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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. 3308333368

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 Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée.

         

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MessageSujet: Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée.   Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. EmptyMer 20 Juin - 13:19


Bernando Jeremiah Grimaldi

« La vie est un champ de bataille où il faut constamment se battre. »


Nom Grimaldi. Héritage familiale qui pèse sur ses épaules, aux idées bien tranchées, à la réputation bien ancré. Il fait partie de cette famille noble de Chasseurs d’Ombres, devant faire honneur à cette famille qui est la sienne.

Prénoms Bernando Jeremiah, se faisant davantage nommé Jeremiah pour une raison obscure et inconnue. Un prénom qu’il apprécie sans pour autant être complètement fane. Après tout, ce n’est qu’une simple identité, un simple prénom. On dit bien que le prénom ne fait pas l’homme.

Date & lieu de naissance Né à Rome en 1992, un 24 Février. C’est dans l’ancien institut de Rome qu’il a vu le jour, étant entouré d’une sœur de fer et d’un frère silencieux, comme la tradition l’exigeait.

Âge Vingt-six petites années d’existence, il a dépassé le quart de siècle, se rapprochant dangereusement de la trentaine. Le temps s’écoule mais ne s’éternise jamais, faisant de son enfance un souvenir effacé.

Origines Italien jusqu’au bout des ongles, il ne possède pas d’autres origines.

Statut sentimentale Fiancé à Anastasia de Santi, anciennes coutumes qui reviennent à la surface. Ce n’est pas l’amour qui guide cette alliance, mais bien une obligation de perpétuer pour faire survire son espèce. Cœur brisé, envolé avec cet homme qui n’est plus humain.

Orientation sexuelle Bisexualité totalement assumé, il n’a pas honte d’aimer les hommes comme les femmes. Sa sexualité n’est pas un secret, ayant été prise étrangement bien par les siens.

Métier/Rôle dans la rébellion Combattant, homme de terrain, en sans cesse évolution et mise à l’épreuve par son père. Il est censé reprendre les rênes à la mort de son père, du moins, c’est ce qu’il lui fait croire.

Camps  Avec la rébellion, contre ces créatures obscures qui tentent s’assiéger le monde, d’éradiquer les Chasseurs d’Ombres. Une haine faite par une éducation bien ciblée, il voit les créatures obscures comme des êtres dénoués de sentiments.

Faiblesses/points forts Jeremiah a énormément de mal à s’ouvrir et faire confiance aux autres, se refermant sur lui-même dès que c’est possible • Très colérique, il peut passer du blanc au noir sans soucis • Manque d’équilibre, il a du mal avec cette partie du combat. Points forts : Excellent combattant au corps à corps • Il manie très bien sa paire de Sai japonais qui, entre ses mains, sont une arme redoutable. • Il fait preuve d’une très grande force.

Parabataï Parabataï avec sa moitié, son frère jumeau, son autre. Il ne se voyait pas faire autrement partageant ce lien écrasant et puissant avec cet homme venu au monde en même temps que lui.

Angeli Creaturae
Pseudo/nom Blabla bla

Comment as-tu connu le forum? Blabla bla

Comment le trouves-tu Blabla bla

Fréquence de connexion Blabla bla

Ton âge Blabla bla

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<pris>Célébrité</pris> <a href="http://die-ac-nocte.forumactif.com/">▲</a> nom & prénom
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<i>Nom de famille </i>




Quaestionario
« La lumière complète l'obscurité »
Comment as-tu vécu la révélation du monde obscur ? Quel fut tes sentiments ? As-tu été angoissé, perplexe, apeuré ? : Une mutinerie, une guerre sans scrupule, une erreur sans nom. Voilà ce qu’il pense de la révélation du monde obscur. Les Terrestres n’étaient pas préparés à cette révélation, n’étaient pas encore prêt à faire face à une telle évidence. Pour lui, les créatures obscures ont été trop loin, tuant de nombreuses personnes, divisant le monde, faisant des Chasseurs d’Ombres les méchants. Il n’était pas angoissé ou apeuré, non, Jeremiah était en colère et ce, dès qu’il a pu réaliser ce que cela voulait dire, n’étant âgé que de quelques années lors de la révolution. Mais en grandissant, il a compris, il s’est fait ses propres idées, il a dû vivre dans la misère et dans le secret toute son enfance. La plus grande erreur de l’humanité, une guerre inutile, une violence gratuite.

