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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS I walked away - Flash-back (Diaz) 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici I walked away - Flash-back (Diaz) 3308333368

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 I walked away - Flash-back (Diaz)

         

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MessageSujet: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyLun 27 Aoû - 6:15


Diaz + Louise
I walked away

Louise était secouée par l'événement qui venait de se produire. Elle marchait la tête baissée dans les couloirs, pleinement consciente que dans les prochaines heures tout le monde n'aurait que ses actions dans le bouche. Les rumeurs iraient bon train, les bouches allaient se délier et médire sur elle pendant que Nathanaël s'enfermerait certainement dans sa chambre, peu désireux de montrer son affection. Elle tremblait, Louise. Bordel. Sa gorge était serrée, ses yeux bouillonnaient de larmes chaudes, son cœur semblait être compressé. Elle avait soudainement envie de hurler, de se déchirer les poumons. C'est au pas de courses qu'elle entra dans la serre, sachant qu'à cette heure tardive personne ne s'y trouverait et peu de gens chercheraient à la voir avec ce qu'elle venait de faire. Tout le monde était surement en train de débattre, choqué par la nouvelle, essayant de réconforter celui qui aurait pu être son parabataï sans que celui-ci ne parler à personne. La jeune nephilim s'assit sur son banc préférée, essayant de retrouver son souffle. Elle respirait bruyamment, se rendant compte qu'elle avait oubliée sa pilule dans le dortoir et qu'il était hors de question qu'elle y retourne avant que tout le monde dorme. Surtout, elle ne voulait pas affronter Anastasia De Santi, la sœur de Nate qui pour une raison quelconque l'a prenait toujours pour cible. Ses mains tremblaient tellement que Louise se leva pour continuer à bouger, en faisant des allers-retours, se prenant le visage ou se touchant les cheveux, très agitée. Elle essaya de se remémorer la soirée, avec autant de lucidité que possible pour se calmer. Il ne lui pardonnerait jamais. Putain. Elle savait Louise, elle savait que c'était la seule possibilité. Déjà suffisamment fragile seule, elle refusait de se lier à quelqu'un et d'être un poids. Surtout pas à lui. En plus si... si elle se liait à lui... Elle s'était promis de ne jamais penser de cette façon mais ce soir, ces sentiments lui avaient explosé à la gueule. Si elle se liait à lui, jamais elle ne pourrait l'aimer comme elle souhaiterait l'aimer. Parce que l'amour entre parabataï était interdit. Putain. Louise Lovelace était amoureuse de Nathanaël De Santi. Si c'était pas ridicule, des jeux du sort. La jeune fille grogna méchamment, secouant la tête, essayant de s'asseoir de nouveau. Elle se souvient de la réaction des adultes, de tous les gens autour, la tête des membres de leurs familles respectives quand elle avait prononcé ces simples mots : « Je refuse ». Puis, elle s'était enfuie en courant, souhaitant échapper à leurs sermons et à la tornade que Nathanaël allait vite devenir. Louise, elle avait bien remarqué qu'il bouillonnait à l'intérieur et que toute sa fureur allait éclater. Elle pleurait Louise, ses larmes avaient fini par tomber. Tout ce qu'elle voulait, c'était courir se réfugier dans ses bras mais elle ne pouvait plus parce qu'elle venait de lui offrir la pire des trahisons. Elle ne s'était pas cachée dans les serres innocemment, elle savait que c'est ici que Diaz la trouverait et elle savait que s'il ne dormait pas, en entendant la tempête, il viendrait. Louise pleurait à chaude larmes, n'arrivant pas à calmer le vide et la frayeur qu'elle ressentait. Soudainement, elle entendit la porte de la serre cliqueter, retenant son souffle et priant pour qu'il ne s'agisse pas de Nate. Elle reconnue la chevelure entre mille. « Diaz ! » Appela-t-elle dans un souffle de soulagement, laissant éclater un sanglot. « Plus jamais... plus jamais il ne me parlera. Jamais il ne me pardonnera. » Louise fit quelque chose qu'elle ne faisait pas souvent, elle prit Diaz dans ses bras, cherchant tout le réconfort possible. « J'ai même pas pu l'expliquer. Je me suis juste enfuie. Je suis stupide, Diaz. Putain, je suis tellement stupide » Dit-elle en se prenant la tête dans les mains, continuant ses allers-retours.

