Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
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| Hadrian - Forever in the shadows | |
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| Sujet: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 17:50 |
| Hadrian Lacroix « Petite citation de votre personnage, citation ici »
Dernière édition par Hadrian Lacroix le Mer 29 Aoû - 23:42, édité 7 fois |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 17:50 |
| NOS FABULAM NARRAT « Petite citation du personnage machin »
Hadrian / Elena / Onyx / Mme De La Croix-Choiseul / M. De La Croix-Choiseul « Penses … Penses que le monde peut t'appartenir, que tu peux être maître de ton destin, crois en tes rêves et en tes espoirs, demain est un autre jour, l'aube t'apportera les réponses à tes questions, mais pour le moment dors mon fils, dors … » Il ne savait pas pourquoi il se souvenait avec tant de force de cette nuit-là, cette nuit où le visage de sa mère se déformait, s'allongeait, venait à disparaître un instant sous l'effet de la bougie chatoyante qu'elle tenait tout prêt de son visage pour pouvoir tenter de rassurer l'enfant qu'il avait un jour été. Ce soir-là, il lui avait semblé que les forces s'étaient déchaînés à l'extérieur du château, les volets n'avaient pas tenus en place et ne cessaient de claquer contre les hautes fenêtres, laissant entrer des ombres funestes qui n'étaient autre que les branches des arbres du domaine qui se démarquaient au fil des courtes apparitions que la lune ronde et à la coupe si argenté pouvait amener de lumière féérique dans cette triste nuit, même s'il aurait juré avoir aperçu la silhouette d'un homme dans la nuit. L'orage s'était alors mis à gronder, les éclairs s'abattaient aux alentours avec une force terrifiante, provoquant chez le jeune enfant autant de fascination que de peur qui s'insinuait sous chaque pore de sa peau, hérissant ses poils un à un. Il avait fini par quitter les draps rassurant qui le bordaient de tout côté, dans le but de l'empêcher de tomber à nouveau de son lit, lui qui bougeant tant la nuit, ne trouvant que difficilement le sommeil, son esprit vagabondant de jour comme de nuit. Hadrian avait fini par s'approcher de la fenêtre pour pouvoir observer le spectacle honirique du tonnerre et de la foudre venant de Dieu pour punir les hommes sur la terre. Un éclair s'était alors abattu sur l'un des carreaux de sa chambre, faisant sauter en plusieurs éclats le verre censé le protéger des intempéries. Hadrian n'avait même pas une dizaine d'années et sous le coup de la surprise et tout autant de la peur, il s'était mis à hurler avant de courir se cacher dans son lit. La porte s'était ouverte une première fois, avant qu'un bruit de pas ne vienne à se faire entendre dans le grand couloir aux portraits si austères. La porte s'était refermée plus doucement avant de s'ouvrir une nouvelle fois, lui était resté la tout tremblant ne cherchant pas à savoir qui venait d'entrer, sans doute un des monstres vivants dans son imaginaire. Alors la voix si douce de sa mère s'était élevée, demandant à l'intendant de refermer immédiatement les volets, de rapporter quelques bougies pour permettre d'avoir une lueur chaleureuse dans la pièce avant qu'elle ne vienne s'asseoir sur le bord du lit et qu'elle découvre le visage apeuré du jeune garçon. « Ce n'est rien qu'un orage Hadrian … » Il secoua la tête prêt à parler de cet être qu'il lui avait semblé voir au cœur de la nuit et de la force de l'explosion lorsque la foudre avait touché sa vitre. Il n'avait finalement rien dit, même si c'était sa mère, même si elle était la personne la plus merveilleuse au monde, il ne voulait pas montrer qu'il pouvait être faible, se rappelant avec vivacité des paroles de son père avant qu'il ne pousse son dernier soupir, revenu gravement blessé de la bataille de Marignan en 1515 où il avait combattu aux côtés du roi François Ier. « Sois un homme mon fils ! Tu es l'aîné de la famille, sur toi repose l'avenir de la maison. Prouve ta valeur et en retour, tu auras tout ce que tu voudras. » Hadrian avait fini par s'endormir, sa