Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
J'ai débarqué à Rome le : 12/06/2018 , j’ai déjà envoyé : 1155 textos, d’ailleurs, j’ai récolté : 21
Sujet: ☾ Sujet commun acte deux Sam 15 Sep - 15:58
Sujet commun
La soirée continue, ne fait que combler certaines personnes, en noyant d’autres dans l’alcool. La piste de danse est ouverte, laissant quelques danseurs vaguer avec élégance sur le magnifique parquet verni. La musique résonne avec une consonnance romantique, parfois plus brutale. Les invités vagues à leurs occupations, ne se doutant pas de la suite des événements. Le château a beau abriter de nombreuses créatures obscures, personnes n’entend le petit tic et tac qui vient et vas discrètement. Le temps s’écoule, tout paraît normale et ce, jusqu’à ce que ça commence. Des bruits sonores résonnent et les bombes explosent, ici et là dans le château, positionnés pour faire le plus de dégâts possibles, le plus de victimes. Voilà que les cris résonnent, que les murs s’effondrent, que l’environnement devient amèrement poussiéreux. Une odeur de sang plane dans les airs et le château n’a plus aussi fière allure. Vous ne réalisez pas…Non, quelques seconds avants, vous étiez sagement en train de profiter d’une soirée réussie. Au sol git une fillette de six ans, un homme aux allures morbides dont il manque plusieurs parties de son corps et encore, ce ne sont que certains parmi tant d’autres. Au loin, un sorcier baigne dans son sang, l’allié de la rébellion, sorcier qui protégeait leur identité. Il n’est plus et le sort vole en éclat, redonnant leurs apparences normales aux autres, montrant ainsi au peuple que l’ennemi est dans la place. La Brigade Nocturne, bien qu’assommée, réagit extrêmement vite et se met à pourchasser les néphilims et ceux qui auraient osés être trop proches d’eux. Parce que oui, la trahison n’est pas à prendre à la légère. C’est le chaos, il est temps pour vous de fuir ou de choisir un camp. Entre ennemis et blessures, chocs et larmes, comment allez-vous vous en sortir ?
Code à ajouter quand c'est votre toute première réponse ;
Sujet: Re: ☾ Sujet commun acte deux Dim 16 Sep - 20:19
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La musique résonne, les invités dansent, profite de cette soirée plus ou moins paisible, je dois bien l’avouer. Dans un coin, j’observe les environs, laissant mon regard glisser sur Anastasia non loin de là. Je ne la quitte pas des yeux, je l’observe sans savoir pourquoi, sans comprendre la raison réelle de mes actes. Le mariage, il approche tellement vite que je sens le poids de cet engagement peser sur nos épaules. Depuis que nous avions parlés, les choses sembles davantage compliquées. Verre en main, je bois une gorgée avant de déposer la coupe de champagne sur la table libre. La présence de Tiberius n’est pas ressentie, il semble s’être éloigné, mais je sais qu’il n’est jamais bien loin. Poussant un léger soupire, je m’apprête à m’avancer vers Anastasia lorsqu’un souffle brutale me fait tomber, qu’un bruit résonne, puis un deuxième. Les murs semblent s’écrouler et ma tête frappe violemment le sol, assez pour m’assommer l’espace de quelques instants. Les hurlements viennent à prendre place alors que mes paupières s’ouvrent doucement, qu’un gout amer me prend à la gorge. Du sang s’écoule de ma tête, rien de bien grave, quelques blessures superficielles. Un grognement résonne entre mes lèvres alors que je me redresse péniblement. Mon regard est trouble, mais la fumée y est également pour beaucoup. Les murs avaient explosé, faisant des ravages. Une bombe, non, des bombes. Directement, mon cœur s’emballe. Tiberius, Anastasia et les miens…Je me redresse sur mes deux jambes, non loin de moi, le corps d’une fillette venue pour s’amuser, le visage en sang, morte. Ma gorge se noue et je détourne les yeux pour regarder autour de moi, me tenant légèrement à une table qui ne s’est pas effondré. C’est alors que je remarque quelque chose sur mon bras, une rune….le sort s’est envolé, mon identité est révélée et je peux déjà entendre la brigade nocturne hurler. Je n’ai que peux de temps, mais sur le coup, je cherche des personnes que je connais.