Suite à la chute de l'enclave, la prise de pouvoir des Créatures Obscures, qu'as-tu fais? T'es-tu battus ou encore, as-tu pensés que ce n'était que temporaire? Ou as-tu pris la fuite ?  : Trop jeune, Jeremiah n’a pas pu faire grand-chose, n’étant alors âgé que de huit ans. Il a dû regarder ses parents partir au combat, se battre pour tenter de garder l’institut, de sauver ce qui étaient à eux. Au final, il a vécu la guerre du point de vue d’un enfant, voyant les créatures obscures dévaster ce qu’il a toujours connu, le mettre dehors de chez lui pour vivre dans des sous-terrain au début mal ajustés. Néanmoins, ça ne l’a pas empêché de prendre les armes. Une petite lame séraphique de défense, rien de bien exceptionnel, mais il a réussi à trouer la jambe d’un loup-garou qui approchait dangereusement de son frère jumeau. Avec les années, Jeremiah a gardé les armes, a continué à se battre et ce, très rapidement. Il a voulu protéger ce qui était à lui, ce qui lui restait et pour ça, il n’a jamais fui ça aurait été un déshonneur pour lui.

Lors de l’épidémie, as-tu été capturé ? Si oui, comment gères-tu les conséquences ? Comment t'es-tu enfuis? Si non, des proches ont-ils été touchés, sont-ils morts ? Comment as-tu vécu cette maladie ? : Cette épidémie, Jeremiah en fut la victime. Maladie qui n’avait pas de solution, maladie mystérieuse que le monde leur mettait sur le dos. Lui, il a vu plusieurs des siens disparaître, finir sous la joute de la Brigade Nocturne pour des expériences horribles. Lors d’une mission de reconnaissance, Jeremiah s’est retrouvé confronté à la Brigade Nocturne. Cette épidémie avait mis la ville en vrac, les esprits en ébullition. C’était lui ou son frère, le choix fut vite fait. Il a tout fait pour retenir ses ennemis, suppliant son jumeau de fuir, de le laisser, de sauver sa peau pour qu’il ne finisse pas en cobaye. Il s’est retrouvé enfermé dans une pièce, la plupart du temps inconscient, les autres fois éveillé et torturé. Jeremiah, il en garde des séquelles sévères, a été brisé mille et une fois lors de sa captivité, mais jamais il n’a parlé, jamais il n’a supplié. Puis, les siens sont venus le récupéré. Une mission de sauvetage qui a coûté la ville à pas moins de six Shadowhunters. Aujourd’hui, voilà un mois qu’il est de nouveau chez lui, son corps gardant encore les séquelles de cette captivité. Jeremiah est brisé à cause de cette épidémie et ce, même si il cherche à le cacher.

Ton avenir, tu le vois comment ? As-tu peur d’y penser ? As-tu des craintes, des angoisses ? : Son avenir, il ne le voit plus, ne parvient plus à se projeter dans le futur. Oui, son avenir est incertain, son avenir brisé, son esprit torturé. Jeremiah n’a plus de craintes, n’as plus de peur, il n’y a plus que le silence et la douleur. Alors, il ne se pose plus de questions valables, il ne fait qu’exister en attendant que la fin le touche pour mieux sombrer dans une certaine folie, une tourmente certaine. Depuis l’épidémie, depuis sa captivé, il n’existe plus qu’à travers quelques regards, quelques soupires et les sourires ne se profilent plus à l’horizon. Un avenir ? Quel avenir ?





Dernière édition par B. Jeremiah Grimaldi le Sam 4 Aoû - 16:35, édité 9 fois
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MessageSujet: Re: Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée.   Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. EmptyJeu 26 Juil - 8:19


NOS FABULAM NARRAT
« Petite citation du personnage machin »


« Regarde-toi, gamin incertain. Regard océanique, enfantin, t’es l’innocence même d’un cœur brisé de naissance. Et t’es là, tu souris, tu grandis dans un monde trop brutal pour toi, pour vous. Heureusement, il est là, vous êtes là et l’amour que vous vous portez est souvent rempli préjugés. »

