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Contexte & cie » Même sur Die ac Nocte, nous possédons quelques règles, un univers bien précis à apprivoiser, à comprendre. Pour ce faire, cette partie a été faite pour vous. C’est ici que vous commencerez votre aventure, que vous trouverez de quoi comprendre le forum.
VOUS LES COPAINS, JE NE VOUS OUBLIERAI JAMAIS You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza 2521561984
Après une jolie année, DAN ferme ses portes. Vous pouvez lire les petites explications et les petits mots du staff ici You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza 3308333368
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 You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza

         

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MessageSujet: You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza   You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza EmptyMer 22 Aoû - 16:54


You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past.
Feat Neiza
Distraitement, je redresse la lanière de mon sac de sport sur l'épaule tout en observant autour de moi avec un certain intérêt. J'ai beau avoir du mal avec Rome, ses ruelles, ses gens, ses intrigues et le passé que j'ai avec elle, je dois avouer que j'aime beaucoup le quartier où Neiza et moi avons emménagé. Toujours vivant, toujours traversé par des personnes différentes les unes des autres... Tellement coloré et agréable... Clairement, on aurait pu tomber sur pire. Peut-être que c'est quelque chose qui m'a manqué, en Sicile : Être entouré par une communauté expressive et nombreuse. Peut-être que ça aurait évité une grosse partie de ma nervosité constante quand je mets les pieds dehors avec cette impression persistante d'être en territoire inconnu...
Soufflant je hausse les épaules pour chasser ces idées là, grimaçant presqu'immédiatement d'inconfort: J'aurais peut-être dû être un peu plus attentif durant l'échauffement, toute à l'heure, parce que clairement mes muscles n'ont pas du tout apprécié le manque de pratique. Reléguant tant bien que mal la gêne dans un coin pour ne plus y penser, je me faufile dans une ruelle dont je sais – à force de traîner dans le quartier je commence doucement à le connaître – que ça me rapprochera plus vite de l'appartement. J'ai pas vraiment de temps à perdre, je suis parti en vitesse toute à l'heure parce que j'étais en retard et j'ai un peu laissé en plan des... Choses dont j'aimerais éviter que ma sœur tombe dessus. Normalement, j'ai rien à craindre, elle bosse jusque ce soir donc il me reste quelques heures pour ranger ça mais... Quand même, savoir ça à la vue de tous, ça me rend nerveux. Je compte lui en parler, à un moment où un autre, mais j'aimerais au moins réunir quelques trucs significatifs avant toute chose.

Je secoue un peu la tête pour sortir de mes pensées et déboule rapidement hors de la ruelle, tombant comme prévu à seulement quelques blocs de l'immeuble. Satisfait, j'accélère le pas en esquivant les quelques personnes qui marchent à mes côtés et jette un coup d'oeil rapide à mon téléphone, a la base juste pour regarder l'heure. Comme d'habitude, cependant, mon regard est attiré par les SMS et je laisse échapper un grognement peut-être un peu trop audible. Comme à chaque fois, j'ai envie de retourner lire une certaine conversation, et comme à chaque fois j'alterne entre débloquer et rebloquer un certain numéro. Mes doigts se crispent sur l'appareil et avant de commettre une action regrettable, je le colle au fond de ma poche. Supprimer le numéro serait bien plus simple, mais j'arrive simplement pas à m'y résoudre. Obstinément, je garde le regard devant moi et accélère le pas en apercevant le numéro treize – nombre porte malheurs qui, avec un peu de chance, va ramener un peu de bonheur dans nos vies – à quelques mètres. Je m'engouffre dans le vieil immeuble, respirant à fond l'odeur maltraitée par les années avant de commencer à monter les marches quatre à quatre. Je suis tellement pris dans ma détermination à me dépêcher de rentrer que je ne capte pas l'odeur que j'associe à ma sœur et qui est un peu trop fraîche pour quelqu'un de partie travailler depuis un moment. Au lieu de ça, je me bas quelques instants avec la serrure, ouvrant finalement la porte pour me figer juste deux pas plus loin. Il y a une mini zone qui sert plus ou moins d'entrée ; où sont emmagasinées chaussures, clefs et divers vestes et manteau ; puis après il y a le salon avec, sur la table basse, toutes les coupures de journaux et autres trucs que j'ai réussi à récupérer. Et à côté de la table basse... « Oh, shit. » Je lâche, laissant tomber le sac à côté du meuble de la simili entrée. Quelque part, j'ai encore l'espoir fou qu'elle n'a pas fait le lien, ou qu'elle a pas vu les journaux ou... Je comptais lui en parler, c'est sur, mais je ne sais pas exactement ce qu'elle peut penser de la démarche, et surtout du fait d'avoir commencé sans forcément lui dire... J'ai pas exactement pris de risques pour le moment mais... « Tu... Tu bossais pas jusque ce soir aujourd'hui ? » Je tente, me déplaçant pour me rapprocher d'elle en jetant un coup d’œil sur mes papiers sans arriver à savoir s'ils ont été déplacé ou non. « Tout va bien au restau, hein ? »
©️ FRIMELDA

