L’obscurité est tombée sur Rome, et pourtant, l’air semble étrangement lourd et étouffant. Une attaque démoniaque a eu lieu dans une petite ruelle du quartier Monti, laissant une population apeurée et des créatures obscures énervées. La rébellion a eu vent de cette attaque plus que sanglante, des allées et venues de ces démons qui tourmentes les plus faibles, laissant des corps mutilés ici et là. Les ordinateurs semblent avoir compris le fonctionnement opératoire de celui-ci et pense savoir où le démon se trouvera ce soir. Deux Shadowhunters expérimentés sont envoyés sur les lieux, et pourtant, cette mission est loin d’être une simple routine…Tiberius, ton esprit est accaparé par ce frère qui n’est pas avec toi ce soir, pour la simple et bonne raison qu’il a dû rester dans les sous-terrain pour préparer son mariage. Skye, tu reviens à peine de ta torture, tu te remets à peine de tes pertes. Tu es tourmentée, préoccupée. Au fond, tu n’es peut-être pas prête à reprendre du service…Et pourtant, c’est dans cette boite de nuit que vous devez rentrer, une boite de nuit spécialement réservée aux humains et créatures obscures. A vous de jouer.


PComme vous le savez, vous avez, les missions ont pour but de vous faire réaliser des actions selon le degré de la mission en elle-même. Pour ça, petit rappel, vous devez tirer le dès AVANT de poster votre rp. Le dé vous indiquera trois choix (action réussie – action raté – ou l’action se retourne contre vous), vous devrez donc en tenir compte. Une fois votre liste d’action réalisée, vous avez le choix entre terminer la mission directement ou encore, la prolonger. C’est à vous de voir. Une fois la mission terminée, merci de le signaler dans le sujet adéquat. Votre liste d’action est la suite et devra se réaliser en binôme (donc vous vous partagez les actions). Vous pourrez également demander à @FATUME SINE PACE de mettre un peu de piment dans votre jeu, pour ça, il suffira d'envoyer un mp sur le compte.



☾ Tomber dans une poubelle.
☾ Frapper accidentellement son partenaire.
☾ Embrasser un ennemi.
☾ Se casser la cheville/ou la cheville de son partenaire.
☾ Dire sept gros mot dans une seule phrase.
☾ Assassiner un ennemi de bas âge. (entre 5 et 16 ans)
☾ Faire prendre de la drogue a un ennemi.
☾ Se prendre une porte en pleine face.
☾ Perdre son pantalon en pleine poursuite.
☾ Devenir aveugle l'espace de deux réponses rps.

Toute cette tension finirait par te tuer et c’était sans doute pour cette raison que tu n’en parlais pas. Du moins, pas assez. Alice sentait que quelque chose trottait dans ta tête, toi qui gardais toute ta foutue énergie pour le lui cacher. Ça aussi, ça t’épuisait. Et pourtant tu enchaînais les missions, encore plus qu’avant ton kidnapping par la Brigade Nocturne alors que tu aurais dû t’arrêter. Ton père te surveillais, il te disais de te calmer, mais tu le convainquais que tu allais bien. Ce n’est pas dur de mentir pour toi, c’est dans ton sang et le paternel aurait dû s’en douter. Alice, elle n’est pas comme toi. Elle a décidé de prendre congé pour la semaine qui vient et t’as conjuré d’en faire de même. Tu étais en train de déambuler dans les murs de votre Quartier Général quand tu t’es fait accosté, par un aîné. On avait une mission pour deux Chasseurs d’Ombre, et tu convenais parfaitement au rôle. Tu es toujours prête aux défis et encore plus au combat, alors bien sûr que tu acceptes. C’est tellement la folie dans les rues de Rome c’est temps-ci, les démons sont partout. On a besoin de vous dans une boîte de nuit accueillant humains et créatures nocturnes. Vous. Incluant nulle autre que cette personne qui hante ton esprit ; Tiberius. Quand on t’as dit que tu étais jumelé avec lui, tu as cillé. Cela faisait longtemps que vous n’étiez pas partis en mission seul à seul et ça n’arrivait pas trop souvent. En général, vous alliez à quatre avec vos Parabataï. Non pas qu’on ne vous faisait pas confiance, au contraire, les autres se foutaient pas mal de vos insultes lancées à tour de bras. Tu te bas bien avec lui, c’est différent d’avec Jeremiah, mais vous avez un style qui se combe assez bien ; lui de loin et toi de près. L’hésitation transparaît dans ton visage, quand tu te rends dans ton dortoir pour te changer de tenue. Ce n’est pas celle de combat que tu arbores, mais plutôt celle d’un jeans et d’un chemisier fin en soie blanche. Vous devez passer pour de simples humains, en usant de Glamour pour camoufler vos runes bien présentes. Tu as l’air d’une simple humaine, habillée ainsi et Tiberius est toujours là pour te le faire comprendre. Pourtant, toi tu trouves qu’il a l’air bien ce soir, mais tu chasses un peu trop vite cette pensée de ton esprit. Vous êtes concentrés, voilà sans doute pourquoi tu ne dis pas mots pendant votre marche jusqu’à cette boîte de nuit. Tu as peur de divaguer, de dire n’importe quoi, de l’insulter et que vous commenciez à vous disputer. La mission est trop importante ; selon les ordinateurs les démons se trouveront près de cette boîte de nuit ce soir. Tourmentée, tu touches à plusieurs reprises ton dos qui camoufle tes deux sabres, rapetissés pour l’occasion. Tu entres dans la boîte de nuit, suivie de près par Tiberius. « On est sensé faire quoi, danser pour avoir l’air normaux ? Ne compte pas sur moi. » Qu’elle lâche, quand elle observe toutes ces créatures mêlées aux humains, à danser sur la piste de danse. Ce sont des paroles qu’elle lâche comme si elle était sérieuse, et énervée, bien que ce soit de purs mensonges. Elle ne remarque pas au loin, un groupe de sorcier qui les observe d’une drôle de manière. Tout à coup, tu sais automatiquement que quelque chose cloche, ton bras s’agrippe à celui de Tiberius. « Fuck, y’a quelque chose qui va pas. » Tu clignes des yeux plusieurs fois, on dirait qu’un voile t’empêche de capter quoi que ce soit. « Tiberius, j’vois plus rien ! » Que tu souffle, en serrant tes dents et en réaffirmant ta prise sur son bras. Une chasseuse d’ombre aveugle, c’est pratique non ?