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Tu ouvres les yeux. Gamin enfantin. Gamin innocent. Tu es là, regardant ce nouveau monde qui s’offre à toi. Un mouvement à tes côtés, de petits doigts qui glissent dans les tiens comme un rappel à l’ordre, comme une mélodie qui résonne encore et encore, annonçant tendrement : je suis là.  Tu n’as pas encore conscience de qui il est, ou peut-être que si. Tu ne te souviens pas. Mais eux, ils e souviennent. Oui, ils se souviennent de cet air glorieux, de cet institut qui t’abritait toi et les tiens. Tu n’avais encore conscience de rien. Nullement effrayé par ce frère silencieux qui observe ton frère, l’analyse alors que votre mère épuisée semble comblée. Toi, tu n’as d’yeux que pour lui. Ce petit être identique à toi, regard à moitié fermé, ta chaleur le réconforte autant que la sienne le fait avec toi. C’est magique. Il ne te lâche pas, tu ne daignes pas le repousser. Comme un besoin primitif de sentir sa présence, de savoir qu’il est là, qu’il ne t’abandonne pas. Tu ne te souviens pas. Pas encore. Peut-être un jour, au plus profond de tes songes, tu te rappelleras de ce lieu qui fut autrefois ta maison. Oui, peut-être que tu te souviendras de ces créatures obscures qui prenant d’assaut ton univers, qui emportent ce que tu as de plus cher. Oui, certainement. Tu te souviendras des cris, des enfants en pleures alors que tu tiens cette lame séraphique entre tes petits doigts enchanteurs. Tu es encore trop jeune, vous êtes encore trop jeune, mais vous devez résister. Ils sont trop nombreux, ils polluent l’air que tu respires alors que vous cherchez à vous protéger mutuellement. Mais vous n’êtes que des gosses, des gosses courageux mais apeurés. Vous êtes des gosses qui ont beaucoup à perdre, toute une vie, toute une histoire. Vous n’aviez que huit ans et pourtant, ton jumeau et toi-même cherchiez à combattre l’impossible. C’était trop tard…beaucoup trop tard. Vous n’aviez pas l’enseignement nécessaire et ce n’est pas ta lame qui s’est enfoncée dans sa cuise qui y changera grand-chose. Tu as tout perdu. Les tiens, ta maison, tes affaires. Refuge humide dans les sous-terrain du Colisée, ton histoire venait à peine de commencer tout en finissant de s’achever.


« Mon sang, ton sang. Mon cœur, ton cœur. Et je t’aime de cet amour infini, incompréhensible. Et tu es cet homme que je n’abandonnerais jamais, cet homme avec qui je partage bien des éléments. Regarde-moi et dis-moi que je serais toujours le seul, car égoïstement, je veux être l’unique.»

Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. KNwilQPY_o
Ton corps se réfugie contre le sien. Caresses interdites, baisers sans innocences. Vous êtes deux hommes aux sourires dévastateurs, aux démons bien trop profondément ancrés. Déficience de votre part, blessure inerte, blessure que vous partagés sous des draps blancs. Deux frères, deux jumeaux qui s’adonnent à des yeux de luxures et d’ivresse. Vous ne devriez pas, tu le sais, mais son regard t’appel, cette marque qui vous unis également. Parabataï, unis jusqu’à ce que l’autre trépasse, jusqu’à ce que l’autre finisse par s’en aller. Secret évident, la noirceur de cette chambre, de cette roche capture ces moments d’insolence. Tu l’aimes, à ta façon. Il t’aime, à la sienne. Pas de cet amour qu’un couple partagerait, non, plus d’un amour si fusionnel que le besoin de s’unir de toutes les façons possibles se fait ressentir. C’est comme ça que vous avez grandis, cachant aux autres l’existence d’un autre lien bien plus sombre. Vous avez grandi l’un côte à côte, inséparables, bien trop proches, bien trop liés, bien trop semblables. Le combat, il n’avait plus de secrets pour vous, comme un besoin de toujours être les meilleurs, de vous démarquer pour recevoir la fierté de vôtres. Vous n’étiez pas parfaits, mais ces imperfections faisaient que vous étiez vous. Toi, tu étais le plus sombre, sûrement le plus discret, le plus silencieux et le plus arrogant. Tu ne souriais que par rictus, nourrissant une haine volontaire envers les créatures obscures. La nuit, tu rêvais encore des cris, des pleurs. Oui, tu te souvenais encore de ces hommes et de ces femmes, envahissant les lieux pour vous arracher la vie. Depuis, tu vis caché, tu vis avec les tiens, unis dans cette rébellion que vous chérissez tous. Reclus, chassés, vous ne baissez pas les bras. C’est cet espoir qui a fait que tu as continué à grandir, à avancer, à continuer à nourrir tes imperfections. Et plus vous avanciez dans l’âge, plus vos regards semblaient annoncer un lien étrange. Plus cette jalousie pesante était présente, mais vous vous aimiez, peut-être trop, assez pour savoir que les liens du sang n’expliquent pas tous. Monstres cachés, vous étiez des soldats prêts à mettre la ville à feu et à sang si il s’avérait que c’était nécessaire. La sagesse, elle n’existait pas encore. Trop idéalistes, trop téméraires, on vous nommait les silencieux, les ombres. Là où vous passiez, le sang coulait, irrémédiablement. Mais vous étiez ensemble, là était le plus important.