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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyLun 27 Aoû - 20:48



Tu t'extirpas à peine de ta silencieuse chambre, une fois les dernières pages de ton grimoire fantastique délectées qu'une murmurante brise ensevelit le couloir. Un chef d'oeuvre dont la lecture était désormais achevée qui rejoindrait à nouveau la forêt d'ouvrages qu'était la bibliothèque souterraine. Les chuchotements agrémentaient incessamment les tréfonds du Colisée, porteurs de l'impétuosité de ta meilleure amie Louise à l'égard de Nathanaël. Elle lui avait fait l'affront de refuser leur union de parabataï, certainement incitée par une inavouable raison. Fervent secret qui entrava les desseins de ses proches et qui sembla craqueler sa relation avec l'autre néphilim. Pression familiale qui la torpillait, acrimonie semblable à la tienne et tu étais persuadé qu'elle s'était terrée à l'abris des regards, désireuse de se préserver des innombrables échos opulents de reproches.

Tes arabesques tanguèrent aussitôt à travers le glacial et sombre couloir pour te porter jusqu'à l'orée des serres, dissimulées derrière une rustique et imposante porte que tu éclipsas de ton sillage d'une pression de paume sur sa poignée. Soigneusement refermée une fois tes esquisses insinuées parmi la multitude d'arborescences ornementées de truculents bougeons souvent éclos, tes iris vagabondèrent silencieusement au creux des végétatifs tréfonds tandis que tes narines se galvanisèrent de la doucereuse fragrance de Dame Nature régissant les lieux. Tu n'eus point le temps d'imprimer le sol d'un pas supplémentaire, une supplication de la part de Louise fendant subitement et ineffablement les airs. La belle en proie à une terrible lypémanie tenta de la lénifier de l'échouement de ses bras autour de tes courbes, se lovant contre elles et tu l'embrassas à ton tour d'une apaisante étreinte, toujours présent à ses côtés lorsque les bleus lui estropiaient le palpitant. Une de tes paumes cascada le long de ses étendues dorsales, désireuse de lui insuffler un flamboyant réconfort.

Mais non ne dis pas ça. Ne t'en veux pas, c'est normal d'agir avec impulsivité sous le coup de l'émotion. Je suis certain que Nathanaël te pardonnera car il tient à toi, ça se voit tellement à travers ses yeux qui te suivent sans cesse.

Tes méninges s'étaient vivacement ébouillantées de réflexions, effervescentes de déceler la véritable origine du refus de ta meilleure amie paraissant superficiellement incompréhensible tant la complicité les étreignait tous les deux. Une des clauses de ce lien si particulier harponna soudainement ton esprit et tes pensées balafrèrent soudainement de leur élucidation la fébrile brume ayant agrémenté les précédents actes de Louise. Peut-être était elle assujettie d'une crépitante passion à l'égard de Nathanaël. D'ardents sentiments ravageant sans doute ses entrailles, ainsi impossibles à éclipser de déni pour combler les attentes familiales. Impuissant face à ce ressenti qui t'était encore inconnu mais qui parvenait pourtant à douloureusement fissurer ton organe pulsatif, tu n'avais que ta compassion entremêlée d'empathie à lui offrir pour panser ses myocardiques plaies.  

Des dires à propos de Nathanaël et toi s'ébruitent en ce moment même à travers les couloirs mais je sais que ce qui se murmure n'est jamais digne de confiance. Tu veux bien me raconter ce qu'il s'est réellement passé ?

