noir avant de revenir sur un vert pastel. Actuellement, elle était sans doute brune aux yeux bleus. Mais quand le rouge reviendrait, tout le monde en prendrait pour son grade. Elle détestait cette situation et ça fait déjà deux semaines qu’ils y travaillaient, alors que la mort du Pape n’arrangeait rien à la tranquillité fragile de Rome. « Je te le demande une d-e-r-n-i-è-r-e fois, Willow. » Continue-t-elle en décomposant bien son mot. « Avec qui tu étais ce soir-là ? Je veux des noms… DES NOMS WILLOW ! » Alors que la crinière bouclée de la sorcière passe de nouveau au rouge pétant. La petite sorcière tente bien de lui expliquer qu’elle ne se souvient de rien, il avait été d’autorité publique qu’elle était en présence de loup-garou. Et Olympe ne voulait pas en venir à des méthodes peu conventionnelles qu’elle maîtrisait à peine. La magie noire et la magie du sang, ce n’était pas son domaine. Son père démoniaque s’était bien moqué pour lui rappeler il y a quelques jours. Mais le pire était de définir si le fait que Lucifer se moque de son enfant, ou bien que Lucifer puisse prendre contact avec elle qui était inquiétant. « Ne me force pas à… » Alors qu’Arthur se lève pour la couper. « Ce n’est pas dans tes méthodes d’user de magie rouge pour ça ! » Lui rappelle l’anglais alors que ses iris prennent une teinte rose vif, et qu’Olympe retrouve une couleur de cheveux normaux et des iris on ne peut plus normaux. Son bras droit lui évitait bien des ennuis. Surtout que ce type de magie n’était pas des plus acceptées par le Consul. Et dans le cas présent, ça serait pour mettre en échec une enquête du Consul afin d’innocenter une petite sorcière. Olympe rumine un instant et se remet dans sa chaise. À sa gauche Nathan se taisait, le courroux d’Olympe n’était pas fréquent, mais Arthur le jugeait impressionnant par moment. « Allez viens, Olympe va se calmer et toi manger quelque chose. » Arthur avait la diplomatie qu’elle avait perdue et elle les regarde s’éloigner en soupirant longuement. Étendant ses jambes sous la table. Une main passant dans ses cheveux. Elle allait finir folle avec ces jeunes, elle allait tourner chèvre. Pourtant, elle vient poser son regard sur Nathan en souriant. « Je suis démoniaque n’est-ce pas ? » Après tout, la moitié de son sang était de cette nature, elle devait l’être forcément. Elle vient pencher la tête pour la poser sur son épaule. « C’est l’idée de savoir que ma tête peut-être plantée au bout d’une pique qui m’inquiète, si elle a vraiment aidé des Nephilims avec les loups, je vais en subir les conséquences, hormis si c’était sous la contrainte… Mais elle ne se souvient de rien. » Sous-entendu, je ne veux pas mourir, à l’aide. Elle soupire une nouvelle fois… « J’ai véritablement… besoin de vacances… » Et ils avaient décidé d’en prendre tous les deux, même si ce n’était que quatre jours. Et encore cela devrait attendre le conclave et le nouveau Pape, trop de pions politiques allaient bouger et elle ne pouvait pas se permettre d’être absente… Elle se redresse en l’observant. « Tu veux boire ? Ça fait des heures que nous y sommes parce que ton idiot de terrestre s’est désisté… Il est toujours si peu digne de confiance ou bien ça date d’hier ? » Elle ne comprenait pas qu’on pouvait manquer à ses engagements, elle qui avait grandi à l’époque des chevaliers, de l’honneur et du patriotisme, ça la dépassait un peu. Quand pourtant, on s’agite autour d’eux, elle chercher Arthur des yeux pour n’y voir qu’un enfant sorcier de dix ans s’approcher d’elle et tirer sur sa robe. « Olympe, il y a un Monsieur. Il dit qu’il veut te voir. » Elle frotte le haut du crâne du petit en se levant. Ses cheveux grenât allant de pair avec les taches