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MessageSujet: Re: You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza   You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza EmptyMer 22 Aoû - 18:13



Feat Kaled
J'avance doucement dans les rues de Trastervere, prenant le temps d'observer les bâtiments, et ces monuments si célèbres que je n'avais encore vu qu'en photo, et qui, aujourd'hui, se trouve à deux pas de chez moi. Ce changement d'horaire au boulot n'était pas prévu, mais ça tombe plutôt bien, pour cette jolie journée d'été. Il est simplement tant que je fasse des rencontres dans cette ville. Le temps peut sembler long, lorsque l'on a personne avec partagé son temps libre. Bien sûr, j'aime plus que tout la présence de Kaled, seulement, que je le veuille ou non, ça n'a rien de sain de rester uniquement tout les deux. D'autant plus que la situation de Kaled ne cesse de m'inquiéter. Nous sommes venu ici pour trouver des réponses, et après deux mois, on a toujours rien. Un faible soupire passe sur mes lèvres. Il y a ce bal bientôt, je ne devrai pas tarder à rencontrer quelques personnes. Du bout des doigts j'attrape les clés de l'appartement dans la poche de ma veste, avant de pénétrer dans le vieux couloir de l'immeuble. Montant les escaliers au pas de course, j'arrive rapidement devant la porte. Je glisse la clé dans la porte dans un geste presque automatique, avant de pousser la porte. Je laisse tomber mon sac sur le sol, avant de le faire glisser dans un coin de l'entré, tout en retirant rapidement mes chaussures. D'un pas sautillant je m'avance jusqu'à la cuisine, chantonnant une légère musique entêtante, avant d’attraper d'une main la cafetière italienne, le café de l'autre. « Une cuillère à café de plus pour la route. » puis je la place sur le feu, avant de me laisser glisser sur le canapé un peu plus loin.

Mon regard glisse rapidement sur la table basse, avant de s'arrêter plus longuement sur ce qui s'y trouve. Curieuse, j'attrape un bout de journal entre mes doigts, avant d'en lire le contenu. UNE BATAILLE EXPLOSE EN PLEIN CENTRE DE ROME. Je laisse mon regard parcourir les quelques lignes de l'article. De nombreux blessés sont à déclarer. Mes sourcils se froncent sans que je n'en prenne réellement conscience. Je me penche un peu plus pour en lire un autre. DISPARITIONS MYSTÉRIEUSES. Mon visage se ferme un peu plus, alors que je fais le lien entre tous ces articles, entre toutes les dates couchées sur le papiers. « Et merde ... » Je lâche les papiers, laissant une main glisser dans mes cheveux, nerveuses. « Merde, putain. » Si je me suis toujours promis de ne pas creuser, de ne pas chercher à comprendre ce qui s'est passé exactement il y a quatre ans, ce n'est visiblement pas le cas de Kaled. J'aurai du me douter que ça lui prendrait en venant ici. L'occasion est rêvé pour lui, qui a probablement toujours voulut savoir ce qui s'est passé. Je me bouffe la lèvre nerveusement. Oui, bien sûr, j'ai toujours eu ces mêmes questions en tête. Seulement, je me suis toujours dit que connaître la vérité de m’apporterait que de la haine et un besoin de vengeance. Et même si Kaled n'est plus un gamin, j'ai ce besoin de le protéger de tout ça.