Sujet: Re: ☾ Sujet commun acte deux Dim 16 Sep - 20:32
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C’était pourtant bien parti…Les choses semblaient normales, banales. J’avais fait en sorte de dompter l’animal toute la soirée, laissant mes instincts prédateurs au plus profond de moi. Oui, les choses semblaient normales, jusqu’à ce que l’explosion fasse des dégâts. Je n’ai pas fait attention aux petits bruits alertant d’un danger, je n’ai fait attention à rien, juste à mon corps se faisant propulser à l’autre bout de la salle, à mon dos percutant le mur avec force. J’ai entendu les os craqués, j’ai senti le bout de verre s’enfoncer dans mon ventre, assez profondément pour créer une hémorragie. Je reste conscient, c’est sûrement ça le pire. Couché sur le sol, le souffle coupé, je n’entends rien, ne perçois pas grand-chose. Mes doigts glissent le long de mon ventre, touche le bout de verre profondément ancrée, laissant le sang s’échapper de la blessure. Plusieurs filets rouges s’échappent d’une blessure à la tête, laissant mon regard chercher une solution. Le loup en moi ne peut rien faire, me transformer maintenant serait suicidaire. Je sais guérir rapidement, mais ce genre de blessure est loin d’être anodin. Je tente de me redresser, en vain, la douleur me cloue sur place. Mon regard glisse sur le côté, assez pour voir les blesser hurler, les murs s’effondrer, les néphilims enfin dévoilés. Certains membres de la brigade nocturne réagissent déjà, certains sont écroulés sur le sol, d’autres sont simplement morts ou en train de s’occuper des blesser. Je reste là, incapable de bouger, mon regard dévie sur le plafond qui manque de s’écrouler d’une minute à l’autre.
Invité
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Sujet: Re: ☾ Sujet commun acte deux Dim 16 Sep - 21:49
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THIS IS VENGEANCE
Il était en retard. Une chance que ce n’était pas une mission quelconque, parce qu’il savait déjà que son patron ne l’aurait pas trouvé drôle. Bon d’accord, pas qu’il était du genre à avoir peur des paroles de Giacomo, mais il le respectait assez pour faire attention à ça. L’important, c’est qu’il finissait par s’y rendre, non? Il avait été scotché au lit avec Landon ET Falco, qui n’avaient pas voulu le laisser partir. L’humaine n’allait pas venir ce soir, ce n’était pas son genre et évidemment Landon restait pour la forme. C’est donc seul que l’ancien Alpha se rendit à l’immense Château Saint-Ange qui régnait sur cette colline. C’était majestueux avec toutes ses lumières, il n’était jamais venu ici auparavant. Il s’est mis sur son 31, un costard noir avec une chemise blanche et une cravate de la même couleur que le veston. Il avait l’air chic, si ce n’était ses cheveux blonds qui étaient encore sans doute trop longs, selon Landon. C’était son côté plus loup apparemment, car ça poussait à vue d’œil! Il est presque vingt-trois heure, sans doute qu’il arrivera et que tout le monde sera complètement saoul, mais bon. Il entre dans la salle de danse et déjà ses prunelles se lèvent vers le plafond, désespéré. Il aperçoit Giacomo au loin, ainsi que Kaled. Il a à peine avancé de deux mètres qu’un énorme bruit se fait entendre. Son corps est projeté dans les airs, et quelque chose d’étrange se produit. La fume l’empêche de voir ce qui se passe au départ, il gémit déjà de douleur. Son souffle est court, expire, inspire… non. Inspire, inspire, inspire. Putain, pourquoi y’a rien qui se passe? Et pourquoi ça lui arrache une hurlement à a chaque fois? Il commence à paniquer, Weyland quand ses deux mains se lèvent du sol et ils sont bloqué par une énorme masse. Ça devait être un bout du plafond qui est tombé sur lui, avec les explosions. Ça lui comprime le torse au complet, ses côtes, sans doutes cassées ont dû perforer ses poumons.
Sujet: Re: ☾ Sujet commun acte deux Dim 16 Sep - 22:49
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what the...