La chasse. Bras croisés, en appui contre l’un des murs, tu écoutes silencieusement les différentes informations qui te sont délivrées. Tes instincts de chasseur d’ombres trépignent rien qu’à l’idée de partir traquer des démons. Jeremiah ignore encore que tu as accepté la mission de ce soir mais il était absolument hors de question que tu restes à errer dans les souterrains. Les préparatifs de ce mariage arrangé entre ton jumeau et la De Santi te fait grincer les dents rien qu’en y pensant. Il était bien inutile que tu sois dans les parages, au contraire, tu aurais été infecte si tu étais resté. Faire du grabuge et passer tes nerfs sur des êtres vils et sans pitié reste la meilleure option. En revanche, tu ne peux que froncer les sourcils quand tu découvres l’identité de ta partenaire… Skye. La petite chieuse au caractère bien trempé sera donc à tes côtés. Vous n’avez pas l’habitude d’être uniquement en duo… généralement ta meilleure association reste ton parabataï… Premièrement, il te supporte. C’est déjà beaucoup. Deuxièmement tous savent que seul tu es fort mais qu’à vous deux, vous êtes redoutables. Avec lui c’est facile, un regard, un geste, un rien vous suffisent pour vous comprendre. Vous vibrez à l’unisson, deux âmes en parfaite complémentarité. Mais ton parabataï est…indisponible. Ce sera donc Skye. Ton regard s’attarde sur la demoiselle, tes iris glissant sur sa silhouette avant de grimper à ses prunelles. Tu sondes les traits de son joli minois en silence. Ca te permet par la même occasion de prendre la température de cette soirée. Elle ne dit rien et au fond ça t’arrange bien. Tu n’es pas du genre à lui demander si elle va bien ou pas, ni même à tenir un discours inutile pour faire la conversation. Le silence te convient. Pas un mot. Pas de disputes.
A l’intérieur du surf pub, l’ambiance bat son plein. Tu observes autour de toi, détailles les lieux dans un vieux reflexe, fixant tes repères, tes replis potentiels. La musique résonne dans ton crâne, notes répétitives qui entrainent les corps en des mouvements lascifs. Skye prend enfin la parole pour une question à laquelle elle s’empresse de répondre dans la foulée. Danser… T’a-t-elle bien regardé ? Tu es un guerrier, un soldat sombre, violent, parfois même cruel…Tu ne danses pas. L’objectif est de se fondre dans la masse et de ne pas se faire repérer. A cet effet tu as recouvert l’ensemble de tes runes mais avec ta taille de géant rien n’est moins sûr… Tu t’apprêtes à répondre quand elle pose sa main sur ton bras. Le mouvement est sec, brusque et tu comprends qu’il se passe quelque chose. Ton regard circulaire scrute la foule compacte et tu sais que tu dois agir dans la discrétion la plus totale. Pas question de dégainer ton arc et tes flèches soigneusement dissimulés dans ton dos. Pourtant ça te démange ! Tu aurais tôt fait de leur rappeler à ces sorciers les limites de leur immortalité !