Patientant doucereusement, tes phalanges se promenèrent fugacement sous ses prunelles, éclipsant les perles nacrées bourgeonnant du coin de ses prunelles. Tu te remémoras subitement ce bonbon entravé de la poche de ton pantalon, douceur érigée d'un faiblard taux saccharosé, parfaite pour éveiller cette esquisse criarde de plénitude qui égaierait les traits faciaux de la jeune femme. L'exhibant à ses iris, tes lippes se parèrent d'un chaleureux sourire.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyMer 29 Aoû - 0:02


Diaz + Louise
I walked away

Louise n'arrivait pas à sécher ses larmes pleurant sur l'épaule de son ami. Elle sentait ses mains essayant de la réconforter en massant son dos, le long de la colonne vertébrale. Son corps ayant des hoquets de tensions, menés par des sanglots incessants. Louise, elle aimerait utiliser une rune pour se couper de tous ses sentiments. Louise, elle aimerait profiter du pouvoir qui lui était donner et tout annuler quelques claquements de doigts. Louise, elle en ferait presque appel à un sorcier. Elle s'accrochait à Diaz comme à une bouée de sauvetage, consciente que dès qu'elle aurait le malheur de le lâcher, tous les malheurs de son monde lui tomberaient sur les épaules lourdement. Elle en avait marre, Louise. Elle était fatiguée. Exténuée. La sensation réconfortante de son ami lui rappelait les petits moments de bonheurs, rares et précieux. Ils avaient dû apprendre à trouver de la joie dans toutes les petites choses de la vie, vivant comme des rats cachés dans les souterrains. Pas aujourd'hui. Louise, elle ne voyait que le noir du plafond, le trou sans fin des tunnels et la tristesse dans le cœur. Elle se sentait stupide, incomprise et tellement nulle. Mais non ne dis pas ça. Ne t'en veux pas, c'est normal d'agir avec impulsivité sous le coup de l'émotion. Je suis certain que Nathanaël te pardonnera car il tient à toi, ça se voit tellement à travers ses yeux qui te suivent sans cesse. Elle écouta Diaz, sanglotant encore, moins fort. Elle savait qu'il ne lui pardonnerait pas et certainement que son ami n'avait encore pleinement conscience de ce qu'elle avait fait. Dans tous les cas, elle n'aurait jamais le courage d'avouer à Nathanaël parce qu'elle le perdrait encore un peu plus. Il s'éloignerait. Elle le connait. Louise regarda Diaz, s'écartant doucement de lui, l'étreinte réconfortant ayant fait son effet. Ses sanglots s'arrêtèrent, laissant place à des larmes silencieuses coulant à flot. Incapable de parler, c'est à travers leurs prunelles respectives qu'ils comprenaient les informations. Des dires à propos de Nathanaël et toi s'ébruitent en ce moment même à travers les couloirs mais je sais que ce qui se murmure n'est jamais digne de confiance. Tu veux bien me raconter ce qu'il s'est réellement passé ? Louise, elle baissa les yeux, honteuse. La jeune fille sentit les doigts de son ami essuyer ses larmes. Ses pensées devenaient plus claires, la crise de larmes terminée. A présent, elle pouvait observer le Grimaldi, toujours à ses côtés même lorsque c'était elle, la fautive. Lui qui avait pourtant le poids de la guerre sur les épaules, le poids de l'héritage familial. Attrapant sa main doucement, elle l'attirant vers le banc, ayant besoin de détendre ses jambes qui ne pouvaient plus supporter tout le poids de son corps. Elle ne savait si elle aurait la force de raconter, Louise. La gorge serrée. La sensation de brûlure dans son estomac. « J'ai refusé d'être le parabataï de Nathanaël. » Dit-elle, franche. Un nouveau sanglot s'étrangla au fond de sa gorge, qu'elle répugna avec difficulté, laissant les larmes couler. « Nous avons été convoqués. Tout le monde était si heureux d'annoncer la nouvelle. Nos familles se tenaient à nos côtés. Mais quand ils ont demandé... j'ai... » Essaya-t-elle d'expliquer, soufflant comme pour retrouver une respiration que ses poumons refusaient de lui donner. « J'ai pas pu nous imaginer. J'ai pas pu m'imaginer... être bloquée dans ce lien... le mettre en danger, en plus d'être forcée de le sentir sans pouvoir... je veux dire... en le voyant avec toutes ces filles. Ce lien unique qui en interdit un autre. » Réussit-elle finalement à lâcher difficilement. « Alors, j'ai refusé et je me suis enfuie. Je l'ai humilié. Je l'ai complètement humilié devant tout le monde. » Finissait-elle sans pouvoir empêcher un dernier sanglot. Louise, elle savait que son meilleur ami comprendrait même s'il n'avait pas encore ce sentiment d'amour. Ça viendrait.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyMar 4 Sep - 15:19