mère veillant une bonne partie de la nuit à ses côtés pour lui donner confiance. A l'époque il ne savait pas ce qu'il voulait, il était le premier d'une façon de trois enfants, et le seul garçon que le couple avait eu. Il était destiné à guerroyer comme son père avant lui, à porter hauts les couleurs de sa famille auprès du Roi de France. Sa mère disait sans doute vrai que l'aube apportait toutes les réponses à nos questions. Mais lui, il était plongé, plongé dans une nuit éternelle où il ne pourrait plus jamais voir l'aube se lever à nouveau sur l'immensité du monde. ☾ ☾ ☾ C'était aussi taciturne que les autres soirs qu'il avait mis les pieds dans ce lieu de débauche et de perversion extrême, les filles qui se baladaient ou se trémoussaient dans des tenues plus légères les unes que les autres, plus sexys ou dégradantes suivant le regard que l'on désirait poser sur ce genre d'établissement. Les femmes ne venaient plus se présenter à lui, les caresses qu'elles ne manquaient pas de faire sur son corps d'albâtre avaient petit à petit cessé quand elles avaient noté le manque de réaction à leur égard et pourtant mêmes si elles n'avaient pas totalement à se plaindre de la situation qu'elles avaient en travaillant dans ce lieu entièrement dédié au plaisir, il était évident que de se rapprocher d'un des propriétaires ne pouvait qu'à l'avenir pouvoir permettre d'obtenir quelques avantages supplémentaires et puis elles vendaient leurs âmes autant que leurs corps, chaque soir un peu plus, un de plus ou un de moins cela n'était plus un problème. Hadrian déambulait dans cet endroit tel le roi du monde, même s'il n'avait jamais été roi, il n'avait jamais oublié dans quel milieu il était né, dans quel milieu il avait grandis et où il avait connu le faste, les fêtes dignes de ce nom, des choses qu'aujourd'hui plus personnes ne pouvaient comprendre ni même imaginer. Même s'il fallait bien avouer que la Renaissance, pleinement empreinte par la beauté artistique italienne qui s'était doucement étendue à l'Europe entière, ne représentait à ses yeux que peu de choses quand on avait eu la chance rien qu'une fois d'assister à une des manifestations théâtralisées du pouvoir de Louis XIV, il n'avait rien oublié du grand Caroussel donné en 1662 dans les jardins des Tuileries à Paris ou de la sublime Ménagerie de Versailles qui avait fait pâlir d'envie et de jalousie toutes les Cours Européennes, venant à surprendre jusqu'aux Ottomans. A l'époque tout pouvait surprendre, le technologie informatique ne venait pas à poluer définitivement le génie de l'être humain, tout était facilité mais plus rien n'avait de saveur, le monde avait été conquis sur terre, par la mer et par la voie des airs, il n'y avait plus rien à découvrir, il fallait aller plus loin toujours plus loin en restant toujours plus proche de ces choix. Hadrian conservait souvent cet air froid et distant, parlant avec franchise, tel un fouet claquant dans l'air, tapant le sol avec violence, un couperet tombant sans laisser de chance à la personne en face de pouvoir répondre à ses paroles. Il s'intéressait à de nombreuses choses, homme de sciences et homme de lettres, il avait eu à cœur à profiter de ces longues nuits pour s'abreuver de nombreuses connaissances, jouant avec les hommes pour plaire et pour déplaire, il trouvait que souvent la parole était une arme bien plus subtile que tout autre chose. Il fallait néanmoins le convaincre, et ce n'était pas les gloussements de ses filles à moitié nue qui allaient y changer quoique ce soit. Il se dirigea d'un pas rapide jusqu'au bar, et avant même qu'il ne commande quoique ce soit, un verre à whisky apparut juste devant lui mais il n'y avait pas là un alcool d'une quelconque couleur ambrée qui avait su prendre son goût incomparable pendant des années dans un fut spécialement conçu pour sa fabrication. Non c'était une boisson tout autre, quelque chose que la chose qu'il était devenu plus de quatre-cents ans auparavant pouvait reconnaître à des kilomètres à la ronde. Il sentit quelqu'un s'asseoir à ses côtés et il tourna la tête pour observer attentivement son meilleur