Le bruit du café qui chauffe me sort brutalement de mes pensées, juste avant que la porte d'entrée ne claque. Mon cœur ratte un battement. Je suis pas prête. Je suis pas prête pour avoir ce genre de discussion avec Kaled. Comment je peux lui demander d'abandonner toutes les recherches sur la morte de notre mère ? Comment je peux le protéger des emmerdes qui ne tarderont pas à lui tomber dessus s'il poursuit, de ces sentiments destructeurs qui risquent de le bouffer à petit feu ? Je plante mon regard sur la tignasse rousse, avant de me retourner vers la cuisine, pour me remplir une tasse de café, dont j'aurai bien besoin. « Tu... Tu bossais pas jusque ce soir aujourd'hui ? » Je prends soin de prendre mon temps pour remplir celle-ci, lui laissant le temps de s'avancer dans le salon. Je ne réponds pas tout de suite à sa question, prenant une grande inspiration, pour ne pas laisser passer la colère dans ma voix, dans mes mots. « Tout va bien au restau, hein ? » Je lui répond presque aussi tôt, encore concentrée sur ma tasse presque pleine. « Oui, oui, tout va bien, t'inquiète pas, on m'a changé mes horaires exceptionnellement. » Je garde le silence un court instant, le regard rivé sur le café fumant de ma tasse,  avant de laisser échapper ces mots qui me brûlent les lèvres. « Kaled, je crois que tu me dois des explications. » Il est hors de question que cette conversation sois évitée, remise à plus tard. Hors de question que l'on reste sur des non-dits. Pas quand le sujet est si important. Je dépose la cafetière encore pleine dans un coin de la cuisine, avant de retourner près du sofa, la tasse à la main. Je m'assoie doucement sur celui-ci, portant la tasse à mes lèvres, le regard posé sur le loup. « Kaled … Qu'est ce que tu cherches avec tout ça ? », la réponse est évidente, mais j'ai besoin de l'entendre de sa bouche, j'ai besoin de son point de vue, j'ai besoin de comprendre ses motivations, de savoir ce que cela lui apporterai. Je n'ai certainement pas envie qu'il se jette dans la gueule du loup, ni qu'il se laisse prendre à un jeu dangereux, mais je ne peux pas lui tomber dessus sans en avoir discuter. « Tu sais ce que j'en pense. Mais je veux savoir ce que tu comptais faire après ça. » Qu'elle est la prochaine étape ? Est-ce qu'il a déjà commencé, ou bien est-ce sa première étape ? Est-ce qu'il avait déjà cette idée en tête depuis longtemps ?
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MessageSujet: Re: You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza   You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza EmptyJeu 23 Aoû - 18:28


You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past.
Feat Neiza
Sans que je puisse le contrôler, je sens la tension s'accumuler peu à peu dans mes épaules alors que j'avance dans l'appartement. J'étais persuadé qu'on avait emménagé dans quelque chose de pas tellement grand et pourtant j'ai l'impression de mettre bien trop longtemps à faire les quelques mètres qui me permettent de me tenir non loin de la table du salon, celle qui soutient tous les indices d'une enquête que j'ai toujours voulu mener. Je déglutis faiblement en la voyant me tourner le dos et se diriger vers la cuisine, mes propre pas se faisant encore plus lourd sur le sol. Merde, merde... Je peux le sentir jusqu'ici, elle n'est pas heureuse, loin de là. Elle est... Elle est en colère ? Et effrayée ? Les sentiments ont des odeurs, si on peut dire ça, et depuis le temps je sais décrypter ma sœur mais là... Là je crois que je suis moi-même un peu trop perturbé pour y arriver à la perfection. Le silence est lourd alors qu'elle ne répond pas à ma première question et le stress me noue l'estomac. Même si je savais dès le début qu'elle n'approuverait pas – ou du moins que je m'en doutais – je n'ai jamais voulu qu'elle soit en colère contre moi, vraiment pas. C'est la dernière chose que je souhaite, j'aimerais même qu'elle... C'est utopique mais j'aimerais qu'elle me soutienne, qu'elle m'encourage... Qu'elle m'aide ?
Je secoue la tête et j'insiste, je continue de poser des questions, restant volontairement éloigné du sujet qui couve entre nous deux à ce moment précis. Cette fois la réponse fuse presque tout de suite, me rassurant plus ou moins même si elle ne me regarde toujours pas : « Oui, oui, tout va bien, t'inquiète pas, on m'a changé mes horaires exceptionnellement. »  Une grimace m'échappe, maudissant intérieurement mon karma. Il fallait forcément que ce soit pile poil aujourd’hui qu'on lui change ses horaires au dernier moment, sérieusement. Qu'est-ce que j'ai fais pour qu'on me punisse ainsi, mh ? A part manquer tuer mon ex-petit ami, bien sûr. Je chasse d'un mouvement de tête assez brusque la pensée intrusive, cette pensée qui revient dès qu'elle le peut, crispant mes doigts contre mon t-shirt. J'entrouvre les lèvres pour reprendre mais elle me coupe la parole, et son ton ne souffre pas du tout de discussion. « Kaled, je crois que tu me dois des explications. » Sur le moment, le seul réflexe que j'ai, c'est de nier, ou de détourner l'attention. « Des explications ? Pour quoi ? Juré, j'y suis pour rien s'ils t'ont changé tes horaires ! Je t'assure, je... » Ma voix meurt d'elle-même dans ses babillements inutile, trop conscient du ridicule de ce que je raconte alors que mon regard la suit quand elle abandonne la cafetière pour retourner vers le canapé, sa tasse entre les mains. Bien sûr que chercher à ignorer le sujet est stupide mais je n'y peux rien, comme un réflexe de survie j'ai tenté... Je me sens terriblement idiot, planté au beau milieu du salon, mais je me sens incapable de bouger, incapable de faire autre chose que juste la regarder s'installer dans un calme qui n'est que de façade.