C’est avec rapidité que tu prends une décision. Tu fais glisser tes doigts sur son bras en retour. Elle ne peut compter que sur toi dans un moment pareil et va devoir te faire un minimum confiance. « Suis moi. » Tu l’entraines aussitôt dans ton sillage, fonçant sur la piste de danse et la foule qui s’y trouve. Quoi de plus fantastique que de se retrouver parmi humains et créatures obscures que tu hais tant ? Tu te retournes un court instant, pestant contre la lenteur dont fait preuve ta coéquipière. Force est de constater qu’elle se fait malmener de droite à gauche, bousculades multiples à la cadence des corps survoltés qu’elle ne peut éviter privée de sa vue. Avec un soupire tu la ramènes contre toi, ton bras glissant sur sa taille. Ce rapprochement est destiné à ce que vous progressiez plus rapidement dans la foule, vos corps l’un contre l’autre permettant à ce que tu la protèges des autres. Tu ne t’attendais pas à cette frappe en retour.  Elle claque sur ta peau, vive et cuisante. « Shit ! » Pris au dépourvu par ce choc, ta poigne se resserre un instant. « Recommence un truc pareil et ce n’est pas que de la vision dont tu seras privé ! »  Que tu lances dans un grognement rauque et menaçant.

Être privée de tes yeux, c’était la pire crainte qui pouvait t’arriver en cet instant précis. Pour un chasseur d’ombre, la vision était des plus primordiales, même si les autres sens rentraient en compte. Tes pensées se dirigent automatiquement vers ton frère aîné, Lucian qui a perdu la vue après avoir reçu de l’ichor au visage. C’était ainsi qu’il devait se sentir, quand ça venait juste de se produire. Tout tournait autour de toi, on aurait dit que tu avais pris trois verres de trop, parce que tu n’avais plus la notion de proximité. Tu agrippais le bras de Tiberius puisque c’était de la seule manière que tu pouvais encore avancer. Il devait prendre sur lui, comme si tu lui donnais ta vie entre ses mains l’espace de quelques instants. Le sorcier qui t’avait jeté un sort à votre arrivée pouvait être encore dans les parages et tu ne désirais pas savoir quels autres sorts il pouvait s’amuser à te lancer. Tu détestais cette sensation de te sentir dépendante, encore plus lorsqu’elle s’agissait du Grimaldi. C’était étrange d’éprouver ce genre d’émotions à son égard, alors que d’autres se mêlait au reste. Était-il possible d’aimer un homme et de détester l’idée d’être plus faible que lui? Pour un simple humain, il n’y avait rien de grave. Pour certaines chasseuses aussi, sans doute, mais pas pour quelqu’un de combattante comme toi. Le tout était amplement aggravé par ces autres sentiments plus profonds qui se cachaient en toi. Ceux que tu ne dévoilais à personne, mise à part ton frère. Il était bien plus facile de cacher ces derniers, plutôt que d’avoir le cœur brisé par une personne qui n’avait rien à foutre de vous. C’était du moins ce que tu pensais, parce qu tu étais bien trop orgueilleuse pour quoique ce soit d’autre.