ami que ne se séparait pas de ce petit sourire digne du malin qu'il avait au coin des lèvres. « Je n'arrive jamais à savoir si tu es naturellement lugubre ou simplement que tu meurs réellement de faim … Tu me diras, cet air que tu as sur le visage est typique des auteurs que tu adores lire, cet impression d'être éternellement torturé dans sa chaire comme dans son cœur ... » Hadrian esquissa un sourire. « Cela est parfaitement romanesque … Tu n'as certes pas besoin de ça mais je t'assure que les femmes adorent ça … Elles pensent toutes pouvoir sauver ton âme de cette aura malheureuse qui t'accompagnent, avant de te quitter dans un cri déchirant la nuit s'excusant de ne pas être celle pouvant combler le vide de mon cœur. Comme quoi, je trouve ça presque drôle après toutes ses années. On dit que l'homme et la femme évoluent mais pour ce qui est des bons sentiments la nature humaine reste la même. » Il se mit à sourire réellement alors que Onyx levait les yeux au ciel. « Je sais, je suis bien trop poète pour toi … Mais c'est ce qui fait notre force et à quel point nous arrivons à nous compléter. Et puis c'est toi qui a décidé de me supporter, il fallait y penser avant ! » Onyx, les yeux brillants de malice, tapota doucement dans son dos. « Tu es ma croix et ma bannière. » Hadrian inclina la tête pour le saluer de façon chevaleresque avant de se tourner vers le barman et de lui faire signe de s'approcher. « Tu m'excuseras mon ami mais je préfère avoir cela directement à la source … En attendant, je préfère boire un délicieux whisky. Je choisirai … Un irlandais, un vingt-cinq ans d'âge m'irait très bien. » Le serveur lui tendit son verre tout en lui faisant un clin d'oeil suite à ses paroles, ce qui fit sourire Hadrian. Il but son verre d'une traite alors qu'il avait senti le parfum bien connu d'une jeune femme au teint hâlé, aux cheveux ayant la couleur des blés, un regard envoutant même si elle ne pourrait jamais égaler l'une ou l'autre des deux femmes de sa vie. Son regard se durcit ainsi que les traits de son visage, il fixait le fond de son verre. « Tu sais … J'ai cru l'apercevoir … Olympe, ici à Rome … C'est complètement fou et réellement stupide, elle n'est plus depuis longtemps mais … Elle reste toujours dans mon esprit. » Il se redressa alors, saluant Onyx, il était l'heure pour lui de rejoindre la jeune femme qui ce soir lui fournirait différents plaisirs, apaisant sa faim et apaisant son corps pendant un temps. ☾ ☾ ☾ Hadrian s'était enivré, sans pour autant en abusé, du sang mais également du corps de sa jeune partenaire à ses côtés. La nuit était en train de s'achever, elle, elle s'était déjà endormie à ses côtés comme une bien heureuse, mais lui gardait l'esprit encore vif. Il laissa sa victime consentente de la soirée dans la pièce qui avait été aménagé pour son approvisionnement régulier, c'était plus intime et puis, même si sa condition de vampire avait toujours été un poids pour lui, il avait décidé en suivant Onyx jusqu'à Rome de reprendre sa vie en main et de profiter de ce que la vie pouvait lui offrir … Il avait trop perdu, il avait trop longtemps pleuré pour cela, il avait pensé à la mort bien trop souvent pour que ce soit une bonne chose pour son esprit. Il était un homme torturé, des blessures qu'il conserverait sans doute encore longtemps, mais aussi dramatuge qu'il pouvait être, passionné par Corneille, Shakespeare, Cyrano de Bergerac, et tout autre écrivain romanesque, il ne pouvait plus vivre dans cet état, qui était purement lamentable. Personne n'avait sans doute eu un deuil aussi long, mais c'était ainsi la conception de sa vie, et Dieu savait combien il remerciait chaque jour de sa vie durant Onyx, qui avait eu le courage de le supporter, de le suivre, de l'emmener, de lui apporter une stabilité, de lui expliquer dans quel gouffre il avait plongé, un puits sans fond dont il ne pourrait jamais s'en sortir. L'aube avait disparu de son horizon, la nuit éternel serait son linceul à jamais, il fallait l'accepter ou en finir, mais il avait une dette si énorme auprès de Onyx qu'il ne pouvait pas lui faire cela. Cependant, alors