de rousseurs sur son visage. « Merci Kenyan. Je vais aller voir, tu es gentil, retourne te coucher maintenant. » Elle a un sourire navré envers Nathan, alors qu’elle se lèvre, défroissant la longue robe prune. Col danseuse, et manches bouffantes en tulle prune pailleté. Encore un vêtement de choix envoyé par elle ne sait plus quelle maison de mode de Rome afin qu’elle soit vue et portée par une personnalité. Une belle promotion dont Olympe retirait des vêtements et un chèque assez juteux qui permettait d’entretenir cet endroit et les sorciers qui y vivaient. Ou alors ça permettait de payer Helen, sa gouvernante qui devait se faire un sang d’encre à la voir dehors si tard sans qu’elle ne l’ait prévenue. Ses talons claquent alors qu’elle a les yeux baissés sur son portable pour envoyer un message à cette femme, lui disant qu’elle pourrait rentrer. Mais quand elle relève le regard, sa bouche s’ouvre et l’iPhone tombe de ses mains pour se briser sur le sol, tant le choc est grand. Tant son cœur bat contre sa poitrine à ne plus savoir quoi faire d’autre. Il aurait voulu sortir si entre deux coups de cœur, il ne loupait pas un battement ce con de palpitant. Il n’y avait plus que lui, Nathan et elle dans la pièce. Mais un cheval aurait eu plus de facilité à se défaire ses œillères, alors qu’Olympe laissait le peu de magie qu’elle avait prendre possession d’elle dévoilant des marques qu’elle avait cachées au blond en face d’elle durant des années. Que ça soit à Blois, Chambord, Saint-Germain-en-Laye ou Ambroise. Elle savait, elle savait pourtant qu’il était en ville. Elle le savait, Onyx l’avait prévenu. Elle l’avait même cité pour sa reprise d’identité comme témoin qui pouvait dire qu’elle était bien Olympe Henriette De Briant et non une usurpatrice. La Grande Sorcière de Rome a juste les bras ballants le long de son corps. Qu’est-ce qu’elle devait faire ? Dire ? Penser ? Ça faisait 450 ans qu’elle avait attendu de le revoir, de le revoir vivant. Et maintenant qu’Hadrian De Lacroix-Choiseul était en face d’elle, elle ne savait plus comment y réagir. Mais c’était sans doute des larmes qui coulaient le long de ses joues sans qu’elle ne puisse faire quoi que ce soit. Est-ce qu’il venait la voir parce qu’il lui en voulait ? Parce qu’il voulait lui crier dessus, lui dire qu’il était content qu’elle soit là ou bien la blesser comme il avait été blessé de la supercherie qu’il avait subie de sa part et de celle d’Onyx en la faisant passer pour morte, alors qu’aujourd’hui, elle était l’une des plus grandes figures politiques de Rome. « Ha -… Ha -… » Même son prénom peine à sortir de sa bouche, alors qu’elle a de petits pas vers l’avant, tendant la main pour le toucher, la passant sur sa joue. Elle la découvre glacée et le sanglot s’échappe de ses lèvres au même moment qu’elle ferme les yeux, acceptant la réalité. C’était un vampire par sa faute et elle le découvrait aujourd’hui. Tout ça, c’était sa faute. Et elle n’arrivait même pas à soutenir son regard, à le saluer tant ça lui faisait du mal de savoir que tout ça, c’était à cause d’elle. Nathan pouvait bien pester, dire quelque chose, elle n’était même pas en état de l’entendre, de l’écouter. Elle aurait pu être sous hypnose que ça aurait été la même chose. Et sa main se perd sur la joue du français, elle tente d’accepter le sort qu’elle lui a imposé et pourtant. Elle ne sait pas comment, ni pourquoi. Elle se penche vers lui pour l’embrasser. Un baiser tendre, un baiser doux, qui dure peut-être une minute, une minute trop courte à son goût… Quand elle retrouve enfin l’usage de la parole. Elle se rend compte de qui est ici, avec elle. « Hadrian… C’est toi… C’est bien toi ? » Il lui avait tellement manqué.