Son regard remonte vers le mien et je le soutiens brièvement, la culpabilité visible à travers mes pupilles avant que je ne détourne les yeux. C'est ridicule, je n'ai rien fait de mal, pourquoi je m'en veux comme ça ? « Kaled... Qu'est ce que tu cherches avec tout ça ? » Je relève immédiatement la tête, les lèvres pincées, le regard plissé. Comment, pourquoi est-ce qu'elle pose la question ? Est-ce que c'est pas juste... Évident... ? Il suffit de lire les articles, de faire les liens. Elle sait ce que je cherche. « Pourquoi tu poses la question ? Tu sais ce que je cherche, tu le sais très bien. » J'inspire profondément, faisant rouler mes épaules pour essayer de me détendre. Je le regrette immédiatement puisque mes muscles maltraités se vengent tout de suite, une douleur désagréable perçant la zone dans la seconde. Je retiens un grognement de douleur mais pas la grimace qui va avec et je me force à inspirer. Lentement, j'expire puis je m'avance encore un peu et vais m’asseoir sur la table du salon, ressentant le besoin de rester face à elle à cet instant. « Tu ne t'es jamais posé la question ? Tu ne t'es jamais demandé qui l'a fait ? Qui a osé la... La tuer ? » Malgré que ça fasse quatre ans, ma voix tremble sur ce dernier mot et je me mords la langue, m'injuriant intérieurement pour ce moment de faiblesse. Ça fait quatre ans, je dois être capable d'en parler sans faillir, « Je veux savoir qui l'a tué, Nei'. Je dois savoir qui l'a fait. » Je suis presque sûr et certain de quelle race il s'agit, mais je veux des noms. Je veux des visages. J'en ai besoin. Je pince les lèvres et fixe mes mains agrippées un peu trop brutalement entre elles. Ce que je suis en train de faire, cette enquête, ces recherches, tout ça je l'ai en tête depuis très longtemps mais j'avais juste pas la possibilité de le faire : Trop loin, il y avait mon père qui avait tellement mal vécu sa mort, et puis ma sœur... Non, je ne pouvais pas. Mais mon père est mort et on a déménagé ici. Ici, sur les lieux du crime, ici où toutes les preuves se trouvent, où il faut juste savoir où chercher. Ici où ils sont peut-être encore. Les coupables.
« Tu sais ce que j'en pense. Mais je veux savoir ce que tu comptais faire après ça. » J'esquisse un faible sourire, le regard toujours baissé obstinément vers le sol. Oui je sais, bien sûr que je sais. Mais même si je le sais, ça ne m'a pas empêché de commencer, de réunir tout ce que je pouvais réunir en si peu de temps. Parce que c'est presque... C'est presqu'une injonction brûlante à l'arrière de mon esprit, quelque chose qui me hurle de le faire, que c'est un devoir, que c'est mon obligation. Je ne peux juste pas l'ignorer, c'est impossible, c'en est douloureux. « J'essaie de... Je réunis toutes les coupures du journaux de cette époque, je cherche une qui pourrait... Qui pourrait en parler, plus précisément. Parfois les journalistes sont plus bavards que les enquêteurs, ils auraient pu écrire quelque chose qui... Eh bien... Tu sais ? Quelque chose que la police n'aurait pas dit à papa... » Quelque chose de significatifs. J'inspire profondément et relève les yeux vers elle, continuant d'un ton faible « Je cherche aussi le lieu précis. On nous l'a jamais dis, et une fois trouvé je voudrais... Je vais m'y rendre. Voir ce qu'il y a autour, voir... S'il y a eu des témoins. S'il y a encore quelqu'un, la bas, qui pourrait me dire quelque chose la dessus. » Ça, ce n'est que la partie gentillette de l'histoire, bien sûr... Je garde mon regard planté dans le sien, tentant de me rendre plus sûr de moi que je ne le suis réellement. Je voudrais juste qu'elle comprenne... Qu'elle comprenne pourquoi je le fais. Qu'elle comprenne que je reculerais pas. Je suis prêt à tout pour ça, je poserais toutes les questions qu'il faut à toutes les personnes susceptible de savoir quelque chose, je le ferais... Même si ça doit me causer des problèmes.
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MessageSujet: Re: You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza   You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza EmptyDim 2 Sep - 21:56