qu'il pénétrait dans cette chambre sans fenêtre, qu'il venait à se déshabiller avant de se coucher dans ce grand lit froid et terriblement seul, il se souvenait, comme si le film de sa vie défilait à chaque instant de façon si clair si réaliste comme s'il pouvait changer le passé, comme s'il pouvait moduler le présent et comme si son futur n'était pas encore écrit. Hadrian se souvenait de son entrée à la Cour du Roi de France, François Ier. Il n'était qu'un gosse encore à l'époque, qui venait de sa tendre Lorraine où il avait dû jouer le chef de famille au décès de son père. Il avait été impressionné par toute cette opulence, il avait été pleinement fasciné par les trésors artistiques que la Renaissance italienne avait commencé à instaurer comme changement dans les châteaux du roi où toute la Cour se déplaçait au fil des périgrinations du souverain en France. Versailles avait supplanté tout cela, mais finalement, il avait été plus beau de découvrir cette vie avec son cœur et son esprit humain, façonné par la main de Dieu. C'était là qu'il avait fait la connaissance de Elena quelques années plus tard … Il avait été séduit, elle avait les yeux brillants de malice, un caractère fort au creux d'une femme divine qui avait su apprivoiser son caractère. Le destin avait ébranlé le sort de ce couple, les nombreuses fausses couches, dévastait Hadrian alors qu'il pouvait voir en Elena, voir cette lueur si belle, cette flamme si vive s'éteindre à petit feu. Il avait bien manqué de la perdre à l'hiver 1532, lorsqu'elle avait accouché pour la seconde fois d'un enfant mort-né alors que le froid de Fontainebleau venait à les piquer au vif à chaque instant. Il était si lasse, elle se sentait si faible. Les commérages ne pouvaient les atteindre, le sourire restait à ce point une force que tous deux continuaient à l'afficher avec douceur à quiconque venait à les saluer, continuant leur vie à la Cour comme si de rien n'était. Ils étaient jeunes l'un et l'autre, ils avaient encore le temps de voir venir, la paternité n'était pas forcément un manque dans la vie du Lorrain, il venait à prendre les armes pour défendre les territoires appartenant à la couronne de France, élever un enfant de cette manière lui était une chose particulièrement douleureuse à imaginer, il avait envie de voir son enfant naître, de le voir grandir, devenir un homme, il ne voulait pas imposer à son enfant de vivre ce que lui-même avait vécu. Cependant, elle était arrivée, telle une étoile tombée du ciel. Il l'avait observé déambuler parmi la foule comme si tout cela lui appartenait, comme si chaque personne aurait un jour à s'incliner devant elle. Elle dégageait une force incroyable, une puissance qui l'entourait d'une aura perceptible de loin de la tête jusqu'aux pieds, et elle l'avait tout simplement chamboulé à l'instant où elle avait posé son regard sur lui, à l'instant aux ses yeux avaient rencontré les siens. Olympe. Olympe, telle une déesse de l'Antiquité, aux cheveux d'or, il l'aurait presque vu arriver sur un char aux différents tons d'or, d'argent, de bronze et de cuivre, des milliers de cristaux scintillants dans ses cheveux, illuminant son regard et ses lèvres. Il les aurait embrasser à l'instant si les convenances, la salle remplit de monde et sa femme qui était venu agripper son bras ne l'avait pas réveillé de cette vision enchanteresse. Hadrian n'aurait jamais pu remercier assez à cet instant que Onyx lui fit rencontrer cette princesse qu'elle était à ses yeux, même si l'amour pour Elena était toujours bien présent, son obsession était évidente pour la belle Olympe. La naissance de son fils qu'il avait appelé Alexandre, tel un héros conquérant qui avait réussi à gagner son combat pour la vie, avait pendant un temps refermer la parenthèse de cet amour interdit, profitant du bonheur de tenir son fils en parfaite santé dans ses bras. Mais, elle était toujours, toujours présente, une amie fidèle pour Elena, une marraine parfaite pour Alexandre et pour lui, elle était tout, il voulait qu'elle soit sienne de toutes les façons qu'il était possible qu'elle soit à lui, son