« Aimer c’est surfait, aimer ce n’est pas souvent suffisant. Pourtant, je t’ai aimé. Assez pour te regarder, pour aimer la douceur de ta peau, les battements de ton cœur. La vie n’était pas prête pour nous, alors, nos chemins se sont séparés, mais au fond, je ne t’ai jamais oubliée. »

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Puis elle est apparue. Au fond, elle a toujours été là, présente à tes côtés, faisant partie de cette famille si proche de la tienne. Chevelure de flammes, visage dur et angélique en-même temps. Guerrière dans l’âme, elle avait bien des choses pour combler ton intérêt. Tu ne pouvais pas continuer à jouer dans l’obscurité avec ton frère, tu le savais, tu n’étais pas stupide et elle, elle t’a sorti de cette noirceur. Traîné vers le haut par ses sourires, ses regards. Il ne fallut pas bien longtemps pour que vos sourires se changent en baisers volés au détour d’un couloir, relation au départ secrète pour ne pas attiser la curiosité des autres. Elle était différente des autres, elle avait ce petit quelque chose qui te rendait nerveux, qui te donnait envie de la conquérir. Mais tu as pris ton temps, tu n’étais pas facile à percer, pas facile à supporter. Elle a pris le temps de t’aimer, à sa façon, elle a réussi à te sauver d’une misère certaine. Grâce à elle, l’amour, tu l’as connu. Aussi vrai, aussi beau qu’un millier d’arc-en-ciel. Vous n’étiez pas prêt, pas prêt à vraiment vous engager dans une relation sérieuse là où la mort menaçait sans cesse. Elle fut on premier amour, même si ton cœur cessa de battre l’espace de plusieurs mois alors qu’elle te quittait pour un autre, qu’elle s’en allait face à tes allures froides, ton incapacité à véritablement t’ouvrir. C’était ta faute, tu le savais, mais elle a au moins réussi à te faire connaître la valeur des sentiments. Alors, tu l’as laissé filer, même si tu en as crevé de nombreux mois. Ouai, tu ne pouvais plus la regarder sans ressentir une amertume face à cet homme qui partageait sa vie. Était-il mieux que toi ? Tu n’en savais rien, mais tu devais oublier, te concentrer sur cette lutte qui est tienne, qui est vôtre. Il n’a jamais cessé d’être à tes côtés, ne t’a jamais abandonné. Vous saviez que d’une façon ou d’une autre, vous alliez vous retrouver, parce que la vie est ainsi faite, vous ne pouvez vous séparer. Et tu as continué à avancer, tu n’avais que vingt-deux ans après tout…ta vie était encore longue et si courte en-même temps. Les tiens tombaient sur le champ de bataille, le monde vous ravageaient, vous pourchassaient. Mais vous êtes encore là, oui, bien debout, l’arme à la main.