La soirée n’avait pas été de tout repos et Vega se languissait du moment où elle pourrait enfin rentrer aux quartiers de la Résistance. Toute ces réjouissances avaient été amusantes, l’espace d’un court instant. Mais les visages qu’elle y avait croisé n’étaient en rien aussi agréables. Aussi, coincée dans la cage de tissu que formait sa robe, la jeune femme usait et abusait des services offerts par le bal, prenant à tout va les coupettes qui lui sont offertes pour lui faire oublier à quel point cette soirée est interminable. Plusieurs Néphilims se sont fondus dans le décor et le bal serait bientôt terminé sans qu’elle aie pu obtenir plus d’informations sur la Brigade, ou tout du moins avoir pu repérer certains visages. Hop, terminé, elle en avait assez vu. Elle ferait un rapport dans les heures qui suivraient cette abominable jeu mesquin où les sourires sont faux et où les paillettes cachent l’horreur des créatures obscures aux yeux des humains. Vega n’avait aucun mal à repérer les vampires dans la foule, ces même prédateurs qui devaient chercher de quoi se repaître ici même de gens innocents. C’est fini, maintenant. C’est eux ou nous. Se tournant vers les siens, Vega fait un rapide signe de tête : “J’y vais.” C’est trop. Elle n’était pas retournée sur le terrain depuis bien longtemps et même si cette soirée se devait d’être plus que banale, elle ne se sentait pas capable d’aller au bout. Tout lui rappelait Sorabella et l’alcool ne suffisait pas à l’enivrer. Se dirigeant vers la sortie avec précipitation, c’est avec grande surprise que le souffle de l’explosion vient lui couper son élan. Ses oreilles sifflent alors que ses yeux se réhabituent à la lumière et le chaos vient comme seule réponse. Ceux qui ne sont pas blessés courent déjà et les lieux qui fourmillaient de vie sont à présent comme une ruche dans laquelle on aurait frappé avec un bâton. Et soudain, Vega réalise : elle a reprit sa forme normale. En s’inspectant, elle remarque que l’explosion lui a brûlé le bras, superficiellement. tant pis pour cette foutue robe. Il faut qu’elle s’enfuie : la brigade s’active à présent que les masques sont tombés. C’est une question de temps avant qu’ils ne lui tombent dessus. Retroussant sa robe, Vega abandonne ses chaussures qui ne feraient que la ralentir et essaye de se faufiler parmi les gens qui fuient le massacre. Soudain, une figure l’interpelle. Lui. Au sol. Inoffensif. Les structures du château sont touchées par l’explosion et tout menace de s'effondrer. Non. Il ne peut pas mourir. Pas maintenant. Ils ont trop de choses à comprendre. Sa raison se mettant brutalement sur off, et constatant la gravité des blessures du jeune homme, Vega s’élance vers Zaccaria. Penchée au dessus de lui, elle souffle un : “Je te tiens…” Ni menaçant, ni trop proche. Elle pose sa main sous le bout de verre et ses doigts pâles sont à présent couverts du sang de l’ennemi. “Ne bouge pas. Si tu le retires, tu vas te vider de ton sang.” Qu’est-ce qu’elle fout ? Mais qu’est-ce qu’elle fout ?
Mon regard s’égare vers le plafond instable. Les hurlements résonnent, l’odeur de la mort rôdent, l’odeur du sang caresse mes narines affutées. Beaucoup trop de victimes, beaucoup trop de d’innocents. Je le sais que trop bien, la guerre est là depuis trop longtemps, faisant des dégâts collatéraux, ne faisant pas de différences entres les victimes. Je tente de respirer, le bout de verre me faisant souffrir dès que ma poitrine se soulève, dès qu’elle se baisse. J ne grimace pas, ne grogne pas. La douleur est acceptée, elle est là pour me faire comprendre que je suis encore en vie. Mon père m’a tellement battu que la souffrance est devenue un pain quotidien, elle ne m’est pas étrangère. Poussant un léger soupire, les doigts couverts de sang, je vois un visage venir se glisser au-dessus de moi et je fronce les sourcils. Vega. En temps normale, je l’aurais dégagé, j’aurais dégagé n’importe quel néphilim de la rébellion. Et pourtant, je l’écoute me parler, le son de sa voix m’empêche de glisser plus profondément. « Vega ? » Elle parle du bout de verre, du fait que si je le retire, je me viderais de mon propre sang. Ses runes sont visibles, elles le sont à mes yeux endormis, aux yeux des autres et je réalise. J’attrape alors son poignet et tente de la repousser, mon regard cherchant le danger vers la gauche. « Va t’en…dégages de là. » Murmurais-je alors que je vois un membre de la brigade nocturne non loin de là, cherchant à condamner les membres de la rébellion. Elle va se faire attraper si elle reste là, si elle ne bouge pas. Je tente de me redresser en grondant furieusement face à la douleur qu’éprouve mon abdomen. « Va t’en…ils arrivent. » Dis-je entre deux grimaces pour tenter de bouger, de m’éloigner du champ de combat. Au lieu de le condamné à mort, je cherche soudainement à l’éloigner, à la protéger en quelque sorte. Pourtant, je sais également que je ne suis pas capable de faire grand-chose, que sans aide, je vais mariner dans mon propre sang et finir par pousser mon dernier souffle. Néanmoins, si quelqu’un doit tuer Vega ça ne sera sûrement pas un inconnu de la brigade nocturne, je me réserve ce droit même si au fond, la tuer n’est pas spécialement dans mes projets pour l’heure. Comme quoi, en étant blessé, je fini plus humain qu’animal, relayant le loup au second rôle.