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Nathan C. Lancaster

Nathan C. Lancaster
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MessageSujet: Re: (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.   (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. EmptyLun 21 Jan - 1:21

There is always some madness in love
Olympe, Hadrian et Nathan

Il savait que j'allais le tuer quand j'allais l'avoir sous la main. Non pas que j'avais des choses plus importantes à faire à la Brigade, mais il avait été convenu, que ce soit lui qui s'occupe de cette affaire. Possiblement, parce que je savais que je serais impartial, incitant sans aucun doute Olympe à sacrifier les deux jeunes sorcières si cela pouvait lui sauver la mise. En dernier recours, évidemment. Même si je me refuse à mettre des mots sur la relation que j'entretiens avec la sorcière, force est de constater qu'elle ne me laisse pas de glace non plus. Enfin. Je soupire, prends le dossier qui était posé sur mon bureau et prit ensuite la direction du QG des sorcières. Pour tout dire, je ne savais pas exactement à quoi j'allais être confronté, je ne sais que ce qu'Olympe m'avait dit. Intérieurement, j'en voulais à mon associé, que je savais trempé dans des trucs louches, mais ce n'était pas vraiment mon problème. Depuis que j'étais entré comme avocat à la brigade, j'avais dans l'idée de quitter le cabinet, même si une part de moi s'y refusait. Je l'aimais bien dans le fond et ma nature vampirique ne l'effrayait pas. Enfin, j'arrive rapidement sur place et me contente de lancer un léger sourire ironique à la Grande Sorcière de Rome en haussant légèrement les épaules en passant près d'elle. Nous n'avions pas vraiment le temps de parler et je pris place sur sa gauche quand elle s'assoit au centre. Son assistant prit place à sa droite. J'ouvris le dossier devant moi et le feuilletai avec attention. Bien, au moins, ce petit con avait pris toutes les notes nécessaires, comme s'il savait au dernier moment qu'il allait nous planter. Et très vite, le ton monta contre cette jeune sorcière d'à peine dix-sept ans. J'avais presque pitié d'elle, surtout qu'Olympe était en grande forme et visiblement excéder par son comportement. Je ne disais rien, mais j'écoutais attentivement ses réponses, ou ce qui passaient pour un ensemble de mots qui finissaient par faire une phrase. C'était laborieux, surtout que la jeune sorcière était fortement intimidé par la Grande Sorcière. Du coin de l'œil, je l'observais et j'étais en train de me dire que quelques jours de vacances pour elle comme pour moi ne seraient pas de refus, mais en ces temps troublés ça me paraissaient fortement compromis. Surtout, que le Consul ne pourrait sans doute pas se passer d'elle. Je voyais ses cheveux passer par pas mal de couleurs et à chaque changement, je voyais la jeune fille en face de nous se recroqueviller un peu plus sur sa chaise. Elle me faisait presque pitié, mais je savais que l'enjeu était trop important pour prendre des pincettes. Plus le temps passait et plus Olympe hurlait, sans avoir de réelles réponses. À un moment, je posais une main sur son bras, pensant qu'elle allait dire quelque chose qu'elle allait regretter et posant mon regard sur la jeune Willow. " Je suis là pour t'aider ma grande, mais tu ne me facilites pas la tâche. C'est pas compliqué ce qu'on te demande bon sang ! Donnes-nous juste des noms et je peux t'assurer que ça ira." Cette situation était en train de me rendre chèvre moi aussi, mais je devais garder mon calme pour inciter la jeune demoiselle à s'ouvrir à nous. Mais rien n'y fait. Et quand la sorcière menaça d'utiliser une autre méthode, je ne bougeais pas, n'ayant pas réellement le temps de comprendre ce que cela voulait réellement dire. Son assistant coupa court à tout ça. Je ne suis pas au fait sur la magie. Il faut dire qu'avant de retrouver Olympe et d'être avocat pour la Brigade, ce qui m'ammene souvent à en croiser, je gardais mes distances. Et il n'y a pas qu'avec eux, pendant très longtemps