corps, son cœur, son âme tout en lui la réclamait, il brûlait de désir, s'enflammait dès qu'elle s'approchait et désespérait quand il la voyait s'éloigner. Hadrian était néanmoins un homme de principe et il lui était apparu impossible de cacher cette fascination destructrice qu'il avait pour Olympe sans en parler à sa femme, même s'il savait tout le mal que cela pourrait alors lui causer. « Si je te promets, tous les jours de ma vie, sans un regret . Peux-tu me jurer un amour infini à jamais ? » Hadrian avait tendrement embrassé le front de sa femme, séchant de ses doigts tremblants les larmes qu'il sentait couler sur son si doux visage. « Je ne veux pas trahir, ni même le penser, je ne veux pas faillir , je ne veux pas m'enfuir... » Il soupira la voix tendue à l'extrême, ses yeux également embuées de larmes. On pouvait aimer plusieurs personnes dans sa vie, on pouvait les aimer de façon différente et d'une certaine manière c'est ce qu'il se passait aujourd'hui pour lui. Il aimait Elena, même si les épreuves avaient sans doute été une des causes le poussant à se tourner à rêver de cette passion qui transcendait sa vie, mais il aimait également Olympe du plus profond de son être, il la voulait à ses côtés, tout autant qu'il ne désirait en aucun cas perdre sa femme. « Je veux vivre et me consumer dans ses bras pourtant je sais que je n'en ai pas le droit. Mais comment choisir entre l'amour et le devoir ? Entre la raison et la douleur d'y croire ? ». Contre toute attente Elena avait accepté la triste vérité, elle avait accepté de le partager et il était alors allé trouver Olympe pour pouvoir lui annoncer la force de son amour. ☾ ☾ ☾ La vie. La vie est une chose fragile à laquelle on ne faisait finalement pas assez attention. Cette passion avait été la plus belle chose qui avait pu lui arriver dans sa vie d'homme, non pas dans sa vie de famille. Olympe avait été une brise fraiche du printemps, aux parfums de fleurs venant vous toucher avec grâce et élégance. Il avait fait en sorte que son ami vienne à se fiancer avec cette femme pour qu'elle ne puisse pas être prise par un autre homme qui l'aurait emmené loin de la Cour de France, et par conséquence loin de lui. Pourtant, la séparation était proche. Il était mort. C'est ainsi qu'il voyait les choses et c'est ainsi que les choses se présentaient. Il était mort et sa lente agonie n'avait fait que commencer. Hadrian se souvenait si durement de l'expression effrondré de son ami à son chevet et celle de sa femme qui était terriblement épouvanté parce qu'il était devenu. Il n'avait pas compris tout de suite, il n'arrivait pas à retrouver les images de la nuit précédente, mais il portait les traces de ses actes sur son linge. Sa chemise blanche était en lambeaux, alors que du sang frais le tâchait abondamment, et l'odeur était parfaitement alléchante. Elena avait hurlé en le regardant comme si le diable s'était invité dans leur demeure, elle n'avait rien à proprement parlé mais dans son regard tous les mots passaient. Elle ne voulait plus qu'il l'approche, elle ne voulait pas qu'il s'approche de leur fils dont il entendait la respiration lente et paisible dans la chambre à côté. Alors qu'elle s'était enfuie, le cœur battant à tout rompre, les larmes qu'il entendait glisser sur le parquet, il s'était tourné vers Onyx, qui lui avait tout raconté. L'attaque, la morsure, l'enterrement, son renouveau, son besoin de sang, qui il était, ce que lui était devenu, le monde dans lequel il allait devoir apprendre à vivre, mais pouvait-on vivre quand on était mort. Elena avait accepté de le reprendre, elle s'était accoutumée à tout cela même s'il avait fallu partir d'une certaine manière pour ne pas réellement attiser les soupçons et pour qu'il puisse se faire à son nouvel état. Sans elle. Olympe était morte, emportant une partie de lui au moment où elle avait poussé son dernier soupir. Il avait du observer Elena vieillir, puis quitter elle aussi le monde des vivants, elle qui avait tant fait pour lui, elle qui avait accepté tant de sacrifice par amour pour lui, il avait perdu l'autre femme de sa vie et seul son fils ainsi