Brianna se sentait étrange. Elle avait l'impression que quelque chose allait se passer. Elle essaya d'oublier cette sensation et termina son verre de whisky d'un trait histoire de l'aider à oublier cette ambiance morne. Elle posa rapidement le verre sur le comptoir et décida de se diriger vers la piste de danse pour trouver Olly. La voyant en train de danser, elle se mit contre un mur et attendit patiemment. Le mur était froid contre elle, un désagréable frisson la fit légèrement sursauter. Elle se maudit d'avoir des réactions aussi étranges. Elle était d'ailleurs en train d'adresser un sourire à Olympia et de se diriger vers elle lorsque la bombe éclata l'envoyant valser par terre dans une odeur de fumée. Brianna se releva rapidement, elle n'avait que quelques égratignures et en voyant toute la désolation autour d'elle, elle pâlit. Elle se dirigea immédiatement vers Olympia qui avait de petites égratignures. Brianna se mit à remercier la divinité ayant épargné Olympia et elle lui lança « Tu pourrais faire un portail pour évacuer les gens ? Pendant ce temps, j'essaie de soigner les autres et de les emmener dans le portail ?» Sa magie était en ébullition, et même si elle ne pourrait pas tous les soigner complètement, elle pourrait les maintenir en vie assez longtemps pendant que les secours arrivent. Il y avait tellement de blessés qu'elle ne savait même pas où donner de la tête. Elle ne serait pas la fille de ses parents si elle laissait ces innocents mourir d'une façon aussi atroce. Puis c'était une sorcière, elle est immortelle, au dernier moment elle partirais, mais pour l'instant, c'était de son devoir de les aider. Soudain, elle se mit à penser à Ezekiel, elle devait le retrouver et vite. Elle essaya de ne pas penser à l'autre option, celle où il serait mort à cause de la bombe. Non, il ne partirait pas comme ça.
Elle se mettait en danger. Et pourquoi ? Pour un vague souvenir ? Pour une raison qu'elle ignorait, elle était prête à rester dans un lieu grouillant d'ennemis, elle se mettait à découvert un peu comme un appât. Une cible facile. Mais il y a une chose que ses ennemis ne savent pas : Vega n'a plus rien à perdre. Noyer sa tristesse dans l'alcool ne l'aide pas à se relever, pleurer la mort de Sorabella ne saurait jamais la combler. Elle ne se voit que comme un pion dans une guerre où elle n'aurait plus sa place une fois que le conflit n'existerait plus. Elle était un pur produit de guerre, une arme à qui on finirait par demander de trouver la paix. En ce sens, Zaccaria et elle étaient pareils. Ils étaient tous les deux des outils dans cette guerre. Un outil qu'on ne saurait contrôler. Cherchant à capter son regard, la brune lui souffle un simple : "Je ne partirai pas." Est-ce qu'il essaye de la protéger ? Est-ce qu'il s'agit d'un piège ? Est-il vraiment en train de lui indiquer la position de ses propres alliés pour lui permettre de partir ? Il était sa proie, à elle. Elle ne saurait l'abandonner à d'autres et même si cela signifiait devoir jouer au chat et à la souris encore longtemps, il était hors de question de le laisser mourir ici. "Je vais te tirer de là. Mais il faut faire vite." C'était à ne plus rien y comprendre. Elle n'avait aucune foutue idée de ce qui était en train de se passer. Elle aurait simplement pu le laisser mourir. Elle aurait pu avoir une victoire indirecte sur lui, elle qui était censée le haïr. Vega ne se battrait pas, elle sent sa stèle coincée sous sa jupe. Elle n'est pas encore prête. Relevant les yeux pour examiner la salle, elle repère un recoin. Zaccaria souffle "ils arrivent". Vega le fixe, deux secondes. "Qu'ils vienne me chercher. Essaye de ramper en arrière, le plafond va s'effondrer. Tu n'as pas le droit de mourir ici, tu m'entends ?" Etaient ils encore en train de s'entraider ? Probablement pour le pire même si c'était incompréhensible.