j me suis éloigné de ma propre race pour diverses raisons. Aujourd'hui, je n'avais pas de clans et aucune envie d'en rejoindre un. Mais, la magie, je n'y connaissais rien et au fond, cela ne m'effraie pas, du moins pas autant que ça le devrait j'imagine. Je sais que les sorcières sont des créatures démoniaques comme moi. Je sors de mes pensées quand le calme retombe d'un coup. Arthur et Willow ne sont plus dans la pièce et mon regard se pose sur la sorcière à mes côtés. Je souris quand elle me demande si je la trouve démoniaque. " J'avoue, tu es impressionnante. Rappelle-moi de ne jamais te donner de raisons d'être à ce pôint en colère après moi." Je taquine tandis qu'elle pose la tête sur mon épaule. J'aimerais la rassurer, trouver les mots qu'il faut, mais là, rien ne vient, sans doute parce que nous savons tous les deux que la situation est compliquée. " On trouvera une solution Olympe. Je suis là pour ça, non ?" Autant dire que la simple idée qu'elle puisse en payer les conséquences ne m'enchantent guère. J'inspire légèrement lorsqu'elle me parle de nos vacances. Quelques jours loin d'ici, loin de l'agitation de cette ville. Quand j'ai posé mes valises à Rome, il y a des années, je ne pensais pas que je serais à ce point toucher par la politique en règle générale. Et l'élection du nouveau pape me concernait comme n'importe qui, qui vivait dans cette ville. " Et moi donc... Tiens bon, ne tue personne, on pourra partir dans quelques semaines avec un peu de chance." Puis, sa tête quitte mon épaule et elle se redresse pour me demander si je veux boire quelque chose. Effectivement maintenant qu'elle en parle. Elle me demande ensuite si c'est une habitude pour mon associé, je souris doucement. " Un café, ça sera parfait, parce que la nuit est loin d'être finie, j'imagine." À sous-entendre que la jeune femme allait revenir et que l'interrogatoire allait sans doute reprendre. " Oui et non, et encore on a de la chance qu'il est tout noté." Puis un gamin arrive près de nous et signifie à son aînée qu'un homme voulait la voir. Elle m'adresse un sourire désolée et se relève, je fais de même et la laisse partir. Je rassemble les papiers qui étaient sous mes yeux en attendant qu'elle revienne. J'étais en train de lire quelques lignes quand j'entendis le bruit de quelque chose qui tombait à terre. Instinctivement, je me retourne. Je n'ai pas besoin de voir le visage d'Olympe pour comprendre que la surprise devait être grande. Même moi, j'étais surpris par l'homme qui était en face d'elle. Ce vampire, je le connaissais un peu, disons que je le connais parce qu'il m'avait raconté son histoire avec la sorcière. Je savais ce qui les avait unis, j'avais compris les sentiments. Mais je ne pensais vraiment pas qu'il viendrait là. Et moi, j'avais soudainement l'impression de ne pas être à la bonne place, de ne pas avoir à être là. Et je savais que je ne voulais pas assister à ses retrouvailles bien que j'y sois désormais contraint. Mon regard se pose sur Olympe tandis qu'elle se dirige vers lui, moi, je reste impassible, ne sachant pas ce que je devais faire ou dire. Rien, sans doute. Pourtant, je sentais ce qui allait se passer. Je savais qui était Hadrian pour elle et je savais ce qu'Olympe était pour Hadrian. Je sentais ma mâchoire se contracter et je me faisais violence pour ne pas faire de mouvements que je pouvais regretter. Mais lorsqu'elle posa ses lèvres sur les siennes, je baissais les yeux. Je savais qu'il n'y avait pas d'engagement, que ce soit de son côté comme du mien, nous n'étions pas ensemble, seulement deux amants. Mais voir ça... Je sentais tous les muscles de mon corps se tendre et je savais que je devais partir. Maintenant. Mais mon corps refusait de bouger. Et je restais là spectateur de ces retrouvailles que j'aurais voulu éviter. Le regard rivé sur le sol, essayant de garder contenance malgré tout. Parce que je le savais, j'aurais dû me préparer au fait qu'ils auraient fatalement fini par se revoir et que j'étais sans aucun doute de trop.