Les déferlants sanglots qui estropiaient les pommettes de ta meilleure amie en de sinueuses cascades s'aveulirent puis s'affublèrent de cette évanescence qui égaya fébrilement ton palpitant, quand bien même tes lippes ne se distordirent point d'un croissant suintant de plénitude. Ton regard s'enlisa au creux du sien qui s'était ravivé d'une faiblarde lueur de consolation puis ta paume fut emportée par la sienne pour t'accoler sur un banc et soulager ses jambes souffreteuses d'asthénie. Tes iris s'élevèrent au firmament rudement dissimulé par ce dôme bétonné et ornementé de quelques frises fleuries tandis que tu t'abreuvas silencieusement des déchirantes palabres de Louise. Un flot d'expiations semblant emporter avec elles des épars de la néphilim à chacun de leurs jaillissements d'entre ses lippes. Des intimes confidences qui justifièrent l'impétuosité de son refus face à un lien aussi ardent que celui de parabataï. Une flamboyante union dont tu ne pourrais jamais te délecter, l'entrave forgée par ta complexité émoulue de ta marginalité bien trop imposante face à elle.

Une barrière si lointaine de celle de ta meilleure amie, transpirante de cette idyllique et gangrénante passion à l'égard de Nathanaël. Une émotion si puissante et pourtant encore inconnue de ton esprit malgré son ardeur que tu pouvais intimement percevoir. Une intensité paraissant revêtue d'espoir au vu de son rejet de la proposition incombée par  les membres familiaux. Une pression à laquelle tu t'étais fébrilement accoutumé au fil des années, incapable de suivre des idéaux qui ne pouvaient être en accord avec les tiens, bien plus complexes, riches en ces tonalités paradoxales auxquelles trop peu d'existences s'y attardaient. Louise était si semblable à ton être dans la finalité de ses actes comparés aux tiens. Deux causes différentes menant à d'identiques conséquences, la volontaire éclipse de ces sentiers douloureusement prédéfinis des attentes familiales.

Je comprends parfaitement. Je suis certain que tu seras un jour capable de surmonter cette peur de perdre Nathanaël qui te pénalise tant pour lui expliquer mais également à ta famille que tu te destines à une finalité à ses côtés bien plus grande, bien plus importante que le lien de parabataï.

Un faiblard sourire s'avachit le long de tes badigoinces, désireux d'éveiller le sien malgré l'affliction érodant encore les entrailles de la demoiselle car la perte d'une personne ineffablement chérie est un fléau d'une dévastatrice âpreté. Torpeur d'antan, du temps où Jeremiah fut enlevé et monstrueusement flagellé d'horrifiques tortures, qui malgré son éphémère parvint à te fissurer le palpitant tant son absence t'avait écorché à vif et bien plus encore Tiberius. Tu ne pouvais alors que compatir à celle semblant probable aux iris de Louise si ses sentiments à l'égard de Nathanaël venaient à déflagrer.

Ta présence délaissa finalement le banc durant quelques minutes pour vagabonder à travers les allées fleuries et lorsqu'une orchidée constellée de divers azurés apparaissant en une myriade de grisés affriola ton attention, une de tes paumes s'en empara pour enivrer tes narines de sa doucereuse fragrance. Et tu regagnas les côtés de Louise pour lover au coeur de ses paumes le végétal présent, ton regard entiché de son profil droit. Si elle était persuadée que Nathanaël ne la soulagerait jamais de son pardon, tu étais convaincu du contraire, Louise étant le symbolisme de cette inavouable afféterie aux prunelles du brun.  

Tu as vu cette orchidée ? Elle est couverte de diverses tonalités de coloris. Les sentiments sont très semblables aux couleurs. Ils possèdent mille et une nuances et je suis sûr que la colère que tu as peut-être provoqué avec ton refus chez Nathanaël n'est pas aussi noire que tu le penses.