Feat Kaled
Je sais qu'il a 18 ans, que je ne suis que sa sœur et qu'il est assez grand pour prendre ses propres décisions. Seulement, je ne peux m'empêcher d'être terrifiée à l'idée de le perdre, lui aussi, à l'idée d'apprendre un jour que lui aussi a été assassiné dans les rues de Rome. Si l'assassin de notre mère cours encore les rues de Rome, qu'est-ce qu'on peut en attendre en le retrouvant ? Se faire tuer à notre tour ? Le tuer de nos propres mains et devenir à notre tour des assassins. Bien sûr, une part de moi crève d'envie de savoir ce qui s'est passé ce jour-là, de découvrir qui a arraché la vie à cette femme exceptionnelle. Mais je refuse de laisser Kaled se faire ronger par la soif de vengeance et je refuse de tomber moi-même dedans. Mes questions sonnent absurdes. Bien sûr que je sais ce qu'il cherche, bien sûr que je sais ce qu'il veut en faire. Mais j'ai besoin de l'entendre de sa bouche, besoin d'avoir cette discussion avec lui, d'essayer de lui faire comprendre pourquoi c'est une mauvais idée, pourquoi il devrait renoncer à cela. Bien sûr que je me suis posée la question un milliard de fois. Mais je garde le silence, préférant ne pas répondre à Kaled, et enchaînant sur mes questions à moi. « J'essaie de... Je réunis toutes les coupures du journaux de cette époque, je cherche une qui pourrait... Qui pourrait en parler, plus précisément. Parfois les journalistes sont plus bavards que les enquêteurs, ils auraient pu écrire quelque chose qui... Eh bien... Tu sais ? Quelque chose que la police n'aurait pas dit à papa… » Ces simples mots me serre le cœur. Il finira par les trouver les réponses à ses questions s'il continue de creuser, je n'en doute pas. Mais ce qui risque d'arriver après m'effraye bien trop pour que je ne l'accepte. Merde. Maman, papa, vous m'avez pas préparé à ses. Comment est-ce que je protège Kaled ? Comment je l'empêche de se laisser bouffer par tout ça, par cette recherche de la vérité ? Je resserre la prise de ma tasse, à m'en blanchir les jointures, comme si cela pouvait suffire à évacuer l'angoisse qui m'envahit dangereusement. « Je cherche aussi le lieu précis. On nous l'a jamais dis, et une fois trouvé je voudrais... Je vais m'y rendre. Voir ce qu'il y a autour, voir... S'il y a eu des témoins. S'il y a encore quelqu'un, la bas, qui pourrait me dire quelque chose la dessus. »

Mon regard reste comme ancré au visage de mon frère, alors que je garde le silence quelques instants. Je tente d'assimiler ses paroles, sans pouvoir les accepter. Je refuse de le voir plonger là dedans. Mais est-ce que je peux l'empêcher de chercher la vérité ? Il le fera quoi qu'il arrive. Je reprends, d'une voix plus grave. « Kaled … » Je cherche mes mots, avec cette impression que ce sont les plus difficile à formuler, tant le sujet me touche. « Bien sûr que je me posé la question. J'ai retourné le problème dans tous les sens. Mais tu ne crois pas que papa en savait plus que ce qu'il nous a dit ? Tu penses pas qu'il savait au moins la raison de sa venue ici, des indices sur la cause de sa mort ? » Je n'ai aucune envie d'accuser notre père de nous avoir caché des choses, je n'ai aucune envie de retourner la colère de Kaled contre lui. Seulement, je reste persuadée qu'il y a bien une raison pour laquelle on ne sait absolument rien sur sa mort, si ce n'est qu'elle a été assassinée. Ne serait-ce que le lieu ? Son corps a bien été retrouvé sur le lieu de l'assassinat, non ? Alors pourquoi il ne nous l'a jamais révélé. « Je ne crois pas que ce soit simplement parce que tu était trop jeune. J'étais déjà adulte, il ne m'a rien dit. Tu ne crois pas que c'était pour nous protéger. » Peut-être qu'il ignorait l'identité du tueur. Probablement. Seulement, j'imagine qu'il n'avait aucune envie qu'on se lance à la poursuite de l'assassin. Qui souhaiterait cela à ses enfants ? Pas nos parents, ça je n'en doute pas une seconde. Et ils n'aimeraient probablement pas que je laisse mon frère tomber dedans non plus.