qu'Onyx lui permettaient de se raccrocher à la vie. Les années filaient, les vies s'écoulaient, les morts s'accumulaient. Sa lignée finit par s'éteindre emmêler dans des guerres de succession et de religion, oublier par l'histoire, lui qui ne pouvait plus rien oublier à présent. Sa dépression était devenue une grave maladie, s'il avait été pendant un long moment presque comme léthargique après les pertes naturelles que lui imposaient l'existence humaine, Hadrian s'était mis à prendre de nombreux, risque jouant chaque fois un peu plus avec le feu, cherchant à tester le destin et à se confronter une nouvelle fois à la mort pour savoir si elle gagnerait un jour son pari. Il s'était mêlé aux hommes, combattant à leur côté pour défendre ce qui lui paraissait juste, que ce soit en France, en Russie ou dans les autres pays et villes où il avait pendant un temps posé ses valises. La révolte avait fait son œuvre, Hadrian avait pris cette fois la décision de ne pas participer à cette bataille, observant de l'extérieur mais profitant des avantages que pouvaient lui permettre la nouvelle place des créatures obscures sur le monde. Il avait pris la décision de suivre Onyx quand celui-ci avait décidé de s'installer à Rome, une nouvelle page se tournait, une nouvelle page était à écrire. Mais pour l'heure, voilà qu'il avait fait semblant de s'être endormi, son esprit et tous ses sens étaient à l'affût, il n'y avait pas une seule lumière dans la pièce et pourtant, il avait senti. Sentis ce brusque changement d'atmosphère, cette sorte de courant électrique qui vous parcourait le corps et venait à chatouiller votre peau jusqu'au bout de vos doigts. La tension était palpable mais ce n'était pas lui qui créait cette si particulière ambiance. Cette fragance, il la connaissait par cœur, elle l'avait enivré tant de fois. En un battement de cil, il se leva, captura les deux poignets de la jeune femme et la plaqua violemment au mur. Sans qu'elle ne puisse réagir, il l'embrassa sur l'instant, avec une passion dévorante, une puissance déchirante, goutant à ses lèvres sucrées et si douces comme si c'était la première fois qu'il réussissait à les atteindre. Il finit par quitter sa bouche tout aussi brusquement avant de poser ses lèvres dans son cou, remontant jusqu'à son lobe d'oreille qu'il vint mordiller puis fredonner d'une voix douce, tel un murmure au creux de l'océan, au creux du tonnerre qui battait à ses oreilles. « Olympe »
Dernière édition par Hadrian Lacroix le Mer 29 Aoû - 23:13, édité 6 fois |
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J'ai débarqué à Rome le : 15/07/2018 , j’ai déjà envoyé : 1179 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 98 | Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 17:54 |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 21:41 |
| Bienvenue et bon courage pour ta fiche |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 21:54 |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Mer 22 Aoû - 22:26 |
| HHHHHHHHHHHHADDDDDDDDDDDDRIIIIIIIIIIIAAAAAAAAAAAAA NNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN
Franchement j'ai trop hâte de voir la fiche écrite en entier! Si t'as besoin qu'on discute chronologie et destination d'habitation on peut! On peut même discuter lien plus précisément si tu veux!
ET PUIS ON S'APPELLE TOUS LES DEUX LOUIS! ON GERE ET PUIS C'EST TOUT!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
(voilà, je m'arrête là, chui pas un fan des émoticônes en ribambelle XD)
PLEIN D'AMOUR
Dernière édition par Onyx L. De Malherbe le Mer 22 Aoû - 22:33, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Jeu 23 Aoû - 2:56 |
| bienvenue par ici |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Jeu 23 Aoû - 6:30 |
| Bienvenue Ce personnage promet |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows Jeu 23 Aoû - 8:59 |
| Bienvenue |
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| Sujet: Re: Hadrian - Forever in the shadows |
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| | | | Hadrian - Forever in the shadows |
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