Ta paume s'encastra tendrement dans la sienne et tes phalanges s'entremêlèrent doucereusement avec leurs comparses. Son étau se raviva avec délicatesse lorsque tes prunelles dévièrent leur attention pour contempler le plafond bétonné, désireuses de s'émerveiller face à la toile céruléenne bercée de nuages qui ne parviendrait jamais à pourfendre la barrière imposée par le dôme pour s'exhiber à tes iris.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyJeu 13 Sep - 5:21


Diaz + Louise
I walked away

Je comprends parfaitement. Je suis certain que tu seras un jour capable de surmonter cette peur de perdre Nathanaël qui te pénalise tant pour lui expliquer mais également à ta famille que tu te destines à une finalité à ses côtés bien plus grande, bien plus importante que le lien de parabataï. Louise releva la tête pour l'observer un instant, des larmes silencieuses coulant le long de ses joues. Aveuglée par sa tristesse, elle en avait oublié que Diaz pouvait comprendre la pression qu'elle ressentait, parce que le devoir que sa famille lui rappelait chaque jour pesait aussi sur ses épaules. Louise et Diaz, ils étaient semblables pour différentes raisons mais au final, les sentiments étaient les mêmes. La jeune chasseuse d'ombres attrapa la main de son meilleur ami, attisant ainsi le lien invisible qui les unissait, créant un silence réconfortant. L'endroit était idéal, c'est peut-être par leur sensibilité commune qu'ils s'étaient trouvés à devenir amis, se rencontrant souvent dans un lieu aussi magique que les serres. Il était simple de se laisser porter par la sérénité de cette pièce, lorsque le monde extérieur était perpétuellement à feu et à sang. Un instant, elle en oublia le terrible choix qu'elle avait dû faire quelques heures auparavant, Louise. Un instant, elle en oublia les conséquences désastreuses de son choix. Non seulement elle allait perdre Nathanaël mais en plus de cela, Louise mettait sa famille en désaccord avec une puissante lignée de néphilim. La jeune fille se leva, avançant de quelques pas, perdues dans ses pensées. Les paroles de Diaz soulevaient en elle de nombreuses questions, des doutes dont ces deux jeunes ne pouvaient pas avoir le loisir de laisser éclore dans leurs esprits. « Parfois, j'aimerai être née des années avant. J'aimerai ne pas avoir connue cette guerre stupide, me battre pour ma survie et celle de l'espèce entière. Toi-même Diaz, entraîné dans cette spirale infernale, observé de tous parce que ton nom de famille inspire le respect et la force du combat, tu connais le poids du devoir qui est le notre. Je n'ai pas seulement perdu Nathanaël, c'est toute ma famille que j'ai humilié, moi qui n'était déjà pas d'une grande aide pour eux. » Louise fit une pause, quelques minutes. Elle observait une rose sur le point d'éclore. « Ils ont toujours tout fait pour moi. Ma famille, Nathanaël, la mère de Nate qui prenait toujours le risque de faire de longs trajets pour apporter les médicaments dont j'avais besoin et moi je... J'ai laissé tomber tout le monde. Diaz, tu comprends si bien ce que l'on doit à nos familles. Les Lovelace, n'ont pas toujours choisis le chemin des néphilims, ils se sont toujours protégés comme ils m'ont protégé. Tout ce que moi j'ai fait, c'est apporter des ennuis, encore ce matin. » La jeune fille se retourna, faisant face à son meilleur ami, lui aussi coincé avec des attentes familiales qui le dépassaient. Elle retourna s'asseoir à ses côtés, alors que ses larmes avaient enfin cessés. « Protéger Nate, était la chose la plus dure de ma vie. Maintenant, je dois me montrer à la hauteur pour ma famille. » Dit-elle hoquetant légèrement alors qu'elle observait son ami se lever pour aller vers les fleurs. Louise appréciait être en présence de Diaz, il était toujours si calme, si serein. La jeune chasseuse d'ombres étaient remplies de tristesses ce soir, elle qui sentait toutes les conséquences de son choix qui pesaient sur ses épaules. C'est alors qu'elle sentit Diaz prendre sa main pour y déposer une fleur magnifique. Elle observa les pétales qui semblaient se refléter dans ses pupilles. Tu as vu cette orchidée ? Elle est couverte de diverses tonalités de coloris. Les sentiments sont très semblables aux couleurs. Ils possèdent mille et une nuances et je suis sûr que la colère que tu as peut-être provoqué avec ton refus chez Nathanaël n'est pas aussi noire que tu le penses. Louise donna à Diaz son plus beau sourire, lui qui venait de sécher ses larmes pour la nuit. Elle observa la fleur, Louise, pensant à tout ce qu'elle venait de dire. Il était pleins de surprise, le jeune homme en face d'elle, comprenant toutes les situations avec tellement de poésie. Elle approcha la fleur de son visage, l'observant avec attention et admiration. « Peut-être, qu'au final, ce ne sont pas seulement les sentiments mais une métaphore de notre vie. » Dit-elle en rigolant, tournant le regard vers le Grimaldi.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptySam 15 Sep - 14:03