Sa voix qui parvient à tes oreilles malgré le son étourdissant de la boîte de nuit; son bras qui touche le tien. Et tout à coup, tu te demandes pourquoi tu t’en faisais autant quelques secondes plus tôt, quand tu l’aurais volontiers envoyé chier. Tu laisses échapper des gémissements d’indignations quand ton corps continue d’être malmené de tous les côtés, tandis qu’il te trimbale à travers la foule. Tu ne vois rien, la seule chose qui t’intéresse c’est cette main qui te permet d’avancer. Et ton corps qui ne s’attend pas à la suite, quand une main s’enroule sur tes hanches, tu te dis automatiquement qu’il s’agit d’un ennemi. Un humain ou une créature obscure qui tente de t’amener loin de Tiberius, parce que tu ne penses pas une seule seconde qu’il te soit possible de te retrouver collée à lui. Ton bras part plus vite que prévu et il frappe quelque chose, mais quand c’est le juron du chasseur que tu entends, tu t’arrêtes de bouger aussitôt. « Désolée! J’étais certaine que c’était quelqu’un d’autre. » La sincérité dans ta voix te surprend également et cette fois-ci, tu le laisse resserrer sa poigne. « J’suis complètement inutile, là! » Tu rages, tu voudrais pouvoir servir à quelque chose et tu es là à te faire déplacer par Tiberius. Vous devez trouver un moyen de te faire retrouver la vue, ce qui signifie attaquer ce satané sorcier, ou quitter l’endroit simplement. Le sort finirait sans doute par être amenuisé par le temps, mais qu’en était-il des démons pour lesquels vous étiez venus ici? Comme pour faire écho à tes pensées, tu entends un cri au fond cu bar, signe qu’il y a quelque chose qui cloche. « Vas-y! » Il doit s’occuper de ces démons, quand tu clignes les yeux tu as l’impression que le voile commence doucement à s’estomper, mais pas assez rapidement. Ta main s’est glissée sous son bras, pour le forcer à te lâcher et aussitôt ton corps est amené par la foule, assez près d’un mur pour que tu reçoives une porte en plein visage. Sonnée, tu recules de quelques pas et te sens automatiquement vulnérable. Tu ne sais pas où est Tiberius, ni si cette attaque était volontaire ou non. Au loin, ça continue d’être mouvementé et quand un bras se positionne à nouveau sur le tien, tu sens que quelque chose cloche. « Ne me touchez …! » Cette fois, c’est une main qui se positionne sur ta bouche pour te faire taire et là, tu commences à te débattre pour de vrai.

L’amener dans le flot des mouvements des corps c’est se fondre dans la masse. Une idée basique avec l’objectif de disparaitre du viseur du sorcier. Tu te joues de sa vue éloignant sa proie et la plongeant dans un bain de foule déchainée. Elle y sera plus difficile à traquer. C’est ce que tu veux. Le handicap de la belle en revanche n’est pas fait pour aider. Elle a beau se cramponner à ton bras, tu la sais en difficulté. Geste sûr que de la rapprocher de toi en âme charitable que tu peux être parfois... Son retour tu ne t’y attends pas en revanche et ta mâchoire se contracte sous le choc. Elle ne vient pas de… Pour sûr que tu en aurais étripé certains pour moins que ça. Évidemment elle n’a pas fait exprès, et s’empresse d’exprimer quelques excuses mais il ne t’en faut pas tant pour t’agacer un peu plus. C’est vraiment une soirée de merde qu’importe où tu trouves! Les lèvres pincées, ta main se lève pour l’intimer au silence. Tu veux juste qu’elle la ferme… mais privée de sa vue, ton geste n’est pas perçu et elle continue à débiter. Elle se sent inutile vraiment ? « Sans rire… » Que tu lances en retour, acerbe. Tu n’es pas ici comme baby-sitter, merde. Tu dois d’abord t'occuper de ce sorcier, ensuite les démons. « Penses-tu pouvoir rester là sans rien faire de stupide pendant 5 minutes ?... » La réponse ne viendra jamais. Ta tête se détourne d’elle en écho au cri sonnant à ton ouïe. Ta main s’est portée d’instinct à ton arme. Skye l’a perçu aussi et déjà se dégage, t’incitant à t’y rendre seul. « Ne bouge pas d’ici. » L’autorité claque sur ta langue, éclate dans chaque syllabe. Et tu pars à travers la masse d’individus…


Dans la cohue, les mouvements et les bruits t’ont conduit à ce corps étendu sur le sol. L’attroupement a commencé à se former autour, panique perceptible que celle liée à l’urgence d’une pareille situation. Tu pousses ceux qui te dérangent  sans ménagement. Ils rechignent, tu entends bel et bien des protestations qui fusent mais tu y restes sourd. C’est dans leur propre intérêt… Ton ouie est sélective, triant les informations perçues susceptibles de t’éclairer. Tes yeux, méthodiques, scrutent un bref instant la poitrine de la victime que tu as rejoint pour t’assurer qu’elle respire toujours. Sans ménagement, tu  t’adresses à la personne la plus proche, l’intimant à comprimer la plaie au lieu de la regarder se vider comme un poulet à l’abattoir. La menace est toujours là et c’est ta priorité. Tu ne traines pas. Déjà tu t’es redressé. L’arc apparait entre tes mains, ton carquois claquant sur ton épaule. Une flèche est d’or et déjà encochée quand tu passes la porte pour rejoindre l’extérieur.