Un soupire m'échappe, alors que je cherche quoi dire. « Et après quoi ? » Ma voix est plus sèche que je ne l'aurais voulu. Probablement à cause de la peur, cette peur mêlée à la frustration de ne pas savoir comment gérer la situation. Eux auraient sût comment agir. Seulement, s'ils étaient encore là je n'aurai pas à me poser la question. « Si tu réussis à avoir toutes ses informations, qu'est-ce que tu en feras, Kaled ? » Il y a de la provocation dans ma voix, mais on peut aussi y sentir l'angoisse. L'idée qu'il enquête, qu'il mette enfin un nom sur celui qui nous a privé de notre mère, ne me déplairait pas, si je ne savais pas très bien que les choses ne s'arrêteraient pas là. Moi-même je serai incapable de rester sans rien faire, de faire taire le besoin de vengeance qui résonne en moi, si j'avais un nom, un visage. « [color=#669999]Le tuer ? » Ma voix se brise sur ces deux mots, que prononce avec hésitation. Je pousse un nouveau soupire, avant de reprendre une voix plus douce, le regard ancré dans le sien. « Tu crois vraiment que nos parents voudraient qu'on mène une vie rongé par la vengeance ? » Ou pire encore. Que la vengeance de leur mort, nous mène à notre propre perte. « Je refuse de risquer de perdre pour ça. Ca ne nous la ramènera pas. Tu veux vraiment laisser cet assassin nous priver d'un peu plus de notre vie ? » Parce que tant que Kaled pensera à ça, il ne pensera probablement pas à avancer dans sa propre vie.
©️ FRIMELDA

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MessageSujet: Re: You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza   You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past - Neiza EmptySam 15 Sep - 14:54


You realize that our mistrust of the future makes it hard to give up the past.
Feat Neiza
Je ne voulais pas que ça se passe comme ça. Vraiment, ça n'était pas mon but. Je voulais me poser dans le canapé, attendre un de ces soirs où on reste blotti dessus pendant plusieurs heures, à manger des conneries, à se raconter ce qu'on a fait ces derniers temps, à se raconter tout, pour amener le sujet. Je voulais le faire en douceur, je voulais venir avec quelques choses. Je voulais venir avec des preuves, avec des indices, avec une route à suivre. Je voulais lui montrer que j'étais suffisamment grand, suffisamment mâture pour m'attaquer à ça. Que j'en étais capable. Que je n'étais pas seulement son petit frère, mais aussi quelqu'un qui peut faire les choses, qui peut les faire bien. Qui peut atteindre son but, même s'il est pas très... Bref.
Mais j'ai tout raté, bien entendu. La conversation n'a absolument pas démarré comme je le voulais, et je n'ai pas encore suffisamment de choses entre les mains pour proposer un début d'explication, pour lui montrer quelque chose d'autre qu'un gamin désespérément à la recherche d'une explication sur le meurtre de leur mère. Mes propres réponses sont agressives alors qu'elle n'y est pour rien, elle n'a strictement rien fait. Au fond de moi je le sais, je sais qu'elle veut me protéger, c'est toujours ce qu'elle fait. Mais à cet instant, ça m'énerve presque, ça me donne presque l'impression que je suis incapable de me protéger moi-même, que je suis incapable de réussir cette tâche que je me suis imposé. Je sais pas ce qu'elle cherche à faire avec toutes ses questions mais j'espère qu'elle a conscience que je n'arrêterais pas. Que c'est déjà trop tard. Pourtant, je me force à reprendre un semblant de calme pour lui exposer exactement où j'en suis, même si ça n'est vraiment pas loin. Des coupures de journaux et beaucoup d'heure de marches dans les pattes, voilà tout ce que j'ai réussi à récolté pour le moment. Ça n'est pas glorieux mais je défendrais mes résultats bec et ongle si besoin, parce que même si ça n'est pas grand chose, ça reste le début de cette enquête, ça reste le point de départ, celui qui me mènera ua responsable, celui qui me mènera face à la personne qui a bouleversé toute notre vie. Et à ce moment là...
Je secoue la tête et ne m'engage pas plus loin dans ce train de pensées, conscient qu'il n'en sortira rien de bon pour le moment. Ça ne sert à rien d'y penser pour l'instant, de toute façon, je suis loin d'y être. Il sera temps de savoir quo ifaire quand j'aurais son visage en face du miens.