La paume de la demoiselle avait cascadé le long de la tienne pour s'y réfugier en son creux et  l'écrouer d'un doucereux étau, suintant de cette quête de réconfort. Un désir que tu avais comblé de ta tendresse tandis que les perles de nacres ruisselant le long de ses pommettes s'étaient progressivement étiolées, son affliction semblant peu à peu revêtir une frêle évanescence. Les arabesques de ta meilleure amie s'étaient finalement éclipsées, délaissant les tiennes pour sillonner à travers la serre, ses iris se délectant de l'ardente influence de Dame Nature tandis que ses lippes papillonnaient. Un flot de confidences y écumait lentement. Des ressentis qui s'étaient heurtés à l'opulence de ton empathie.

Es-tu certaine que la situation d'autrefois était meilleure ? Mon nom qui semble inspirer le respect et la force sied sans doute au reste de ma fratrie contrairement à moi avec qui il en perd tout son sens. J'essaie de ne pas les décevoir tout en respectant néanmoins mes propres idéaux malgré les reproches accompagnés d'indignation qui pleuvent à mon égard car rien ne serait capable de me détourner de mes croyances. Tu as déjà sans doute entendu parler de mon surnom à travers les sous-terrains, le mouton noir pour lequel certains semblent encore avoir de l'espoir malgré mon éloignement avec ma famille qui est inévitable. Tu es différente de moi car ta présence auprès de la tienne et de ceux que tu chéris ne s'effacera pas contrairement à la mienne devenant de plus en plus essoufflée si tu t'efforces de demeurer à leurs côtés, ceux de Nathanaël, quand bien même le lien de parabataï ne peut se conclure. Il peut très bien être comblé par la ferveur de ton soutien par ta simple présence physique et plus encore, par tes actions destinées à leur prouver que tu es également une des forces de ta famille.

Les actes de la demoiselle, ceux présents à l'instar de ceux agrémentant le futur, ne seraient sans doute jamais autant flamboyants de déception que les tiens. Une rude vérité que tu lui avais subtilement révélée. Louise ne méritait point l'âpreté de la répugnance exsudée des êtres les plus chéris de son palpitant. Une torpeur érigée de sa persévérance à se raccrocher aux bribes d'un bonheur personnel. Précieuse denrée à laquelle toute existence dénuée de criminels antécédents pouvait librement prétendre malgré les innombrables entraves capables de joncher ce dessein. La jeune femme était revenue s'auréoler de ta proximité et cela avait été à ton tour de déambuler parmi l'allée principale pour t'emparer d'une splendeur fleurie que tu lui avais délicatement offerte lorsque tu avais regagné le banc qu'elle ornementait. Et pour la première fois ce soir, son faciès rayonna d'une sincère plénitude, ses lippes aliénées d'un fabuleux sourire, rapidement réfléchi par les tiennes.

Oui, une métaphore de vos vies.

Une rectification aux tragiques tonalités dissimulées qui jaillit d'entre tes badigoinces, insistant sur les truculentes vies qui accompagneraient autant Louise que Nathanaël, qu'autrui, la tienne éternellement répudiée du criard, dénuée de ces innombrables coloris qui égayaient inexorablement les prunelles. Mille et une magnifiques teintes qui étaient enrobées de diverses nuances grisées à tes iris, trop souvent obsolescentes. Et ta curiosité à l'égard de leur véritable apparence qui semblait incessamment crépiter était impuissante face à cette déficience visuelle qui t'opprimerait jusqu'au trépas. Ton monde était à jamais pittoresque de noirs, de blancs et de gris. Un affre qui ne parvenait pourtant point à t'accabler de lypémanie, la saveur des couleurs jamais délectée et ainsi jamais regrettée de ton esprit. Il ne s'agissait que d'une curieuse banalité à tes iris, peut-être similaire à une malédiction pour certains ayant été capables de déceler cette particularité décorant ton quotidien.

