Vous êtes au cœur de l'action. Tout ce bordel ne te plaît pas du tout. Déjà tu te demandes bien ce que tu fous là. Les autres ont forcément leur place ici mais toi ... Bon sang qu'est-ce que tu branles ici ? Et surtout qui est le gros con suffisamment fou pour avoir eu la merveilleuse idée de t'envoyer dans ce trou à rat ? Tu ne tues pas, tu espionnes et en plus tu sais à peine te défendre. T'es un lâche comparé aux autres qui savent précisément ce qu'ils font.

Du coin de l'œil tu vois le maudit vampire mordre Angel et l'amocher salement puis ton meilleur ami le courser et lui faire sa tête suivit de près par Gabriele qui s'occupe également de lui. Angel est blessé et ça ne te plaît pas trop d'être là au milieu d'eux tous et ne de rien foutre donc tu viens simplement t'occuper de lui, attrapant des bandages dans ton sac et de l'alcool à quatre-vingt-dix et tu compresses la plaie. Bon ce n'est pas trop profond, ça aurait pu être pire.

« Je te promets que ça va aller. » Tu dis en plantant tes yeux bleus dans les siens. « Détends toi... Ça va aller. » Répètes-tu machinalement en espérant te convaincre toi-même de ce fait.

Sauf que voilà juste derrière toi tu sens une présence et ça ne te plaît pas trop. Tu tentes de ne pas te déconcentrer par un frisson inutile dans ta tache du moment mais tu sens bien qu'il y a quelque chose pas loin de vous.

Spoiler:

Gabriele, il aurait pu prendre le temps de voir Angel se faire soigner par Rhoan, il aurait pu également prendre le temps de voir Morgan dépecer cette pauvre chaise abandonnée là, alors qu’il regarde juste sa main couverte de cendres. Sadiquement satisfait de son œuvre. Cette créature était morte, il jubilait. Dans la nuit, il aurait sans doute une once de remords, avait-il une famille ? Peut-être. Mais sur le coup, il s’en foutait pas mal. Il aurait sa crise plus tard dans la soirée s’il s’e sortait vivant et qu’il ramenait Angel aux Verlac, et les terrestres à leur organisation. C’était ça encore le plus compliqué. Finalement, même Gabe en vient à activer sa rune de soin, et une nouvelle fois sa rune de vitesse, quand Angel parle. « Les gars il me semble que la bouche de sortie est au fond de cette allée non ? » Il était agaçant Angel de passer ci et là devant, mais est-ce que Gabriele a le temps d’en placer une ? Certainement pas… « Il n'y a qu'un seul moyen de le savoir... » Le De Santi a juste le temps de soupirer et d’avancer un pas devant l’autre jusque devant les deux jeunes. « Si vous écoutiez simplement ce que j’ai à dire avant d’avancer comme des forcenés. » Il n’était certes pas des plus aimables, mais il avait monté cette mission avec David, son père, alors il savait parfaitement où ils aillaient au fond de ce couloir. « Si vous comptez tomber sur l’armée du consul en sortant à gauche de la Place Saint-Pierre, grand bien vous en fasse, j’irais pas m’faire massacrer avec vous. » Ajoute l’archer. « On prend à droite, on continue encore dix minutes, on sera dans une antichambre du musée du Vatican. Près de la chapelle, tout ce qui pourra nous poser problèmes, c’est des politiciens. Fin. » Il n’était pas des aimables. Cependant. « Après si vous voulez du combat, on va tout droit. » Il était de toute façon plus protégé à l’arrière avec son arc que sous le feu des projecteurs en combat.

Tu soignes Angel, le beau Angel, il s'est blessé en attaquant ce monstre et résultat tu t'occupes de lui. Mais le Gabriele lui intime l'ordre de se servir de sa rune de soin et il te remercie tout en l'activant, tu souris simplement tout en suivant la foule. Sur le chemin ton meilleur ami tente de te rassurer quant à la situation merdique dans laquelle vous vous trouvez. Tu soupires simplement en acquiesçant au blond de ta vie mais tu ne réponds rien. Il n'y a rien à répondre de toute façon.

Le Gabriele vous conseille sur l'endroit où aller mais en vue du ton de sa voix c'est plus un ordre qu'une directive à suivre. Tu le suis donc vu qu'il s'improvise chef. Toi ça ne te gêne pas plus que ça après tout tu es un suiveur et tu t'occupes de soigner les blessés au besoin. Donc qui est le chef tu n'en as rien à foutre.

« Vivement que ça se termine... » Tu murmures à ton meilleur ami qui est probablement le seul à pouvoir comprendre ton impatience du moment...

Ça semblait être dément d'arriver là de brandir des armes et d'assassiner le prétendant à la couronne pontificale le plus naturellement du monde. Le De Santi n'était pas sans savoir que ça pourrait être dangereux. Et que peut-être un ou deux de ses compères de mission pourraient trouver la mort plus facilement que lui ou Angel. Mais c'était les risques du métier. Alors, il regarde à gauche et à droite sortant cette carte angélique qui lui permet d'expliquer aux uns et aux autres où ils sont en plus de montrer l’endroit qu’ils doivent atteindre. Le mieux serait encore de prendre les hommes d’Église en tenaille, un groupe de deux de chaque côté. Mais face à un autre vampire, et l’Ange savaient qu’ils en avaient carrément chié dans les souterrains… Ça serait de suite plus compliqué. Pourtant, Morgan se fait de suite plus actif sur la suite des opérations. « Je pense qu'il serait préférable qu'on se sépare. On attirera trop l'attention si on reste tous les quatre ensembles. » Il croise les bras après avoir rangé le plan. « Que ce soit Angel ou moi, on ne passera pas inaperçu. » Ils faisaient partie des familles les plus importantes au niveau de la Rébellion. Gabriele, il voit bien que ce terrestre s’inquiète pour celui qui était toujours en retrait dans leur petit groupe. C’est vrai qu’il avait plus des qualités de soigneur que de tueur, mais il fallait faire avec. « Vu que tu connais le plan, c'est à toi de décider si on reste tous ensemble ou pas. Et à la limite faire les équipes. » Il plisse les yeux. Faire des équipes. C’était forcément risqué de se séparer. C’était prendre le risque que les terrestres meurent de leur côté, et que le reste puisse filer. « Angel est une tête brûlée, oh arrête de faire tes grimaces Verlac. Je pense qu’avec le petit soigneur vous ferez une bonne équipe, toi, Morgan c’est ça, tu viens avec moi. On passera par les salles, les deux autres vous passerez dans les plafonds ça sera plus facile pour éviter de vous faire voir. » Il allait faire un mouvement pour ouvrir la porte de la réserve, quand celle située à l’autre bout de la pièce s’ouvrit. D’un geste, il prit son arc et une flèche, s’avançant dans la peine-ombre. C’était plus facile à faire avec la rune de vision nocturne. Encore heureux. Quand il tombe sur la personne venue se réfugier ici, il l’attrape par l’épaule pour la clouer contre le mur. Et la reconnait. « Toi… » Le dealer qui lui avait épargné une crise… Nate de son prénom, un vampire. C’est un poignard séraphique qu’il pointe sous sa gorge. « Qu’est-ce que tu fous ici bordel… » Question légitime, alors que les autres allaient approcher rapidement.