Mon regard ne lâche pas le sien et malgré la faiblesse de ma voix, j'essaie de rendre mon regard plus assuré que je ne le suis réellement. J'ai encore cet espoir qu'elle acquiesce et se joigne à moi, même si je sais que c'est utopique. Surtout en voyant du coin de l’œil à quel point elle serre fort la anse de sa tasse. Je retiens la faible grimace qui me vient et inspire profondément alors qu'elle reprend, sa voix plus grave qu'avant me faisant comprendre que la suite de la conversation va être aussi plaisante que le début. « Bien sûr que je me posé la question. J'ai retourné le problème dans tous les sens. Mais tu ne crois pas que papa en savait plus que ce qu'il nous a dit ? Tu penses pas qu'il savait au moins la raison de sa venue ici, des indices sur la cause de sa mort ? » A ses mots, j'entrouvre les lèvres pour protester mais les miens restent bloqués au fond de ma gorge alors que ce qu'elle me dit se fraie un chemin dans mon esprit, mes sourcils se fronçant peu à peu. Je ne me suis jamais vraiment attardé sur cet aspect des événements. Je me suis toujours dis que... je ne sais pas, qu'il n'en savait pas plus que nous, au moins sur la cause de sa mort. Bloqué dans ma façon de penser de l'époque, je n'ai pas imaginer une seule seconde qu'il ait pu être au courant de quelque chose mais... Eh bien, au moins la raison de sa venue, n'est-ce pas ? Je veux dire... Je me souviens clairement du jour du départ, de ma crise de colère, des excuses qu'il m'a donné pour justifier le départ de notre mère... Mais il n'a jamais été plus précis que ça. Pourquoi ? Je me force à inspirer parce que je me rends compte que ma respiration est bloquée depuis de trop longue secondes et cligne des yeux, fixant ma sœur avec un regard perturbé alors qu'elle continue,  « Je ne crois pas que ce soit simplement parce que tu était trop jeune. J'étais déjà adulte, il ne m'a rien dit. Tu ne crois pas que c'était pour nous protéger. » Je secoue seulement la tête, m'asseyant cette fois ci sur la table basse non loin, lui faisant face, et tant pis pour la règle qui dit qu'on a pas le droit de le faire. Mes mains se crispent sur le bord de la table alors que je redresse la tête, fronçant les sourcils, bataillant avec moi-même. « Et puis si c'était le cas ? Si... Si vraiment il voulait nous protéger est-ce qu'on doit juste laisser faire ? J'ai grandi, toi aussi. Est-ce qu'on doit juste laissé faire ? Il est mort lui aussi Neiza ! Peut-être qu'il avait prévu de nous en parler plus tard mais qu'il n'a simplement pas eu le temps, parce qu'il a... Il est... » Ma voix s'étrangle et j'inspire profondément, essayant de me calmer comme je peux. Merde, je n'avais pas réfléchit à tout ça. Je n'avais pas vu les choses sous cet angle et l'idée même que notre père ait pu nous cacher des informations importantes – rien que les causes de sa venue ici, merde ! - ça me met en colère, en colère contre lui. Et je suis injuste parce qu'il est mort, et de manière tellement horrible mais s'il savait – et il savait au moins cette raison – il aurait dû nous le dire... Il aurait dû, il avait pas le droit de nous le cacher.