De quelles couleurs est-elle ? Je suis curieux.

Louise faisait partie de ces rares existences conscientes de ce dysfonctionnement de ton être, ayant sublimé tes côtés depuis ta plus tendre enfance. Jamais elle ne t'avait balafré de quelconques rabaissantes critiques face à cette étrange révélation lorsqu'elle lui avait ébouillanté les méninges. Peut-être pensait-elle que tu ne faisais point parti de ceux s'arrêtant aux inquisitrices limites forgées des coloris ? Peut-être avait-elle le désir de ne jamais aborder ce particulier sujet à ton égard ? Et tu demeuras subitement silencieux, patientant ses futures et agréables descriptions.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyMer 3 Oct - 6:25


Diaz + Louise
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Elle écouta son ami parler jusqu'à la fin. Silencieuse et concentrée, elle mesurait l'importance de chaque parole murmurer ce soir. Elle comprenait la signification de chaque mot prononcé par le jeune homme à ses côtés, lui que la vie n'avait pas épargnée. Cette chienne. Qui est-ce qu'elle avait vraiment épargnée la vie, avec cette guerre qui faisait rage ? Tous, aussi bien les néphilims, les humains ou les créatures obscures, ils avaient tous soufferts. Tous les êtres qui peuplés la terre, leur vie avait change à jamais et ils avait tous fait les frais de ce changement. Elle écoutait Louise, comprenant que Diaz en avait gros sur le coeur, lui aussi. Elle écoutait, parce que l'écoute apportait à son ami un remède sincère et réconfortant. Louise, elle l'écouta dire que son nom ne lui sied pas. Elle l'écouta parler des reproches que sa famille semblait lui faire sans cesse, ne comprenant pas sa personnalité, ne respectant pas ses différences. Elle eut un sourire en coin, entendant son surnom, le mouton noir, mais garda le silence pour respecter sa parole si importante. Louise l'écouta enfin parler de sa propre famille, sachant très bien qu'il avait raison. Une chance. C'était une chance qu'elle avait, Louise, d'avoir une famille qui était prête à la soutenir malgré tout, même fâchée. C'était dans le sang des Lovelace, c'est dans leur histoire, depuis toujours alors qu'ils avaient déjà trahis leur espèce pour sauver leur famille voilà plusieurs décennies. Loyauté, toujours. Louise observa son ami rapidement, lui donnant son plus beau sourire. Ils étaient jeunes, ils étaient une nouvelle génération dans un nouveau monde, ils ne représentaient plus les mêmes valeurs d'antan. Elle lui donna un coup d'épaule en signe d'amitié. « Tu sais, moi personnellement, t'es le mouton noir que je préfère. » Dit Louise en rigolant, sachant très bien que sa blague était nulle mais réconfortant. « Ta famille t'aime aussi, Diaz. Il a beaucoup de pression, beaucoup de choses à prouver, tous les jours mais toi, Diaz, juste toi, ils t'aiment. Ils ne le montrent pas, c'est tout. » Mais s'il arrivait quelque chose, alors ils seraient tous anéantis, eux aussi, ne dit-elle pas, parce que Diaz le savait et qu'il n'avait pas besoin de l'entendre. Elle passa un bras par dessus son épaule, posant le côté de sa tête contre celle de Diaz. C'était pas facile tous les jours, la plupart du temps, c'était même presque pourrie de vivre dans les souterrains du Colisée. Mais c'était leur vie, depuis presque la naissance pour eux. Louise écouta son ami, rêveuse, ses larmes ne coulant plus. Il avait réussit à calmer son coeur. Dans le silence des serres, alors qu'ils étaient séparés, elle continuait à observer la fleur que Diaz avait mis dans le creux de sa main. Elle sourit lorsqu'il en demanda la couleur. « Jaune foncé, prenant différentes teintes plus ou moins claires vers le centre. » Lui répondit-elle en souriant, toujours amusée par son amour de la nature. Louise, elle respectait Diaz plus que beaucoup plus de personnes et elle était persuadée qu'il trouverait sa voix, un jour. Alors, elle serait là, à ses côtés, comme il l'était maintenant. « Merci Diaz. » Dit Louise, le plus simplement et sincèrement possible.
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MessageSujet: Re: I walked away - Flash-back (Diaz)   I walked away - Flash-back (Diaz) EmptyMar 16 Oct - 22:14