La musique résonne dans la salle et d'un vague coup d’œil, j'identifie les personnes autour de moi. Instinctivement, je note l'endroit où se trouve ma sœur, sans même y penser, simplement parce que c'est naturel pour moi de savoir où je peux la trouver. Et bien entendu elle est près de ce fameux sorcier, celui a qui elle a parlé un bon moment au cours de la soirée – je ne suis pas sûr qu'il ait un très bon souvenir de moi, d'ailleurs, mais passons. Pas très loin, je remarque aussi cette autre sorcière, cette femme, Olympia. Celle a qui notre mère a parlé il y a quatre ans de cela, cette femme à qui elle a demandé de nous accorder sa protection comme si elle savait qu'elle mourrait peu de temps après. Je pince les lèvres et détourne le regard, refusant de m'attarder plus longtemps sur sa silhouette. Il est trop tôt, la révélation est juste trop récente pour que j'arrive à me faire une opinion la-dessus. Pour que j'arrive à me faire à l'idée, tout simplement. Qu'elle soit une sorte de protectrice, qu'elle soit... Responsable de nous... Je me secoue mentalement, refusant d'y penser plus longtemps. Plus tard, il sera bien temps plus tard d'y songer à tête reposée. D'en parler à Neiza, aussi, savoir ce qu'elle en pense puisque nous n'avons pas pu encore échanger quoique ce soit là-dessus. C'est comme un coup de massue qui nous est tombé dessus, il faut le digérer. Je me force à détourner mon attention de cette histoire – ça me prends la tête depuis la fin de la discussion – et tente tant bien que mal de me réintégrer à la conversation en cours. J'ai réussi à trouver un petit groupe de personnes de plus ou moins mon âge et je me sens enfin un minimum à ma place au milieu de tout ces gens qui connaissent pour la plupart parfaitement les codes de ce genre de soirée. Ça fait du bien de ne plus avoir l'impression de faire une boulette à chaque respiration que je prenais. Et forcément, c'est quand tout semble s'arranger que quelque chose dérape. Tout semble se passer à la fois au ralenti et à la fois terriblement rapidement. Dans une fraction d'instant, j'aperçois Weyland plus loin, j'ai juste le temps de me dire que je pourrais aller le voir un peu plus tard que dans la même seconde, c'est une chevelure rousse qui s'approche de moi et a qui je souris instinctivement. Humaine, jolie, elle ouvre la bouche pour entamer la discussion et c'est à partir de là que tout vole en éclat. Au sens propre. Un bruit, des bruits explosent violemment autour de nous, des gens sont projetés et j'ai seulement le réflexe d'attraper la jeune femme – humaine, plus fragile me hurle mon cerveau, fait quelque chose, n'importe quoi ! – pour la repousser, m'interposer, dans l'espoir de l'éloigner des fragments, des débris qui volent à travers toute la pièce ; je serais en état de réfléchir, je me dirais qu'un des engins a sauté pas loin de nous. On s'écroule au sol et je ne sais pas à quel moment mais un cri intense de douleur m'échappe, mon dos frappant les dalles alors qu'un voile rouge recouvre ma vision, du sang coulant de mon arcade qui a du se prendre un débris. Gémissant de douleur, j'agrippe instinctivement la cause du mal, tirant brutalement dessus sans réfléchir et m'arrachant un nouveau cri, étranglé, le verre coupant mes doigts alors qu'il se dégage avec peine, le sang coulant plus vite de la blessure. Paniqué, la respiration coupée, je relève les yeux et croise le regard de la rouquine, juste à côté de moi, beaucoup plus intacte que moi à mon grand soulagement. Et les deux seules pensées qui me viennent c'est que les cris des autres me semblent bien faible par rapport à ce qu'ils devraient être et, bordel, Neiza, où-es tu ?