copyright Bloody Storm
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MessageSujet: Re: (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.   (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. EmptyJeu 14 Fév - 14:17

I can't hide How strong is the feeling when we dive
Across the ocean of my mind But in the end I drown, you pushed me down.
THERE IS ALWAYS SOME MADNESS IN LOVE

A nos coeurs échancrés,
A nos âmes fanées,
A nos corps déchirés.

   Ses doigts se glissèrent derrière le tissu blanc, ajustant l'emprise du col de la chemise sur son cou. Puis sa main descendit lentement sur sa poitrine, lissa son veston. Avec calme et maîtrise, elle remonta devant lui alors qu'il boutonnait sa manche. Un soupir vibrant s'échappa de ses lèvres. Une mèche d'or s'effrondra sur son regard soucieux alors qu'il nouait ses chaussures. Ses doigts tremblaient. Hadrian était bien connu pour son caractère mesuré, ses nerfs à l'épreuve des balles et sa confiance imperturbable. Il ne fit aucun doute qu'il ne devait sa nervosité qu'à l'unique impuissance de son coeur ; Olympe De Briant. L'échancrure que quatre-cent années de deuil, de fuite et d'acceptance n'avaient pas pu apaiser. Ses pensées l'entraînèrent sans peine à travers les limbes de son passé. Il se rappela Elena, il se rappela Alexandre, il se rappela Clotilde, il se rappela sa propre mort. Puis celle d'Olympe. Alors il en resta là, assis sur son fauteuil et le regard supplicié, incapable de trouver une accroche dans la brume. L'aisance avec laquelle Hadrian se laissait dériver dans l'obscurité de son propre chagrin était déconcertante. Il était un romantique, jusque dans les os, jusque dans la mort.

         Il y avait de la colère. De la confusion. De la souffrance. De l'affection. Quoi qu'il fasse, Hadrian ne pouvait que voir ce même visage se dessiner sous ses paupières, à chaque coins de rue, à chaque tournant de pages, sur chaque notes de musiques. Toujours ce même nom le hantant nuit et jour. Il avait tout fait pour l'oublier, lui pardonner, et se pardonner lui-même. Il avait cherché la paix au bout du monde. Il avait chassé l'espoir chez les sourires séduisant. Il avait traqué la mort dans la chaleur de l'astre royal. Quoi qu'il fasse, où qu'il soit, elle trouverait un moyen de lui rappeler sa présence, puis son absence. Bigre. La sorcière l'avait damné à un bien cruel sort.

         Sur le chemin, il ne pensa pas à bien grand chose. Hadrian ne semblait pas avoir vraiment réalisé les dernières nouvelles. Il ne s'y rendait que pour apposer sa signature sur un papier, peut être prendrait-il une tasse de sirop de plasma sur le chemin de retour. Il se balladerait aux alentours du Capitole. Arpenterait la nuit. Voilà une bonne soirée. Il avait prit des fleurs tout de même, des roses noires et blanches, sans vraiment savoir pourquoi. Ses pas réguliers et sa démarche assurée s'affaiblissèrent alors qu'il se rapprochait du pas de la porte. Il serra la mâchoire. Difficile de dégager autre chose que de l'anxiété à ce stade des évènements. Hadrian avait cependant toujours placé un point d'honneur à afficher chevalerie et chaleur. Alors il ferait de son mieux. Il ferma les yeux. Soupira pour se donner courage. Et lorsqu'il se sentit prêt, une main dans la poche, un bouquet dans l'autre, il s'avança; le coeur au bord des lèvres.

Une bourrasque sensorielle le balaya. Sa voix cristalline le paralysa. Son parfum étouffa sa conscience. Ses lèvres dévorèrent son coeur. Hadrian su qu'il était perdu. Les roses s'écrasèrent au sol alors que ses mains se glissaient dans le dos de la sorcière. Ses doigts effleurèrent ses mèches de blé. Puis, bien trop tôt, l'entreinte se rompit. Hadrian ouvrit les yeux, la découvrant de ses doux yeux océan.

                  - Hadrian… C’est toi… C’est bien toi ?

Il esquissa un pas en arrière, trop instinctif pour s'en empêcher. Son regard s'évada sur le côté, sur le sol, puis droit dans le siens. Il prit des secondes interminables pour répondre. Son regard d'abord surpris reprit contenance. Il se força à l'indifférence. Quoi qu'il lui reste à sauver en lui, il s'y accrocherait.

                  - Olympe, salua t-il d'un doux signe de tête courtois.

Un mince sourire se traça sur ses lèvres. Un sourire générique, digne, insensible, empreint d'une tristesse lointaine. Hadrian était le récipient malsain de siècles de souffrance et de pensées enchaînées. Il devait finir ce qu'il était venu faire ici, et vite. Retourner à sa mélancolie romantique, s'échapper loin d'elle.
Son regard trouva Nathan Lancaster derrière la femme. Son sens de l'observation lui donna une idée plutôt précise de la situation. Il s'empêcha d'y penser. Il s'empêcha de penser à rien. Il fit le vide complet.