Une soudaine déclaration opulente de réconfort écuma d'entre les lippes de ta meilleure amie, émoustillant tes tympans et égayant tes lippes d'une esquisse rayonnante d'amusement. Un sourire qui se fana doucereusement malgré le flot de dires qui ruissela de sa part, ferventement persuadée que la passion ressentie des membres familiaux à ton égard était inébranlable en dépit de cette marginalité flamboyant jusqu'au bout de tes phalanges. Et pourtant, il y avait ce perpétuel jugement de leur amour qui t'estropiait incessamment, conscient que les entraves qui t'aliénaient à ta famille se rompraient tôt ou tard, déjà balafrées de maintes craquelures tant tes desseins divergeaient peu à peu de leurs attentes. Une âpreté qui t'éclipserait progressivement de leurs rangs et qui demeura secrète, tes projets nullement avoués à la jeune femme tant l'inquiétude qu'ils lui insuffleraient ne serait qu'immondice à ton esprit.  

Tu te galvanisas de la pétulance exsudée de son bras qui s'échoua le long de tes épaules, les embrassant de leur tendresse tandis que sa tempe s'accola délicatement à la tienne. Le tien encercla candidement sa taille de son étau tandis que la somnolence s'éprit progressivement de ta conscience, tes méninges essoufflées de tant de tourments psychiques. Seule la plénitude des êtres chers et des martyrs t'était d'une importance capitale, la tienne n'ayant jamais été apte à heurter tes réflexions, autrui toujours priorisé sur ta propre existence. Deux bonheurs flagellés de cette conflictualité les divisant avec ardeur. Un presque éternel combat intérieur que tu menais au quotidien et qui t'inciterait finalement à délaisser celui familial qui se muerait en ce sacrifice nécessaire à la salvation des populations souffrantes des fléaux de la guerre opposant les créatures obscures et les néphilims.

Les truculentes teintes embellissant l'ornement floral te furent dévoilées, ravivant le sourire toujours entiché de tes badigoinces. Des nuances de jaunes paraissant merveilleuses dont la saveur demeurerait à jamais inconnue à tes prunelles. Elles vagabondèrent lentement à travers la serre, tes méninges s'ébouillantant d'énièmes réflexions. L'incessant monochrome des paysages s'offrant à ta vue ne t'avait jamais accablé mais ta curiosité à l'égard d'une possible magie sorcière ou féerique capable de t'exhiber la splendeur de la criardise des couleurs s'éveilla subitement, désireux de contempler ces coloris berçant d'innombrables êtres depuis leur efflorescence en ce monde.

Ce doit être vraiment magnifique.

Tes iris s'enlisèrent désormais au creux des siens, ton existence lénifiée de l'épuisement de son affliction. Tes pensées toujours vivifiées d'effervescence s'inquiétèrent silencieusement et fugacement à l'encontre de Nathanaël sans doute encore dévasté de cette fureur insufflée du refus de la belle. Crépitant ressenti qui s'adoucirait tôt ou tard de ce pardon peut-être inavouable tant tu savais sa fierté si fervente. Et tes pensées s'effilochèrent en de nouvelles, bien différentes des précédentes, agrémentées de ce désir d'extirpation de ces lieux restreints, quand bien même étaient-ils apaisants pour les âmes maculées de tourments.

J'ai très envie de respirer l'air frais de l'extérieur. Tu serais intéressée pour une escapade au parc à proximité de la ville ?

Un éclatant sourire parsema tes lippes, ornementant tes dires envolés avec innocence.
(c) MΛ☾ΛЯON


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