Perdu dans mes pensées et dans cette colère naissante contre ce loup que j'admire depuis toujours, je sursaute à moitié quand Neiza reprend, sèchement, « Et après quoi ? » Déglutissant, je lève les yeux vers elle à nouveau, bougeant un peu, seul le bruit du papier se froissant légèrement sous moi se faisant entendre. « Si tu réussis à avoir toutes ses informations, qu'est-ce que tu en feras, Kaled ? » Sans répondre d'abord, je relève le nez, défiant, les dents serrées. Je ne me suis pas encore posé la question, peut-être parce que j'ai peur de connaître la réponse. Peut-être parce que je la connais déjà ou peut-être qu'au contraire je ne l'envisage absolument pas sous cet angle. Pour l'instant je suis mû par cette volonté de le trouver, par cette volonté de savoir, de savoir absolument peu importe les conséquences que ça aura sur moi. Peu importe tout le reste. Je dois savoir, c'est important. Le reste j'y ai pas pensé, je veux pas y penser. Mais j'ai senti la provocation dans sa voix, j'ai senti tout le reste, tout ce qu'elle n'a pas tout de suite dit et je ne réponds juste pas, ne sachant pas comment répliquer à ça. Comment lui expliquer.  « Le tuer ? » J'inspire profondément à cette phrase, courte, mais porteuse de tout ce qu'il faut. Tremblante. Son inquiétude me parvient comme un coup de poing. Le tuer... J'aimerais dire que non. Non, je ne le tuerais pas, n'est-ce pas ? Ça n'est pas ce que je souhaite. Je ne le ferais pas, je veux le retrouver, le confronter, mettre un visage sur un cauchemar récurent, mettre un nom sur celui que je maudis chaque nuit. Mais je sais qu'il manque quelque chose à cette suite d'action. Je sais qu'il en manque la chute.
Parce que je ne la connais pas moi-même.
Elle soupire et la boule dans ma gorge se déloge doucement, sans se presser. Mon corps s'affaisse un peu sur lui-même alors que j'abandonne cette attitude défiante : Elle n'a pas sa place ici. Elle n'essaie pas de me défier, elle n'essaie pas de me rabaisser, elle n'essaie pas de démarrer un combat, je le sais. Mes coudes se posent sur mes genoux alors que je ferme les yeux, ses mots coulant avec plus de douceur dans mes oreilles, « Tu crois vraiment que nos parents voudraient qu'on mène une vie rongé par la vengeance ? » Je pince les lèvres et secoue la tête. Non. Sans doute que non. Certainement que non, vu comme ils étaient, tellement doux et souriant, tellement gentil, tellement pour la paix. Tellement sûr qu'on pouvait tous vivre ensemble, sans se faire du mal. « Je refuse de risquer de te perdre pour ça. Ca ne nous la ramènera pas. Tu veux vraiment laisser cet assassin nous priver d'un peu plus de notre vie ? »  Ma mâchoire se crispe et je rouvre les yeux, les fixant dans les siens, en colère mais blessé tout en même temps. Blessé qu'elle ne comprenne pas, qu'elle ne voit pas que c'est nécessaire. « Tu comprends pas Nei'... Tu comprends donc pas ? » J'inspire profondément et me penche vers elle, mon regard se teintant d'un peu désespoir. « C'est pas une lubie. C'est pas quelque chose comme ça. C'est pas... C'est là. En moi. Tout le temps. J'en rêve la nuit. J'en cauchemarde la nuit. Je la vois, dans les rues de cette putain de ville, je la vois appeler à l'aide mais il n'y à personne parce qu'elle est venue ici seule. Je la vois se défendre comme la louve qu'elle était mais mourir quand même. Ou je la vois ne rien pouvoir faire parce qu'on l'a attaqué en traître et elle s'écroule au sol, sans un bruit, je la vois qui nous appelle dans un dernier souffle, je la vois... » Ma voix se coupe brutalement et j'ai soudain conscience des larmes qui coulent sur mes joues, me faisant me redresser sur mes jambes brutalement. Je me dirige d'un pas nerveux vers la cuisine, attrapant la cafetière pour me servir une tasse, noire et encore brûlante. Vu mon état de nerf c'est pas du tout conseillé mais tant pis. Dos à mon aînée je reprends d'une voix instable, teintée par les larmes, « Ça me ronge déjà, depuis tout ce temps j'ai l'impression de ne pas avancer. Tu comprends pas que je dois le retrouver, que c'est la seule chose qui me permettra d'enfin évoluer ? »Du moins c'est ce dont j'essaie de me convaincre. Désespérément. «  « Ils sont... Ils sont morts Neiza. Je peux plus avoir leur avis, leur aide. Je saurais jamais ce qu'ils avaient prévu, espéré pour nous... J'ai plus que toi, j'ai besoin de toi, j'ai besoin de ton soutien, je peux pas... Je peux pas abandonner... Mais tu me perdras pas. Jamais. » Ma voix est rapide, essoufflée presque. Me perdre ? Jamais. Je serais toujours là, toujours là pour elle, elle le sait, j’abandonnerai tout pour l'aider. « Si je promets ? Si je promets que je ne veux pas le tuer, à la fin ? Que je ne souhaite pas faire couler le sang ? Si je promettais ? » Et je ressemble à un enfant qui supplie, mais je m'en moque. J'ai besoin d'elle, j'ai besoin qu'elle comprenne. Qu'elle sache.
©️ FRIMELDA

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