              - Bonsoir, lança t-il à son encontre.

Poliment, sans lui jeter un regard, il s'écarta d'Olympe et s'avança lentement vers lui. Au fur et à mesure qu'il y avançait, son sourire charmant s'affirma sur ses lèvres, sans pourtant prendre plus de sincérité. Il signerait ces papiers et rentrerait chez lui. Rien ne se passera. Rien ne changera. Le pouvoir du déni avait ses ressources.

              - Commençons, voulez vous ?


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Olympe De Briant

Olympe De Briant
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MessageSujet: Re: (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.   (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. EmptyDim 28 Avr - 18:44

Nathan, Olympe & Hadrian

There is always some madness in love

Le silence était lattant, c’était effroyable de penser qu’elle n’arrivait justement plus à penser d’elle-même. Ça en devenait plus que douloureux dans le fond. Mais c’était Hadrian. Comme on pouvait parler du messie dans la bible, Olympe avait toujours vu le lorrain comme une personne qui donnerait du salut à son âme, alors que leur vie n’était que l’inverse. Luxure, tromperie et passion, c’était loin des commandements de Dieu, la blonde le savait, mais elle n’avait jamais su résister à cette fascinante attirance. Celle qu’elle avait pour le vampire… Du moins celle qu’elle avait eue pour l’homme. Elle ne n’avait jamais revu, ne l’avait jamais touché et quand il s’écarte, elle a vite vu cette différence. Le teint blanc, les lèvres glacées, les gestes calculés. Et finalement, elle se demande si le sauver était la bonne solution, si son envie de ne pas vouloir affronter sa perte avec Elena … Si tout ça n’avait pas été qu’une illusion de croire qu’on leur rendrait Hadrian… Ce n’était qu’un clone de cette époque. Elle a peur de se l’avouer et ne le ferait même pas tout de suite. Pas encore. Il manquait cette chaleur, cette vie qu’elle avait tant cherché à l’époque, cette fragilité terrestre, son caractère, ce qui faisait qu’elle l’aimait. « Olympe » La voix était la même, ce qui force malgré tout la sorcière à fermer les yeux, sans en savourer quelque chose. Elle qui s’attendait peut-être à autre chose, mais à quoi ? Elle ne saurait le dire. Mais c’était lui, c’était bien lui. « Bonsoir » Ce n’était pas pour elle. Malgré le sourire mince, cette politesse et ce regard abattu, même Olympe en vient à se retourner sur le vampire qu’elle avait laissé là derrière. Le cœur se serrant, au point qu’elle vient mettre sa main devant sa bouche, laissant un haut de cœur se dissimulé. Elle se répugnait. Elle avait une honte farouche d’elle-même à cet instant, cette envie d’un portail pour rentrer chez elle, les laisser faire ce qu’ils avaient à faire, en priant pour que cela ne tourne pas au combat de coq. Mais elle espérait, elle voulait croire que des deux, ils étaient aussi intelligents l’un que l’autre. Et qu’elle serait la seule victime et la seule fautive de sa propre chute. Elle a mal de voir les deux vampires face à face, sachant que l’un avait eu son cœur durant tant d’années. Et refusant de s’avouer que l’autre venait de le gagner sans qu’elle n’y ai fait attention ces derniers temps. « Commençons, voulez-vous ? » La blonde pose finalement ses yeux au sol dans un soupir. Commencer quoi au juste ? Elle se fichait, elle remarque juste l’étrange mélange de roses. Blanches et noires. Cette signification qui lui saute aux eux. Femme de la noblesse à savoir ce genre de choses futiles. Oui l’amour passion, l’amour innocent, le renouveau. Tout ça était dans ce bouquet. Elle agite ses mains, un vase que les deux français avaient tous les deux connu à Blois. La blonde s’en sert pour y mettre les fleurs qu’il avait apportées, non sans une grimace sur le visage. Elle se murmure à elle-même qu’il tombe mal. Mais les vampires entendent toujours ce genre de chose. Avant qu’elle ne lisse sa robe, tirant une chaise pour le vampire. Sa place, Olympe la prend, royale en bout de table. Elle était la maîtresse de maison et l’hôte des lieux. Troublée, elle l’était encore, mais elle n’oubliait pas Arthur et Willow. « Que voudrais-tu commencer maintenant ? » Elle le sait, elle sait que c’est pour son identité. Elle le sait parfaitement. Et une mèche de cheveux blond se teinte de rouge, la colère d’être qui elle était. Cette sorcière qui fuit et qui n’assume pas un seul de ses faits et gestes. D’un geste de la tête, elle regarde Nathan, se retenant de demander si c’était lui qui lui avait demandé de venir ce soir précisément. Mais quand elle voit le mutisme sur le visage de l’anglais, elle comprend que ce n’est pas lui, qu’il est venu de son propre chef. Elle soupire et passes ses mains sur son visage pour y cacher la tristesse. Il était victime de décisions qui avait eu lieu il y a 450 ans. Elle s’en voulait déjà, et s’en voulait encore plus maintenant. Elle fronce les sourcils, ferme les yeux avant d’ajouter. « Si je n’ai plus ma tête, ton aide pour ces papiers d’identité ne servira à rien. » Car Willow la mettait dans un embarras qui n’avait pas de nom, en plus de ce qui allait se passer avec le Pape et son élection. Et finalement, peut-être aurait-elle voulu mourir et cette pensée passe une fraction de seconde dans ses yeux avant de disparaître. Finalement, elle lève la main, plus en direction des deux sorciers qui viennent de revenir dans son dos. « Assez, rentrez chez vous. » Impitoyable, sans doute trop noble, trop hautin. C’était l’effet de la nostalgie du souvenir qu’elle avait à sa gauche, quand Nathan était à sa droite. Elle attend que le portail d’Arthur se ferme pour ajouter à l’adresse de Nathan. « Si tu penses que la démarche est encore intéressante, on peut faire ce qu’il faut. Au contraire … » Elle lève les yeux vers le ciel. En pensant simplement que si au contraire, il pensait que le cas de Willow était désespéré, elle devrait plutôt chercher à fuir Rome ou rendre sa place que de jouer à ces idioties.