« Parce que l’amour, ça va et ça vient, moi toi, t’es resté ancré. Et je t’ai aimé, je t’aime encore aujourd’hui. J’essaye d’oublier, d’effacer, mais ça reste en moi comme un poison qui coule dans mes veines. Ton image me dévore, reste à mes côtés, redevient l’homme que j’ai aimé. »

Jeremiah Grimaldi • La douleur, une bien triste cage dorée. 58fea0064c12af17d5ab5204e91d0185
Tu as continué à avancer. C’est ainsi que vous faites, dans cette famille d’une noblesse non voilée. Puis, tu as croisé sa route. Beau blond aux yeux vairons, te faisant naître des frissons. Tu l’as directement aimé, d’une façon ou d’une autre, le coup de foudre est arrivé. Tu as passé des mois à le côtoyer sans jamais rien oser lui avouer, du moins, jusqu’à ce que lors d’une soirée trop arrosée, tes lèvres se sont emparées des siennes et vos corps entremêlés. Et depuis cette nuit, vous ne vous vous êtes jamais quittés. Ta sexualité, tu ne l’as jamais cachée à quiconque, les tiens l’ayant assez bien acceptée. L’obscurité n’était plus nécessaire, Paolo était tiens, tu étais siens et il te faisait oublier cette douce Anastasia. Si l’amour peut venir de plusieurs personnes, tu en es la preuve vivante. Aimant cette jeune femme autrefois, tu es aujourd’hui amoureux de ce jeune homme au regard transperçant. Plus grand-chose ne comptait à part lui, à part vos moments écoulés, vos combats passés côte à côte. Putain oui, tu l’aimais à en crever et cet amour dura deux longues années. Deux années où ton monde semblait déjà moins dévastateur, moins égoïste. Puis, il a fallu qu’il s’entête, qu’il fil droit vers un danger incommensurable. Oui, il a fallu qu’il meurt sur le champ de bataille et qu’il revienne à la vie, lui, mené par cette famille trop impulsive. Lorsque tu as croisé son regard, lorsqu’ils ont juré fidélité à la rébellion malgré leur nouvelle existence vampirique, toi, tu n’as pas pu accepter ce changement. Et tu as crevé sur place lorsqu’il t’a regardé, lorsque tu lui as tourné le dos pour t’en aller. La douleur, elle ne fut jamais aussi forte que ce jour-là…Oui, cette douleur dévorante, ce chagrin imposant. Et tu as pleuré. Tu t’es détesté pour ne pas accepter sa nouvelle condition, pour avoir été élevé dans de tels principes. Et cette douleur, elle t’a fait finir dans les sous-sols de la brigade nocturne…T’étais en mission, simple mission avec ton frère. Le cœur qui saigne, trop de distraction, vous avez fini par vous faire cerner suite à cette foutue épidémie. Et tu lui as dit de fuir, au fond, peut-être que tu n’avais plus envie d’exister…Au fond, peut-être que sans lui, tu avais juste envie de crever. Le résultat fut le même. Allongé sur cette table, souffrant encore et encore, hurlant pour que rien d’autre ne sorte. Bout de peau arrachée, sang prélevé, expériences malmenées. Un mois. Tu es resté là-dedans un mois et ce, jusqu’à ce que ton frère vienne te chercher avec cet homme que tu avais laissé tomber, avec cette femme que tu avais autrefois aimée et ce père qui fut tiens. Il était trop tard, t’étais brisé.


« Je te déteste autant que tu me perturbes. Tu moi, crève-moi, mais cesse de me regarder pour que je puisse me détourner de toi. »

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Raptim igitur properantes ut motus sui rumores celeritate nimia praevenirent, vigore corporum ac levitate confisi per flexuosas semitas ad summitates collium tardius evadebant. et cum superatis difficultatibus arduis ad supercilia venissent fluvii Melanis alti et verticosi, qui pro muro tuetur accolas circumfusus, augente nocte adulta terrorem quievere paulisper lucem opperientes. arbitrabantur enim nullo inpediente transgressi inopino adcursu adposita quaeque vastare, sed in cassum labores pertulere gravissimos. Itaque tum Scaevola cum in eam ipsam mentionem incidisset, exposuit nobis sermonem Laeli de amicitia habitum ab illo secum et cum altero genero, C. Fannio Marci filio, paucis diebus post mortem Africani. Eius disputationis sententias memoriae mandavi, quas hoc libro exposui arbitratu meo; quasi enim ipsos induxi loquentes, ne 'inquam' et 'inquit' saepius interponeretur, atque ut tamquam a praesentibus coram haberi sermo videretur.


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