Ta méfiance ne suffit pas à éviter l’attaque. Brusquement, tes pieds quittent le sol, bourrasque semblable à une onde de choc qui frappe ton torse pour t’envoyer dans les airs.  Dans ce mouvement aérien, tes doigts relâchent la corde tendue à l’extrême près de ta joue et ta fléche décochée virevolte vers son destinataire. Tu ne doutes pas un instant du fait que tu l’ais touché mais tu ne le vois pas sur l’instant… non ce sont des petites étoiles qui envahissent ton champ de vision lorsque l’arrière de ta tête heurte le mur plus loin avec fracas. Ton corps retombe lourdement sur le sol. Ta vision se trouble, le paysage tangue. La douleur tiraille ton crâne et pourtant tu t’es déjà redressé. T’es un Grimaldi, merde. « Putain de bordel de merde de sale putridité d’enfoiré fétide, mais va te faire foutre ! » Grossier hé ? cela ne t’empêche pas de glisser une nouvelle flèche le long de la corde. Tu n’auras pas besoin de la décocher pour l’instant. Il est mort. Un démon inférieur. Tu es prudent et méfiant. Pourtant le calme se fait dans la ruelle. Rien. Tu es seul. Pas une attaque à l’horizon. Tu n’y crois pas une seule seconde. Dans ton esprit embrumé, ça s’enchaine et les pièces s’assemblent dans un puzzle logique.  C’était une diversion et tu l’as laissé parmi la foule, seule et dépourvue de l’un de ses sens… « Skye… »  Et Merde...

T’en a marres de ne pas pouvoir te battre, comme tu sais si bien le faire. Ce sorcier t’as bien eu en visant ton sens qui te servait le plus et tu te dis que si tu survivais cette soirée, tu commencerais à t’entraîner avec un bandeau. Avec le cri qui a résonné au loin, tu sais que ce bar est assaillit de démons. Qu’on s’acharne autant sur deux nephilims était une preuve de plus. Tu te remets à peine de ce coup que tu as reçu sur le front, que des étoiles te bloquent à nouveau le champ de vision. Tu jures, insultes celui qui t’as ouvert cette fichue porte sur la tête que tu sens des mains s’emparer de toi. Deux personnes qui s’attaquent à tes bras, tandis que quelqu’un d’autre met la main devant ta bouche. Paniquée, tu redoubles d’effort pour te débattre davantage. T’avais vraiment pas envie de mourir ce soir. Mais, entre ça et te faire attraper par la brigade nocturne, tu ne savais pas vraiment si tu arriverais à prendre une décision éclairée. Tu ne voulais pas revivre ces semaines enfermées, torturée, pour rien au monde. Si tu savais vraiment que ces salopards faisaient partie de la brigade, tu crierais peut-être à Tiberius de viser ton cœur, pour t’éviter le reste. Tu ne sais pas qui s’attaquent encore à toi, tu sais seulement que ce ne sont pas des démons de bas étages car ils ont une forme presqu’humaine. Tu cherches des yeux Tiberus dans la foule, mais tu ne croises pas son regard. Tu te rends compte que tu peux compter à nouveau sur ta vue, alors tu jettes des regards à ces connards qui te tiennent. Ce sont trois elfes avec la peau verte dont l’un d’eux a une apparence juvénile, les yeux noirs comme la nuit et tu ne sais pas quelle est leur affiliation. « Qu’est-ce que vous voulez?! » Tu leur cries pour leur signifier ton mécontentement, mais tu doutes clairement que l’un d’un te réponde. Ils pourraient aussi bien faire partie de la Brigade que servir un démon supérieur, tu ne pouvais pas le savoir à première vue et certainement pas dans la noirceur de cette boite de nuit. Remplie d’adrénaline, tu te dis que tu dois essayer une dernière fois de te défaire de leur emprise. De tout donner. Tu donnes un sacré coup de poings dans les parties de l’elfe à ta gauche, te laissant un bras libre. Mais les deux autres n’ont pas dit leur dernier mots et celui à ta droite tire si fort qu’il te débalancés. Toi qui tentes de rester droite, tes pieds lèvent du sol et ton corps tombe vers l’avant, sur l’autre elfe. En tombant, ton visage cogne le sien, tes lèvres buttent sur les siennes. Tu grognes, tandis que lui sourit et l’elfe à ta gauche qui a l’air d’un enfant en profite pour te rattraper le bras. Tu ne peux pas attraper ta stèle, ils ont une poigne assez impressionnante et tu te demandes si Tiberius ne t’as pas laissé en plan!