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Nathan C. Lancaster

Nathan C. Lancaster
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MessageSujet: Re: (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love.   (hadrian&nathan&olympe) There is always some madness in love. EmptyMer 1 Mai - 11:09

There is always some madness in love
Olympe, Hadrian et Nathan

Simple spectateur de retrouvailles auxquelles je devais assister malgré moi, je gardais le silence, essayant de dissimuler au mieux mes émotions. Ce qui n'était pas si compliqué vu qu'elle me tournait le dos et qu'elle était omnibuler par le second vampire. Je pourrais partir et les laisser ce retrouvé, mais je suis incapable de bouger. Au fond, je m'attendais à quoi au juste ? J'avais compris ce qui se passais à la seconde même où il avait commencé à me parler d'elle. Et au moment où elle avait mentionné son nom. Parfois, il n'y a pas besoin de plus qu'une intonation dans une voix. Je ne sais même pas ce que je ressens réellement. De la colère ? De la jalousie ? J'en sais rien. Le silence qui règne devient presque gênant. Je m'efforce de penser à autre chose, mais c'est le vide dans mon esprit. Me serais-je suffisamment attaché à elle pour que cette situation me fasse quelque chose ? Il semblerait en effet. C'est étrange, et je n'arrive même pas à comprendre comment c'est seulement possible. Olympe était une femme attirante, pas de doute la dessus, mais, désormais, il va falloir que je me rende à l'évidence et elle était là, sous mes yeux. Mon regard se porta sur le papier que j'avais en main et j'essayais de me concentrer la dessus, mais une voix me fit relever la tête. C'est à moi qu'il s'adressait. J'eus un léger sourire au coin des lèvres, posant mon regard sur cet homme et pas sur elle. " Bonsoir." Que dire de plus ? Nous n'étions pas là pour nous échanger des politesses. Du moins, pas encore. Je me demandais ce qu'il venait faire là. Pourquoi est-ce qu'il était là ce soir ? Et je me rendais compte que si mon associé ne m'avait pas fait faux bond, j'aurais dû être absent. Et je crois que c'est ce que j'aurais préféré. Puis, il nous demanda de commencer ce pour quoi, il était venu. Je hausse un sourcil légèrement surpris et ne comprenant pas dans un premier temps ce qu'il voulait dire. Il s'avance et mon regard se pose sur Olympe qui s'afférait à mettre les roses dans un vase. Joli choix de couleur et qui en disait tellement long au final. Il était donc venu ce soir pour signer les papiers pour son changement d'identité. Intéressant. Et comme j'étais l'avocat d'Olympe, avant d'être quoi que ce soit de plus, ma présence était de toute façon requise. Je n'avais donc plus le choix, il fallait que je reste, mais je comptais bien m'éclipser le plus tôt possible ensuite. Pour faire quoi ? J'en sais rien, j'ai visiblement besoin de prendre du recul. Partie prendre l'air quelque temps. Parce que cette relation avait pris un autre tournant et je le comprenais maintenant que je venais de la voir embrasser un autre homme. Il fallait que je prenne le temps de mettre des mots sur ce que je ressentais, afin