Tirage trois au dé : Pas mal d'égratignures dus aux débris mais le plus important c'est l'arcade sourcilière qui a pris cher + Un morceau de verre relativement important qui s'est fiché dans son flan, sans toucher d'organes. On note aussi un léger problème d'ouïe dû a la proximité des explosions au vu des sens plus développés des Loups
Mon cœur tambourine dans ma poitrine alors que mon souffle se fait plus rauque, moins paisible. J’observe le visage de Vega, elle ne veut pas partir. Son visage sera-t-il le dernier que je vois ? Ces traits, son regard ses blessures, l’odeur du sang sur elle ? Serait-ce les dernières choses que je verrais, sentirais avant de partir ? Peut-être, qu’importe, si la mort doit venir et bien, qu’elle vienne. Je n’ai pas peur de crever, je n’ai jamais eu peur de ce genre de chose. « Va t’en » Grognais-je de nouveau alors qu’elle ne daigne pas bouger, qu’elle refuse de s’en aller. Est-elle suicidaire ? Je n’en sais foutrement rien, mais m’aider n’était sûrement pas au planning de sa soirée. Elle me dit qu’elle va me tirer de là et je fronce de nouveau les sourcils. Si je n’avais pas été dans cet état, je lui aurais demandé pourquoi. Pourquoi me sauver moi, alors que d’autres hurlent, que d’autre cherchent quelqu’un qui pourrait les aider. Non, de ces personnes, c’est vers moi qu’elle s’est tournée et pour moi, c’est la plus grande des énigmes. Mon regard vient à tourner sur le côté, assez tôt pour voir des membres de la brigade nocturne approcher. Je la préviens, espérant qu’elle fuit, qu’elle me laisse là pour sauver sa peau. Pourquoi ? Je n’en sais rien, mais je sais que je ne veux pas qu’elle crève ce soir. Malheureusement, la brune semble foutrement butée et m’annonce que je dois ramper vers un coin plus isolé où pas grand monde pourrait nous trouver. Je n’ai pas le temps de dire quoi que ce soit, qu’elle me traîne déjà en arrière provoquant un gémissement de douleur qui s’échappe de mes lippes. Je cherche à l’aider le plus possible, utilisant mes jambes comme je le peux vers cette cachette improvisée. Une fois isolés, le couple coupé, je pose mes yeux vers Vega. « Il faut retirer le morceau de verre, petit à petit, je vais cicatrice…Mais pas l’enlever d’un coup…si on ne m’enlève pas ça du bide, je ne pourrais pas t’aider à t’échapper. » Dis-je en serrant les dents, mon regard se changeant pour former deux iris jaunâtres. J’active ma guérison, mais tant que le morceau de verre est ancré en moi, je ne pourrais rien y faire. Et encore, la blessure va se refermer, mais les dégâts internes ne guériront pas rapidement…mais ça, je ne le dis pas. C’est alors qu’une odeur me vient nettement à travers les décombres, très proche de nous. « Aphrodite… » Murmurais-je d’un coup, mes yeux s’écarquillant. Je ne l’avais pas vue de la soirée, je ne la pensais pas présente….Je me trompais lourdement.
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Sujet: ☾ Sujet commun acte deux 
Brianna se sentait étrange. Elle avait l'impression que quelque chose allait se passer. Elle essaya d'oublier cette sensation et termina son verre de whisky d'un trait histoire de l'aider à oublier cette ambiance morne. Elle posa rapidement le verre sur le comptoir et décida de se diriger vers la piste de danse pour trouver Olly. La voyant en train de danser, elle se mit contre un mur et attendit patiemment. Le mur était froid contre elle, un désagréable frisson la fit légèrement sursauter. Elle se maudit d'avoir des réactions aussi étranges. Elle était d'ailleurs en train d'adresser un sourire à Olympia et de se diriger vers elle lorsque la bombe éclata l'envoyant valser par terre dans une odeur de fumée. Brianna se releva rapidement, elle n'avait que quelques égratignures et en voyant toute la désolation autour d'elle, elle pâlit. Elle se dirigea immédiatement vers Olympia qui avait de petites égratignures. Brianna se mit à remercier la divinité ayant épargné Olympia et elle lui lança « Tu pourrais faire un portail pour évacuer les gens ? Pendant ce temps, j'essaie de soigner les autres et de les emmener dans le portail ?» Sa magie était en ébullition, et même si elle ne pourrait pas tous les soigner complètement, elle pourrait les maintenir en vie assez longtemps pendant que les secours arrivent. Il y avait tellement de blessés qu'elle ne savait même pas où donner de la tête. Elle ne serait pas la fille de ses parents si elle laissait ces innocents mourir d'une façon aussi atroce. Puis c'était une sorcière, elle est immortelle, au dernier moment elle partirais, mais pour l'instant, c'était de son devoir de les aider. Soudain, elle se mit à penser à Ezekiel, elle devait le retrouver et vite. Elle essaya de ne pas penser à l'autre option, celle où il serait mort à cause de la bombe. Non, il ne partirait pas comme ça. 