de pouvoir être capable d'y faire face. Ou d'y mettre un terme. Tandis que nous reprenions nos places et que le vampire s'installait, je posais les yeux sur elle lorsqu'elle exprima le fait que si elle n'avait plus de tête, que ce soit écris Olympe ou Olympia ne changerait pas grand-chose au problème. " Effectivement. Autant régler ça ce soir dans ce cas." Ma voix était sans doute un peu trop froide, mais qu'importe. Je soupire à mon tour et baisse les yeux vers les documents et sur mes notes manuscrites prisent il y a quelques minutes à peine. J'ai l'impression que ce moment à eu lieu un autre jour. L'ambiance avait changé du tout au tout-en-un rien de temps, il faut bien le dire. Et sans que je l'admette, blessé par ce baiser, même si je suis certain que ce n'était absolument pas prémédité. Je relève les yeux lorsque les deux sorciers firent de nouveau leur apparition. La sorcière ne leur laissa même pas le temps de dire quoi que ce soit qu'elle les renvoya sans plus d'explication. J'eus à peine le temps de sourire à la jeune fille pour la rassurer de son sort. Elle avait eu cette attitude que j'avais pu voir lorsque j'avais fréquentée la cours de mon roi en Angleterre il y a des siècles de cela. Hautaine, un peu, trop sans doute, mais la noblesse nous collaient à la peau à tous les trois, même si nous semblions nous en être débarrassé. En surface, seulement, il faut croire. Je savais faire preuve de bonne manière quand il le fallait, mais il est clair que je savais m'en passer. Déjà à l'époque, je n'étais pas forcément reconnu comme quelqu'un qui faisait preuve de savoir vivre, surtout quand j'avais bu. Mes parents étaient issus de la noblesse et fréquentaient de loin la cours du roi, mais moi, j'avais tout fait pour ne pas être comme eux. Jusqu'à ce que je rencontre ma femme. Je secoue légèrement la tête, pensé à elle n'était pas une bonne chose. Ce n'était pas le lieu ni le moment pour ça de toute façon. Je pose les yeux sur la Grande Sorcière de Rome quand j'entendis le son de sa voix. Je reste silencieux quelques secondes avant de répondre. " Je peux m'en occupé si tu veux. Je pense que ça vaut le coup, après la décision te reviens, c'est ta protégée." Je suis convaincu que je peux apaiser tout ce qui menace Olympe et la jeune fille, si j'arrive à convaincre Willow de me dire tout ce qu'elle savait. Après, à moi de faire en sorte qu'elle me fasse confiance et que je règle le soucis avec le moins de dégats possible. Je jette un coup d'œil à Hadrian avant de reprendre. " Qui a les documents qui doivent être signer ?" Moi, je ne les avais pas, ils étaient restés à mon bureau, mais je pouvais aisément me proposer pour aller les chercher, ce qui me permettrait de prendre l'air un petit peu. Ce qui est complètement stupide comme pensée, vu que je ne sentais plus le souffle de l'air sur ma peau depuis des siècles désormais. Tout ce que je voulais là, c'est qu'on en finisse au plus vite pour que je m'en aille. J'avais une envie soudaine de partir loin de Rome et c'est sans doute ce que je ferais une fois sortit de là.

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